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Le cinquième procédé
Date de parution : 19/07/2012
Éditeurs :
12-21

Le cinquième procédé

Date de parution : 19/07/2012

Une aventure de Nestor Burma, détective de choc. 

Un homme était étendu, des liens aux poignets et aux chevilles, les vêtements souillés…
M. Maillard en personne, raide comme un morceau de...

Une aventure de Nestor Burma, détective de choc. 

Un homme était étendu, des liens aux poignets et aux chevilles, les vêtements souillés…
M. Maillard en personne, raide comme un morceau de bois.
La sourde avait raison. Pour une rue tranquille, c’était une rue tranquille.
Je ne connaissais même véritablement que la...

Une aventure de Nestor Burma, détective de choc. 

Un homme était étendu, des liens aux poignets et aux chevilles, les vêtements souillés…
M. Maillard en personne, raide comme un morceau de bois.
La sourde avait raison. Pour une rue tranquille, c’était une rue tranquille.
Je ne connaissais même véritablement que la morgue pour rivaliser de tranquillité avec cette rue.

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EAN : 9782265094864
Code sériel : 5
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782265094864
Code sériel : 5
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Fortuna 11/12/2022
    Nous sommes en 1942. La France est coupée en deux. Nestor Burma rentre de Marseille où il a récupéré des lettres d'amour chez une danseuse de cabaret pour un client victime de chantage. Arrivé gare de Lyon il découvre qu'un homme a été assassiné dans le train qui le ramenait à Paris. Un homme qui n'est autre que son propre sosie à ses moustaches près. Le mort est un Croate, mais la police préfère laisser croire qu'il s'agit de Nestor lui-même. Le voilà réduit à l'état de fantôme. Curieux de savoir s'il était - ou non - visé, il va tirer les fils - et les cadavres - d'une mystérieuse affaire qui va le renvoyer à Marseille. Où il découvre que son client n'est pas marié, que les lettres sont cryptées, et qu'il est plongé dans une très sombre histoire aux accents d'espionnage. Une fois encore, de rebondissement en règlements de comptes, de bistrots en bicoques louches, l'affaire s'enferre dans dans une France de plus en plus cernée... Heureusement notre détective poète et anarchiste sait aussi se montrer philosophe !
  • jcjc352 08/05/2021
    Après avoir quitter il y a peu Marseille avec un Fabio Montale en mauvaise posture (Soléa d’Izzo) m’y voici de nouveau avec un autre pro du crime Le fameux Nestor Burma détective privé. Marseille et sa région, fabuleusement interlopes et terrains de jeu propice pour les privés en manque de liquidités surtout pendant la seconde guerre mondiale Dans la région des malfrats, les espions même, des journaleux, des bourrins y’en a. Ils se croisent, se cherchent et quand ils se trouvent baffes et torgnoles sont échangées Des jolies pépés y’en a et pas que des tendres auxquelles il est préférable de ne pas chercher des noises De l’alcool malgré les restrictions y’en a aussi il coule à flot pour celui qui sait boire ce qui parfois aide à la réflexion mais qui le plus souvent la noie Des macchabées y’en a et pas qu’un peu surtout après le passage de Nestor Une bonne narration qui nous fait profiter de la philosophie Burma « Quel qu’il fût (oh l’imparfait du subjonctif ),il ne portait pas précisément un morceau de brie en guise de cervelle (réflexion résolument franchouillarde on a beau avoir perdu la guerre on n’en reste pas moins français) », ses états d’âmes (oh moi j’aime l’aventure) et surtout ses raisonnements «  c’est justement un point que j’aimerai éclaircir » qui pêchent parfois par un excès confiance Mais l’intérêt intellectuel de l’enquête est plus fort que la peur des baffes et de la mort surtout dans cette affaire et c’est tant mieux car les efforts dans ce métier ne payent pas toujours loin de là d’ailleurs, même si les grosses coupures changent fréquemment de mains Un bon rappel de cette époque des années 40/45 et de son ambiance encore que la guerre semble bien éloignée des préoccupations des belligérants et n’est pas essentielle à l’intrigue. Et en ces temps de pandémie il n’est pas inutile de préciser qu’à cette époque, en 1942, déjà on était conscient que le serrage de mains pouvait conduire à la maladie: la preuve « ...Après que nous eûmes (subjonctif encore) , tous quatre, échangé no microbes palmaires (le terme est joli) » la prophylaxie antivirale n’était d’actualité mais bon on y pensait et notre époque n’aurait peut-être pas déplu à Burma Surtout si on pense qu’il a été incarné par Guy Marchand un drôle de dandy Pour le coté hygiène et élégance ça colle mais coté pipe et tabac pas trop et pour les cuites sévères, prétendues pour soigner les maux de tête alors là pas du tout Voilà un privé « dur à cuir » sympa comme on les aime Après avoir quitter il y a peu Marseille avec un Fabio Montale en mauvaise posture (Soléa d’Izzo) m’y voici de nouveau avec un autre pro du crime Le fameux Nestor Burma détective privé. Marseille et sa région, fabuleusement interlopes et terrains de jeu propice pour les privés en manque de liquidités surtout pendant la seconde guerre mondiale Dans la région des malfrats, les espions même, des journaleux, des bourrins y’en a. Ils se croisent, se cherchent et quand ils se trouvent baffes et torgnoles sont échangées Des jolies pépés y’en a et pas que des tendres auxquelles il est préférable de ne pas chercher des noises De l’alcool malgré les restrictions y’en a aussi il coule à flot pour celui qui sait boire ce qui parfois aide à la réflexion mais qui le plus souvent la noie Des macchabées y’en a et pas qu’un peu surtout après le passage de Nestor Une bonne narration qui nous fait profiter de la philosophie Burma « Quel qu’il fût (oh l’imparfait du subjonctif ),il ne portait pas précisément un morceau de brie en guise de cervelle (réflexion résolument...
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  • Patmarob 11/10/2019
    Grand prix de la littérature policière en 1948, « Le cinquième procédé » est le cinquième roman qui met en scène le détective privé Nestor Burma. Léo Malet tisse une enquête aux péripéties multiples dans un cadre historique précis : la France en novembre 1942. L’invasion de la zone sud par l'armée allemande, le 11 novembre 1942, contrarie l’enquête de Nestor Burma. Embauché pour récupérer des lettres compromettantes, le voilà entraîné dans des aventures qui mêlent agents secrets, polices allemande et française, voyous et aventurière… Les lettres s’avèrent détenir des secrets industriels de la plus haute importance. La première moitié du livre plonge le lecteur dans un parcours rocambolesque où Nestor Burma va de découverte en bagarre, de rencontres fortuites à des disparitions inattendues. La deuxième se doit de résoudre le brouillard qui entoure tous les protagonistes. L’affaire est complexe voire quelque peu alambiquée. Le style est fleuri, les expressions sont désuètes, argotiques. Elles renforcent avec beaucoup d’humour, l’autodérision de Nestor Burma. Le roman est plaisant, le lecteur retrouve un personnage proche d’un « anti-héros ». Ecrit dans l’immédiat après –guerre, la France est décrite dans un décor aujourd’hui disparu. Le vocabulaire, les expressions rappellent une époque révolue. Grand prix de la littérature policière en 1948, « Le cinquième procédé » est le cinquième roman qui met en scène le détective privé Nestor Burma. Léo Malet tisse une enquête aux péripéties multiples dans un cadre historique précis : la France en novembre 1942. L’invasion de la zone sud par l'armée allemande, le 11 novembre 1942, contrarie l’enquête de Nestor Burma. Embauché pour récupérer des lettres compromettantes, le voilà entraîné dans des aventures qui mêlent agents secrets, polices allemande et française, voyous et aventurière… Les lettres s’avèrent détenir des secrets industriels de la plus haute importance. La première moitié du livre plonge le...
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  • addsc 29/04/2016
    Mon regard a d’abord été attiré par la couverture. Elle n’est pourtant pas très originale. C’est un dessin. D’un homme qui tient un révolver. Et qui semble prêt, et capable, de l’utiliser. C’est une illustration aux traits typiques. Reconnaissable entre toutes. Logique, elle est de Tardi (dans mon édition). Le titre et le nom de l’auteur ne me disaient rien. Le vendeur, sentant la vente possible, me dit : « C’est un bon policier. Il est connu vous savez ». Les quais de la Seine et ses bouquinistes recèlent de trésors dit-on alors pourquoi pas ? Bien entendu, Burma, je connaissais. Je n’avais cependant jamais lu de livre dont il était le héros. J’avais un vague souvenir de la série télévisée avec Guy Marchand. Sans pour autant avoir jamais vu un épisode en entier. Quoiqu’il en soit, j’ai pu apprécier la lecture de ce qui semble être l’un des meilleurs livres de la série, lauréat du « Grand Prix de la Littérature Policière » de 1948 avec, notamment, Simone Signoret et Barjavel comme jurés. L’histoire et l’intrigue sont assez classiques. Mais le tout est bien ficelé. Le rythme est soutenu et les différents éléments de l’enquête et du récit sont efficacement agencés. C’est facile et agréable à lire. Mais ce ne sont pas là les points forts. Même s’ils ne sont, bien entendu, jamais à négliger pour un auteur qui désire se faire lire et apprécier. Ce qui est savoureux dans cette histoire, ce sont le vocabulaire et les expressions argotiques et populaires que Malet utilise avec talent et justesse. Et aussi avec un peu de piquant et de malice. Les lieux, l’atmosphère, l’ambiance sont également parfaitement reproduits. On s’imagine facilement pipe au bec, arpentant les rues de Paris et de Marseille. Et, rien que pour ça, lire les aventures de Nestor Burma peut valoir la peine. Mon regard a d’abord été attiré par la couverture. Elle n’est pourtant pas très originale. C’est un dessin. D’un homme qui tient un révolver. Et qui semble prêt, et capable, de l’utiliser. C’est une illustration aux traits typiques. Reconnaissable entre toutes. Logique, elle est de Tardi (dans mon édition). Le titre et le nom de l’auteur ne me disaient rien. Le vendeur, sentant la vente possible, me dit : « C’est un bon policier. Il est connu vous savez ». Les quais de la Seine et ses bouquinistes recèlent de trésors dit-on alors pourquoi pas ? Bien entendu, Burma, je connaissais. Je n’avais cependant jamais lu de livre dont il était le héros. J’avais un vague souvenir de la série télévisée avec Guy Marchand. Sans pour autant avoir jamais vu un épisode en entier. Quoiqu’il en soit, j’ai pu apprécier la lecture de ce qui semble être l’un des meilleurs livres de la série, lauréat du « Grand Prix de la Littérature Policière » de 1948 avec, notamment, Simone Signoret et Barjavel comme jurés. L’histoire et l’intrigue sont assez classiques. Mais le tout est bien ficelé. Le rythme est soutenu et les différents éléments de l’enquête et du récit sont...
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  • GentlemanW 13/08/2015
    Paris, ambiance noir et gris, la ville, un détective, une belle aux bas nylon, un style fifties dans les coins et recoins des quartiers avec voyous beaux gosses et méchants en cols blancs. Malet excelle pour décrire un film noir, un polar avec des mots.
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