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No war
Sebastian Danchin (traduit par), Sophie Guyon (traduit par), Christophe Deloire (préface de)
Date de parution : 04/05/2023
Éditeurs :
L'Archipel

No war

Sebastian Danchin (traduit par), Sophie Guyon (traduit par), Christophe Deloire (préface de)
Date de parution : 04/05/2023
Le 14 mars 2022, en plein JT sur la principale chaîne télé russe, Marina Ovsiannikova apparaît à l’écran avec une pancarte « NO WAR », déclarant à des millions de téléspectateurs que l’état leur ment et que Poutine mène une guerre brutale contre l’Ukraine. Parvenue à fuir la Russie,elle décide de poursuivre son combat. Le récit hors du commun de celle qui osa défier Poutine.
14 mars 2022. Une image fait le tour du monde. En direct lors du journal télévisé le plus regardé de Russie, la journaliste Marina Ovsiannikova brandit une pancarte et révèle... 14 mars 2022. Une image fait le tour du monde. En direct lors du journal télévisé le plus regardé de Russie, la journaliste Marina Ovsiannikova brandit une pancarte et révèle à des millions de téléspectateurs qu’on leur ment, que Vladimir Poutine mène une guerre brutale contre l’Ukraine, et non une... 14 mars 2022. Une image fait le tour du monde. En direct lors du journal télévisé le plus regardé de Russie, la journaliste Marina Ovsiannikova brandit une pancarte et révèle à des millions de téléspectateurs qu’on leur ment, que Vladimir Poutine mène une guerre brutale contre l’Ukraine, et non une « opération spéciale visant à dénazifier le pays », selon les termes officiels.
Aussitôt arrêtée, Marina est longuement interrogée avant de bien vite se retrouver prisonnière d’une autre guerre, celle de l’information.
Le Kremlin l’accuse d’être une espionne britannique, les Ukrainiens prétendent qu’elle est manipulée par le FSB, le Service fédéral de sécurité qui a succédé au KGB.
En octobre 2022, quelques jours avant le début de son procès, alors qu’elle est assignée à résidence, elle et Arisha, sa fille de 11 ans, parviennent à fuir la Russie grâce à l’aide de Reporters sans frontières…
Dans ce récit, Marina raconte son geste, acte de résistance d’un courage inouï, pour ouvrir les yeux de ses concitoyens – au risque de tout perdre : sa carrière, sa famille, sa liberté…
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EAN : 9782809847796
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809847796
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • kielosa 18/03/2023
    ++++++ NON À LA GUERRE - "Het #1074;#1086;#1081;#1085;#1077;" ++++++ Même pas un mois après la criminelle invasion militaire d’Ukraine, le 14 mars 2022 pour être précis, une jeune femme brandit lors du journal du soir sur la première chaîne de télévision d’État russe ("Pervy Kanal") une pancarte avec le message : "No War" - Non à la guerre. Une image qui a fait le tour du globe et qui a totalement bouleversé l’existence de cette femme singulièrement courageuse. J’ai ajouté comme 2ème photo de l’auteure celle avec sa remarquable pancarte sur laquelle on pouvait lire tout son message et qui donne en Français : "Non à la guerre. Arrêtez la guerre. Ne croyez pas à la propagande. Ils vous mentent ici. Les Russes contre la guerre." Au moment de cette initiative, Marina Ovsiannikova, née le 19 juin 1978 à Odessa, avait donc 43 ans, était diplômée de l’université de Kouban et de l’Académie russe de l’économie nationale à Moscou. Depuis mars 2003 elle travaillait à Pervy Kanal dans le service des relations internationales. Son père Vladimir Tkatchouk, de nationalité ukrainienne, était mort dans un accident de voiture 5 mois après sa naissance. Sa mère étant Russe, à 13 ans Marina avait également reçu la nationalité russe. Sa mère, ingénieur en chimie avait accepté un job à Grozny, la capitale de la Tchétchénie (1991-1994), d’où elles ont été chassées par la première guerre tchéchène. Mère et fille ont tout perdu et ont été obligées de se réfugier à Kouban dans le sud de la Russie près de la mer Noire, où Marina a fait ses études. C’est en travaillant pour la première chaîne de télévision russe que Marina a fait la connaissance d’Igor Ovsiannikov, qui lui travaillait pour la chaîne d’État RT "Russia Today" (la Russie aujourd’hui). Ils se sont mariés et avec lui elle a eu 2 enfants : un fils, Kirill, en 2005 et une fille, Arina, en 2011. Même avant sa protestation à la télévision, le mariage du couple battait de l’aile. Igor étant un grand admirateur du "génial stratège" Poutine et Marina qui ressentait de plus en plus de l’aversion pour le dictateur Poutine et de sa machine de mensonges, qu’elle comparait à celle du nazi Goebbels. Tout de suite après son coup d’éclat à la télé, elle a été arrêtée et soumise à un interrogatoire de 14 heures et le lendemain, 15 mars 2022, condamnée à une amende de 30.000 roubles (250 euros) et la perte de son emploi. Compte tenu de la façon habituelle que le charmant maître du Kremlin traite ses ennemis, tel Alexeï Navalny par exemple, la punition de Marina a été relativement clémente. Probablement que la clique au pouvoir a craint d’en faire une héroïne populaire. Toujours est-il qu’ainsi notamment les Ukrainiens n’ont pas eu confiance en Marina et ont estimé qu’elle faisait partie d’une grosse mise en scène conçue au Kremlin. Dans son témoignage de 255 pages et 22 chapitres plutôt courts et une brève postface, Marina Ovsiannikova explique clairement sa position envers le régime poutinien et la guerre sanglante en Ukraine. Elle explique aussi la pression terrible qui a été exercée sur elle par les autorités russes et leur puissante propagande et la situation familiale pénible causé par son ex-mari. Elle finit par raconter son évasion de Russie avec sa fille de 11 ans et remercie les Médecins sans frontières pour leur aide dans cette fuite périlleuse et le gouvernement français pour lui avoir accordé l’asile politique. Marina et Arina vivent actuellement en France à un endroit tenu secret pour des évidentes raisons de sécurité. Je me suis renseigné et "No War" paraîtra en version française chez l’éditeur l’Archipel le 4 mai prochain. C’est un témoignage simple et honnête d’une dame courageuse qui est exceptionnellement instructif sur l’effroyable machine de propagande guerrière russe, que je peux vous recommander sans la moindre réserve. ++++++ NON À LA GUERRE - "Het #1074;#1086;#1081;#1085;#1077;" ++++++ Même pas un mois après la criminelle invasion militaire d’Ukraine, le 14 mars 2022 pour être précis, une jeune femme brandit lors du journal du soir sur la première chaîne de télévision d’État russe ("Pervy Kanal") une pancarte avec le message : "No War" - Non à la guerre. Une image qui a fait le tour du globe et qui a totalement bouleversé l’existence de cette femme singulièrement courageuse. J’ai ajouté comme 2ème photo de l’auteure celle avec sa remarquable pancarte sur laquelle on pouvait lire tout son message et qui donne en Français : "Non à la guerre. Arrêtez la guerre. Ne croyez pas à la propagande. Ils vous mentent ici. Les Russes contre la guerre." Au moment de cette initiative, Marina Ovsiannikova, née le 19 juin 1978 à Odessa, avait donc 43 ans, était diplômée de l’université de Kouban et de l’Académie russe de l’économie nationale à Moscou. Depuis mars 2003 elle travaillait à Pervy Kanal dans le service des relations internationales. Son père Vladimir Tkatchouk, de nationalité ukrainienne, était mort dans un accident de voiture 5 mois après sa naissance. Sa mère étant Russe, à 13 ans Marina avait également reçu la...
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