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Malpertuis - Histoire d'une maisonfantastique
Jean-Philippe Jaworski (préface de)
Date de parution : 06/04/2023
Éditeurs :
10/18

Malpertuis - Histoire d'une maisonfantastique

Jean-Philippe Jaworski (préface de)
Date de parution : 06/04/2023
Un chef d’œuvre et classique de la littérature fantastique !
A la mort du riche oncle Cassave, les membres de sa famille doivent emménager dans son immense demeure, Malpertuis, et y vivre tous ensemble. C’est la condition s’ils veulent toucher... A la mort du riche oncle Cassave, les membres de sa famille doivent emménager dans son immense demeure, Malpertuis, et y vivre tous ensemble. C’est la condition s’ils veulent toucher l’héritage. Des phénomènes étranges, inquiétants et fantastiques se succèdent dans cette « prison mouvante de ténèbres » jusqu’à ce que l’horreur de... A la mort du riche oncle Cassave, les membres de sa famille doivent emménager dans son immense demeure, Malpertuis, et y vivre tous ensemble. C’est la condition s’ils veulent toucher l’héritage. Des phénomènes étranges, inquiétants et fantastiques se succèdent dans cette « prison mouvante de ténèbres » jusqu’à ce que l’horreur de la malédiction de Malpertuis atteigne son paroxysme le soir de Noël.
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EAN : 9782264081759
Code sériel : 05848
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264081759
Code sériel : 05848
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • hfon 04/04/2024
    Et les maisons hantés alors ? Matheson, Jay Anson...et quelques autres grands noms.... Et...et...Le meilleur de tous ? Peut être bien : Jean Ray ! Ce billet est un prétexte pour parler de cet auteur belge que les spécialistes du genre placent à la hauteur de Lovecraft : écriture au style flamboyant, sens du merveilleux de l intrigue, de l énigmatique et Jean passe #x1f605 Il a aussi inventé un Sherlock Holmes américain : Harry Dickson qui a été adapté en BD Une entrée possible , parmis d autres pour le découvrir Malpertuis : intrigue au cordeau sans un pouce de graisse : magnifique !! Jean Ray c est un grand, grand maître du fantastique à découvrir d urgence pour les amateurs qui ne le connaissent pas
  • Philip07 05/03/2024
    Globalement, j’ai apprécié le concept original mêlant fantastique, religion, croyance, mythologies. L’ambiance fantastique est assez bien rendue et la construction du récit interessante. Toutefois, j’ai trouvé que l’histoire présentait de nombreuses longueurs et que le style était un peu verbeux avec l’emploi de vocabulaire daté ou inusité. La lecture n’était pas inintéressante mais un peu poussive malgré tout. Peut être faudrait-il plusieurs le lectures pour en apprécier pleinement le sens et les références. Bref, pas une lecture inutile mais pas un chef d’oeuvre non plus.
  • Mioon 30/01/2024
    Au seuil de la mort, l'oncle Cassave convoque sa famille : ceux qui veulent son héritage devront habiter Malpertuis, son étrange demeure. Pire, seul le dernier survivant touchera l'intégralité de cette fortune... Malpertuis est un livre qui me tentais depuis bien longtemps, et lorsque j'ai eu la surprise de le recevoir dans ma KUBE, je me suis dit que c'était enfin le bon moment ! Sur la forme, l'écriture de Jean Ray est riche, parfois un peu ampoulée, mais si agréable à découvrir. Son style un brin vieillot contribue à dresser une ambiance très particulière, presque hors du temps, qui renforce le sentiment de malaise qui baigne Malpertuis en permanence. La première partie du roman paraît un peu longuette, on ne sait pas trop où l'auteur nous emmène, et il faut attendre la seconde partie pour enfin assembler les pièces du puzzle. Et là-dessus, j'avoue avoir été agréablement surprise ! Avec un pitch comme celui d'un héritage qui reviendra à l'unique survivant de la famille, je m'étais attendue à une histoire proche de celles d'Agatha Christie sur fond de maison hantée, et j'ai adoré me tromper ! Malpertuis est un livre très riche, qui se plait à perdre le lecteur avant d'enfin aborder son propos. L'ambiance confine au malaise, les petites révélations nous perdent plus qu'elles ne nous aiguillent, et pourtant une fois la fin arrivée, force est de constater que tout se tient à merveille, ce qui pousse à le relire une seconde fois pour savourer cette première partie qui se dévoile enfin. Tant sur la forme que sur le fond, Malpertuis est à mes yeux un grand classique de la littérature horrifique, qui se classe aux côtés d'autres grands noms comme ceux de Arthur Machen ou encore H.P. Lovecraft. L'histoire est extrêmement riche, les scènes horrifiques ne sont pas gratuites, et l'ambiance est un bijou tel que c'est la demeurer de Malpertuis elle-même qui semble vivante. Un très très bon livre horrifique !Au seuil de la mort, l'oncle Cassave convoque sa famille : ceux qui veulent son héritage devront habiter Malpertuis, son étrange demeure. Pire, seul le dernier survivant touchera l'intégralité de cette fortune... Malpertuis est un livre qui me tentais depuis bien longtemps, et lorsque j'ai eu la surprise de le recevoir dans ma KUBE, je me suis dit que c'était enfin le bon moment ! Sur la forme, l'écriture de Jean Ray est riche, parfois un peu ampoulée, mais si agréable à découvrir. Son style un brin vieillot contribue à dresser une ambiance très particulière, presque hors du temps, qui renforce le sentiment de malaise qui baigne Malpertuis en permanence. La première partie du roman paraît un peu longuette, on ne sait pas trop où l'auteur nous emmène, et il faut attendre la seconde partie pour enfin assembler les pièces du puzzle. Et là-dessus, j'avoue avoir été agréablement surprise ! Avec un pitch comme celui d'un héritage qui reviendra à l'unique survivant de la famille, je m'étais attendue à une histoire proche de celles d'Agatha Christie sur fond de maison hantée, et j'ai adoré me tromper ! Malpertuis est un livre très riche, qui se plait à perdre le lecteur avant d'enfin...
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  • Lesmotsdelivrent 26/12/2023
    Je n'avais jamais lu Jean Ray et je suis tombée sur ce roman par hasard, dans une bourse aux livres. Une vieille édition des années 80 un peu moche, mais dont la quatrième de couverture aura su me tenter. Et puis, pour 2 euros je n'allais pas me priver ! C'est une lecture qui restera gravée en moi tant elle est singulière. Malpertuis, c'est un manoir. Un vieux manoir. Et dans celui-ci, l'oncle Cassave organise l'héritage qu'il va léguer à sa famille après sa mort, qui ne saurait tarder. Une seule condition pour accéder à sa succession : venir vivre dans le manoir pour de bon. Ainsi, cousins, cousines, tantes, oncles, tous et toutes viennent vivre sous le toit de Malpertuis. Commence alors leur cauchemar. Jean-Jacques Grandsire est l'un des héritier de l'oncle Cassave. L'ennui qui rythme son quotidien dans la bâtisse est entrecoupé de scènes qui marquent par leur violence : un habitant du manoir est retrouvé la tête clouée au mur mais continue tout de même de chanter, un autre se fera agresser par des créatures ailées, et ainsi de suite. Tout autant de bizarreries qui surviennent dans ce vieux manoir. Le style de Jean Ray est très particulier. J'avoue qu'il aura été parfois difficile de suivre le récit à cause d'expression désuètes ou alambiquées dont il m'aura fallu chercher les définitions dans le dictionnaire (mais j'ai enrichi mon vocabulaire, c'est pas si mal !). La narration est construite de manière tout à fait inhabituelle avec un narrateur dont nous ne connaissons jamais l'identité qui a seulement compilé des témoignages sur le destin de Jean-Jacques Grandsire. En progressant dans le récit, on se rend compte que le fantastique est rattrapé par la mythologie de Malpertuis. Se mêlent alors la religion, les mythes, le Destin. Une lecture bien singulière qui ne plaira pas au tout venant.Je n'avais jamais lu Jean Ray et je suis tombée sur ce roman par hasard, dans une bourse aux livres. Une vieille édition des années 80 un peu moche, mais dont la quatrième de couverture aura su me tenter. Et puis, pour 2 euros je n'allais pas me priver ! C'est une lecture qui restera gravée en moi tant elle est singulière. Malpertuis, c'est un manoir. Un vieux manoir. Et dans celui-ci, l'oncle Cassave organise l'héritage qu'il va léguer à sa famille après sa mort, qui ne saurait tarder. Une seule condition pour accéder à sa succession : venir vivre dans le manoir pour de bon. Ainsi, cousins, cousines, tantes, oncles, tous et toutes viennent vivre sous le toit de Malpertuis. Commence alors leur cauchemar. Jean-Jacques Grandsire est l'un des héritier de l'oncle Cassave. L'ennui qui rythme son quotidien dans la bâtisse est entrecoupé de scènes qui marquent par leur violence : un habitant du manoir est retrouvé la tête clouée au mur mais continue tout de même de chanter, un autre se fera agresser par des créatures ailées, et ainsi de suite. Tout autant de bizarreries qui surviennent dans ce vieux manoir. Le style de Jean Ray est très particulier....
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  • Ingannmic 12/12/2023
    On trouve dans ce roman paru en 1943 plusieurs ingrédients des classiques de l’horreur et du fantastique : une maison hantée et ses fantômes ; une entame à la fois mystérieuse et destinée à donner au récit qui va suivre une caution de réalité, puisqu’il serait la transcription de manuscrits trouvés par un premier narrateur, dont l’enchâssement confère au texte une dimension labyrinthique. Cela débute avec l’agonie de l’abject "oncle Cassave", dont le testament perpétue post mortem l’expression de son autorité malveillante. Sont présents à sa lecture les trois sœurs Cormelon, portant les voiles d’un sempiternel deuil ; le cousin Philarète, toqué de taxidermie ; le couple Dideloo et leur fille Euryale, dont la rousse et condescendante beauté obsède le deuxième narrateur, le jeune Jean-Jacques Grandsire. La sœur de ce dernier -la fière et rebelle Nancy- ainsi que Mathias, le commis avec lequel elle tient le magasin de couleurs accolé à la maison, complètent l’assemblée, que consterne la lecture des dernières volontés du défunt. Il y impose à l’ensemble de ses héritiers d’habiter Malpertuis, où, en plus du gite, le couvert leur sera assuré. Aucun changement ne pourra être apporté à la maison. L’intégralité de la colossale fortune du vieux Cassave reviendra au dernier vivant, ou aux derniers survivants s’il s’agit d’un homme et d’une femme, qui devront alors se marier. Malpertuis est une demeure sinistre et glaciale, dont la seule évocation, avec le recul, provoque la terreur du narrateur. Il la dépeint comme le "point final de destinées humaines", comme une entité vivante suscitant cauchemars nocturnes et imposant, le jour, la cohabitation avec "d’atroces ombres de suppliciés". L’horreur s’installe et se concrétise, sous la forme de créatures minuscules et horribles séjournant dans le grenier, d’une chose indéfinissable soufflant systématiquement les lampes que l’étrange et repoussant Lampernisse, ancien gérant du magasin de couleurs occupant les angles morts de Malepertuis, s’obstine à rallumer. Un premier mort est bientôt retrouvé pendu, inaugurant une série macabre. J’étais très impatiente de découvrir ce titre, défini comme un classique méconnu de la littérature fantastique, et à propos duquel Le Bouquineur a écrit beaucoup de bien. Et j’ai vraiment apprécié le début de ma lecture, l’écriture à la fois précise et éloquente de Jean Ray, l’atmosphère étrange et angoissante qui pèse sur le récit, et même cette construction enchevêtrée qui peut perdre le lecteur. Ce qui m’a perdue moi, ne réside ni dans la forme, ni dans une problématique liée à la compréhension de l’ensemble : c’est le sens final donné à l’histoire, qui verse dans une sorte d’ésotérisme délirant empruntant à la mythologie, et qui selon moi fait perdre toute crédibilité au texte. Non pas que je croyais aux manifestations surnaturelles précédemment décrites, mais il me semble que de garder le mystère quant à leur origine aurait permis de me maintenir dans ce vague état d’angoisse que la résolution dudit mystère, grossière, a fait s’évaporer.On trouve dans ce roman paru en 1943 plusieurs ingrédients des classiques de l’horreur et du fantastique : une maison hantée et ses fantômes ; une entame à la fois mystérieuse et destinée à donner au récit qui va suivre une caution de réalité, puisqu’il serait la transcription de manuscrits trouvés par un premier narrateur, dont l’enchâssement confère au texte une dimension labyrinthique. Cela débute avec l’agonie de l’abject "oncle Cassave", dont le testament perpétue post mortem l’expression de son autorité malveillante. Sont présents à sa lecture les trois sœurs Cormelon, portant les voiles d’un sempiternel deuil ; le cousin Philarète, toqué de taxidermie ; le couple Dideloo et leur fille Euryale, dont la rousse et condescendante beauté obsède le deuxième narrateur, le jeune Jean-Jacques Grandsire. La sœur de ce dernier -la fière et rebelle Nancy- ainsi que Mathias, le commis avec lequel elle tient le magasin de couleurs accolé à la maison, complètent l’assemblée, que consterne la lecture des dernières volontés du défunt. Il y impose à l’ensemble de ses héritiers d’habiter Malpertuis, où, en plus du gite, le couvert leur sera assuré. Aucun changement ne pourra être apporté à la maison. L’intégralité de la colossale fortune du vieux Cassave...
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