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Le Consul honoraire
Thierry Clermont (préface de), Hortense Chabrier (traduit par), Georges Belmont (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 01/04/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Consul honoraire

Thierry Clermont (préface de), Hortense Chabrier (traduit par), Georges Belmont (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 01/04/2021

Au début des années 1970, l’Amérique du Sud est livrée à des mouvements révolutionnaires. Pour attirer l’attention, l’un d’eux décide d’enlever l’ambassadeur américain. Mais les guérilleros kidnappent à sa place...

Au début des années 1970, l’Amérique du Sud est livrée à des mouvements révolutionnaires. Pour attirer l’attention, l’un d’eux décide d’enlever l’ambassadeur américain. Mais les guérilleros kidnappent à sa place un consul britannique « honoraire », alcoolique de surcroît, et sans grande importance pour eux, ni même pour son lointain...

Au début des années 1970, l’Amérique du Sud est livrée à des mouvements révolutionnaires. Pour attirer l’attention, l’un d’eux décide d’enlever l’ambassadeur américain. Mais les guérilleros kidnappent à sa place un consul britannique « honoraire », alcoolique de surcroît, et sans grande importance pour eux, ni même pour son lointain gouvernement…
Il émane de ce roman peuplé de vils personnages une atmosphère étouffante, représentative du monde tel que le voyait Greene. Et des actes manqués, des maladresses incroyables, qui en font une comédie grinçante où la fiction se veut le reflet de la réalité.
 

« Greene estimait que Le Consul honoraire était son meilleur roman, du moins celui qui le dérangeait le moins, juste devant La Puissance et la Gloire. On ne peut que partager son appréciation. »
Thierry Clermont

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EAN : 9782221145609
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 516
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221145609
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 516
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • StCyr 12/02/2024
    Un groupe de révolutionnaire marxiste projette d'enlever l'Ambassadeur des États-Unis lors de son passage dans une ville de province au nord de Buenos Aires, pour faire libérer des camarades emprisonnés dans les geôles du Paraguay. La mauvaise préparation du plan, l'inexpérience des ravisseurs et un malheureux concours de circonstance ont pour conséquence une fatale erreur. Au lieu d'un ambassadeur, c'est un consul britannique honoraire, alcoolique et ayant dépassé l'âge de la retraite qui se retrouve l'objet du rapt, autant dire du menu fretin, rien qu'y puisse faire pression sur Alfredo Stroessner par le biais de son protecteur Yankee. Séquestré dans une baraque de la favela d'un barrio populaire, dans l'antichambre de la mort, rendu à moitié comateux par l'interaction de la morphine qu'il a reçu avec son éthylisme permanent, le consul honoraire Fortnum reçoit la visite de son compatriote et ami le médecin Parr. Il s'avère que ce dernier ne joue pas franc jeu avec le prisonnier. Non seulement les ravisseurs ne lui sont pas inconnus, mais il appert que la jeune épouse du décati Fortnum, ancienne pensionnaire d'une maison close, est enceinte de ses œuvres... Opus d'un auteur qui a su se renouveler au fil de sa carrière, écrivant des romans aux tonalités fort différentes, le Consul honoraire, si sa qualité ne le distinguait pas déjà par soi-même, pourrait trouver sa filiation dans le chef-d'œuvre de Greene qu'est la Puissance et la Gloire. On y retrouve une humanité déchue, en proie aux remords, taraudée par des crises de conscience, soumise aux dilemmes qu'imposent certaines situations critiques. Le présent roman s'inscrit ainsi dans la meilleure veine d'un auteur majeur du XXème siècle. Un groupe de révolutionnaire marxiste projette d'enlever l'Ambassadeur des États-Unis lors de son passage dans une ville de province au nord de Buenos Aires, pour faire libérer des camarades emprisonnés dans les geôles du Paraguay. La mauvaise préparation du plan, l'inexpérience des ravisseurs et un malheureux concours de circonstance ont pour conséquence une fatale erreur. Au lieu d'un ambassadeur, c'est un consul britannique honoraire, alcoolique et ayant dépassé l'âge de la retraite qui se retrouve l'objet du rapt, autant dire du menu fretin, rien qu'y puisse faire pression sur Alfredo Stroessner par le biais de son protecteur Yankee. Séquestré dans une baraque de la favela d'un barrio populaire, dans l'antichambre de la mort, rendu à moitié comateux par l'interaction de la morphine qu'il a reçu avec son éthylisme permanent, le consul honoraire Fortnum reçoit la visite de son compatriote et ami le médecin Parr. Il s'avère que ce dernier ne joue pas franc jeu avec le prisonnier. Non seulement les ravisseurs ne lui sont pas inconnus, mais il appert que la jeune épouse du décati Fortnum, ancienne pensionnaire d'une maison close, est enceinte de ses œuvres... Opus d'un auteur qui a su se renouveler au fil de sa...
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  • horizondesmots 01/05/2016
  • Taraxacum 28/08/2013
    Dans une petite ville d'Argentine, le docteur Plarr mène une vie calme, entre ses malades, les deux autres anglais sur place, et ses maîtresses successives. Jusqu'au jour où un ancien camarade de classe, connu lors de son enfance au Paragay, prêtre défroqué, lui demande des renseignements sur la visite de l'ambassadeur des États-Unis. Incapable d'imaginer l'ami d'autrefois dans le rôle d'un féroce guérilléro, Plarr les donne. Seulement, ce n'est pas l'ambassadeur qui se retrouve enlevé mais, par un concours de circonstances, le consul honoraire de Grande-Bretagne, dont Plarr est d'ailleurs l'amant de l'épouse! Vu le résumé, on pourrait penser qu'il s'agit d'un banal roman d'espionnage, mais ce serait méconnaitre Graham Greene. Du thème, il tisse un roman marquant, un peu triste en fait, sur la foi, l'amour, la paternité, la culpabilité, sur l'Amérique du Sud des années 70, aussi , toute de guérilléros, de pauvreté et de machismo, pleine de contradictions, coincées entre ses aspirations et les manipulations du puissant voisin du dessus.... Brillant.
  • identifiantidentifiant 08/07/2013
    On pourrait croire ce roman humoristique mais en fait pas vraiment… Dans un pays en révolution le docteur Plarr vit une petite ville morte, soigne ses malades toute la journée et converse le soir avec ses seules relations anglaises le docteur Humphries et le consul honoraire Charley Fortnum. Charley Fortnum est un personnage grotesque et alcoolique, qui ne sert à rien pour son pays et qui vivote de ce que lui donne l’état anglais. Un beau jour, il se fait enlever par mégarde à la place de l’ambassadeur. Mais qui voudrait relâcher des prisonniers de guerre en échange de la libération de ce petit consul honoraire inconnu et inutile ? Le concept de l’œuvre est cynique et drôle mais le récit est plutôt triste. On voit un Dr Plarr qui se débat entre ses origines anglaises et sud-américaines, qui vit une vie assez morne, soignant des malades toujours plus nombreux, ne croyant à rien et n’arrivant pas à nouer de vraie relation avec les femmes. Le consul honoraire profite du système et reste en vie grâce à sa bouteille quotidienne. Les révolutionnaires vont vers une impasse et continuent leur combat qui s’essouffle. L’ambassade n’a que faire de ces récriminations et attache plus d’importance à des petits scandales (le consul honoraire épouse une prostituée de 20 ans…) Ce n’est pas beau et Graham Greene vise juste quand, grâce à l’enlèvement d’un absurde personnage, il arrive à mettre en valeur toutes les misères sud-américaines et les incohérences révolutionnaires. On pourrait croire ce roman humoristique mais en fait pas vraiment… Dans un pays en révolution le docteur Plarr vit une petite ville morte, soigne ses malades toute la journée et converse le soir avec ses seules relations anglaises le docteur Humphries et le consul honoraire Charley Fortnum. Charley Fortnum est un personnage grotesque et alcoolique, qui ne sert à rien pour son pays et qui vivote de ce que lui donne l’état anglais. Un beau jour, il se fait enlever par mégarde à la place de l’ambassadeur. Mais qui voudrait relâcher des prisonniers de guerre en échange de la libération de ce petit consul honoraire inconnu et inutile ? Le concept de l’œuvre est cynique et drôle mais le récit est plutôt triste. On voit un Dr Plarr qui se débat entre ses origines anglaises et sud-américaines, qui vit une vie assez morne, soignant des malades toujours plus nombreux, ne croyant à rien et n’arrivant pas à nouer de vraie relation avec les femmes. Le consul honoraire profite du système et reste en vie grâce à sa bouteille quotidienne. Les révolutionnaires vont vers une impasse et continuent leur combat qui s’essouffle. L’ambassade n’a que faire de ces récriminations et attache...
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