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Le Dernier Bain
Collection : Les Passe-Murailles
Date de parution : 23/08/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Dernier Bain

Collection : Les Passe-Murailles
Date de parution : 23/08/2018

Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l’appartement d’aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur...

Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l’appartement d’aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention,...

Paris, an II. La France vibre sous le souffle de la Terreur.
Jane, une jeune Anglaise cachée dans l’appartement d’aristocrates émigrés, Théodose, un moine qui a renié sa foi par peur de la guillotine, Marthe, la lingère de Marie-Antoinette emprisonnée au Temple, David, le fameux peintre et député de la Convention, ou encore une Normande du nom de Charlotte Corday, tout juste arrivée à Paris… Ils sont nombreux, ceux qui tournent autour du logis de la rue des Cordeliers où Marat, cloîtré, immergé dans des bains de soufre, traque les suspects hostiles aux idées de la République.
Il ignore que certains d’entre eux souhaitent sa mort et qu’il ne lui reste plus que trois jours à vivre.
Par cette fiction qui nous propulse dans le coeur battant de l’Histoire, Gwenaële Robert détruit l’image sublime et mensongère que David nous a laissée de son ami Marat. Du bout de sa plume, grâce à un dispositif romanesque et à un sens de la reconstitution impressionnants, elle gratte le vernis de la peinture pour révéler la réalité du monstre.

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EAN : 9782221221334
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221221334
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • gill 12/01/2024
    "David écume. Il voudrait être écrivain. [...] Ah oui, par exemple, les choses sont diablement plus claires quand on tient une plume !" Encore faut-il avoir comme Gwenaële Robert le sens de la formule, la manière de tourner le mot et de façonner un récit. Dans ce livre, le tableau de David et la scène du musée Grévin ont eu envie de liberté, de cette liberté que seul le roman peut offrir à L Histoire. "Le dernier bain" est donc un roman, un roman historique écrit par Gwenaële Robert, et paru, en août 2018, dans la collection "les Passe-Murailles" des éditions Robert Laffont. Toutefois en voudrait-t-on à Gwenaële Robert si elle avait un peu tordu L Histoire officielle ? Marat est mort, assassiné par Charlotte Corday. Le ballet s'ordonne, s'organise. La tragédie se donne des allures antiques. Les personnages prennent corps et s'extirpent du brouillard du temps passé. A l'épilogue de ce roman, ils se retrouveront tous avant de s'effacer une nouvelle fois dans les brumes de l'Histoire. Réels ou imaginaires, ils sont revenus à la vie un instant, le temps d'une lecture de quelques 230 pages, et y sont plus vrais que nature. La plume de Gwenaële Robert possède un secret, celui d'écrire autrement, d'une manière à la fois classique et originale. Ce qui donne à chacun de ses livres une saveur originale, un cachet inimitable. La diligence d'Evreux a laissé sur la chaussée une jeune fille de Caen. Elle n'est pas de Paris. Elle s'appelle Marie Charlotte Corday ... Mais il s'en faudra de peu qu'elle ne se fasse voler la vedette par Jane Ashley qui, elle aussi, a un compte de vengeance ouvert au nom de l'ami du peuple, de celui qui hume le sang des ennemis de la République. Une des deux femmes était moins déterminée que l'autre ... Tragediante ! Tous les personnages de ce roman sont peints avec précision, finesse et sensibilité. Lorsque la tragédie éclate, on ne peut se retenir ici d'un petit moment d'émotion. Elle est là, la réussite de Gwenaële Robert, d'avoir imprimé du mouvement à cette scène figée dans les manuels et dans les souvenirs d'écolier. Jamais l'Histoire n'a paru aussi tangible, aussi accolée à la vie. Cependant le récit est découpé en scènes courtes, très courtes, parfois trop courtes pour s'y plonger. Et, ce sera certainement là le seul petit défaut qui, tout en hachurant un peu la lecture, imprime pourtant à cette alternance de scènes une impression de simultanéité et de rapidité très visuelle et cinématographique. "Le dernier bain" est donc un roman historique très réussi qui, à mon sens, marque un tournant dans un genre qui avait tendance à s'affadir et à ronronner dans d'interminables rebondissements d'Histoire et de pages plus ou moins romancées, plus ou moins captivantes ... "David écume. Il voudrait être écrivain. [...] Ah oui, par exemple, les choses sont diablement plus claires quand on tient une plume !" Encore faut-il avoir comme Gwenaële Robert le sens de la formule, la manière de tourner le mot et de façonner un récit. Dans ce livre, le tableau de David et la scène du musée Grévin ont eu envie de liberté, de cette liberté que seul le roman peut offrir à L Histoire. "Le dernier bain" est donc un roman, un roman historique écrit par Gwenaële Robert, et paru, en août 2018, dans la collection "les Passe-Murailles" des éditions Robert Laffont. Toutefois en voudrait-t-on à Gwenaële Robert si elle avait un peu tordu L Histoire officielle ? Marat est mort, assassiné par Charlotte Corday. Le ballet s'ordonne, s'organise. La tragédie se donne des allures antiques. Les personnages prennent corps et s'extirpent du brouillard du temps passé. A l'épilogue de ce roman, ils se retrouveront tous avant de s'effacer une nouvelle fois dans les brumes de l'Histoire. Réels ou imaginaires, ils sont revenus à la vie un instant, le temps d'une lecture de quelques 230 pages, et y sont plus vrais que nature. La plume de Gwenaële Robert possède un secret, celui d'écrire autrement, d'une manière à la fois classique...
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  • BruneOurs 19/12/2023
    Prenant. Et très vivant ! Bien que court, ce roman nous projette dans le Paris de 1793, pendant les jours qui précèdent et qui suivent l'assassinat de Marat, le 13 juillet 1793. Une valse de personnages, fictifs ou ayant réellement existé, gravite autour de la rue des Cordeliers, où réside "l'ami du peuple". De profils divers, leurs motivations sont aussi variées. Même si nous connaissons déjà l'assassin, la tension monte au fil des pages, très bien amenée. J'ai lu ici des critiques arguant que ce livre regorge d'erreurs historiques grossières, notamment à propos de l'utilisation du calendrier révolutionnaire qui aurait été mis en place en octobre. Je ne suis pas historienne, mais une simple recherche nous démontre qu'en effet le calendrier est utilisé à partir d'octobre... mais de l'année précédente, 1792, alors que le roman se déroule l'été suivant. Donc pas d'erreur, non ? On l'accuse aussi d'être pro-royaliste, en donnant une image touchante de Marie-Antoinette. Est-ce encore une tare en 2023 ? Pour ma part non, et j'imagine comme cette femme a effectivement du souffrir dans la prison du Temple, surtout quand on lui a enlevé son fils. Comme n'importe quelle femme. J'ai beaucoup apprécié les pages dans lesquelles le peintre David pense à la création du tableau que tout le monde connait, et nous aide à le décoder. C'était mon premier livre de Gwenaële Robert, ça ne sera pas le dernier !Prenant. Et très vivant ! Bien que court, ce roman nous projette dans le Paris de 1793, pendant les jours qui précèdent et qui suivent l'assassinat de Marat, le 13 juillet 1793. Une valse de personnages, fictifs ou ayant réellement existé, gravite autour de la rue des Cordeliers, où réside "l'ami du peuple". De profils divers, leurs motivations sont aussi variées. Même si nous connaissons déjà l'assassin, la tension monte au fil des pages, très bien amenée. J'ai lu ici des critiques arguant que ce livre regorge d'erreurs historiques grossières, notamment à propos de l'utilisation du calendrier révolutionnaire qui aurait été mis en place en octobre. Je ne suis pas historienne, mais une simple recherche nous démontre qu'en effet le calendrier est utilisé à partir d'octobre... mais de l'année précédente, 1792, alors que le roman se déroule l'été suivant. Donc pas d'erreur, non ? On l'accuse aussi d'être pro-royaliste, en donnant une image touchante de Marie-Antoinette. Est-ce encore une tare en 2023 ? Pour ma part non, et j'imagine comme cette femme a effectivement du souffrir dans la prison du Temple, surtout quand on lui a enlevé son fils. Comme n'importe quelle femme. J'ai beaucoup apprécié les pages dans lesquelles le peintre David pense à...
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  • Margaux38 04/10/2023
    J'ai adoré Le Dernier Bain de Gwenaelle Robert. J'ai beaucoup aimé cette plume, parfois presque de poétesse. L'autrice nous plonge en pleine Révolution, dans les rues chaudes, moites et angoissantes de ce Paris de l'an II, jusqu'à ce qu'on soit presque poussés dans la baignoire poisseuse de Marat. Les destins croisés (bien que différents) des personnages sont bien coordonnés. Un petit coup de cœur pour moi !
  • Levant 07/09/2023
    Charlotte Corday n’était pas la seule à vouloir faire disparaître Marat. Dans l’entonnoir qui filtre les intentions, les hasards et les circonstances pour les focaliser vers un dénouement, la jeune et belle aristocrate fut celle qui y parvint. Il faut dire qu’à ses qualités physiques elle adjoignait détermination et courage. Gwenaële Robert organise son ouvrage comme une convergence de destinées. Heure par heure, trois jours avant les protagonistes se concentrent vers le lieu et l’heure. Avec détermination ou inconscience selon leur degré d’implication, on guette sous sa plume alerte les protagonistes à l’approche de l’instant fatidique. Au-delà du sujet grave qu’il traite, l’auteure a su rendre cet ouvrage plaisant à lire. Bien belle écriture que celle de Gwenaële Robert. Son sens de la formule restitue à merveille aussi bien la gouaille populaire enflammée que le climat de peur de l’époque. La Terreur s’institue en régime politique. La délation donne beaucoup de travail à Marat qui, du fond de sa baignoire, dressait ses listes d’ennemis de la révolution. De baignoire il est grandement question dans cet ouvrage puisque Marat y était pratiquement assigné pour soulager sa maladie de peau par des bains sulfurisés. Figurez-vous, pour l’anecdote, que la baignoire dans laquelle il a été assassiné n’est pas celle qui a été représentée sur le célèbre tableau de David. La vraie, ressemblant à une énorme chaussure, était non seulement très laide, mais surtout, au goût de l’artiste peintre de la révolution, elle ne mettait pas en valeur le député de la Montagne dans son martyre. Charlotte Corday n’était pas la seule à vouloir faire disparaître Marat. Dans l’entonnoir qui filtre les intentions, les hasards et les circonstances pour les focaliser vers un dénouement, la jeune et belle aristocrate fut celle qui y parvint. Il faut dire qu’à ses qualités physiques elle adjoignait détermination et courage. Gwenaële Robert organise son ouvrage comme une convergence de destinées. Heure par heure, trois jours avant les protagonistes se concentrent vers le lieu et l’heure. Avec détermination ou inconscience selon leur degré d’implication, on guette sous sa plume alerte les protagonistes à l’approche de l’instant fatidique. Au-delà du sujet grave qu’il traite, l’auteure a su rendre cet ouvrage plaisant à lire. Bien belle écriture que celle de Gwenaële Robert. Son sens de la formule restitue à merveille aussi bien la gouaille populaire enflammée que le climat de peur de l’époque. La Terreur s’institue en régime politique. La délation donne beaucoup de travail à Marat qui, du fond de sa baignoire, dressait ses listes d’ennemis de la révolution. De baignoire il est grandement question dans cet ouvrage puisque Marat y était pratiquement assigné pour soulager sa maladie de peau par des bains sulfurisés. Figurez-vous, pour l’anecdote, que la baignoire dans laquelle il a...
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  • faoldubh 21/08/2023
    Roman intéressant concernant cette période dite de terreur qui a suivie la révolution. Dans ce livre on suit plusieurs personnages qui ont chacun vécus les événements de la révolution différemment. Les personnages se croisent pour finalement ne servir à pas grand chose, Marat est souvent cité mais n'a pas d importance dans ce roman. Finalement le roman nous décrit plus l'ambiance qui régnait à cette période que l'assassinat de Marat qui est écrit vite fait bien fait. Dommage d'avoir écrit tous ces personnages pour finalement ne quasiment rien développer à leur sujet..... Néanmoins le style est bon, le roman sympas et ça donne envie de se renseigner autour de cette fameuse baignoire et la terreur.
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