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Aÿmati
Date de parution : 04/09/2014
Éditeurs :
12-21

Aÿmati

Date de parution : 04/09/2014
Aÿmati, jeune femme de trente mille ans, vit sur le continent européen. Mära, elle, va naître en Amérique du Nord. Elles sont les dernières représentantes de leur espèce, néandertalienne pour... Aÿmati, jeune femme de trente mille ans, vit sur le continent européen. Mära, elle, va naître en Amérique du Nord. Elles sont les dernières représentantes de leur espèce, néandertalienne pour l’une, sapiens pour l’autre. Aucun lien entre elles, à l’exception d’une statuette en ivoire, mais Aÿmati va transmettre à Mära... Aÿmati, jeune femme de trente mille ans, vit sur le continent européen. Mära, elle, va naître en Amérique du Nord. Elles sont les dernières représentantes de leur espèce, néandertalienne pour l’une, sapiens pour l’autre. Aucun lien entre elles, à l’exception d’une statuette en ivoire, mais Aÿmati va transmettre à Mära une part de sa compréhension du monde, pour l’accompagner jusqu’à sa dernière demeure, près d’un fleuve.
De nos jours, Gabrielle, archéologue française, au coeur du récit, constitue l’articulation entre les deux époques si distantes des deux femmes. Elle travaille en équipe avec Myn, archéologue chinois de renommée internationale, créateur de Salongapan, camp africain de recherches en primatologie. C’est par lui que Mära et Aÿmati seront reliées.
À travers différents récits qui s’entrecroisent et s’interpénètrent en miroirs, Béatrice Castaner aborde ici, avec une originalité de construction et une virtuosité d’écriture étonnantes, les questions essentielles de la transmission, notamment à travers l’art. Et pose la question de ce qui restera de nous, derniers représentants du genre humain, lorsque notre espèce aura disparu.
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EAN : 9782823819892
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823819892
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mamath_49 25/02/2024
    Livre reçu grâce à la masse critique. L'histoire d'Aÿmati dans la première partie m'a complètement emportée. J'ai adoré la suivre à chacune des étapes de sa vie. J'ai été touchée par ses émotions. J'étais vraiment emballée par ce début de livre prometteur. Ensuite, j'ai découvert Gabrielle l'archéologue. Elle m'a plu aussi. C'était intéressant de la voir évoluer dans un domaine qui m'est complètement inconnu. Enfin, l'histoire de Mara m'a un peu désarçonnée avec les nombreux flash-back et cette atmosphère apocalyptique. C'est le personnage qui m'a le moins émue. Je ressors de cette lecture un peu mitigée.
  • Zahardonia 24/01/2024
    Merci à Serge Safran éditeur pour ce livre reçu dans le cadre de la Masse Critique. Dès son ouverture, j'ai été surprise par le style très poétique, voire onirique de Béatrice Castaner. Je ne m'attendais pas à ça. Cependant, une fois la surprise passée au bout de quelques pages, je me suis laissé bercée par la plume de l'autrice. Je trouve d'ailleurs que son style exprime une douceur languissante qui va à ravir au récit. Plus tôt je qualifiais le style d'onirique. C'est l'impression que je garde de ce roman-conte : un rêve. Et, au vu de l'épilogue, je gage que c'était volontaire. Ce roman-conte, aussi doux que cruel, parle de la disparition de l'Humanité, mais aussi de celle de l'humanité. Il raconte également la transmission de l'Art à travers les générations et les époques. Mais aussi comment chaque personne peut s'exprimer grâce à lui et y accrocher les dernières bribes de ses espoirs. De même, la construction en miroir du récit permet de mettre en évidence une universalité de l'existence qui est très touchante. En bref, c'est un roman-conte onirique, écrit avec émotion davantage qu'avec des mots qui m'a désarçonnée — un peu —, touchée — beaucoup —, émue — surtout.
  • leboncoinlecture 27/02/2023
    J'ai beaucoup aimé le style souvent poétique et la liberté d'écriture de Béatrice Castaner, s'affranchissant par moment de la syntaxe, de la grammaire, de la ponctuation, toujours par recherche de l'expression juste et de l'émotion vraie pour retranscrire autant le vécu d'une Néandertalienne d'il y a 30000 ans que d'archéologues des années 2010 que d'une jeune Sapiens qui vit l'anéantissement progressif et inéluctable de l'environnement et de son espèce dans les années 2030-2040. J'ai bien apprécié chaque partie du roman : les (derniers) moments de vie d'Aÿmati et de son clan dans des réminiscences de la jeune femme ; le chantier de fouilles archéologiques mettant à jour des vestiges néandertaliens exceptionnels ; le monde en déperdition total s'acharnant encore et toujours plus sur les vestiges de la nature, rapporté plus ou moins en creux par une équipe de primatologues résistant autant que possible encore et toujours à l'envahisseur. Ce qui m'a posé problème, c'est le lien et les entrelacements entre ces trois parties. Je les ai trouvés globalement pas assez approfondis (le lien entre les deux femmes à 30000 ans d'écart, le secret des archéologues). Je pense que l'objectif était la subtilité par l'allusion et l'implicite mais, pour ma part, ça m'a donné un goût de pas fini. J'ai cependant hâte de lire La femme-Maÿtio qui donne vie à une précieuse membre du clan d'Aÿmati, d'autant qu'il est très bien noté sur Babelio, même si son nombre de lecteurs est restreint.J'ai beaucoup aimé le style souvent poétique et la liberté d'écriture de Béatrice Castaner, s'affranchissant par moment de la syntaxe, de la grammaire, de la ponctuation, toujours par recherche de l'expression juste et de l'émotion vraie pour retranscrire autant le vécu d'une Néandertalienne d'il y a 30000 ans que d'archéologues des années 2010 que d'une jeune Sapiens qui vit l'anéantissement progressif et inéluctable de l'environnement et de son espèce dans les années 2030-2040. J'ai bien apprécié chaque partie du roman : les (derniers) moments de vie d'Aÿmati et de son clan dans des réminiscences de la jeune femme ; le chantier de fouilles archéologiques mettant à jour des vestiges néandertaliens exceptionnels ; le monde en déperdition total s'acharnant encore et toujours plus sur les vestiges de la nature, rapporté plus ou moins en creux par une équipe de primatologues résistant autant que possible encore et toujours à l'envahisseur. Ce qui m'a posé problème, c'est le lien et les entrelacements entre ces trois parties. Je les ai trouvés globalement pas assez approfondis (le lien entre les deux femmes à 30000 ans d'écart, le secret des archéologues). Je pense que l'objectif était la subtilité par l'allusion et l'implicite mais, pour ma part, ça m'a...
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  • ramettes 19/09/2021
    Ce roman m’a attiré, car il parlait de femmes à trois époques différentes et j’étais curieuse de voir le lien qu’allait créer Béatrice Castaner. C’est un roman court mais très dense, peu de temps pour le silence. Une fois le livre refermé, je pense que l’auteur a tissé plusieurs fils pour que chaque lecteur puisse garder un ressenti différent. J’ai perçu plusieurs pistes mais j’ai gardé celle de « la transmission / la vie », dans cette barre de séparation on peut y mettre les mots avant, pendant, après, le sens etc. L’héritage et les traces de ces vies vont créer ce patchwork. La première partie c’est celle du temps de Aÿmati, c’est la plus longue, puisque c’est une sorte de mythe fondateur » et elle est divisée en plusieurs chapitres. C’est cette histoire que les générations futures vont essayer de recréer. Béatrice Castaner nous donne sa version des faits, c’est la puissance de l’écrivain, utiliser ce qu’elle observe pour interpréter sans avoir à apporter de preuve, c’est le côté objectif… il en va autrement pour les archéologues et les historiens ! Aÿmati cette néandertalienne de vingt ans va nous raconter la fin de son clan et sans le savoir de sa civilisation. Il y a plusieurs aspects marquants au niveau de l’écriture. Dans sa narration, on va faire des bons en arrière comme pour remonter un ruisseau jusqu’à sa source pour mieux revenir au moment crucial de l’extinction d’un peuple. D’autre part à travers ses histoires du quotidien, on voit l’importance de la création artistique et la puissance des représentations rupestres. Béatrice Castaner nous fait revivre ce moment où les clans vont peindre dans les cavernes. A travers l’avalanche d’émotions que reçoit en particulier Aÿmati. Début de l’écriture et de la mémoire d’un peuple ? On y voit aussi la place de l’oralité notamment quand arrive un nouveau membre, on va lui dérouler l’histoire du clan avant de l’inclure son chaînon dans cet enchaînement. La puissance de la transmission que ce soit en apposant le signe du clan sur le front ou en dessinant les moments forts de la vie des gens Aÿmati va aussi expérimenter la souffrance des pertes, de la mort. Le deuil, l’introduction du rituel funéraire pour différencier la mort d’un être humain d’un animal. J’ai aimé cette idée de raconter toute j’histoire du clan devant le corps comme s’il devenait le réceptacle et le dépositaire de la mémoire. Il y a une part de magie dans la représentation des scènes et des animaux. Gabrielle, l’archéologue d’aujourd’hui, viendra plusieurs milliers d’années après rechercher les traces laissées par ces clans. On se retrouve aussi au moment de la fin du chantier. Comme un entre deux, un intermède… Juste au moment où ces découvertes vont modifier sa vie. La troisième femme, c’est Mara, une génération après nous, on va avoir des réponses à ce qui c’est passé du temps de Gabrielle jusqu’au moment tragique de la fin de l’expérience à laquelle a participé Mara. On retrouve aussi cette façon de repartir vers al source pour reprendre le cours des choses présentes. Qu’est-ce qui lie tout cela ? En partie ce sang qui contient la vie, l’ADN, et la mort…Ce roman m’a attiré, car il parlait de femmes à trois époques différentes et j’étais curieuse de voir le lien qu’allait créer Béatrice Castaner. C’est un roman court mais très dense, peu de temps pour le silence. Une fois le livre refermé, je pense que l’auteur a tissé plusieurs fils pour que chaque lecteur puisse garder un ressenti différent. J’ai perçu plusieurs pistes mais j’ai gardé celle de « la transmission / la vie », dans cette barre de séparation on peut y mettre les mots avant, pendant, après, le sens etc. L’héritage et les traces de ces vies vont créer ce patchwork. La première partie c’est celle du temps de Aÿmati, c’est la plus longue, puisque c’est une sorte de mythe fondateur » et elle est divisée en plusieurs chapitres. C’est cette histoire que les générations futures vont essayer de recréer. Béatrice Castaner nous donne sa version des faits, c’est la puissance de l’écrivain, utiliser ce qu’elle observe pour interpréter sans avoir à apporter de preuve, c’est le côté objectif… il en va autrement pour les archéologues et les historiens ! Aÿmati cette néandertalienne de vingt ans va nous raconter la fin de son clan et sans le savoir...
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  • JOE5 05/01/2016
    Transmission à travers les âges par l'art.Cet art essence du vivant intelligent, témoin de son passage, pilier de sa survivance, néandertalien, sapiens et ... ? Un livre écrit dans un style peu commun, chantant, poétique et bouleversant. Un style déroutant au début mais dans lequel on s'infiltre peu à peu jusqu'à en épouser le rythme. Une belle découverte qui bouscule les schémas de notre responsabilité d'humain face au vivant.
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