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En collaboration
Date de parution : 15/10/2019
Éditeurs :
Écriture

En collaboration

Date de parution : 15/10/2019
Joseph Laborieux, policier rayé des cadres à la Libération pour intelligence avec l'ennemi, a une obsession : démasquer le tueur en série qui, depuis 1926, abandonne des cadavres de femmes vidées de leur sang. Le dernier de ces meurtres se produit en 1945 à Sigmaringen, où il a suivi les collabos français dans leur fuite. L'étau se resserre sur le coupable... mais les troupes alliées s'approchent. Le premier polar d'Émile Brami.
Enquête à Sigmaringen  Aujourd’hui, mercredi 3 juillet 1946, j’ai été condamné à mort. » Ainsi commence la confession de Joseph Laborieux, ex-officier de police judiciaire, rayé des cadres en novembre... Enquête à Sigmaringen  Aujourd’hui, mercredi 3 juillet 1946, j’ai été condamné à mort. » Ainsi commence la confession de Joseph Laborieux, ex-officier de police judiciaire, rayé des cadres en novembre 1944 pour n’avoir pas eu l’intelligence de jouer double jeu sous l’Occupation.  Comme son collègue Verjus, Laborieux a pourchassé les... Enquête à Sigmaringen  Aujourd’hui, mercredi 3 juillet 1946, j’ai été condamné à mort. » Ainsi commence la confession de Joseph Laborieux, ex-officier de police judiciaire, rayé des cadres en novembre 1944 pour n’avoir pas eu l’intelligence de jouer double jeu sous l’Occupation.  Comme son collègue Verjus, Laborieux a pourchassé les juifs, les rouges et les « terroristes apatrides » du groupe Manouchian. Mais ce flic irréprochable n’avait en réalité qu’une idée en tête : démasquer le tueur en série qui, depuis 1926, dépose sur les quais de Paris les cadavres de très jeunes femmes vidées de leur sang. Le dernier de ces assassinats s’est produit en mars 1944, sous le Pont-Neuf. Et toujours aucune piste...  Cinq mois plus tard, Laborieux n’a eu que le temps d’emporter les clichés de ses « Ophélie » dans sa fuite jusqu’à Sigmaringen, où la fine fleur des collabos continue d’espérer la victoire nazie. Et c’est là, un matin de février 1945, qu’une nouvelle victime est retrouvée sur une crique du Danube... Le coupable se trouve donc parmi les quelques centaines d’individus de l’enclave française. L’avancée des Alliés laissera-t-elle à Laborieux le temps de boucler cette enquête devenue son unique raison d’être et, qui sait, sa seule chance de rédemption ?  Sur les traces d’un enquêteur buté et d’un tueur obstiné, Émile Brami entraîne le lecteur dans les recoins les plus sombres de « Sig », dernier carré des ultras de la Collaboration.
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EAN : 9782359053043
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 213
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782359053043
Façonnage normé : EPUB3
Nombre de pages : 213
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Zippo 08/05/2022
    Un roman surprenant. C'est mon premier livre d'Emile Brami...et je suis véritablement épaté ! Ce livre a deux aspects : romanesque, avec un talent fou, et historique. En effet l'auteur est véritablement un spécialiste de l'Occupation et notamment de la pitoyable fuite du monde de la collaboration en Allemagne, à Singmaringen, à l'été 1944. Il est également biographe de Céline. Et donc, il nous offre une vue panoramique de ce que furent les années noires, avec notamment ce qui se passait à la Préfecture de police. Après le débarquement en Normandie du 6 juin 1944, c'est l'affolement dans le monde de la collaboration avec, pour point culminant, la fuite dans les fourgons de la Wehrmacht vers l'Allemagne. Et avec Singmaringen, Emile Brami fait preuve d'une extrême précision sur les faits et les personnages ; et il a également beaucoup d'humour. Au sujet de Céline, ce livre fourmille d'anecdotes et de réflexions. Au sujet de l'intrique, motus ! N'en rien dire, c'est lui conserver toute sa saveur. Bravo à l'auteur ! "Les flics sont les égoutiers de la société ; confrontés quotidiennement à toutes les saletés, aux pires abominations car pour faire le mal l'imagination humaine ne connait aucune limite - notre métier consiste à plonger jour après jour et jusqu'au cou dans un océan de sanies, accrochés à l'espoir absurde et vain de le vider avec une petite cuillère." "Le vendredi 11 août 1944, Verjus est venu me voir. Depuis que les Américains avaient percé le front de Normandie après le débarquement de juin et que leurs troupes blindées n'étaient plus qu'à quelques dizaines de kilomètres de Paris, les locaux de la Préfecture de police étaient à peu près déserts. Plus de la moitié des effectifs était en arrêt maladie certificat à l'appui, d'autres ne se présentaient tout simplement plus à leur poste, le temps de voir venir et de savoir quelle tournure prendraient les évènements." "C'est écrit...l'affaire est dans le sac...Les Boches sont archis foutus. emballez les os...plantez un saule...Les tripes d'un côté...les gambilles de l'autre...Un drôle de bignolage, d'ailleurs...y comprennent rien à ce qui se passe...disciplinés garde à vous...coup de pied au cul...Heil Hitler...jusqu'au bout. Mais les Français de Singmaringen...alors eux...bouchés, aveugles...y pigent pas que les Américains et les Anglais vont les cueillir comme des fleurs et les mettre au poteau...valsez, fantoches, à la ballade des fusillés" Un roman surprenant. C'est mon premier livre d'Emile Brami...et je suis véritablement épaté ! Ce livre a deux aspects : romanesque, avec un talent fou, et historique. En effet l'auteur est véritablement un spécialiste de l'Occupation et notamment de la pitoyable fuite du monde de la collaboration en Allemagne, à Singmaringen, à l'été 1944. Il est également biographe de Céline. Et donc, il nous offre une vue panoramique de ce que furent les années noires, avec notamment ce qui se passait à la Préfecture de police. Après le débarquement en Normandie du 6 juin 1944, c'est l'affolement dans le monde de la collaboration avec, pour point culminant, la fuite dans les fourgons de la Wehrmacht vers l'Allemagne. Et avec Singmaringen, Emile Brami fait preuve d'une extrême précision sur les faits et les personnages ; et il a également beaucoup d'humour. Au sujet de Céline, ce livre fourmille d'anecdotes et de réflexions. Au sujet de l'intrique, motus ! N'en rien dire, c'est lui conserver toute sa saveur. Bravo à l'auteur ! "Les flics sont les égoutiers de la société ; confrontés quotidiennement à toutes les saletés, aux pires abominations car pour faire le mal l'imagination humaine ne connait aucune limite - notre métier consiste à plonger jour après jour...
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  • 1001histoires 16/02/2020
    En collaboration : il y a eu deux débâcles en France durant la Seconde Guerre mondiale, celle de juin 1940 et celle d'août 1944 qui voit l'armée allemande se replier devant les troupes alliées. C'est au tour de ceux qui ont collaboré avec le nazisme de connaître l'exode. Je connaissais peu cet épisode. J'attendais beaucoup de la lecture de ce roman et je n'ai pas été déçu. J'ai été littéralement transporté pour vivre la fin d'un épisode noir de notre Histoire, un peu occulté par l'euphorie de la Libération. Émile Brami offre au lecteur un exceptionnel récit historique, reposant sur une documentation rigoureuse. Août 1944, la Libération de Paris approche, inéluctablement. La fuite vers l'Allemagne est la seule issue pour ceux qui ont collaboré. Nancy puis l'Allemagne à Baden-Baden, Neustadt an der Weinstrasse et c'est finalement Sigmaringen qui devient par la volonté de Hitler une enclave française au sein du Reich. Sigmaringen et sa colonie de collabos avec un pseudo gouvernement français héritier de Vichy. Pétain, Laval, Darnand et la Milice, Marcel Déat, Jacques Doriot du PPF et bien d'autres politiciens fantoches sont mis en scène de façon réaliste. Émile Brami se révèle un conteur hors pair, toujours passionnant et abordable à travers le regard du narrateur, un personnage fictif, français ordinaire qui a vécu l'occupation à Paris sans trop réfléchir aux conséquences de ses actes et dont la présence à Sigmaringen tient un peu du hasard. Les artisans de la collaboration intellectuelle sont aussi à Sigmaringen, parmi eux Louis-Ferdinand Céline, redevenu Docteur Destouches. Émile Brami est par ailleurs l'auteur d'une biographie de Céline qu'il nous présente ici dans toute sa complexité. Sigmaringen et son château des Hohenzollern comme cadre d'une fin pathétique qui pourrait être ridicule si sans cesse la réalité ne ramenait le lecteur à la tragédie. Ce subtil et habile mélange structure le récit historique de l'auteur. Dans son roman Émile Brami dresse aussi le portrait particulièrement fouillé de Joseph Laborieux, personnage fictif. C'est le narrateur, orphelin timide, solitaire et renfermé qui à mon avis s'est laissé entrainé durant l'occupation. Joseph est énigmatique, presque inquiétant, parfois attachant, certainement influençable mais fidèle à sa parole. Il n'a pas vu la fin arriver et il a négligé le petit détail qui lui aurait permis comme tant d'autres d'être blanchi ou de se faire oublier. D'une manière général dans ce roman, tous les portraits dressés par l'auteur sont justes grâce à un vocabulaire riche, précis et évocateur. Ce récit est aussi un polar car Joseph Laborieux est policier. Mais sa carrière est banale. C'est peut-être le fait d'être obéissant et disponible qui l'a fait déraper pendant l'occupation. Le dimanche 7 mars 1926, sa vie a basculé suite à la découverte du cadavre d'une très jeune femme d'une quinzaine d'années abandonnée au bord de l'eau, vidée de son sang, enveloppée dans une longue robe de lin blanc. Près d'elle, un message évoquant Hamlet et citant des vers de Rimbaud. Par la suite, chaque année presqu'à la même époque un crime identique est commis et un cadavre avec la même mise en scène évoque Ophélie du tableau de Millais. Chaque année, une nouvelle Ophélie. Et cela devient l'obsession de Joseph Laborieux. Il suit toutes les pistes qui s'offrent à lui. Toutes sont des impasses. Et chaque année, une nouvelle Ophélie, y compris à Sigmaringen en 1945 au bord du Danube. Inlassablement Laborieux poursuit ce qui est devenu une quête plus qu'une enquête. Et chaque année, une nouvelle Ophélie, jusqu'en 1957. Joseph Laborieux est bien sûr toujours là, pour ses Ophélie. Le face-à-face final avec le coupable est d'une intensité psychologique efficace et le titre "En collaboration" prend alors tout son sens. Merci aux Éditions Écriture En collaboration : il y a eu deux débâcles en France durant la Seconde Guerre mondiale, celle de juin 1940 et celle d'août 1944 qui voit l'armée allemande se replier devant les troupes alliées. C'est au tour de ceux qui ont collaboré avec le nazisme de connaître l'exode. Je connaissais peu cet épisode. J'attendais beaucoup de la lecture de ce roman et je n'ai pas été déçu. J'ai été littéralement transporté pour vivre la fin d'un épisode noir de notre Histoire, un peu occulté par l'euphorie de la Libération. Émile Brami offre au lecteur un exceptionnel récit historique, reposant sur une documentation rigoureuse. Août 1944, la Libération de Paris approche, inéluctablement. La fuite vers l'Allemagne est la seule issue pour ceux qui ont collaboré. Nancy puis l'Allemagne à Baden-Baden, Neustadt an der Weinstrasse et c'est finalement Sigmaringen qui devient par la volonté de Hitler une enclave française au sein du Reich. Sigmaringen et sa colonie de collabos avec un pseudo gouvernement français héritier de Vichy. Pétain, Laval, Darnand et la Milice, Marcel Déat, Jacques Doriot du PPF et bien d'autres politiciens fantoches sont mis en scène de façon réaliste. Émile Brami se révèle un conteur hors pair, toujours passionnant et...
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  • stef6534 05/02/2020
    Joseph Laborieux, enfant trouvé, est né le 1er mai jour de la « Saint Joseph le travailleur » et de la fête du travail d’où son blaze. Médaillé après la 1ère guerre mondiale Joseph rentre dans la police d'abord « hirondelle » puis inspecteur durant l’Occupation. Ce qui l'occupe Joseph ce n'est pas la présence des Allemands mais les meurtres annuels commis par un tueur en série qui sévit depuis 1926 à Paris. Inspecteur laborieux, homme des basses besognes Joseph va traquer des juifs, des rouges durant l’Occupation sans recul sur ses actes sans aucune introspection et sans états d’âmes. Il applique les ordres, rien que les ordres. Tout cela lui vaudra de gros ennuis à la Libération contrairement à son binôme Verjus qui saura naviguer en eaux troubles. Obsédé par le tueur Joseph suivra même, à Sigmaringen, les collabos en fuite suite à l’arrivée des Alliés. C’est cette partie du roman qui est la plus intéressante à mes yeux. L'auteur se sert de son intrigue, la recherche du tueur, pour nous plonger dans la fin de la Collaboration. Il dépeint avec une grande justesse les politiques déçus et déchus, les diplomates véreux, les journalistes collabos, les écrivains suspects dont Céline qui fut objet d'étude de l'auteur. Querelles, inimitiés, suspicions sont le quotidien de ce gouvernement fantoche et de sa cour. Fin pathétique du régime de Vichy, déliquescence de ces hommes et femmes qui ont cru à la victoire de la Grande Allemagne et qui ne pensent qu’à sauver leur peau. Tel est le tableau très bien dépeint par Emile Brami. Pour compléter ce roman et si vous êtes intéressé par Sigmaringen je vous recommande de lire également « D’un château l’autre » dudit Céline ainsi que Sigmaringen de Pierre Assouline. Le roman atteint un équilibre parfait entre la fiction et le contexte historique. La narration est entraînante, l’auteur restitue à merveille ce qui est indicible ainsi que la noirceur des personnages historiques qui peuplent son roman. Je remercie les Editions Ecriture et Babelio de m’avoir permis de découvrir cet agréable roman historique.Joseph Laborieux, enfant trouvé, est né le 1er mai jour de la « Saint Joseph le travailleur » et de la fête du travail d’où son blaze. Médaillé après la 1ère guerre mondiale Joseph rentre dans la police d'abord « hirondelle » puis inspecteur durant l’Occupation. Ce qui l'occupe Joseph ce n'est pas la présence des Allemands mais les meurtres annuels commis par un tueur en série qui sévit depuis 1926 à Paris. Inspecteur laborieux, homme des basses besognes Joseph va traquer des juifs, des rouges durant l’Occupation sans recul sur ses actes sans aucune introspection et sans états d’âmes. Il applique les ordres, rien que les ordres. Tout cela lui vaudra de gros ennuis à la Libération contrairement à son binôme Verjus qui saura naviguer en eaux troubles. Obsédé par le tueur Joseph suivra même, à Sigmaringen, les collabos en fuite suite à l’arrivée des Alliés. C’est cette partie du roman qui est la plus intéressante à mes yeux. L'auteur se sert de son intrigue, la recherche du tueur, pour nous plonger dans la fin de la Collaboration. Il dépeint avec une grande justesse les politiques déçus et déchus, les diplomates véreux, les journalistes collabos, les écrivains suspects dont Céline qui fut objet d'étude de l'auteur....
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  • bibiouest 01/02/2020
    Un livre fascinant, un policier, politique qui nous compte une page sombre de notre histoire; l'épuration. L'auteur nous emmène jusque dans le «gouvernement en exil de la France Vichyste à Sigmarigen (Allemagne)», le dernier bastion des ultras de la collaboration. Le héros Joseph Laborieux, inspecteur a le sens de la hiérarchie et de l'obéissance il deviendra l' exécuteur des «basses oeuvres» Il n'a aucun recul ni états d'âmes il exécute les ordres sans «réfléchir» il arrête les Juifs puis le groupe Manouchian sans aucun scrupule. Lui ce qui l'obsède c'est la traque d'un tueur en série qui sévit depuis les années 20. c'est dans ce contexte que nous suivons cette «débâcle à l'envers» la fuite de tous les collabos bien pire que notre héros, on y croise les pires collabos, Darnand, Rebatet, Laval, Céline etc ce livre est formidable et ferait un excellent film. Un grand merci à la Masse Critique de babelio, au groupe l'Archipel et aux éditions Ecriture pour l'envoi de ce magnifique ouvrage.
  • cvd64 09/12/2019
    Connaître et savoir ce qui s'est passé durant quelques mois, loin des frontières pour une poignées d'Hommes qui croyaient en la victoire de l'Allemagne mais aussi de tous les laissés pour compte, broyés par l'Histoire. Partie congrue d'une Patrie incongrue, voilà l'Histoire de France qui s'exile en Allemagne pour, comme le phénix, mieux renaitre de ses cendres; selon certains hauts fonctionnaires fantoches d'un gouvernement fantôme et de patriotes collabos. l'enquête policière se perd un peu dans ces dédales pour revenir aux deux tiers du livre avec un dénouement sans surprise (dommage). Emile Brami utilise, durant les échanges entre le Dr Destouches et le narrateur (qui n'est autre que le policier, personnage principal , anti-héros et peu amène) du même style d'écriture que Céline ( sans doute un clin d'œil d'auteur à auteur) avec ces bouts de phrases et ces points….
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