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Pour être enfin libre
Jacqueline Odin (traduit par)
Date de parution : 21/09/2016
Éditeurs :
L'Archipel

Pour être enfin libre

Jacqueline Odin (traduit par)
Date de parution : 21/09/2016
Première musulmane à obtenir le prix Nobel de la paix en 2003, Shirin Ebadi, raconte son combat contre la République islamique iranienne, décidée à la réduire au silence, elle et... Première musulmane à obtenir le prix Nobel de la paix en 2003, Shirin Ebadi, raconte son combat contre la République islamique iranienne, décidée à la réduire au silence, elle et ses proches.Dès l’accession au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad, en 2005, les événements s’accélèrent : téléphone mis sur écoute, agents secrets la... Première musulmane à obtenir le prix Nobel de la paix en 2003, Shirin Ebadi, raconte son combat contre la République islamique iranienne, décidée à la réduire au silence, elle et ses proches.Dès l’accession au pouvoir de Mahmoud Ahmadinejad, en 2005, les événements s’accélèrent : téléphone mis sur écoute, agents secrets la suivant, proches harcelés, voire condamnés, comme sa sœur arrêtée pour des motifs inventés de toute pièce… Shirin Ebadi aurait pu croire qu’il s’agissait là d’un roman d’espionnage. C’était sa vie.Quand, un jour de 2009, elle réalise que le gouvernement est prêt à tout pour lui prendre ce qu’elle a de plus cher, son mariage, ses amis, ses collègues, jusqu’à son prix Nobel, elle choisit l’exil.Ne lui reste alors que ce dont elle s’est toujours servi avec audace : sa liberté d’expression et ses convictions. Un seul mot d’ordre : continuer coûte que coûte le combat pour que les droits de l’Homme soient enfin respectés en Iran. Ce témoignage est l’histoire de ce combat. 
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EAN : 9782809820317
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 255
Format : 139 x 224 mm
EAN : 9782809820317
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 255
Format : 139 x 224 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanPierreV 23/01/2021
    "Je ne m'opposais pas à l'État, je défendais les droits de l'Homme, et je fondais mes critiques de L'État sur des bases juridiques. Mais les gouvernements autoritaires n'aiment pas les nuances; ils ne supportent aucune critique...." Shirin Ebadi était juge en Iran...être juge et femme sont deux choses incompatibles dans l'Iran des Ayatollahs..d'autant plus qu'elle cumule d'autres défauts voire tares, aux yeux des barbus dirigeant le pays : elle est également militante pour la paix, écrivain, défenseur des droits de l'homme, militante féministe..bref, le courage ne lui manque pas pour dénoncer  la "loi islamique reposant sur des interprétations du VIIème siècle" Oui, il en fallait du courage pour s'opposer à ces pendaisons d'adolescents coupables d'avoir aimé hors mariage, pendaisons horribles sous le crochet d'une grue...pendaisons pour punir mais surtout pendaisons mises en scène afin que l'horreur fasse entrer dans les crânes du peuple tous les préceptes islamistes...Ayons une pensée pour ces gamins et gamines de 15 ans dont les corps suppliciés seront jetés sans aucun respect ni considération à la fosse commune. Les médias iraniens n'ont jamais été autorisés ni eu la possibilité de parler de son Prix Nobel de la Paix...On ne parle pas des choses qui fâchent... Quant à  elle, afin de leur prouver si besoin sa détermination, elle fit jouer un groupe kurde, lors de la remise de son Prix. Beau Pied de nez au pouvoir! La guerre dans laquelle chacun répondait aux coups de l'autre était déclarée. Une guerre dans laquelle tous les coups étaient permis de la part du pouvoir, surtout lorsque Ahmadinejad fut élu, secondé sur le terrain face à Shrin Ebadi, par Mahmudi, officier de renseignement chargé de la surveiller, voire de trouver des occasions et motifs pour l'abattre. Ahmadinejad, qui, personne n'en parla sous nos cieux, fit déterrer les corps des soldats irakiens morts dans les combats contre l'Iran afin de leur donner une nouvelle sépulture ...dans les jardins publics de Téhéran. Il la persécuta, elle et sa famille et se proclama même son "ennemi juré". Dans la guerre qu'ils se livraient, Shirin Ebadi  alla courageusement jusqu'à créer  un Centre des défenseurs des droits de l'Homme...une banderille bien agaçante pour le pouvoir...Le pouvoir, de son côté, ne manquait pas d'imagination et de vice pour tenter de la faire taire en s'en prenant aux siens, à son mari et à leurs enfants, à sa soeur. Leurs téléphones furent mis sur écoute, leurs passeports seront saisis ou falsifiés par les fonctionnaires iraniens, afin de leur interdire de quitter l'Iran, ou afin de les faire emprisonner à leur arrivée à l'étranger pour faux et usage de faux, si jamais l'idée de partir les effleurait."Leur malveillance et leur fourberie étaient vraiment sans limite ; ils étaient prêt à tout - anéantir les enfants des gens, détruire leur mariage - pour arriver à leurs fins." Le pouvoir iranien se permet tous les coups bas afin de la faire plier, allant jusqu'à lui voler sa médaille de Prix Nobel dans le coffre de la banque, en tentant également de démonter qu'elle était une agent à la solde de l'étranger, puis qu'elle détenait de l'argent venant de l'étranger !...... les 1,2 millions de dollars de son prix Nobel, sur lesquels on lui demanda, sans succès face à sa détermination, de payer des impôts! Shirin Ebadi dénonce également ces élections truquées dans lesquelles des candidats parviennent difficilement à obtenir moins de votes que de militants soutenant leur parti...Tous n'avaient pas donc voté ? Impossible de rester indifférent face à ces tentatives du pouvoir et cette lente destruction d'une famille et d'un amour, face à la forte détermination de cette femme, luttant dorénavant depuis l'étranger pour  nous faire découvrir l'Iran....un Iran faisant fi des droits de l'Homme. Un grand merci, à Francis, cet amoureux de l'Iran, de ses beautés, de ses monuments, de ces hommes et femmes du peuple iranien, ouvrant leur porte et leurs coeurs aux étrangers...Merci de m'avoir permis de découvrir ce titre, cette femme, ce courage. Alors si de mon côté je parviens à vous faire connaître Shirin Ebadi, à vous faire connaître son combat, dont on perle peu voire pas sous nos cieux, je n'aurai pas perdu mon temps avec cette lecture qui remue les consciences."Je ne m'opposais pas à l'État, je défendais les droits de l'Homme, et je fondais mes critiques de L'État sur des bases juridiques. Mais les gouvernements autoritaires n'aiment pas les nuances; ils ne supportent aucune critique...." Shirin Ebadi était juge en Iran...être juge et femme sont deux choses incompatibles dans l'Iran des Ayatollahs..d'autant plus qu'elle cumule d'autres défauts voire tares, aux yeux des barbus dirigeant le pays : elle est également militante pour la paix, écrivain, défenseur des droits de l'homme, militante féministe..bref, le courage ne lui manque pas pour dénoncer  la "loi islamique reposant sur des interprétations du VIIème siècle" Oui, il en fallait du courage pour s'opposer à ces pendaisons d'adolescents coupables d'avoir aimé hors mariage, pendaisons horribles sous le crochet d'une grue...pendaisons pour punir mais surtout pendaisons mises en scène afin que l'horreur fasse entrer dans les crânes du peuple tous les préceptes islamistes...Ayons une pensée pour ces gamins et gamines de 15 ans dont les corps suppliciés seront jetés sans aucun respect ni considération à la fosse commune. Les médias iraniens n'ont jamais été autorisés ni eu la possibilité de parler de son Prix Nobel de la Paix...On ne parle pas des choses qui fâchent... Quant à  elle,...
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  • Julitpartout 09/07/2020
    Cette avocate iranienne défendant les droits de l’homme a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2003. Dans ce livre, Shirin Ebadi décrit son quotidien entre le moment où elle a reçu le Prix Nobel de la Paix pour son travail en faveur des droits de l’homme et aujourd’hui, alors qu’elle a été contrainte à l’exil. C’est une description étouffante du quotidien des journalistes, avocats, académiques et autres intellectuels s’opposant au régime. Comment le pouvoir en place les harcèle, les espionne, les arrête, les torture, les détruit. On se croirait dans un roman d’espionnage mais il s’agit en fait de la réalité du quotidien des Iraniens aujourd’hui. Édifiant... . Voilà le parcours d’une femme contrainte à l’exil, dont les proches ont été harcelés, emprisonnés, dont le mariage a été détruit par le pouvoir en place et qui pourtant continue inlassablement son combat. Quelle force incroyable et inspirante !! Le livre se termine sur l’accord historique entre les USA et l’Iran sur le nucléaire signé en 2014. Une fin en forme d’espoir mais qui se relativise à la lumière de la situation actuelle.
  • Shabanou 30/12/2017
    Bonjour les lecteurs .. Voici mon der nier livre lu pour cette année 2017. Shirin Ebadi est iranienne, musulmane et a fait des études de droit. Son pays, elle l'aime mais pas ceux qui le dirige. Elle va se consacrer à défendre les droits des hommes et des femmes de son pays où ils sont si souvent bafoués. Elle recevra le Nobel de la paix en 2003 et sa vie va devenir un enfer rempli de menaces et d'intimidations l'obligeant à l'exil, abandonnant mari, amis et biens personnels. Mais si Shirin Ebadi a tout perdu, elle ne renonce pas à sa liberté d'expression et à ses conviction et elle continue à se battre pour un Iran meilleur
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