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Légende d'un dormeur éveillé
Date de parution : 17/08/2017
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Légende d'un dormeur éveillé

Date de parution : 17/08/2017
En romancière funambule, Gaëlle Nohant a relevé le défi lancé par Queneau : « Il n’y aura pas de connaissance véritable de Desnos tant qu’on n’en aura pas établi la légende. » Fabuleuse investigation littéraire, Légende d’un dormeur éveillé traverse le xxe siècle, vivante et tumultueuse, sur les traces d’un héros dont on ne peut que tomber amoureux.
C’est par la fiction qu Gaëlle Nohant choisit d’explorer la vie aussi héroïque qu’engagée de Robert Desnos. Au plus proche de l’artiste, elle épouse ses pas, des Halles à Montparnasse,... C’est par la fiction qu Gaëlle Nohant choisit d’explorer la vie aussi héroïque qu’engagée de Robert Desnos. Au plus proche de l’artiste, elle épouse ses pas, des Halles à Montparnasse, non sans quelques détours par Cuba ou Belle-Île ; visite son atelier de la rue Blomet ; écoute sa « Clef des Songes » ;... C’est par la fiction qu Gaëlle Nohant choisit d’explorer la vie aussi héroïque qu’engagée de Robert Desnos. Au plus proche de l’artiste, elle épouse ses pas, des Halles à Montparnasse, non sans quelques détours par Cuba ou Belle-Île ; visite son atelier de la rue Blomet ; écoute sa « Clef des Songes » ; suit les séances animées du Café Cyrano en compagnie d’Antonin Artaud, de Prévert et d’Aragon ; danse des nuits entières aux côtés de Kiki et de Man Ray.
Pour ce voyage avec Desnos, elle puise dans son œuvre, sonde les âmes en medium et, comme lui, « parle surréaliste ». S’identifiant à Youki, le grand amour de Robert, elle l’accompagne jusqu’au bout de la route, au camp de Terezín, en juin 1945.
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EAN : 9782350874203
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 437
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782350874203
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 437
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • 974JerLab34 09/04/2024
    Une fourmi de dix-huit mètres… Ça vous rappelle quelque chose ? Pour ma part, un souvenir de gosse et puis, quelques années plus tard, devenu instit, le sentiment même pas honteux de se rendre populaire à peu de frais : avec la Fourmi, j'ai un succès fou. A-do-rée des élèves : « facile » « courte » « rigolote »… A-do-rée des parents parce que ce moment d'apprentissage de la poésie ne va pas virer en conflit familial. Desnos, c'est l'anti La Fontaine… « Gentille » cette fourmi qui a la bonne idée de venir sans cigale ? Pas exactement en fait… Ce qui se cache derrière cette inoffensive fourmi, ce que Robert Desnos a imaginé, est bien loin du petit animal… Une anecdote parmi les innombrables autres que cette « Légende d'un dormeur éveillé » délivre. Je connaissais mal Desnos, sa vie comme son oeuvre. A part un autre souvenir, terrible celui-là, la visite du camp de concentration de Theresienstadt… Grâce à Gaëlle Nohant, j'en sais désormais beaucoup plus sur lui. Sur Youki aussi, son grand amour, sur Foujita, sur Prévert, Breton, Aragon, Cocteau, Jean-Louis Barrault, Pascin, Neruda, Carpentier et tant d'autres… Malgré les judicieuses citations du poète et le style clair et rythmé de Nohant, j'ai pourtant eu des doutes dans la première partie du livre, qui en compte quatre. Un peu trop mondain à mon goût, un peu trop parisien, ce récit de la guerre picrocholine des Surréalistes… La deuxième partie s'amorçait mal également, heureusement, c'était toujours très bien écrit… Puis, on sort de Paris pour Madrid et surtout l'Histoire vient percuter le canevas finalement banal de cette Bohême : la crise de 1929, la montée des périls totalitaires, la parenthèse du Front Populaire et cette connerie de guerre, l'occupation, la déportation. Desnos est toujours artiste mais il est aussi résistant. le récit se tend, les salauds sont là aussi, hélas : Leaubraux, Luchaire, Céline… le tourbillon des événements rend le livre émouvant et indigné… Dans la dernière partie, Youki devient la narratrice, l'émouvant et l'indigné laisse la place au bouleversant et au révoltant. Je ne suis pas certain que ce livre me fera aimer davantage le poète Desnos. Ce qui est certain, en revanche, c'est que ce livre m'a permis d'admirer l'homme Desnos. En 1955, Prévert a rendu hommage à son ami. Un poème intitulé : « Aujourd'hui ». Jacques, ne m'en veux pas de te tutoyer, c'est pas moi qui ai commencé, mais, surtout pardonne-moi de te piquer ta magnifique clausule : - À ta santé Robert et même si tu es mort à ton rêve éveillé.Une fourmi de dix-huit mètres… Ça vous rappelle quelque chose ? Pour ma part, un souvenir de gosse et puis, quelques années plus tard, devenu instit, le sentiment même pas honteux de se rendre populaire à peu de frais : avec la Fourmi, j'ai un succès fou. A-do-rée des élèves : « facile » « courte » « rigolote »… A-do-rée des parents parce que ce moment d'apprentissage de la poésie ne va pas virer en conflit familial. Desnos, c'est l'anti La Fontaine… « Gentille » cette fourmi qui a la bonne idée de venir sans cigale ? Pas exactement en fait… Ce qui se cache derrière cette inoffensive fourmi, ce que Robert Desnos a imaginé, est bien loin du petit animal… Une anecdote parmi les innombrables autres que cette « Légende d'un dormeur éveillé » délivre. Je connaissais mal Desnos, sa vie comme son oeuvre. A part un autre souvenir, terrible celui-là, la visite du camp de concentration de Theresienstadt… Grâce à Gaëlle Nohant, j'en sais désormais beaucoup plus sur lui. Sur Youki aussi, son grand amour, sur Foujita, sur Prévert, Breton, Aragon, Cocteau, Jean-Louis Barrault, Pascin, Neruda, Carpentier et tant d'autres… Malgré les judicieuses citations du poète et le style clair et rythmé de Nohant, j'ai pourtant eu des...
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  • StephanieMvL 17/03/2024
    Ce roman est une illumination, un total bonheur de lecture. Admiration pour la plume fine, délicate de l'autrice, son talent immense à faire revivre Robert Desnos, Youki Foujita, Jacques Prévert, les Fraenkel et tout le Paris poétique et littéraire de la fin des années 1920 à 1945. Admiration pour les choix narratifs, la construction, le sens de la mesure... Admiration pour le talent, sur la base d'un travail que l'on devine énorme, à littérallement (re)donner vie à ces personnalités brillantes, complexes. Par expérience, je sais que c'est une chose de percevoir au travers des archives les "voix" du passé, mais que c'est bien autre chose de retranscrire ces voix, ces vies.. Alors oui, un immense merci à Gaëlle Nohant pour ce livre fabuleux, le plus bel hommage qui pouvait être rendu au poète Robert Desnos.
  • michdesol 05/03/2024
    Ce livre est le roman, ou plutôt la biographie à peine romancée de Robert Desnos, l’auteure s'étant contentée d'imaginer les dialogues et de combler peut-être quelques blancs de l'histoire. Nous vivrons donc avec émotion les amours multiples (jusqu'à sa Youki) du poète, sa participation au mouvement surréaliste jusqu'à sa rupture avec Breton, ses amitiés avec les poètes et artistes du temps dont Eluard, Foujita, Prévert et bien d'autres, puis son engagement progressif dans la Résistance, avant que sa chérie Youki ne prenne la plume pour imaginer ses derniers jours de déporté à partir des lettres qu'elle a reçues et de quelques rares témoignages de rescapés, une fin si émouvante. C'est le portrait d'un personnage magnifique d'humanité et de talent, victime de la barbarie et célébrant jusqu'au bout la vie, l'amitié, l'amour. Le tableau de l'époque, du foisonnement artistique de l'entre-guerres et du drame de l'Occupation de la France par les nazis est particulièrement réussi. C'est écrit avec une grande sensibilité, fidélité aux faits et avec la bonne idée d'avoir inséré des extraits de poèmes de Desnos entre les paragraphes, respirations enchantées, l'auteure étant comme amoureuse de son héros. Car comment ne pas aimer cet homme ?
  • Zaza_Goncourt 18/10/2023
    Ce roman magnifie le rêve, c’est-à-dire dans la capacité du rêve à nous permettre de nous évader, de créer, d’espérer, d’appréhender, de s’éveiller à la poésie et de nous rendre notre liberté. L’hommage rendu à Robert Desnos est tout à fait réussi. Je ne connaissais pas ce poète surréaliste, je l’ai rencontré, je m’y suis attachée et maintenant j’ai envie de lire sa poésie. Merci pour cette rencontre. Ce n’est pas que l’histoire d’un homme qui nous a est conté, c’est également l’histoire de tout un courant littéraire et artistique : le surréalisme et l’Histoire de la France des années 30-40. Et dans cette sombre Histoire de la France, une petite lumière vibre grâce à la beauté insolente de Youki, à l’insouciance du jeune Jacques, à l’insurrection des mouvements résistants, à la poésie de Robert Desnos.
  • BiblioJoy 14/10/2023
    Vibrant hommage à Robert Desnos, poète engagé et résistant français. A la liberté de penser et d’aimer. « La poésie, le théâtre, la peinture et la musique peuvent triompher de la peur et de la haine, créer des ponts entre les hommes ». Robert Desnos, poète surréaliste, nous est raconté dans cette poignante biographie romancée. Lire « Légende d’un dormeur éveillé » c’est entrer dans la monde de Robert Desnos, avant-gardiste, sa vie riche d’évènements, effervescente et aux mille facettes, journaliste, poète, résistant ; c’est plonger dans le milieu artistique du Paris des années folles à l’Occupation. Partir à la découverte des artistes et de leurs muses, doux et fervents rêveurs, idéalistes, amoureux, peintres, poètes, musiciens, photographes ; partager leurs déambulations dans le milieu des surréalistes, de virées nocturnes en terrasses parisiennes à La Coupole, aux Deux Magots… Un roman où l’on croise André Breton, Jean-Louis Barrault, Eluard, Aragon, Prévert, Cocteau… Neruda et Garcia Lorca, et puis Youki, muse et grand amour de Robert. « […] la poésie est éphémère comme la vie, elle passe et traverse ceux qui savent la percevoir ». Liberté, liberté tant chérie des surréalistes, dans un Paris de fêtes et d’extravagance fougueuse, de folie et de gaieté, avant que le spectre de la Seconde Guerre mondiale ne se rapproche, que le ciel ne Paris ne s’assombrisse avec le Régime de Vichy, et l’envahisseur nazi… La menace explose et la vie parisienne change d’allure. Une autre nuit que celle surréaliste s’empare alors de ce monde et Robert Desnos, journaliste et poète, poursuivra son engagement et ses idéaux, fera partie de ceux entrés dans la Résistance au péril de sa vie. * A la lecture de ce roman, j’ai ressenti toute l’admiration de l’autrice pour le poète ; l’atmosphère, flamboyante, lumineusement restituée et la dernière partie, déchirante, très forte émotionnellement. J’ai aimé m’imprégner de cette ambiance parisienne, artistique, me balader Rive Gauche, l’esprit bohème ; Lire cette urgence de vivre vertigineuse chez ces personnages, leur enthousiasme, leurs idéaux et leurs désillusions aussi, et surtout le courage et l’espoir ; Découvrir la vie de Robert Desnos, romancée et racontée par Gaëlle Nohant, plume que je continue d’apprécier, fut enrichissant. C’est fourni en références et sources littéraires, et les citations et extraits des œuvres de Robert Desnos parsèment tout le roman. * Vibrant hommage à Robert Desnos, poète engagé et résistant français. A la liberté de penser et d’aimer. « La poésie, le théâtre, la peinture et la musique peuvent triompher de la peur et de la haine, créer des ponts entre les hommes ». Robert Desnos, poète surréaliste, nous est raconté dans cette poignante biographie romancée. Lire « Légende d’un dormeur éveillé » c’est entrer dans la monde de Robert Desnos, avant-gardiste, sa vie riche d’évènements, effervescente et aux mille facettes, journaliste, poète, résistant ; c’est plonger dans le milieu artistique du Paris des années folles à l’Occupation. Partir à la découverte des artistes et de leurs muses, doux et fervents rêveurs, idéalistes, amoureux, peintres, poètes, musiciens, photographes ; partager leurs déambulations dans le milieu des surréalistes, de virées nocturnes en terrasses parisiennes à La Coupole, aux Deux Magots… Un roman où l’on croise André Breton, Jean-Louis Barrault, Eluard, Aragon, Prévert, Cocteau… Neruda et Garcia Lorca, et puis Youki, muse et grand amour de Robert. « […] la poésie est éphémère comme la vie, elle passe et traverse ceux qui savent la percevoir ». Liberté, liberté tant chérie des surréalistes, dans un Paris de fêtes et d’extravagance fougueuse, de folie et de gaieté, avant que le spectre de...
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