Le soleil naît derrière le Louvre

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• Readeronthestorm 10/05/2023

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  J'ai longtemps eu un préjugé négatif (affreux préjugé culturel de classe, certainement) sur Nestor Burma : littérature policière du pauvre, quelque peu vulgaire, ayant donné lieu à des adaptations moyennes avec Guy Marchand à la télé quand j'étais petit. Les remarquables adaptations dessinées de Tardi m'avaient déjà faut un peu changer d'avis, mais je trouvais les dialogues un peu directs, et la résolution des intrigues parfois confuses. Je ne regrette pas d'avoir lu ce premier "Nouveau Mystère de Paris" (selon l'édition Quarto, qui a essayé de reconstituer l'ordre dans lequel le détective avait résolu les enquêtes, plutôt que de privilégier l'ordre de parution des romans). L'intrigue est originale et bien construite (même si on peut regretter une facilité un peu classique, que je ne dévoile pas, et un dénouement rapide qui facilite beaucoup la tâche du détective), et pas trop longue, c'est un roman qu'on peut lire en deux heures le soir comme on regarderait un film. Les personnages sont en effet attachants, notamment Hélène et Faroux. Surtout, l'ambiance d'un 1er arrondissement populaire (il a vécu !) semble bien reconstituée, et les dialogues fleuris, exploitant au mieux l'argot parisien, sont bien meilleurs que ceux des bandes dessinées (par manque de place forcément). Un bémol néanmoins, je n'ai pas trop aimé le côté donjuanesque, un peu triste du personnage de Nestor. Je n'ai rien contre une scène de cul toutes les dix pages, quand c'est le contrat, comme dans les SAS par exemple, mais ici Léo Malet, tout en restant très sage sur le plan des allusions érotiques, prête à Nestor une certaine vulgarité sentimentale qui le dessert un peu auprès du lecteur (d'aujourd'hui ?). En tout cas, je lirai avec plaisir d'autres opus.J'ai longtemps eu un préjugé négatif (affreux préjugé culturel de classe, certainement) sur Nestor Burma : littérature policière du pauvre, quelque peu vulgaire, ayant donné lieu à des adaptations moyennes avec Guy Marchand à la télé quand j'étais petit. Les remarquables adaptations dessinées de Tardi m'avaient déjà faut un peu changer d'avis, mais je trouvais les dialogues un peu directs, et la résolution des intrigues parfois confuses. Je ne regrette pas d'avoir lu ce premier "Nouveau Mystère de Paris" (selon l'édition Quarto, qui a essayé de reconstituer l'ordre dans lequel le détective avait résolu les enquêtes, plutôt que de privilégier l'ordre de parution des romans). L'intrigue est originale et bien construite (même si on peut regretter une facilité un peu classique, que je ne dévoile pas, et un dénouement rapide qui facilite beaucoup la tâche du détective), et pas trop longue, c'est un roman qu'on peut lire en deux heures le soir comme on regarderait un film. Les personnages sont en effet attachants, notamment Hélène et Faroux. Surtout, l'ambiance d'un 1er arrondissement populaire (il a vécu !) semble bien reconstituée, et les dialogues fleuris, exploitant au mieux l'argot parisien, sont bien meilleurs que ceux des bandes dessinées (par manque de...

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• PhilippeNordiste 21/05/2021

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  Nostalgie quand tu nous tiens ......... j'ai lu tous les Nestor Burma dans ma fin d'adolescence, et j'ai adoré ce Paris beau et louche à la fois, qui déjà (j'avais 20 ans en 80) paraissait si lointain. En plus Nestor est sympa, et difficile pour les gens de mon âge de ne pas mettre la dégaine de Guy Marchand sur le personnage dès la première page. Alors 4 étoiles de pure nostalgie, sans oser replonger dans la lecture - mais pour les novices, ne pas hésiter: un Paris que vous ne connaissez pas, un détective qui n'a rien à envier aux américains, de belles filles, et de mémoire des histoires qui se tiennent bien, que demander de mieux ?
• lehibook 06/10/2020

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  Il est un peu oublié Malet ,un peu obsolète comme le prénom de son héros . Et pourtant il y a du charme dans ses Nouveaux mystères de Paris ,le charme nostalgique d’une époque et d’un lieu (Paris, les années Coty) , la volonté de créer une atmosphère autour d’une action bien menée (à la Simenon) . La langue est de qualité jouant sur tous les registres, de la langue académique à l’argot . Et j’aime bien Nestor Burma , individualiste militant , capable de flinguer mais aussi de laisser filer un coupable sympa, cœur d’artichaut , une peu cynique ,un peu sentimental . Dans ce roman , il voit se multiplier les cadavres autour de lui et les coups de matraque sur sa tête , à la recherche d’un mari volage et d’un tableau volé. C’est sympa tout plein.
• beauscoop 09/03/2020

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  Roman policier d'un style bien particulier, celui qui met en scène le privé Nestor Burma. L'enquête qui se situe dans un seul arrondissement nous promène dans les quartiers avec des remarques sur les personnalités habitant ou ayant vécu dans ces quartiers. Le langage est une des particularités avec de l'argot et de l'humour; certaines expressions remarquables. La belle Hélène, secrétaire de Nestor amène de la couleur dans cette histoire et maîtrise bien ses réparties.
• Marti94 19/04/2019

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  J'aime les promenades dans Paris avec le détective privé Nestor Burma. D'ailleurs je suis fan de la série Les Nouveaux Mystères de Paris de Léo Malet. «Le soleil nait derrière le Louvre» se situe dans le 1er arrondissement et a la particularité d'être le premier épisode de la série. Léo Malet y décrit ce Paris des années 50 dont certains lieux n'ont pas changé comme le Palais Royal (certes, ils sont rares). On y retrouve aussi les quai de la Mégisserie où piaillent encore les oiseaux aujourd'hui. Et bien sûr il y a un tableau de Raphaël volé au Louvre au centre de l'intrigue. Je regrette juste de ne pas avoir fait une petite visite à l'intérieur du musée à l'époque où il n'y avait pas de pyramide. En 1954, alors que René Coty est président de la république et que Martine Carol est la comédienne la plus renommée de l'époque, notre détective de choc est dans la routine. Chaque printemps, il enquête pour Madame Émilie Lheureux de Limoges, à la rechercher de son mari volage. Louis Lheureux le bien nommé, fait une fugue parisienne tous les ans et devient copain de beuverie de Nestor. Pourtant, cette fois-ci il n'est pas comme d'habitude et semble vouloir semer le detective. C'est d'autant plus louche qu'un premier cadavre apparait et que le meurtre semble lié a un trafic de tableaux. Ce polar est plaisant à lire parce qu'il offre une intrigue à tiroir qui est loin de la simplicité de certains romans du genre. Et puis même si Burma peut être un tantinet macho, Hélène est là pour le rappeler à l'ordre et le réconforter quand il prend des coups de matraques sur la tête, ce qui semble être une habitude. J'aime les promenades dans Paris avec le détective privé Nestor Burma. D'ailleurs je suis fan de la série Les Nouveaux Mystères de Paris de Léo Malet. «Le soleil nait derrière le Louvre» se situe dans le 1er arrondissement et a la particularité d'être le premier épisode de la série. Léo Malet y décrit ce Paris des années 50 dont certains lieux n'ont pas changé comme le Palais Royal (certes, ils sont rares). On y retrouve aussi les quai de la Mégisserie où piaillent encore les oiseaux aujourd'hui. Et bien sûr il y a un tableau de Raphaël volé au Louvre au centre de l'intrigue. Je regrette juste de ne pas avoir fait une petite visite à l'intérieur du musée à l'époque où il n'y avait pas de pyramide. En 1954, alors que René Coty est président de la république et que Martine Carol est la comédienne la plus renommée de l'époque, notre détective de choc est dans la routine. Chaque printemps, il enquête pour Madame Émilie Lheureux de Limoges, à la rechercher de son mari volage. Louis Lheureux le bien nommé, fait une fugue parisienne tous les ans et devient copain de beuverie de Nestor. Pourtant, cette fois-ci il n'est pas comme...

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