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Un garçon d'Italie
Date de parution : 21/08/2003
Éditeurs :
Julliard

Un garçon d'Italie

Date de parution : 21/08/2003

L'été finit à Florence, ville des princes et des énigmes.
Mon histoire, elle, commence.
Je m'appelle Luca et j'ai disparu.
Deux êtres s'en vont à ma recherche : Anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et Leo, jeune homme mystérieux qu'on voit souvent rôder aux abords de la gare.
Que je vous dise : je suis mort.
Pourtant, c'est bien moi qui vous parle.

EAN : 9782260016427
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782260016427
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 130 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Brice_B 04/03/2024
    Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008) L’originalité de ce livre repose sur sa méthode narrative. Luca, un jeune florentin dont le corps sans vie vient d’être repêché dans l’Arno. Anna, son amie, qui va découvrir des secrets insoupçonnés, au fur et à mesure que l’enquête les révélera. Léo, enfin, ce jeune prostitué de la gare, amant de Luca, qui vit le deuil et subit l’enquête comme il peut. Tous trois racontent leur histoire, ce qui les relie, à tour de rôle. La mort de Luca, d’apparence accidentelle, déclenche une enquête policière qui va bouleverser la vie d’Anna et de Léo. Si le second connaissait depuis toujours l’existence de la première, parce que Luca lui avait montré des photos, Anna, elle, ne sait rien de cet amant, et va découvrir avec l’enquête les secrets que Luca avait. L’histoire est touchante et sensible, mais pas autant que les précédents romans de Besson (Son frère, En l’absence des hommes). On y retrouve des thèmes qui lui sont chers, le secret, la famille, l’homosexualité, l'ambiguïté des relations. Sans être un roman extraordinaire, Un garçon d’Italie puise sa force dans les questions que se posent (et nous posent) les trois personnages, dans les zones d’ombres qui s’éclaircissent, dans les mystères qui se révèlent. A lire. Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008) L’originalité de ce livre repose sur sa méthode narrative. Luca, un jeune florentin dont le corps sans vie vient d’être repêché dans l’Arno. Anna, son amie, qui va découvrir des secrets insoupçonnés, au fur et à mesure que l’enquête les révélera. Léo, enfin, ce jeune prostitué de la gare, amant de Luca, qui vit le deuil et subit l’enquête comme il peut. Tous trois racontent leur histoire, ce qui les relie, à tour de rôle. La mort de Luca, d’apparence accidentelle, déclenche une enquête policière qui va bouleverser la vie d’Anna et de Léo. Si le second connaissait depuis toujours l’existence de la première, parce que Luca lui avait montré des photos, Anna, elle, ne sait rien de cet amant, et va découvrir avec l’enquête les secrets que Luca avait. L’histoire est touchante et sensible, mais pas autant que les précédents romans de Besson (Son frère, En l’absence des hommes). On y retrouve des thèmes qui lui sont chers, le secret, la famille, l’homosexualité, l'ambiguïté des relations. Sans être un roman extraordinaire, Un garçon d’Italie puise sa force dans les questions que se posent (et nous posent) les trois personnages, dans les zones d’ombres...
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  • Anneceso 14/02/2024
    Au cœur de ce roman choral la mort d'un jeune homme. Accidentelle? Criminelle? Volontaire? Le doute subsiste. Rien à voir pourtant avec une enquête policière. En effet, c'est bien la vie du défunt qui est disséqué par le regard de deux proches, les non-dits, les mensonges, les contradictions. Une écriture travaillée mais qui ne m'a pas particulièrement plu, des personnages antipathiques que l'on contemple avec détachement. Un roman agréable à lire mais pas inoubliable.
  • ladybaz 03/12/2023
    Lucas vient de mourir, mais cela ne l’empêche pas de se confier à nous lecteurs. Bien que les circonstances de sa mort soit étrange, ce n’est pas sur ce mystère que l’auteur s’attarde, mais sur le plus grand secret de son personnage. Ce secret porte un nom : Léo. Philippe Besson décortique son personnage à travers trois voix. Celle d’Anna, la compagne#8239;; Léo, l’amant caché et celle étonnante et inattendue du premier concerné : Lucas. Écartée de l’enquête policière par la famille de Lucas, Anna cherche à comprendre. Y a-t-il quelque chose qui lui aurait échappé ? Léo, lui, était dans la confidence et acceptait ce contrat du silence. Que lui reste-t-il maintenant ? Pour Lucas, c’est le moment de se confier sans fard, presque sans regret. Même à travers sa voix d’outre tombe, Lucas semble libre, magnétique et attachant. Il repense avec bienveillance à Anna et Léo, ces deux amours et nous délivre ses derniers secrets. Encore une fois, la plume de Philippe Besson m’a charmé dès les premières lignes. Elle est simple, juste et sensible. L’auteur ne juge jamais ces personnages et leur donne la voix avec beaucoup de sincérité. J’avais peur que cette thématique mortuaire soit plombante, voire étouffante, mais cela n’a pas du tout été le cas. Lucas parle avec légèreté et nous accompagne en douceur dans son dernier voyage. La nostalgie, bien entendu, règne dans ce roman, mais aussi la beauté. Celle de petites phrases, d’instants volés, sans oublier celle de Florence. Pour celleux qui ont déjà visité cette ville éblouissante, vous savez qu’elle paraît figée dans le temps comme un merveilleux décor du passé. Un garçon d’Italie, c’est l’histoire d’un garçon moderne, qui malheureusement n’est plus, mais nous fait vivre une dernière fois sa vision de l’amour. Un court roman qui se dévore et dont on se délecte en même temps. Lucas vient de mourir, mais cela ne l’empêche pas de se confier à nous lecteurs. Bien que les circonstances de sa mort soit étrange, ce n’est pas sur ce mystère que l’auteur s’attarde, mais sur le plus grand secret de son personnage. Ce secret porte un nom : Léo. Philippe Besson décortique son personnage à travers trois voix. Celle d’Anna, la compagne#8239;; Léo, l’amant caché et celle étonnante et inattendue du premier concerné : Lucas. Écartée de l’enquête policière par la famille de Lucas, Anna cherche à comprendre. Y a-t-il quelque chose qui lui aurait échappé ? Léo, lui, était dans la confidence et acceptait ce contrat du silence. Que lui reste-t-il maintenant ? Pour Lucas, c’est le moment de se confier sans fard, presque sans regret. Même à travers sa voix d’outre tombe, Lucas semble libre, magnétique et attachant. Il repense avec bienveillance à Anna et Léo, ces deux amours et nous délivre ses derniers secrets. Encore une fois, la plume de Philippe Besson m’a charmé dès les premières lignes. Elle est simple, juste et sensible. L’auteur ne juge jamais ces personnages et leur donne la voix avec beaucoup de sincérité. J’avais peur que cette thématique mortuaire soit plombante,...
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  • Legarsquilit 30/09/2023
    Aujourd'hui, je vous plonge dans les pages envoûtantes de "Un Garçon d'Italie" de @philippebesson . #x1f1ee Cette histoire intrigante et captivante nous emmène à Florence. L'été prend fin, mais l'histoire de Luca commence à se dévoiler, mêlant amour, courage et douleur. "Un Garçon d'Italie" est un roman qui m'a totalement déstabilisé. Philippe Besson, l'un de mes écrivains favoris, nous livre une histoire unique, racontée par une chorale de trois protagonistes, dont l'un est déjà mort. Cette narration originale ajoute une profondeur émotionnelle saisissante à l'ensemble du récit et un petit coté science fiction. Au fil des pages, l'histoire entre Luca et Léo m'a surpris par son attachement poignant malgré le contexte. Les personnages sont si bien développés qu'ils semblent prendre vie sous nos yeux, nous transportant dans leurs émotions et leurs vécus. Malgré ma décision de lire ce livre pendant l'été en raison de son cadre en Italie, je dois admettre que c'était une grosse erreur, je pensais bêtement qu'il nous décrirait une Italie lumineuse et alanguie. Ce livre court est un véritable tourbillon d'émotions et d'intrigues, et il m'a captivé bien au-delà de ce que j'aurais pu imaginer. Si vous recherchez une lecture qui vous fera voyager dans le temps et l'espace tout en explorant les complexités des relations humaines, "Un Garçon d'Italie" est un choix que je vous recommande vivement.Aujourd'hui, je vous plonge dans les pages envoûtantes de "Un Garçon d'Italie" de @philippebesson . #x1f1ee Cette histoire intrigante et captivante nous emmène à Florence. L'été prend fin, mais l'histoire de Luca commence à se dévoiler, mêlant amour, courage et douleur. "Un Garçon d'Italie" est un roman qui m'a totalement déstabilisé. Philippe Besson, l'un de mes écrivains favoris, nous livre une histoire unique, racontée par une chorale de trois protagonistes, dont l'un est déjà mort. Cette narration originale ajoute une profondeur émotionnelle saisissante à l'ensemble du récit et un petit coté science fiction. Au fil des pages, l'histoire entre Luca et Léo m'a surpris par son attachement poignant malgré le contexte. Les personnages sont si bien développés qu'ils semblent prendre vie sous nos yeux, nous transportant dans leurs émotions et leurs vécus. Malgré ma décision de lire ce livre pendant l'été en raison de son cadre en Italie, je dois admettre que c'était une grosse erreur, je pensais bêtement qu'il nous décrirait une Italie lumineuse et alanguie. Ce livre court est un véritable tourbillon d'émotions et d'intrigues, et il m'a captivé bien au-delà de ce que j'aurais pu imaginer. Si vous recherchez une lecture qui vous fera voyager dans le temps et l'espace tout...
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  • KarineMLVL 28/04/2023
    Un garçon d’Italie est un roman très original, débutant comme un roman policier, avec la mort du personnage principal, Luca, au centre d’un trio vaudevillesque revisité puisque Anna aime Luca qui aime aussi Léo, jeune homme qui se prostitue dans la gare de Florence, sauf avec Luca qu’il aime et avec lequel il fait vraiment l’amour. Si Luca connaît l’existence d’Anna, celle-ci, en revanche, ignore tout des escapade amoureuses de son amant et ne les découvrira que par la bouche du policier en charge de déterminer si Luca s’est suicidé ou a été assassiné. La narration, alternant les trois points de vue des trois protagonistes - y compris du mort- permet de ménager le suspense tout en révélant subtilement - comme dans tout roman de Philippe Besson - les failles de l’âme humaine
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