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L'An 2440
Rêve s'il en fut jamais
Christophe Cave (préface de), Christine Marcandier-Colard (préface de)
Date de parution : 21/10/1999
Éditeurs :
La Découverte

L'An 2440

Rêve s'il en fut jamais

Christophe Cave (préface de), Christine Marcandier-Colard (préface de)
Date de parution : 21/10/1999

Publié en 1771, L’An 2440. Rêve s’il en fut jamais nous entraîne dans un voyage inédit : Louis-Sébastien Mercier, l’auteur du célèbre Tableau de Paris, s’endort un soir à minuit...

Publié en 1771, L’An 2440. Rêve s’il en fut jamais nous entraîne dans un voyage inédit : Louis-Sébastien Mercier, l’auteur du célèbre Tableau de Paris, s’endort un soir à minuit et se réveille quelque sept cents ans plus tard, dans un Paris totalement nouveau. Sorte de Persan dans la capitale,...

Publié en 1771, L’An 2440. Rêve s’il en fut jamais nous entraîne dans un voyage inédit : Louis-Sébastien Mercier, l’auteur du célèbre Tableau de Paris, s’endort un soir à minuit et se réveille quelque sept cents ans plus tard, dans un Paris totalement nouveau. Sorte de Persan dans la capitale, il s’étonne de tout, est lui-même objet de curiosité et tire de sa vision de profondes réflexions tant politiques que sociales et économiques. Le Paris de 2440, « auguste et respectable année », apparaît comme un songe merveilleux, tout en faisant la description d’une société idéale ; l’auteur, nourri des Lumières, croit en effet en la mission prophétique des philosophes et écrivains.
À la fois premier roman d’anticipation, lançant une mode qui s’étendit rapidement à toute l’Europe, et peinture réaliste d’un univers quotidien, ce récit étonnant mêle une critique acerbe du XVIIIe siècle et une description du « Monde comme il va », selon l’expression de Voltaire. Le Paris futur décrit par Mercier peut nous sembler déjà dépassé. Mais il est un témoignage politique, littéraire et moral essentiel sur les rêves d’une génération qui a voulu et fait la Révolution française, et espéré construire un monde meilleur.

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EAN : 9782707131171
Code sériel : 76
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 378
Format : 125 x 190 mm
EAN : 9782707131171
Code sériel : 76
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 378
Format : 125 x 190 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • _Thalestris_ 26/11/2022
    Je n'ai pas terminé ma lecture mais ce voyage dans les pensées d'un homme du 18e siècle n'était pas inintéressant. La version que j'ai lue était dans son jus : en vieux français. Beaucoup d'idées intéressantes et d'autres qui semblent complètement farfelues à l'heure actuelle. D'après l'auteur, la femme n'aura toujours pas plus d'utilité que d'enfanter et consoler, et tous les postes importants sont brigués par des hommes. Sur ce point, point de modernité. C'est utopique à l'extrême, c'en est même naïf en fait. Ce qui ressort est cette envie d'égalité dans l'accès a tout ce qui est nécessaire à une vie agréable et saine : nourriture, éducation, justice, logement, soins. Les domaines publics et religieux ne seraient plus des nids à cafards, où le personnel ne serait intéressé que par la gloire, le statut, l'argent et le pouvoir. La société serait juste, efficace, saine et tout le monde serait épanoui et heureux. Entre le Paris "barbare" décrit dans le récit et nos villes actuelles, dans notre système actuel, y'a-t-il eu tant de changements ? Certes il y a eu des avancées, mais pas suffisamment pour éradiquer la pauvreté, les inégalités, la corruption et les injustices. On a encore du boulot pour arriver à un semblant d'harmonie et d'équité pour tous. Pas sûr qu'on y arrive avant d'avoir condamné notre espèce...Je n'ai pas terminé ma lecture mais ce voyage dans les pensées d'un homme du 18e siècle n'était pas inintéressant. La version que j'ai lue était dans son jus : en vieux français. Beaucoup d'idées intéressantes et d'autres qui semblent complètement farfelues à l'heure actuelle. D'après l'auteur, la femme n'aura toujours pas plus d'utilité que d'enfanter et consoler, et tous les postes importants sont brigués par des hommes. Sur ce point, point de modernité. C'est utopique à l'extrême, c'en est même naïf en fait. Ce qui ressort est cette envie d'égalité dans l'accès a tout ce qui est nécessaire à une vie agréable et saine : nourriture, éducation, justice, logement, soins. Les domaines publics et religieux ne seraient plus des nids à cafards, où le personnel ne serait intéressé que par la gloire, le statut, l'argent et le pouvoir. La société serait juste, efficace, saine et tout le monde serait épanoui et heureux. Entre le Paris "barbare" décrit dans le récit et nos villes actuelles, dans notre système actuel, y'a-t-il eu tant de changements ? Certes il y a eu des avancées, mais pas suffisamment pour éradiquer la pauvreté, les inégalités, la corruption et les injustices. On a encore du boulot pour arriver à un...
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  • TmbM 29/08/2021
    Pour le reste, même si sa lucidité est souvent entravée par son trop grand optimisme, L'An 2440 est incontestablement l’œuvre d'un utopiste et le précieux témoignage d'un lettré de son temps. Louis-Sébastien Mercier, convaincu que mener une profonde réflexion peut permettre de dépasser la menace obscurantiste, dénonce les abus, les dysfonctionnements, et prône des modifications de fond, dans un souci de bienveillance et de prospérité. L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
  • JCLDLGR 09/01/2021
    Ayant découvert l'existence de ce livre grâce au " Loup des cordeliers " j'y ai trouvé cet esprit des lumières, résumé dans une utopie aussi surprenante que bien écrite, alimentée par la pensée de Rousseau, Voltaire, Montesquieu... Bien sûr, c'est dans les idées que l'auteur reste ancré, et il ne cherche pas à imaginer des sauts technologiques ou des changements plus spectaculaires, mais ce livre, par ce qu'il analyse et critique de l'ancien système qui disparaîtra bientôt, est un puissant outil pédagogique sur l'histoire de cette fin de 18ème siècle. J'en ai personnellement appris sur l'histoire de cette période, notamment grâce aux notes, qu'il est indispensable de lire. Il y manque une approche plus visuelle (rares sont les descriptions de Paris au 25eme siècle) mais surtout plus humaine, au delà de la vision politique, sociale...et quelques longueurs, quelques répétitions également dans la partie centrale du livre, le rendent un peu ardu à lire. Enfin, l'auteur n'est ni un visionnaire ni un grand créatif, et c'est bien de l'histoire du 18ème siècle qu'il s'agit, repeinte aux couleurs des lumières ! On peut se dire qu'aujourd'hui on est malheureusement très loin de cette utopie, et qu'on est même retombé plus près de l'ancien régime, avec ses privilèges, ses inégalités, sa corruption. Enfin, au fil des chapitres on sent Mercier se raidir et les parti-pris d'épuration de l'histoire, de choix moraux et d'imposition de son utopie arrivent à ressembler à une dictature, avec ses interdits, sa glorification de l'idéal, moral et culturel.  Ayant découvert l'existence de ce livre grâce au " Loup des cordeliers " j'y ai trouvé cet esprit des lumières, résumé dans une utopie aussi surprenante que bien écrite, alimentée par la pensée de Rousseau, Voltaire, Montesquieu... Bien sûr, c'est dans les idées que l'auteur reste ancré, et il ne cherche pas à imaginer des sauts technologiques ou des changements plus spectaculaires, mais ce livre, par ce qu'il analyse et critique de l'ancien système qui disparaîtra bientôt, est un puissant outil pédagogique sur l'histoire de cette fin de 18ème siècle. J'en ai personnellement appris sur l'histoire de cette période, notamment grâce aux notes, qu'il est indispensable de lire. Il y manque une approche plus visuelle (rares sont les descriptions de Paris au 25eme siècle) mais surtout plus humaine, au delà de la vision politique, sociale...et quelques longueurs, quelques répétitions également dans la partie centrale du livre, le rendent un peu ardu à lire. Enfin, l'auteur n'est ni un visionnaire ni un grand créatif, et c'est bien de l'histoire du 18ème siècle qu'il s'agit, repeinte aux couleurs des lumières ! On peut se dire qu'aujourd'hui on est malheureusement très loin de cette utopie, et qu'on est même retombé plus près de l'ancien régime,...
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  • gloubik 23/08/2020
    Je ne sais par quel heureux hasard je me suis retrouvé à découvrir 2440, Rêve s’il en fût jamais, mais je suis très satisfait de ma lecture. En effet, même si on est là très loin de la science-fiction moderne, il est plaisant de découvrir ce qu’un homme du XVIIIe siècle espérait comme évolution à la société de son époque. C’est du coup, plus un pamphlet politique qu’un roman. Surtout au vu de l’importance des notes de bas de page dont le volume atteint près des 1/5 du roman proprement-dit. Qu’on ne s’y trompe pas, ici aucun voyage fabuleux, ni dans l’espace, ni dans le temps. Aucune découverte d’une civilisation avancée. Non. Juste un rêve. Le narrateur s’endort un soir et se réveille (se rêve) 700 ans plus tard. Il découvre alors la société française de l’an 2440 avec toutes ses qualités. Car pour Mercier, il semble ne pas y avoir grand chose à garder de cette deuxième moitié du siècle des lumières. Même pas les livres, puisqu’il les image victimes d’un monumental autodafé (Hé non : Ray Bradbury na pas la primeur du concept). Quasiment aucun écrivain n’est sauvé et pour les autres, c’est une œuvre édulcorée qui perdure. La justice sociale règne. La France est toujours une monarchie, mais dont le suzerain est éclairé et bienveillant. Il ne demande rien qu’il ne ferait lui-même. La guerre est bannie, le vol et le meurtre aussi. Un rêve quoi ! Un rêve qui est l’occasion de quelques beaux passages et de commentaires acerbes de l’auteur sur la société de son époque. En bref : À lire pour deux raisons : Pour découvrir un roman qui est un ancêtre de la science-fiction et s’informer sur la société française pré-révolutionnaire. quelques passages nous éclairent d’ailleurs assez bien sur les déclencheurs de celle-ci.Je ne sais par quel heureux hasard je me suis retrouvé à découvrir 2440, Rêve s’il en fût jamais, mais je suis très satisfait de ma lecture. En effet, même si on est là très loin de la science-fiction moderne, il est plaisant de découvrir ce qu’un homme du XVIIIe siècle espérait comme évolution à la société de son époque. C’est du coup, plus un pamphlet politique qu’un roman. Surtout au vu de l’importance des notes de bas de page dont le volume atteint près des 1/5 du roman proprement-dit. Qu’on ne s’y trompe pas, ici aucun voyage fabuleux, ni dans l’espace, ni dans le temps. Aucune découverte d’une civilisation avancée. Non. Juste un rêve. Le narrateur s’endort un soir et se réveille (se rêve) 700 ans plus tard. Il découvre alors la société française de l’an 2440 avec toutes ses qualités. Car pour Mercier, il semble ne pas y avoir grand chose à garder de cette deuxième moitié du siècle des lumières. Même pas les livres, puisqu’il les image victimes d’un monumental autodafé (Hé non : Ray Bradbury na pas la primeur du concept). Quasiment aucun écrivain n’est sauvé et pour les autres, c’est une œuvre édulcorée qui perdure. La justice sociale...
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  • fanculo 30/01/2019
    Livre de 1771. J'ai lu ce livre dans l'édition originale de la BNF Gallica malgré qu'il soit écrit en ancien français du 18eme il se lit assez facilement. Livre d'anticipation que j'ai pris par curiosité comme un des premiers romans de science fiction et je nen ai pas regretté la lecture. Jean Sébastien Mercier nous livre ses idées et impressions qui sont celles d'un homme rempli de jugements, de critiques. Il donne son avis sur à peu près tout les sujets qu'il divise en chapitres par exemples:les voitures, , le nouveau Paris, théologie, le gouvernement, les impôts. ......il souhaite un monde meilleur respectueux de l'humanité venant du coeur, mais aussi vers l'esprit public il fait référence à la Chine et à Confucius. On sent dans son récit se profiler les prémices de la révolution et s'interroge sur les différentes modifications à apporter à la société. C'est un visionnaire subtil, moralisateur au détriment d'autres avis possibles. J
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