Lisez! icon: Search engine
La vie est dégueulasse
Date de parution : 21/01/2010
Éditeurs :
Pocket

La vie est dégueulasse

Date de parution : 21/01/2010

Comment affronter le destin quand la société, la misère, la malchance vous entraînent dans le banditisme et le crime ?

Dans le Paris prolétarien, Jean Fraiger, anarchiste en perte d’idéal, participe...

Comment affronter le destin quand la société, la misère, la malchance vous entraînent dans le banditisme et le crime ?

Dans le Paris prolétarien, Jean Fraiger, anarchiste en perte d’idéal, participe à une attaque de convoi de fonds, abat un des convoyeurs et achève un complice blessé. Un type ordinaire, diront...

Comment affronter le destin quand la société, la misère, la malchance vous entraînent dans le banditisme et le crime ?

Dans le Paris prolétarien, Jean Fraiger, anarchiste en perte d’idéal, participe à une attaque de convoi de fonds, abat un des convoyeurs et achève un complice blessé. Un type ordinaire, diront plus tard les témoins de ses meurtres, un type à qui il semble égal de vivre ou de mourir.

Quelle fureur, quelle haine de lui-même pousse alors Fraiger à tuer des prostituées ? Dès lors, la vie de Gloria, la fille d’une de ses victimes, qui lui inspire un amour paralysant, est menacée. Qui est cet homme, anti-héros tragique, qui, selon Léo Malet, « par-dessus un abîme de cruauté et de tendresse, dresse le drapeau sang et nuit de l’inquiétude sexuelle ? »

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266201995
Code sériel : 14315
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266201995
Code sériel : 14315
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sylvere 02/04/2024
    De Léo Malet, je ne connaissais que le nom et celui de son célèbre personnage Nestor Burma. Et encore, de Nestor Bruma je n’avais que l’image de Guy Marchand. Alors en voyant ce petit opus avec cette jolie couverture en librairie, je me suis dit que c’était le moment d’essayer. Dans les films et certains livres on parle souvent du code d’honneur des gangsters, point de cela ici. Léo Malet fonce tête baissée dans la sauvagerie et le goût du sang avec ses personnages et notamment le personnage principal Jean Fraiger. Le ton est très vite donné, un braquage à la mode bande à Bonnot et une fin identique à celle des affaires des célèbres hors-la-loi, un bain de sang. Le décor est planté, tout le livre sera dans cette veine-là. Mais au-delà de cette violence ambiante, c’est une époque et une plongée dans l’âme humaine qui nous est proposé ici. Malet tel un sociologue ou un psychiatre observe, décortique, analyse les pensées et le comportement de son héros désenchanté. Une tension est ainsi créée au fil des pages et l’on se doute de la fin. C’est plus le chemin qui est intéressant que l’arrivée. Tout cela est assaisonné à la sauce Malet avec un parler que j’imagine argot titi parisien à la Audiard, donc assez fleuri. Je ne connaissais pas tous les mots employés mais le sens était là et ce phrasé rajoute encore une coloration à l’atmosphère générale. On est chez les anarchistes, les prolétaires, ceux qui triment à la mine et à l’usine dès le plus jeune âge, pas dans les salons de l’Académie française. Cette première rencontre avec Léo Malet m’a plu et je lierai à coup sûr d’autres de ses ouvrages, peut-être un Nestor Burma la prochaine fois, ou les autres volumes initialement réunis dans le recueil « La trilogie noire ». De Léo Malet, je ne connaissais que le nom et celui de son célèbre personnage Nestor Burma. Et encore, de Nestor Bruma je n’avais que l’image de Guy Marchand. Alors en voyant ce petit opus avec cette jolie couverture en librairie, je me suis dit que c’était le moment d’essayer. Dans les films et certains livres on parle souvent du code d’honneur des gangsters, point de cela ici. Léo Malet fonce tête baissée dans la sauvagerie et le goût du sang avec ses personnages et notamment le personnage principal Jean Fraiger. Le ton est très vite donné, un braquage à la mode bande à Bonnot et une fin identique à celle des affaires des célèbres hors-la-loi, un bain de sang. Le décor est planté, tout le livre sera dans cette veine-là. Mais au-delà de cette violence ambiante, c’est une époque et une plongée dans l’âme humaine qui nous est proposé ici. Malet tel un sociologue ou un psychiatre observe, décortique, analyse les pensées et le comportement de son héros désenchanté. Une tension est ainsi créée au fil des pages et l’on se doute de la fin. C’est plus le chemin qui est intéressant que l’arrivée. Tout cela est assaisonné à la sauce Malet avec un...
    Lire la suite
    En lire moins
  • rulhe 01/01/2023
    on connaît Léo malet pour son détective privé Nestor burma, mais avant cela, il a était un précurseur du roman noir qui va fasciner la France. et qui donnera, les fameux livres, de la série noire.et pourtant , c'était pas gagné, de faire un roman sur un anarchiste, alors que la France était partagé, entre les. pros et les antis Bonnot d, ailleurs son héros aura aussi une fin tragique,. un polar à découvrir, pour les amateurs de Léo malet, mais quand même plus pour adultes.👍
  • lebelier 17/10/2021
    Premier volume d’une réédition de « Trilogie Noire », « la vie est dégueulasse » raconte les tribulations de Jean Fragier, dernier « anarchiste illégaliste». Après une attaque de transport de fonds durant laquelle il tue un homme, Jean Fragier se cache dans la campagne avec l’un de ses complices. Il continue de courtiser Gloria, jusqu’alors son amour platonique dont on apprend qu’il a tué le père au cours de la précédente fusillade. Dans un décor toujours gris, sale, noir – dégueulasse comme la vie- Jean Fragier évolue, assumant sa sexualité par son pistolet (scène pseudo freudienne de la fin.)Il finira par se « faire suicider » disant aux agents : « tirez au sexe ! » Ce roman n’a rien à voir avec le reste de l’œuvre de Léo Malet. Il n’y a pas l’humour détaché de Nestor Burma. Le titre le résume et Fragier le répète très souvent dans le récit. Le décor est typé : usines qui crachent leur fumée, crachin poisseux, air pollué, tout ce qui évoque le noir, le gris y est accumulé. Le style, en revanche, est très sec. Les phrases sont courtes et peu élaborées, rappelant un peu Hemingway et son « non-dit ». Chez Malet tout serait plutôt dans le non avenu. Les phrases courtes évoquent aussi bien la rapidité du rythme de la vie de Fragier cherchant à s’autodétruire que les actes de violence qui la jalonnent. Il faut aller droit au but. La réflexion est inutile puisque de toute façon, la vie est dégueulasse. Premier volume d’une réédition de « Trilogie Noire », « la vie est dégueulasse » raconte les tribulations de Jean Fragier, dernier « anarchiste illégaliste». Après une attaque de transport de fonds durant laquelle il tue un homme, Jean Fragier se cache dans la campagne avec l’un de ses complices. Il continue de courtiser Gloria, jusqu’alors son amour platonique dont on apprend qu’il a tué le père au cours de la précédente fusillade. Dans un décor toujours gris, sale, noir – dégueulasse comme la vie- Jean Fragier évolue, assumant sa sexualité par son pistolet (scène pseudo freudienne de la fin.)Il finira par se « faire suicider » disant aux agents : « tirez au sexe ! » Ce roman n’a rien à voir avec le reste de l’œuvre de Léo Malet. Il n’y a pas l’humour détaché de Nestor Burma. Le titre le résume et Fragier le répète très souvent dans le récit. Le décor est typé : usines qui crachent leur fumée, crachin poisseux, air pollué, tout ce qui évoque le noir, le gris y est accumulé. Le style, en revanche, est très sec. Les phrases sont courtes et peu élaborées, rappelant...
    Lire la suite
    En lire moins
  • TheGus65 14/09/2017
    excellent début de cette trilogie : du noir comme le café du matin ou comme le moral qu'on a dans les chaussettes avant de monter dans la tire des flics
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.