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Je suis la maman du bourreau
Date de parution : 13/01/2022
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Je suis la maman du bourreau

Date de parution : 13/01/2022
Prier Dieu, se vouer au Diable
Du haut de ses quatre-vingt-dix ans, Gabrielle de Miremont semblait inatteignable. Figée dans l’austérité de la vieille aristocratie catholique dont elle est l’incarnation. Sa devise : « Ne jamais rien montrer, taire... Du haut de ses quatre-vingt-dix ans, Gabrielle de Miremont semblait inatteignable. Figée dans l’austérité de la vieille aristocratie catholique dont elle est l’incarnation. Sa devise : « Ne jamais rien montrer, taire ses émotions ». Jusqu’à ce matin-là, où un gendarme vient lui annoncer la mort de son fils. Son fils cadet, son... Du haut de ses quatre-vingt-dix ans, Gabrielle de Miremont semblait inatteignable. Figée dans l’austérité de la vieille aristocratie catholique dont elle est l’incarnation. Sa devise : « Ne jamais rien montrer, taire ses émotions ». Jusqu’à ce matin-là, où un gendarme vient lui annoncer la mort de son fils. Son fils cadet, son enfant préféré, le père Pierre-Marie, sa plus grande fierté. Gabrielle ne vacille pas, mais une fois la porte refermée, le monde s’écroule. Cet effondrement, pourtant, prend racine quelques semaines plus tôt, à la suite d’un article de presse révélant une affaire de prêtres pédophiles dans sa paroisse. Révoltée par cette calomnie, Gabrielle entreprend des recherches. Des recherches qui signeront sa perte. Ou sa résurrection.
 
Je suis la maman du bourreau raconte avec une subtilité et une justesse époustouflantes le calvaire d’une mère murée dans son chagrin. Un portrait dérangeant, qui touche au cœur, et rend un hommage vibrant à ceux qui osent dénoncer l’innommable.
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EAN : 9782350877921
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350877921
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Virginieriaute 17/04/2024
    Gabrielle de Miremont est détestable : condescendante, orgueilleuse, moulée d’un seul bloc, monolithique, rien ne semble la toucher, inébranlable vieille bonne femme. Une vie publique dégoulinante de bourgeoisie, une vie privée austère entièrement vouée à Dieu. Toujours impeccable, tailleur sorti droit du pressing, chaussures à talons rutilants, collier de perles à trois rangs. 3, parce que c’est le nombre d’enfants qu elle a portés dans son ventre, sans passion, ni tumultes. 2 filles bien élevées, chéries par leur père, mari plutôt qu’amant, le plaisir de la chair, futile et superflu pour cette femme qui préfère s’élever vers le tout puissant que de tomber en amour. Une mère qui se persuadera que c’est l’esprit saint qui aura ensemencé ce ventre sec dans lequel germera un fils, Le fils, Pierre-Marie. Le plus beau jour de sa vie de mère sera l’ordination du fils, qu’elle ne nommera plus que Mon Père… Lorsqu’un gendarme lui annonce la mort de ce fils cadet, sa plus grande fierté, celle-ci, fidèle à sa conduite, ne vacille pas. Son monde s’est déjà écroulé quelques semaines plus tôt, lorsque le journal local a révélé un scandale pedophile au sein de sa paroisse. C’est dans l’intimité, dans l’encre déposée sur un carnet matelassé d’or, bleu nuit, qu’un élastique maintient fermé ( au cas où sa si laide confession songerait à se faire la malle ), (sic), que Gabrielle de Miremont fend la cuirasse et s’effondre. C’est dans ce carnet qu’elle nous confiera la vérité crue, ce drame qu’elle a porté dans son ventre (sic). Dans ses confessions et au contact des quelques rares protagonistes, nous suivrons sa descente aux enfers, la dégradation de ses sentiments, de la colère au déni, puis la culpabilité, cancer meurtrier. Les mères sont elles coupables des monstres qu’elles ont portés ? Sont elles si aveuglées par l’amour qu’en donnant la vie, elle se refuse de voir le diable en leur progéniture ? Qu’en est-il du seul amour qui même s’il n’est pas partagé ou pas à égalité, qu’il soit trahi ou décevant, reste inconditionnel ? Une mère aimera toujours, toujours, son enfant, la chair de sa chair. De quoi une mère est elle capable par amour pour son enfant ? De quoi Gabrielle de Miremont sera t elle capable pour sauver son fils unique ? L’écriture de David Lelait-Helo est d’une réelle intensite, qui m’a laissé sans voix. J’ai terminé ma lecture, les yeux humides, et j’ai finalement aimé cette pauvre femme. Je l’ai aimée avec toute ma compassion. La plume de l’auteur est précise, les mots choisis m’ont bousculée, touchée, meurtrie, j’ai ressenti tour à tour, colère, frustration et finalement non pas de la pitié, mais une sorte d’amour et d’admiration pour cette mère courageuse qui m’a finalement touchée au-delà de la fiction car j’ai lu ce texte comme un hommage à celles et ceux qui osent affronter et dénoncer l’horreur, puisque c’est tellement d’actualité en ce moment… Aussi, ce week end, lorsque Clémentine Célarié, siégeant droite, figée sur sa chaise au départ de sa pièce, la lumière filtrant sa silhouette en un halo presque mystique, je me suis retrouvée comme aspirée par mon siège, hapée, plombée dans ses silences, dans l’attente de ce monologue d’une heure et demi. Clémentine pleure sur scène et pleurera presque tout du long. Et nous autres, public, en ferons pratiquement autant. On peine à respirer, on reprend un peu d’air, on le filtre, pour ne pas faire de bruit, on n’ose tousser, sidérés que nous sommes par cette actrice, par ses confidences, ses invectives, ses colères, son mépris, sa culpabilité, son effondrement et peut être au bout du bout, sa propre résurrection…par la naissance d’un autre fils, Adrien de son prénom… Bon sang, que cette pièce m’a remuée. J’avais le texte encore bien ancré dans mon esprit, et je l’ai trouvé d’une puissance et d’une intensité exceptionnelles dans la bouche de l’actrice. Les mots de David Lelait-Helo sont redoutables d’efficacité. Et quel beau travail de mise en scène pour faire parler et rendre compte des autres personnages présents dans le livre alors qu’elle reste seule en scène. À la fin du spectacle, Clémentine nous gardera un moment. Un moment exquis pour nous raconter. Nous raconter combien la veille avait été un jour sans, bah ouais, on n’a pas tous les jours envie de pleurer, surtout après 3 mois de représentations quotidiennes et combien ce soir a été un jour avec. Parce que lorsque la lumière s’est éteinte et qu’elle a pris place sur sa chaise, elle a pris en pleine poire toute l’énergie de la salle, et a su que ce serait un jour avec. Dans le même temps, j’étais aspirée dans mon siège, le souffle court et j’avais déjà cette boule qui gonflait dans la gorge. Probablement ai je senti moi aussi toute cette énergie. Oui, Clémentine a fait le pitre et nous a amusés avant de sortir de scène, comme s’il lui avait fallu une sorte de sas de sortie, un truc qui la sorte de son personnage avant de vaquer à sa vraie vie. Et je dois avouer que ce moment dans la réalité, ce sas, m’a fait grand bien à moi aussi, j’ai pu passer à autre chose, Mme Célarié m’a permis de ne pas rester hantée par les mots de David Lelait-Helo, les mots redoutables de Gabrielle de Miremont. Merci d’avoir écrit ce roman, merci d’avoir prêté vos mots et de m’avoir fait vibrer.Gabrielle de Miremont est détestable : condescendante, orgueilleuse, moulée d’un seul bloc, monolithique, rien ne semble la toucher, inébranlable vieille bonne femme. Une vie publique dégoulinante de bourgeoisie, une vie privée austère entièrement vouée à Dieu. Toujours impeccable, tailleur sorti droit du pressing, chaussures à talons rutilants, collier de perles à trois rangs. 3, parce que c’est le nombre d’enfants qu elle a portés dans son ventre, sans passion, ni tumultes. 2 filles bien élevées, chéries par leur père, mari plutôt qu’amant, le plaisir de la chair, futile et superflu pour cette femme qui préfère s’élever vers le tout puissant que de tomber en amour. Une mère qui se persuadera que c’est l’esprit saint qui aura ensemencé ce ventre sec dans lequel germera un fils, Le fils, Pierre-Marie. Le plus beau jour de sa vie de mère sera l’ordination du fils, qu’elle ne nommera plus que Mon Père… Lorsqu’un gendarme lui annonce la mort de ce fils cadet, sa plus grande fierté, celle-ci, fidèle à sa conduite, ne vacille pas. Son monde s’est déjà écroulé quelques semaines plus tôt, lorsque le journal local a révélé un scandale pedophile au sein de sa paroisse. C’est dans l’intimité, dans l’encre déposée sur un...
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  • Feel_Isa 15/03/2024
    Le roman parle d’une maman, Gabrielle de Miremont dont le dernier né, Pierre-Marie, est la prunelle de ses yeux. Ce fils, elle l’a attendu, elle l’a bercé, nourri, idolâtré et remis dans les mains de Dieu. Ce fils est devenu prêtre et ne pouvait pas la rendre plus fière. Gabrielle est pieuse et a une certaine notoriété dans sa communauté. Dès lors, quand elle apprend que son fils s’est livré à des actes ignobles, elle perd pied. Elle est la maman du bourreau et cette découverte va faire chavirer toutes ces certitudes, ses croyances. Comment son fils a-t-il osé ? Comment la chair de sa chair a pu infliger tant de souffrance, comment peut-il bafouer les lois de Dieu ? Et ce Dieu justement, comment pourrait-elle encore croire en lui après ce qu’il a laissé faire ? Comment doit-elle réagir par rapport à ses convictions, à sa vie, à cette atroce découverte, à son fils, à sa déception, à son dégoût ? Ce sont toutes ces remises en question, ces questionnements, ces prises de position que l’on va suivre. C’est divinement bien écrit, c’est fluide, c’est intéressant. Malgré le sujet, ce n’est pas glauque. On assiste à la mort et à la renaissance d’une femme. J’ai appris à aimer Gabrielle, à la comprendre, à la plaindre. En effet, rien ne la préparait à devenir la maman du bourreau et à remettre toute sa vie en perspective. Car oui, ce genre de révélation jette l’opprobre sur le bourreau, mais la famille et les amis proches en sont souvent des victimes collatérales. L’opinion publique se demande généralement ce qu’ils savaient, ce qu’ils cachaient en ignorant l’impact et les conséquences que cette mise en lumière peut avoir sur leur vie. Bref, même si le sujet est sérieux, j’ai trouvé que l’auteur menait sa barque comme il se devait. Je suis arrivée à comprendre Gabrielle et ce qui se passe dans sa tête. J’ai fini par aimer cette femme qui paraissait juste froide et austère lors des premières lignes. J’ai trouvé que l’auteur reste pudique et ne verse jamais dans le voyeurisme. J’ai fait une très belle lecture et je te la recommande.Le roman parle d’une maman, Gabrielle de Miremont dont le dernier né, Pierre-Marie, est la prunelle de ses yeux. Ce fils, elle l’a attendu, elle l’a bercé, nourri, idolâtré et remis dans les mains de Dieu. Ce fils est devenu prêtre et ne pouvait pas la rendre plus fière. Gabrielle est pieuse et a une certaine notoriété dans sa communauté. Dès lors, quand elle apprend que son fils s’est livré à des actes ignobles, elle perd pied. Elle est la maman du bourreau et cette découverte va faire chavirer toutes ces certitudes, ses croyances. Comment son fils a-t-il osé ? Comment la chair de sa chair a pu infliger tant de souffrance, comment peut-il bafouer les lois de Dieu ? Et ce Dieu justement, comment pourrait-elle encore croire en lui après ce qu’il a laissé faire ? Comment doit-elle réagir par rapport à ses convictions, à sa vie, à cette atroce découverte, à son fils, à sa déception, à son dégoût ? Ce sont toutes ces remises en question, ces questionnements, ces prises de position que l’on va suivre. C’est divinement bien écrit, c’est fluide, c’est intéressant. Malgré le sujet, ce n’est pas glauque. On assiste à la mort et à la renaissance d’une femme. J’ai appris à aimer...
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  • Gigibambino 24/02/2024
    Le titre suffit à lui-même pour annoncer le thème et l'ambiance lourde de ce roman... Gabrielle de Miremont, nonagénaire très croyante, mère de 3 enfants, dont un fils qu'elle préfère plus que tout: le père Pierre-Marie, va apprendre le décès brutal de celui-ci. Quelques semaines plus tôt, avant le suicide présumé de son fils, Gabrielle va apprendre par un journal local, qu'un prêtre pédophile abuse depuis des années des petits garçons qui lui sont confiés, au catéchisme, en colonie, après la messe. Gabrielle ne croyant pas à ces balivernes, pensant que le journaliste colporte de fausses rumeurs, va tout faire pour enquêter de son côté en rencontrant une des victimes qui accuse l'un des prêtres... Son face à face avec cet homme meurtri, va bouleverser à jamais sa vie, ses convictions, ses croyances... -"Toutes ces années, tu m'as joué la parade de l'agneau quand tu étais le loup. Tu dévorais tes proies en me regardant droit dans les yeux. Comment as-tu osé ?" "Je suis la maman du bourreau" aborde une thématique difficile en développant différents angles : l'amour maternel, la consternation, les promesses brisées, le pardon, la condamnation, la justice, la foi, la reconstruction, la résilience...
  • Mamicha27 05/02/2024
    #x26a0 Alerte coup de coeur#x2665#x2665#x2665 Double coup de cœur même, un auteur que je ne connaissais pas et qui m'a emportée par son écriture. Je ne savais pas que tous ses mots bout à bout, toutes ses phrases à la fois sombres et lumineuses capteraient  à ce point mes émotions, votre plume magnifique m'a enveloppée, touchée et parfois heurtée mais je sais aujourd'hui pourquoi je suis passionnée de lecture c'est pour découvrir au hasard des romans un écrivain comme vous l'êtes et pour tout cela je vous dis merci. Elle s'appelle Gabrielle de Miremont, âgée de plus de 90 ans. C'est une  fille de Dieu depuis sa plus tendre enfance, mariée sans amour parce que c'est ainsi et a eu deux filles et lorsqu'elle est enceinte à nouveau elle le sait, ce sera un garçon il ne peut en être autrement, il sera prêtre, elle l'éduquera pour cela, il illuminera sa vie de l'amour du Seigneur et portera sa foi à tous, elle l'a décidée car une seule chose compte servir Dieu dont elle connait chaque parole et ce sera son destin, Dieu est Amour..... !!! Un matin elle reçoit la visite d'un gendarme qui lui annonce la mort de son cher fils le Père Pierre Marie et un journal fait la une avec ce titre "Pédophilie au coeur du diocèse" C'est toute sa vie qui s'effondre, la terre s'ouvre sous ses pieds. Elle ne peut pas imaginer pareille horreur après tout ce qu'elle a fait pour lui, c'est tout simplement impossible, son cher enfant si beau si magnétique ne peut être lié à toute cette ignominie et c'est en cherchant à rencontrer l'une de ses victimes que ses certitudes s'effondrent mais sera t elle prête à  tout entendre. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Gabrielle, femme forte que rien ne semble atteindre et aussi pour Hadrien, pauvre victime emmuré dans ses souvenirs d'enfant agressé, meurtri et rongé par la honte qui l'empêche de construire sa vie d'adulte. Certaines scènes sont difficilement soutenables et inimaginables à faire subir à un enfant. On ne ressort pas indemne de cette histoire et pour ma part elle restera dans mon cœur et mon âme. L'avez vous lu?#x26a0 Alerte coup de coeur#x2665#x2665#x2665 Double coup de cœur même, un auteur que je ne connaissais pas et qui m'a emportée par son écriture. Je ne savais pas que tous ses mots bout à bout, toutes ses phrases à la fois sombres et lumineuses capteraient  à ce point mes émotions, votre plume magnifique m'a enveloppée, touchée et parfois heurtée mais je sais aujourd'hui pourquoi je suis passionnée de lecture c'est pour découvrir au hasard des romans un écrivain comme vous l'êtes et pour tout cela je vous dis merci. Elle s'appelle Gabrielle de Miremont, âgée de plus de 90 ans. C'est une  fille de Dieu depuis sa plus tendre enfance, mariée sans amour parce que c'est ainsi et a eu deux filles et lorsqu'elle est enceinte à nouveau elle le sait, ce sera un garçon il ne peut en être autrement, il sera prêtre, elle l'éduquera pour cela, il illuminera sa vie de l'amour du Seigneur et portera sa foi à tous, elle l'a décidée car une seule chose compte servir Dieu dont elle connait chaque parole et ce sera son destin, Dieu est Amour..... !!! Un matin elle reçoit la visite d'un gendarme qui lui annonce la mort de son cher fils...
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  • VIVI29 29/01/2024
    Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un roman qui marque et qui dérange ! L'auteur aborde ici le lourd sujet de la pédophilie au sein de l'Eglise. Gabrielle de Miremont a toujours voué une admiration sans faille pour son fils, allant jusqu'à clairement délaisser ses deux autres filles. Son fils devenu prêtre, sa plus grande fierté. Au départ j'ai eu peur de ne pas adhérer au récit car c'est une femme austère, acariâtre, omnibulée par Pierre-Marie, un femme pour laquelle je ne ressentais aucune empathie. Le roman démarre par l'annonce par un gendarme du suicide de son fils. Et on va remonter le fil de l'histoire à travers un carnet que Gabrielle tient. Quand un journaliste vient la trouver pour lui annoncer que son fils, le père Pierre-Marie de Miremont, est un pédophile, après le refus de croire à ces calomnies, elle va entreprendre des recherches et découvrir que finalement ce fils tant idolâtré est réellement un monstre. En parallèle, le témoignage d'Hadrien, une des victimes de son fils, apporte au récit de l'authenticité et retranscrit admirablement bien toute l'horreur du sujet et les blessures indélébiles qu'il a gardées. C'est un récit rendu réaliste par tout le dégoût que ressent Gabrielle lorsqu'elle découvre la véracité des faits et son impossibilité à accorder son pardon. La plume est belle. Je l'ai trouvée exigeante au départ et au fil de ma lecture de plus en plus fluide. Elle est sans concession pour cette femme totalement dévouée à Dieu et qui du jour au lendemain doit faire face à l'indicible. J'ai beaucoup aimé l'intrigue et la façon dont on est surpris jusqu'à la fin. Et à mon grand étonnement j'ai davantage apprécié Gabrielle au fil de ma lecture. Un roman que je ne peux que conseiller à ceux qui ne l'auraient pas encore lu... Il faut que je sorte de mon côté les autres titres de cet auteur qui prennent la poussière dans ma PAL 😅 Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un roman qui marque et qui dérange ! L'auteur aborde ici le lourd sujet de la pédophilie au sein de l'Eglise. Gabrielle de Miremont a toujours voué une admiration sans faille pour son fils, allant jusqu'à clairement délaisser ses deux autres filles. Son fils devenu prêtre, sa plus grande fierté. Au départ j'ai eu peur de ne pas adhérer au récit car c'est une femme austère, acariâtre, omnibulée par Pierre-Marie, un femme pour laquelle je ne ressentais aucune empathie. Le roman démarre par l'annonce par un gendarme du suicide de son fils. Et on va remonter le fil de l'histoire à travers un carnet que Gabrielle tient. Quand un journaliste vient la trouver pour lui annoncer que son fils, le père Pierre-Marie de Miremont, est un pédophile, après le refus de croire à ces calomnies, elle va entreprendre des recherches et découvrir que finalement ce fils tant idolâtré est réellement un monstre. En parallèle, le témoignage d'Hadrien, une des victimes de son fils, apporte au récit de l'authenticité et retranscrit admirablement bien toute l'horreur du sujet et les blessures indélébiles qu'il a gardées. ...
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