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Le Premier Cercle
Louis Martinez (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 22/11/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Premier Cercle

Louis Martinez (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 22/11/2018
L’un des grands chefs-d’oeuvre de la littérature du XXe siècle, réédité à l’occasion du centenaire de la naissance d’Alexandre Soljenitsyne.

« Quand on décrit les prisons, on s’attache toujours à en noircir les horreurs. N’est-ce pas encore pire quand il n’y a pas d’horreurs ? Quand l’atroce naît de la...

« Quand on décrit les prisons, on s’attache toujours à en noircir les horreurs. N’est-ce pas encore pire quand il n’y a pas d’horreurs ? Quand l’atroce naît de la grisaille méthodique des semaines ? Et du fait qu’on oublie que la seule vie dont on dispose sur terre est...

« Quand on décrit les prisons, on s’attache toujours à en noircir les horreurs. N’est-ce pas encore pire quand il n’y a pas d’horreurs ? Quand l’atroce naît de la grisaille méthodique des semaines ? Et du fait qu’on oublie que la seule vie dont on dispose sur terre est brisée ? » Pour les zeks, les détenus politiques qui peuplent les charachkas, ce premier cercle de l’enfer pénitentiaire, la notion du temps devient abstraite ; chaque jour, chaque heure, c’est la même chose, c’est le silence, l’ennui. Les charachkas, c’est oublier qu’on est en vie.
Sous la plume d’Alexandre Soljenitsyne coulent des souvenirs douloureux. Avec un cynisme brûlant et une violence voilée, l’auteur décrit le régime concentrationnaire soviétique en un long cri de rage, celui d’un homme qui n’a jamais cessé de lutter pour la liberté.

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EAN : 9782221200599
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1008
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221200599
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 1008
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jmichf 10/07/2022
    J'ai entendu parler de ce livre dans un podcast sur l'histoire de l'Internet en Russie. Ayant envie d'avoir des clés pour comprendre l'histoire récente et la "mentalité" russe dans le contexte que nous connaissons, j'ai donc jeté mon dévolu sur ce grand livre du 20e siècle. C'est un gros pavé qui m'a occupé quelques semaines mais je n'ai pas été déçu. Il y a bien quelques longueurs (d'après moi) mais cela reste minoritaire car le livre est très bien écrit et réussit l'exploit de raconter les histoires enchevêtrées de très nombreux personnages (il faut un peu s'accrocher et s'habituer avec tous les noms russes) sur une période de temps très courte tout en maintenant une cohérence narrative remarquable et du suspense. J'ai trouvé ce livre d'une très grande actualité également : beaucoup de choses racontées par Soljenitsyne sur le peuple, la nation et les dirigeants russes auraient pu être écrites de nos jours. Je conseille donc ce livre qui possède des qualités documentaire et littéraire indéniables. Il donne à voir avec une précision chirurgicale les mécanismes de contrôle et de répression exercées par un régime autoritaire sur son peuple avec une grosse dose d'arbitraire. A ce titre il m'a fait penser plus d'une fois au livre 1984 de Orwell. J'ai entendu parler de ce livre dans un podcast sur l'histoire de l'Internet en Russie. Ayant envie d'avoir des clés pour comprendre l'histoire récente et la "mentalité" russe dans le contexte que nous connaissons, j'ai donc jeté mon dévolu sur ce grand livre du 20e siècle. C'est un gros pavé qui m'a occupé quelques semaines mais je n'ai pas été déçu. Il y a bien quelques longueurs (d'après moi) mais cela reste minoritaire car le livre est très bien écrit et réussit l'exploit de raconter les histoires enchevêtrées de très nombreux personnages (il faut un peu s'accrocher et s'habituer avec tous les noms russes) sur une période de temps très courte tout en maintenant une cohérence narrative remarquable et du suspense. J'ai trouvé ce livre d'une très grande actualité également : beaucoup de choses racontées par Soljenitsyne sur le peuple, la nation et les dirigeants russes auraient pu être écrites de nos jours. Je conseille donc ce livre qui possède des qualités documentaire et littéraire indéniables. Il donne à voir avec une précision chirurgicale les mécanismes de contrôle et de répression exercées par un régime autoritaire sur son peuple avec une grosse dose d'arbitraire. A ce titre il m'a fait penser...
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  • Marionreyk 04/07/2022
    Un livre à tiroirs avec de multiples personnages avec un souffle qui vous tient. N'étant pas familière avec les noms russes je me suis faites une liste des personnages avec leur principales caractéristiques pour ne pas perdre en intensité. L'horreur et l'arbitraire sous des semblants d'amélioration pour 'le peuple' sont trés bien décrits et on pleure quasiment sur ces destins détruits, ces amours en attente. Un trés beu livre d'un trés grand écrivain.
  • bfauriaux 30/11/2019
    Superbe plongee dans le monde du pouvoir russe un livre quasi documentaire qui m'a beaucoup marqué un tres grand livre que j'ai adoré découvrir !
  • Sachenka 08/09/2017
    Les dirigeants communistes ne manquaient d’imagination pour réprimer leurs propres citoyens. Toutefois, comme certains le croient, les fameux goulags n’étaient pas toujours la seule solution. Comme dans l’enfer de Dante, le système pénitentiaire russe comportait quelques cercles, et parfois certains ne s’arrêtaient qu’au premier. Surtout ceux qui, malgré leurs opinions divergentes ou leurs faux pas (ou simplement la malchance d’une dénonciation mensongère), avaient une expertise à offrir à l’empire. C’est ce qu’Alexandre Soljenitsyne essaie de faire connaitre, plongeant dans des souvenirs surement douloureux, en racontant son histoire et celle de centaines, voire de milliers, autres compatriotes ou ressortissants de pays satellites voisins. Et c’est toute une histoire ! Avec ses 978 pages (dans l’édition Robert Laffont), ce pavé peut en intimider plus d’un. Mais pas moi ! Alors je m’y suis lancé. Dès le début, Innokenti Volodine, un conseiller d’État de deuxième classe, prend le risque de contacter une ambassade « ennemie » d’un complot. Le chapitre se termine sur cette conversation téléphonique terminée trop tôt lorsque la ligne fut coupée Voilà, j’étais happé ! Toutefois, ce Volodine disparaît aussitôt. Dans les chapitres qui suivent, je ne retrouve plus aucun repère, je suis confronté à des nouveaux personnages, Reutman, Nerjine, Roubine, Vereniov, Iakonov, etc. Qui sont-ils ? Des malchanceux qui ont atterri dans le premier cercle pénitentiaire : la charachka. Que de destins et de vies gâchées ! On apprendra peu à peu leur histoire (comment ils en sont arrivés là) et leur quotidien dans ces laboratoires russes ultra secrets. Après tout, pourquoi gaspiller le talent (scientifiques et techniciens émérites) dans des travaux physiques en Sibérie quand on peut lui trouver une utilité ? N’empêche, les têtes fortes, qu’elles se tiennent tranquille, sinon elles sont refoulées aux cercles suivants. D’ailleurs, certains du groupe finiront par rejoindre le goulag. Tout cela, j’aurais dû m’en douter. Comme dans d’autres de ses romans (par exemple, L’archipel du goulag et La pavillon des cancéreux), Soljenitsyne ne s’intéresse pas qu’au sort d’un seul individu, il s’attaque à décrire, à dénoncer une situation érigée en un système (malheureusement) efficace. Et c’est tout à son honneur. Évidemment, la charachka, même si ce n’était pas aussi terrible que le goulag, ça restait tout de même un centre de détention. Au-delà des longueus heures de travail monotone et silencieux, il y avait les abus et harcèlements des militaires chargés de les surveiller mais également la situation pénible des proches des prisonniers, tout autant suspects, bien souvent victimes d’ostracisme et de discrimination. Cette monotonie que les personnages vivent, le lecteur la ressentira aussi. Impossible de passer à côté. Soljenitsyne a livré un témoignange très complet de la situaiton. Donc, ceux qui recherchent les péripéties et les émotions fortes, passez votre tour. Toutefois, si vous êtes fascinés par l’histoire et le régime communiste tout particulièrement, vous serez servi.Les dirigeants communistes ne manquaient d’imagination pour réprimer leurs propres citoyens. Toutefois, comme certains le croient, les fameux goulags n’étaient pas toujours la seule solution. Comme dans l’enfer de Dante, le système pénitentiaire russe comportait quelques cercles, et parfois certains ne s’arrêtaient qu’au premier. Surtout ceux qui, malgré leurs opinions divergentes ou leurs faux pas (ou simplement la malchance d’une dénonciation mensongère), avaient une expertise à offrir à l’empire. C’est ce qu’Alexandre Soljenitsyne essaie de faire connaitre, plongeant dans des souvenirs surement douloureux, en racontant son histoire et celle de centaines, voire de milliers, autres compatriotes ou ressortissants de pays satellites voisins. Et c’est toute une histoire ! Avec ses 978 pages (dans l’édition Robert Laffont), ce pavé peut en intimider plus d’un. Mais pas moi ! Alors je m’y suis lancé. Dès le début, Innokenti Volodine, un conseiller d’État de deuxième classe, prend le risque de contacter une ambassade « ennemie » d’un complot. Le chapitre se termine sur cette conversation téléphonique terminée trop tôt lorsque la ligne fut coupée Voilà, j’étais happé ! Toutefois, ce Volodine disparaît aussitôt. Dans les chapitres qui suivent, je ne retrouve plus aucun repère, je suis confronté à...
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  • Kyuss 20/12/2013
    Un livre d'une lenteur incroyable, très compliqué à expliquer, mais très intéressant. Chaque personnage est peint traits par traits. Soljenitsyne a une écriture particulière, marquante, mais vraiment pas abordable du tout.
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