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Les Heures furieuses
Cindy Colin Kapen (traduit par)
Date de parution : 02/06/2022
Éditeurs :
Pocket

Les Heures furieuses

Cindy Colin Kapen (traduit par)
Date de parution : 02/06/2022
Une enquête fascinante sur la piste de Harper Lee.
Alabama, années 1970. Après avoir fait acquitter le révérend Willie Maxwell, pasteur et serial killer, le brillant avocat Tom Radney se voit confier la défense… de l’assassin de celui-ci !
Vieux Sud,...
Alabama, années 1970. Après avoir fait acquitter le révérend Willie Maxwell, pasteur et serial killer, le brillant avocat Tom Radney se voit confier la défense… de l’assassin de celui-ci !
Vieux Sud, rumeurs vaudou et question raciale… D’emblée, la romancière Harper Lee se passionne pour l’affaire. Dix-sept ans après Ne tirez pas...
Alabama, années 1970. Après avoir fait acquitter le révérend Willie Maxwell, pasteur et serial killer, le brillant avocat Tom Radney se voit confier la défense… de l’assassin de celui-ci !
Vieux Sud, rumeurs vaudou et question raciale… D’emblée, la romancière Harper Lee se passionne pour l’affaire. Dix-sept ans après Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, ce procès qui s’annonce - elle le sait - pourrait donner matière à un livre aussi marquant, sinon plus, que De sang froid de son ami Truman Capote. Ce manuscrit, devenu légendaire, ne verra pourtant jamais le jour.
Soixante ans plus tard, retour sur les heures furieuses qui agitèrent l’Amérique et scellèrent le destin d’une gigantesque écrivaine.
 
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EAN : 9782266314107
Code sériel : 18227
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266314107
Code sériel : 18227
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Reprenant les notes de Harper Lee, la jeune Américaine signe un bijou de non-fiction, "Les Heures furieuses". Harper Lee l'aurait aimé, Capote aurait été jaloux. »
Sandrine Mariette / ELLE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • StephanieMvL 17/03/2024
    Harper Lee fut l'autrice d'un seul (grand) livre, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Sa vie est une énigme, en dehors de quelques faits connus, son amitié avec Truman Capote, sa participation à l'enquête qui mena à l'écriture par celui-ci de De sang froid, autre monument de la littérature américaine. Pourtant, au cours des années 70, elle aussi s'est intéressée à une affaire criminelle hors norme dont elle envisagea de faire un livre de non-fiction. Imaginez un prêtre dont cinq personnes de l'entourage proche sont mortes dans des circonstances douteuses mais dont les décès ont à chaque fois donné lieu au paiement de primes d'assurances vie. Imaginez que ce prêtre, au milieu de rumeurs de vaudou, soit assassiné lors des funérailles de sa dernière probable victime. Imaginez que l'avocat qui défendait le prêtre défende désormais son assassin. Harper Lee a assisté au dernier procès, a travaillé sans relâche pendant des années, sans que quiconque sache si elle est parvenue au bout de son manuscrit. Les Heures furieuses restitue en détail les faits en trois actes : l'histoire du prêtre ; l'histoire de l'avocat ; l'histoire de Harper Lee. Dans une mise en abîme très documentée (plus de 300 notes en fin de texte), Casey Cep livre une réflexion dense sur la littérature, le rapport fiction/ non-fiction. Même si j'ai eu un peu plus de difficultés sur la partie consacrée à l'avocat, à la fois très politique et juridique du fait de la carrière du protagoniste, les parties sur le prêtre et surtout sur Harper Lee, qui conservera son mystère jusqu'à la fin, sont passionnantes. Harper Lee fut l'autrice d'un seul (grand) livre, Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Sa vie est une énigme, en dehors de quelques faits connus, son amitié avec Truman Capote, sa participation à l'enquête qui mena à l'écriture par celui-ci de De sang froid, autre monument de la littérature américaine. Pourtant, au cours des années 70, elle aussi s'est intéressée à une affaire criminelle hors norme dont elle envisagea de faire un livre de non-fiction. Imaginez un prêtre dont cinq personnes de l'entourage proche sont mortes dans des circonstances douteuses mais dont les décès ont à chaque fois donné lieu au paiement de primes d'assurances vie. Imaginez que ce prêtre, au milieu de rumeurs de vaudou, soit assassiné lors des funérailles de sa dernière probable victime. Imaginez que l'avocat qui défendait le prêtre défende désormais son assassin. Harper Lee a assisté au dernier procès, a travaillé sans relâche pendant des années, sans que quiconque sache si elle est parvenue au bout de son manuscrit. Les Heures furieuses restitue en détail les faits en trois actes : l'histoire du prêtre ; l'histoire de l'avocat ; l'histoire de Harper Lee. Dans une mise en abîme très documentée (plus de 300 notes en fin de texte),...
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  • leflodja 12/09/2023
    Les heures furieuses de Casey Cep Casey Cep construit son roman autour Harper Lee, la romancière de Ne TIrez pas sur l'oiseau moquer (sublime pour ma part) qui aurait rédigé un manuscrit sur un true crime que l'on a jamais retrouvé. Toute la beauté de ce roman documentaire réside dans les descriptions des personnages qui gravitent autour d'Harpe Lee, on découvre Truman Capote (pas très sympathique pour un ami d'enfance), le père de Philip Roth. et aussi dans l'impressionnant travail de recherche effectué par Casey Cep. lecture riche et splendide, je recommande vivement.
  • aski2 23/08/2023
    Première oeuvre de l'auteur rédigée en 2019. L'état d'Alabama, Monroeville, le lac Martin, amorcent ce livre qui raconte la quête par Harper Lee(*), native de cette petite ville, de renseignements concernant une affaire judiciaire locale, "à tiroirs". Un pasteur noir, suspecté de plusieurs meutres est assassiné devant 300 témoins. Son meurtrier, noir, est acquitté. Il a été défendu par l' avocat du même pasteur ! Harper Lee veut rédiger une nouveau roman du type "true crime". Elle re interroge tout le comté, et trie les informations communiquées. Elle ne cesse d'écrire... Sans jamais publier. Pourquoi ? Des longueurs d'explications nous sont proposées. L'angoisse de la page blanche est éliminée. Pas celle concernant l'alcool.... Elle aide son ami d'enfance Truman Capote lors d'une enquête comparable : un quadruple meurtre commis par deux jeunes. Truman les rencontre en prison. Et publie son "best seller" apres leur pendaison :"De sang froid". C'est un "true crime". Pas vraiment au gout de Harper Lee. .. Très documenté, avec notes,et références ( p403 à 452). La premiere partie du livre est consacré à la quête d'informations concernant les meurtres du pasteur, du jugement de son assassin, et des paidoiries de son brillant avocat. Dans La deuxième partie, elle assiste son ami Truman Capote, et l'improductivité de Lee (p 281..)ainsi que sa vie alcoolisante et volontairement discrète sont mises en exergue ...Que c'est long. Brillant exercice d'écriture, Cassey Cep parait conduire ses recherches comme l'a fait son personnage central Harper Lee. Les premières pages racontant la creation du barrage et donc du lac Martin accompagné de la transformation sociétale résultant, m'ont évoquée la vallee de la Salinas, amoureusement décrite par Steinbeck dans "A l'est d'Eden".... Mais non... , il s'agit là d'une desciption technique, parfaite. Sec, sec ! Sans envolées véritables . Les personnages décrits semblent n'avoir que des droits et des devoirs, leurs états d'âme sont factuels, mais moi, lecteur ne les ressens pas... heureux de les comprendre. . Donc, pour cet excellent livre, roman historiographique :3+1/2/5. ... Désolé, je n'ai pas été bouleversé comme Barack Obama. (*) _ prix Pulitzer 1961 _ pour son livre unique : "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur")Première oeuvre de l'auteur rédigée en 2019. L'état d'Alabama, Monroeville, le lac Martin, amorcent ce livre qui raconte la quête par Harper Lee(*), native de cette petite ville, de renseignements concernant une affaire judiciaire locale, "à tiroirs". Un pasteur noir, suspecté de plusieurs meutres est assassiné devant 300 témoins. Son meurtrier, noir, est acquitté. Il a été défendu par l' avocat du même pasteur ! Harper Lee veut rédiger une nouveau roman du type "true crime". Elle re interroge tout le comté, et trie les informations communiquées. Elle ne cesse d'écrire... Sans jamais publier. Pourquoi ? Des longueurs d'explications nous sont proposées. L'angoisse de la page blanche est éliminée. Pas celle concernant l'alcool.... Elle aide son ami d'enfance Truman Capote lors d'une enquête comparable : un quadruple meurtre commis par deux jeunes. Truman les rencontre en prison. Et publie son "best seller" apres leur pendaison :"De sang froid". C'est un "true crime". Pas vraiment au gout de Harper Lee. .. Très documenté, avec notes,et références ( p403 à 452). La premiere partie du livre est consacré à la quête d'informations concernant les meurtres du pasteur, du jugement de son assassin, et des paidoiries de...
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  • Ingannmic 03/12/2022
    Difficile de résumer ce récit tant il est riche. Car s’il y est bien question d’Harper Lee et d’un manuscrit perdu, ces sujets sont aussi le prétexte à de multiples contextualisations et bifurcations, toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Années 70. L’Alabama est alors une région de métayers, qui vivent pour la plupart dans la pauvreté. C’est là que se situe le comté de Coosa, un coin paisible où les "rares infractions à déplorer sont la bigamie, la bâtardise, la mendicité, la violation du sabbat et l’emploi d’un langage vulgaire devant la gent féminine". Une tranquillité que vient troubler une affaire de meurtres aussi sombres qu’étranges. Au cœur de cette affaire, le révérend Willie Maxwell, bel homme charismatique au parler désuet et aux tenues vestimentaires élégantes. L’homme est également polyvalent : renommé pour la popularité de ses prêches, il travaille dans une scierie et une carrière de pierre, sans doute pour tenter de combler ses dettes ; le révérend vit au-dessus de ses moyens, et doit des milliers de dollars à la banque. La mort de son épouse Mary Lou dans d’étranges et violentes circonstances, est la première d’une série de décès suspects touchant ses proches, parmi lesquels ceux de sa deuxième femme ou de son frère aîné, Willie Maxwell ayant souscrit parfois jusqu’à dix-sept assurances vie sur la tête de chacune des victimes, et touchant une petite fortune grâce aux indemnités conséquentes… Mais entre l’absence de preuves tangibles, la rétractation de certains témoins, et la virtuosité de son avocat, le révérend reste impuni, donnant l’impression que la loi ne pourra jamais l’atteindre. Dans cet est de l’Alabama réputé hanté par son violent passé, des rumeurs de vaudou circulent bientôt ; Willie Maxwell ne charme plus, il terrorise… jusqu’à son propre assassinat, perpétré lors des obsèques de sa possible cinquième victime, la fille adoptive de sa troisième femme. C’est Robert Burns, le cousin de la défunte, persuadé de la culpabilité de son beau-père, qui abat ce dernier. Son procès débute en septembre 1977. Il fait une chaleur terrible pour la saison, le procès se transforme d’emblée en une bataille pour prouver ou infirmer la folie, un véritable "carnaval" selon le juge, qui doit multiplier les rappels à l’ordre à l’encontre des spectateurs et de représentants de la presse bruyants, et des avocats qui alignent objection sur objection. Tom Radney, celui de l’accusation, y évolue comme un poisson dans l’eau. Malin, généreux et infatigable, il fut aussi l’avocat de la victime des années durant, se forgeant la réputation d’être capable de gagner n’importe quelle affaire, faute de gagner l’affection de ses concitoyens. C’est lui qui, suite à une rencontre avec Harper Lee, lui envoie les premiers éléments sur la vie et la mort du révérend. L’écrivaine y voit le germe d’un grand roman de true crime. A cette époque, mal à l’aise avec la célébrité, elle tente de vivre comme si elle n’avait jamais publié un des romans les plus populaires de l’Histoire des Etats-Unis. Quatre ans après la parution de "Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur", elle s’est embarquée dans un silence qui durera un demi-siècle… Le récit de Casey Cep livre un beau portrait de cette Nelle Harper Lee dont la personnalité n’est pas sans évoquer celle de son héroïne Scout. Menant une vie spartiate malgré sa fortune, femme peu coquette, fumant cigarette sur cigarette et jurant comme un homme, elle a depuis l’enfance toujours eu du mal à s’intégrer socialement. Scolairement en avance, écrivant depuis qu’elle a su former les mots, elle noua une solide amitié avec un petit garçon étrange, lui aussi différent, et qui comme elle avait la passion de raconter ses histoires. Truman Streckfus Persons prendra en devenant écrivain le nom de Capote. "Les heures furieuses" reviennent notamment sur la réalisation du projet qui deviendra "De sang-froid", auquel contribua grandement Harper Lee, assistant son ami dans son enquête, compensant les difficultés de ce dernier à nouer contact avec les témoins par sa chaleur et son écoute attentive et bienveillante. Les notes volumineuses qu’elle prit à cette occasion révèlent un "sens aigu de l’observation, de grandes connaissances juridiques et un talent de chroniqueuse tragi-comique de l’Histoire américaine". Mais malgré son acuité intellectuelle et son besoin compulsif d’écrire, elle ne parvient à venir à bout de son propre projet. On devine à la souffrance que représente pour elle l’écriture, qui lui est pourtant indispensable, la quête d’une perfection qui la torture et contrecarre la finalisation de son manuscrit. Coincée entre l’enquête et l’écriture, elle peine à trouver une méthode, et l’angle d’approche le plus juste. Plombée d’un mal de vivre qui va sans doute au-delà de ses difficultés à concrétiser ses ambitions littéraires, elle boit, l’alcool la transformant en une personne imprévisible et grossière… J’espère que ce billet quelque peu chaotique ne vous aura pas perdu, mais vous aura donné un aperçu de la diversité de ce titre, qui est à l’inverse parfaitement maîtrisé, l’auteure mêlant l’anecdotique à un contexte historique mouvementé -ségrégation et lutte pour les droits civiques-, implantant son récit dans la géographie et la dimension socio-économique des lieux, donnant chair à ses "personnages" par des digressions parfois cocasses mais toujours pertinentes. Une enquête passionnante, menée avec autant de minutie, de curiosité et de bienveillance que l'aurait fait Harper Lee, imagine-t-on. A lire.Difficile de résumer ce récit tant il est riche. Car s’il y est bien question d’Harper Lee et d’un manuscrit perdu, ces sujets sont aussi le prétexte à de multiples contextualisations et bifurcations, toutes aussi passionnantes les unes que les autres. Années 70. L’Alabama est alors une région de métayers, qui vivent pour la plupart dans la pauvreté. C’est là que se situe le comté de Coosa, un coin paisible où les "rares infractions à déplorer sont la bigamie, la bâtardise, la mendicité, la violation du sabbat et l’emploi d’un langage vulgaire devant la gent féminine". Une tranquillité que vient troubler une affaire de meurtres aussi sombres qu’étranges. Au cœur de cette affaire, le révérend Willie Maxwell, bel homme charismatique au parler désuet et aux tenues vestimentaires élégantes. L’homme est également polyvalent : renommé pour la popularité de ses prêches, il travaille dans une scierie et une carrière de pierre, sans doute pour tenter de combler ses dettes ; le révérend vit au-dessus de ses moyens, et doit des milliers de dollars à la banque. La mort de son épouse Mary Lou dans d’étranges et violentes circonstances, est la première d’une série de décès suspects touchant ses proches, parmi lesquels ceux...
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  • Sookie_lit 23/10/2022
    heures furieuses sont une enquête fouillée sur le manuscrit perdu d’Harper Lee. Harper Lee préparait un roman sur Le Révérend Willie Maxwell accusé mais jamais condamné pour le meurtre de 5 de ces proches. Et qui fut assassiné pendant l’enterrement de la 5e par Robert Burns qui fut acquitté de ce meurtre. Voilà un true crime qui ne pouvait que plaire à l’autrice de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur et qui aida Truman Capote dans l’écriture de De sang froid. Casey Cep nous fait découvrir la vie du Reverend, de l’avocat qui permit d’acquitter le Révérend et son meurtrier (oui c’était le même #x1f923;) et enfin de connaître la vie d’Harper Lee. C’est un roman qui parle aussi d’une certaine Amérique toujours raciste et ségregationnée. Un livre très sympa et qui clôt d’une belle manière le mois américain.
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