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La maîtresse de la mort
Paul Lequesne (traduit par)
Date de parution : 07/11/2013
Éditeurs :
Presses de la cité

La maîtresse de la mort

Paul Lequesne (traduit par)
Date de parution : 07/11/2013

Alors qu'une enquête l'entraîne dans les bas-fonds de Moscou, Eraste Fandorine doit résoudre simultanément le mystère d'une série de suicides qui endeuille la ville. Toutes les victimes semblent avoir fréquenté...

Alors qu'une enquête l'entraîne dans les bas-fonds de Moscou, Eraste Fandorine doit résoudre simultanément le mystère d'une série de suicides qui endeuille la ville. Toutes les victimes semblent avoir fréquenté un cercle de poètes s'affirmant " Amants de la Mort "... 

Avec L'Amant de la Mort, son livre-compagnon, La Maîtresse de...

Alors qu'une enquête l'entraîne dans les bas-fonds de Moscou, Eraste Fandorine doit résoudre simultanément le mystère d'une série de suicides qui endeuille la ville. Toutes les victimes semblent avoir fréquenté un cercle de poètes s'affirmant " Amants de la Mort "... 

Avec L'Amant de la Mort, son livre-compagnon, La Maîtresse de la Mort est l'aboutissement d'une expérience littéraire inédite. " Quoique absolument distincts, ces deux romans créent, ensemble, un effet stéréo que seul le lecteur qui les lira tous les deux, dans l'ordre qu'il souhaite, entendra ", indique l'auteur. Ces deux enquêtes en miroir, double reflet de la Russie au début du XXe siècle, confirment en tout cas que Boris Akounine est bien le maître incontesté de la littérature russe contemporaine.

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EAN : 9782258107014
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258107014
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • OSOLEMIO 25/12/2022
    C'est un roman policier à 3 voix principales qui se déroule en huis clos à Moscou en 1900. A l'exemple des autres villes d'Europe, il s'est constitué une société secrète d'adorateurs de la Mort et, le journaliste Lavr Jemaïlo cite des cas spectaculaires de suicides d"années précédentes et promet de faire une enquête à ce sujet... Au cercle des Amants de la Mort il y a 12 membres qui poétisent et, dès que l'un d'eux se suicide : le Doge ou Prospero en désigne un(e) autre, suivant de stricts critères de sélection....pas toujours basés sur la qualité des oeuvres ! Il y a Colombine ( Macha Mironova ) : une jeune provinciale venue d'Irkoustk pour échapper à la monotonie de sa famille bourgeoise, faire de la poésie avec un cobra à son cou ; Loreleï , veuve inconsolable poétesse reconnue; Ophélie dotée de pouvoirs de médium; Cyrano; Abaddon; Caliban : comptable, Horatio : dépeceur mais aussi le journaliste jemaïlo qui va signer sa perte en publiant ce qu'il apprend dans les réunions occultes dirigées par Prospero. En effet, ce dernier est un ex ingénieur qui a fait des années de prison et, qui profite de ces candidats au suicide pour les manipuler, les hypnotiser, séduire les femmes et les faire tous jouer à la Roulette de La Mort pour désigner celle ou celui qui recevra des Signes annonciateurs de leur fin prochaine ! Mais, un nouveau membre : Genji va tenter d'enrayer cette mécanique à pousser les membres vers des solutions finales ! Il est mandaté par le lieutenant-colonel Vissarion Vissarionovitch Bessinov pour espionner le club et lui faire parvenir des rapports signés Z.Z et, il prend pour pseudonyme Genji mais, il est en fait Eraste Pétrovitch : un homme élégant, aux tempes blanches avec un haut de forme, il est légèrement bègue et, toujours accompagné de son valet japonais : Massa spécialiste des arts martiaux.. Colombine croit qu'elle a été appelée par le Prince de La Mort et s'apprête au pire mais Horatio et Genji vont démasquer Blagovoslki ( le Doge ) et lui demander des explications sur ses subterfuges pour pousser les membres les uns contre les autres, pour les conduire au suicide car ils sont presque tous morts " volontairement " mais un vrai crime a été commis ! Prospero prend un révolver et précipite Genji dans une trappe ...Arriveront-ils à échapper au Doge et à sauver Colombine de la mort ? Boris Akounine nous présente un roman policier plein d'humour, une énigme en forme de puzzle en huis clos mais, qui est aussi le reflet de la Russie au début du XX ième siècle ! L.C thématique de décembre 2022 : littérature étrangère ( hors U.E ). C'est un roman policier à 3 voix principales qui se déroule en huis clos à Moscou en 1900. A l'exemple des autres villes d'Europe, il s'est constitué une société secrète d'adorateurs de la Mort et, le journaliste Lavr Jemaïlo cite des cas spectaculaires de suicides d"années précédentes et promet de faire une enquête à ce sujet... Au cercle des Amants de la Mort il y a 12 membres qui poétisent et, dès que l'un d'eux se suicide : le Doge ou Prospero en désigne un(e) autre, suivant de stricts critères de sélection....pas toujours basés sur la qualité des oeuvres ! Il y a Colombine ( Macha Mironova ) : une jeune provinciale venue d'Irkoustk pour échapper à la monotonie de sa famille bourgeoise, faire de la poésie avec un cobra à son cou ; Loreleï , veuve inconsolable poétesse reconnue; Ophélie dotée de pouvoirs de médium; Cyrano; Abaddon; Caliban : comptable, Horatio : dépeceur mais aussi le journaliste jemaïlo qui va signer sa perte en publiant ce qu'il apprend dans les réunions occultes dirigées par Prospero. En effet, ce dernier est un ex ingénieur qui a fait des années de prison et, qui profite de ces...
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  • nanouche 15/11/2022
    Tandis qu'il passe ses journées dans les bas-fonds de Moscou pour trouver l'auteur de crimes horribles (cf L'amant de la mort) Fandorine, en soirée, cherche à résoudre le mystère d'une vague de suicides. Les victimes sont les membres d'une société secrète, sorte de secte où on adore la Mort comme la maîtresse suprême (ou l'amant pour les femmes). Les recrues écrivent (avec plus ou moins de talent) des poèmes qui célèbrent l'union avec la Mort et attendent avec impatience le moment où cette dernière leur fera signe de la rejoindre. Mais la Mort ne disposerait-elle pas d'un complice bien vivant ? Fandorine devra se faire passer pour un candidat au suicide convaincant afin de le démasquer. Comme indiqué en quatrième de couverture La maîtresse de la mort complète L'amant de la mort que j'avais lu avant. Ceci dit, bien que les deux aventures se déroulent simultanément elles sont cependant indépendantes l'une de l'autre. Fandorine évolue dans des milieux bien différents. Dans La maîtresse de la mort ce n'est pas un gamin des rues qu'il a pris sous son aile mais une jeune fille de la petite bourgeoisie qui cherche à mettre un peu de piment dans sa vie. Je n'ai relevé que trois moments où les deux scénarios se croisent, s'effleurent devrais-je dire tellement c'est léger. L'intérêt de cet exercice de style est donc plutôt théorique. Pour moi je retiens surtout les qualités habituelles de Boris Akounine : une enquête palpitante, de l'humour, un héros sympathique et séduisant.Tandis qu'il passe ses journées dans les bas-fonds de Moscou pour trouver l'auteur de crimes horribles (cf L'amant de la mort) Fandorine, en soirée, cherche à résoudre le mystère d'une vague de suicides. Les victimes sont les membres d'une société secrète, sorte de secte où on adore la Mort comme la maîtresse suprême (ou l'amant pour les femmes). Les recrues écrivent (avec plus ou moins de talent) des poèmes qui célèbrent l'union avec la Mort et attendent avec impatience le moment où cette dernière leur fera signe de la rejoindre. Mais la Mort ne disposerait-elle pas d'un complice bien vivant ? Fandorine devra se faire passer pour un candidat au suicide convaincant afin de le démasquer. Comme indiqué en quatrième de couverture La maîtresse de la mort complète L'amant de la mort que j'avais lu avant. Ceci dit, bien que les deux aventures se déroulent simultanément elles sont cependant indépendantes l'une de l'autre. Fandorine évolue dans des milieux bien différents. Dans La maîtresse de la mort ce n'est pas un gamin des rues qu'il a pris sous son aile mais une jeune fille de la petite bourgeoisie qui cherche à mettre un peu de piment dans sa vie. Je n'ai...
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  • Bilonico 10/06/2014
    Roman miroir de l'Amant de la Mort, ce roman de Boris Akounine nous plonge dans le Moscou de 1900. Nous retrouvons Eraste Petrovitch Fandorine aux prises avec un curieux groupe nihiliste louant la Mort et le suicide. Le schéma narratif est particulièrement intéressant alternant le mode journal, le style épistolaire et les articles de journaux. Roman très bien mené dans lequel Akounine nous livre une partie de son immense savoir sur la thématique du suicide (à noter Akounine est l'auteur d'un ouvrage de référence sur les écrivains et le suicide).
  • GribouilleChat 06/01/2011
    Je reviens à Boris Akounine , cet écrivain aime beaucoup explorer les ressources narratives les plus diverses. La Maîtresse de la mort et L’Amant de la mort sont de beaux exemples de cette inventivité. Les deux romans ont été publiés ensemble – je me demande dans quel ordre ils ont été écrits ? – les intrigues se déroulent au même moment, au même endroit : à Moscou en 1900. On peut les lire indifféremment dans un ordre ou l’autre. Ils illustrent tous deux le thème de la mort, qui, on l’a vu, a accompagné l’auteur dans ses travaux de recherche mais aussi dans Azazel. Le premier (dans mon ordre de lecture) est le pseudo-journal intime d’une jeune fille qui, dès sa majorité atteinte, s’enfuit de sa Sibérie natale pour rejoindre Moscou sur les traces d’un jeune homme qu’elle surnomme Arlequin. Même si les retrouvailles ne sont pas à la hauteur de ses espérances, elle le suit au sein d’une secte dont les membres sont des suicidaires qui n’attendent qu’un signe pour rejoindre l’au-delà. Ce sont des exaltés très "Fin de siècle" qui écrivent des vers macabres avant de se donner la mort dirigés par un gourou sous l’emprise duquel la jeune "Colombine" tombe immédiatement. Si quelques personnages quittent un instant leur intrigue pour se retrouver dans l’autre, le véritable point de contact entre les deux textes, c’est Fandorine, de retour à Moscou où il n’est plus persona grata, sous le pseudonyme de Nameless : dandy décadent dans l’un, vengeur interlope dans l’autre ; Monte Cristo dans les deux… Je reviens à Boris Akounine , cet écrivain aime beaucoup explorer les ressources narratives les plus diverses. La Maîtresse de la mort et L’Amant de la mort sont de beaux exemples de cette inventivité. Les deux romans ont été publiés ensemble – je me demande dans quel ordre ils ont été écrits ? – les intrigues se déroulent au même moment, au même endroit : à Moscou en 1900. On peut les lire indifféremment dans un ordre ou l’autre. Ils illustrent tous deux le thème de la mort, qui, on l’a vu, a accompagné l’auteur dans ses travaux de recherche mais aussi dans Azazel. Le premier (dans mon ordre de lecture) est le pseudo-journal intime d’une jeune fille qui, dès sa majorité atteinte, s’enfuit de sa Sibérie natale pour rejoindre Moscou sur les traces d’un jeune homme qu’elle surnomme Arlequin. Même si les retrouvailles ne sont pas à la hauteur de ses espérances, elle le suit au sein d’une secte dont les membres sont des suicidaires qui n’attendent qu’un signe pour rejoindre l’au-delà. Ce sont des exaltés très "Fin de siècle" qui écrivent des vers macabres avant de se donner la mort dirigés par un gourou sous l’emprise duquel la jeune "Colombine"...
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  • athena1 27/11/2010
    Avec la Maîtresse de la mort, Akounine nous offre une intrigue policière mêlant spiritisme, personnages hauts en couleurs et surtout une photographie de la Russie comme on l'aime. Eté 1900, la ville de Moscou devient le lieu d'une série de suicides, il semblerait que les candidats à cette mort prématurée soient les membres d'une société secrète : les amants de la Mort. C'est à travers le personnage de Colombine, candidate potentielle au suicide, que Boris Akounine nous permet de découvrir les mécanismes de cette étrange confrérie. Et c'est pour notre plus grand plaisir que l'enquête est confiée à notre cher Eraste Fandorine.
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