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Génie du christianisme
Textes historiques. Pamphlets. Essais politiques
Maxence Caron (textes réunis par)
Date de parution : 20/05/2021
Éditeurs :
Bouquins

Génie du christianisme

Textes historiques. Pamphlets. Essais politiques

Maxence Caron (textes réunis par)
Date de parution : 20/05/2021
La réédition d'œuvres majeures de Chateaubriand, pour la première fois réunies en un seul volume, fidèle au texte validé par l'auteur.
Le Génie du Christianisme est non seulement le chef-d’œuvre d’un jeune inconnu, mais c’est aussi un phénomène de société. L’intelligentsia du XVIIIe siècle avait nié le Christianisme, et la Révolution... Le Génie du Christianisme est non seulement le chef-d’œuvre d’un jeune inconnu, mais c’est aussi un phénomène de société. L’intelligentsia du XVIIIe siècle avait nié le Christianisme, et la Révolution française le persécuta : l’éclat de ce livre magistral fut accueilli comme une libération.
Cet ouvrage offre une synthèse de toutes les...
Le Génie du Christianisme est non seulement le chef-d’œuvre d’un jeune inconnu, mais c’est aussi un phénomène de société. L’intelligentsia du XVIIIe siècle avait nié le Christianisme, et la Révolution française le persécuta : l’éclat de ce livre magistral fut accueilli comme une libération.
Cet ouvrage offre une synthèse de toutes les beautés de la religion chrétienne à travers le temps, dans les arts, les mœurs et la pensée ; il abat les caricatures, il réfute, il démontre, il admire, il contemple. Il permet de se constituer une culture biblique, hellénique, latine, médiévale et classique sur tous les sujets de la littérature et de la philosophie.
Souvent éditée sans respect du texte voulu par Chateaubriand, l’œuvre était difficile à trouver, ou à manier : la voici en un seul volume et dans son intégralité. Plusieurs textes aussi décisifs qu’introuvables sont joints à ce volume : les aphorismes inédits de Chateaubriand, ses pamphlets contre Napoléon ou Louis XVIII, ses réflexions politiques et prophétiques sur l’état de la France. Parfaitement inclassables donc « politiquement incorrectes », ces œuvres ont un unique souci, celui de la liberté : faite à l’image même de Dieu. Cœur du génie chrétien, cette liberté est célébrée par Chateaubriand comme un modèle de sagesse pour les temps de crise.
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EAN : 9782221243039
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1120
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221243039
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1120
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • CzarnyPies 30/10/2021
    Il y a de moments où Chateaubriand s’éloigne de façon spectaculaire de la vérité dans cette apologie extraordinaire du christianisme. Par exemple, j’ai été bouche-bé de lire ce passage sur le Satan du Paradis Perdu du John Milton : « Milton a fait entrer dans le caractère de son Satan les perversités de ces hommes qui vers le commencement du dix-septième siècle couvrirent l’Angleterre de deuil : on y sent la même obstination, le même enthousiasme, le même orgueil, le même esprit de rébellion et d’indépendance; on retrouve dans le monarque infernal ces fameux niveleurs qui se séparant de la religion de leurs pays avaient secoué le jour joug de tout gouvernement légitime et s’étaient révoltés à la fois contre Dieu et contre les hommes. » En fait Milton a été un niveleur fier. Il a écrit un pamphlet qui défendait le régicide du Charles I et il a été mis en prison après la restauration. Néanmoins Chateaubriand avait raison de signaler le portrait magistral du Satan que Milton nous a donnés. Chateaubriand a écrit « Le génie du Christianisme » en Angleterre entre 1795 et 1799. Il avait décidé que c’était le temps de répliquer aux philosophes qu’il tenait responsable pour la révolution, la terreur et la tyrannie de Napoléon. En plus, la France révolutionnaire avait fermé les églises et remplacé le calendrier chrétien avec un nouveau calendrier dont la semaine était de dix jours. Il a décidé de servir du style et du langage des philosophes car le public ne comprenait plus la théologie. « Les autres genres d’apologies sont épuisés, et peut-être seraient-ils inutiles aujourd’hui. Qui est-ce qui lirait maintenant un ouvrage de théologie? Quelques hommes pieux qui n’ont pas besoin d’être convaincus, quelques vrais chrétiens persuadés. … Une grande preuve de sa céleste origine, c’est qu’elle souffre l’examen le plus sévère et le plus minutieux de la raison. » « Le génie du Christianisme » se divise en quatre parties. Dans la première partie, Chateaubriand rappelle que le Christianisme s’accorde très bien avec la thèse d’Aristote et Platon selon laquelle que l’univers a été créé par un premier mobile et se dirigeait vers une cause finale, le bien. La reproche de Chateaubriand envers les philosophes n’est pas qu’ils réfutaient Aristote et Platon mais qu’ils faisait semblant que Aristote et Platon n’existaient pas. Aux yeux de Chateaubriand, Voltaire et les philosophes français se servent uniquement des « contes licencieux » pour attaquer le Christianisme. Dans la deuxième partie Chateaubriand présente les grandes qualités des auteurs chrétiens tels que Tasse, Arioste, Racine, Fénelon, Bossuet et Milton. Chateaubriand rappelle les grands écrivains païens tels que Homère et Virgile produisaient une littérature mythologique avec des grands héros amoraux. La bible en revanche est pleine de récits qui nous offrent « les préceptes moraux applicables à la prospérité et à l’infortune, aux rangs les plus élevés comme aux rangs les plus humbles de la vie. ». Chateaubriand cite l’histoire de Job et celle de la réconciliation de Joseph avec ces frères. Les auteurs de la renaissance (Racine, Arioste, etc.) continue la tradition biblique parce la moralité et la foi des individus est toujours au cœur de leurs intrigues. Comme, j’ai déjà mentionné Chateaubriand admire énormément la manière dont Milton présente Satan comme un pécheur avec un caractère humaine. Ça va sans le dire, que Chateaubriand déteste les auteurs libertins du dix-huitième siècle. « Un écrivain qui refuse de croire en un Dieu auteur de l’univers et juge des hommes dont il a fait l’âme immortelle bannit d’abord l’infini de ses ouvrages. Il renferme sa pensée dans un cercle de boue, ont il ne pleut plus sortir. » Dans la troisième partie Chateaubriand traite de la peinture et de la sculpture. Il réitère sa thèse que l’art chrétien n’est pas mythologique. Il traite de l’humanité et glorifie la pauvreté : « Le christianisme est plus favorable à la peinture qu’une autre religion. Or il est aisé de prouver trois choses : 1o la religion chrétienne, étant d’une nature spirituelle et mystique, fournit à la peinture un bel idéal plus parfait et divin que celui qui nait d’un culte matériel. 2o que, corrigeant la laideur des passions ou les combattant avec force, elle donne des tons sublimes à la figure humaine et fait mieux sentir l’âme dans les muscles, let les liens de la matière; 3o enfin qu’elle a fourni aux arts des sujets plus beaux, plus riches, plus dramatiques, plus touchants que les sujets mythologiques. » « Le christianisme nous montre partout la vertu et l’infortune, et le polythéisme est un culte de crimes et de prospérité. » Dans la quatrième partie Chateaubriand essaie de démontrer que le Christianisme a fait des grandes contributions à la vie politique, sociale et économique de la société. L’église catholique a fondé les universités et les hôpitaux d’Europe. L’ordres monastique ont défriché des terres et ont fait avancer les techniques agricoles. Les évêques et cardinaux ont joué un rôle majeur dans la politique. « La charité vertu absolument chrétienne et inconnue des anciens a pris nature dans Jésus Christ. … Les premiers fidèles instruits dans cette grande vertu, mettaient en commun leurs biens pour secourir les nécessiteux, les malades et les voyageurs : ainsi commencèrent les hôpitaux. » À mon avis, c’est la quatrième partie qui est la moins bien réussie. Le problème est que Chateaubriand accepte trop souvent une version mensongère des faits. Par exemple, il parle en termes élogieuses des Chevaliers Teutoniques : « Dans le nord, l’Ordre Teutonique en subjuguant les peuples errants sur les bords de la Baltique, a éteint le foyer de ces terribles éruptions qui ont tant de fois désolé l’Europe. Il a donné le temps à la civilisation de faire des progrès. » En fait les Chevaliers Teutoniques ont été des envahisseurs cruels. Ils ont effectué le génocide des Vieux-Prussiens (ou les Borusses). En plus ils ont fait des nombreuses atrocités chez les Polonais et les Russes. Chateaubriand ne se trompe pas toujours dans la quatrième partie, mais il y a bel et bien des passages où il présente une version défectueuse des faits. Ce qui est le plus curieux est que Chateaubriand finit par sous-estimer plutôt que sur estimer la contribution du Christianisme à notre société et à nos institutions sociales. « Le génie du Christianisme » est un grand livre qui a, pourtant, il le défaut d’être basé sur les des auteurs et des œuvres qui sont peu lus. On ne lit pas Racine, Bossuet, Fénelon et La Bruyère en dehors du monde Francophone. Arioste and Tasse sont lus principalement en Italie. Chez les Anglais on connait le nom de Milton mais ce sont surtout les gens qui étudient la littérature anglaise à l’université qui vont le lire. Si on ne connait pas bien ces auteurs que je viens mentionner on aurait beaucoup de mal à suivre les arguments de Chateaubriand qui sont finalement très solides.Il y a de moments où Chateaubriand s’éloigne de façon spectaculaire de la vérité dans cette apologie extraordinaire du christianisme. Par exemple, j’ai été bouche-bé de lire ce passage sur le Satan du Paradis Perdu du John Milton : « Milton a fait entrer dans le caractère de son Satan les perversités de ces hommes qui vers le commencement du dix-septième siècle couvrirent l’Angleterre de deuil : on y sent la même obstination, le même enthousiasme, le même orgueil, le même esprit de rébellion et d’indépendance; on retrouve dans le monarque infernal ces fameux niveleurs qui se séparant de la religion de leurs pays avaient secoué le jour joug de tout gouvernement légitime et s’étaient révoltés à la fois contre Dieu et contre les hommes. » En fait Milton a été un niveleur fier. Il a écrit un pamphlet qui défendait le régicide du Charles I et il a été mis en prison après la restauration. Néanmoins Chateaubriand avait raison de signaler le portrait magistral du Satan que Milton nous a donnés. Chateaubriand a écrit « Le génie du Christianisme » en Angleterre entre 1795 et 1799. Il avait décidé que c’était le temps de répliquer aux...
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  • Choupina 02/07/2018
    Ouvrage intéressant, avec comparaisons de textes d’auteurs antiques, Homere et Virgile, entre autres et  «  classiques », comme Dante, Racine, Voltaire, Milton, Klopstock, et La Bible. L’intégralité est en cours sur Audiocité.net. Les parties 01 et 02 en livres audio gratuits déjà disponibles.
  • michaudgilbert 19/03/2018
    bien
  • Henri-l-oiseleur 07/05/2016
    La lecture du Génie du Christianisme est en train de redevenir indispensable aujourd'hui. En 1800, la France se relevait d'une violente décennie de destructions anti-chrétiennes, de massacres du clergé et d'interdictions du culte, après cinquante bonnes années de campagnes d'opinion visant à dévaloriser et à ridiculiser cette religion. Aujourd'hui, certes, la persécution n'est plus physique : il n'y a qu'en Orient qu'on massacre des chrétiens*. En France, on se contente d'ignorer cette religion, de la passer sous silence ou de diffuser le plus grand mépris à son égard et à l'égard de ceux qui la pratiquent. Voilà une première raison de lire le Génie, livre de réhabilitation de la religion méprisée. Le livre est certes théologiquement bien léger. L'amateur de pensée chrétienne aura l'embarras du choix pour trouver de meilleurs ouvrages que celui-ci sur la question. Mais comme les mauvais sont aussi légion, autant lire le Génie, même avec ses défauts. Il faut dire que l'auteur avait moins l'ambition de faire une apologie de la religion, que de ses beautés : il l'aborde sur le plan culturel et esthétique, dans les oeuvres qu'elle a inspirées en Europe depuis la fin de l'Antiquité. Le Génie est la plus belle illustration des "racines chrétiennes de l'Europe", et donc le meilleur moyen de faire grincer des dents aux islamo-gauchistes qui colonisent le secteur culturel de l'édition et des médias. A quoi bon ? C'est que leurs préjugés culturels produisent beaucoup d'ignorance, d'indifférence, voire de mépris, pour d'immortels chefs-d'oeuvre de la culture. Lire le Génie, c'est apprendre à comparer la Phèdre de Sénèque avec celle de Racine, c'est regarder une cathédrale gothique comme une forêt, c'est acquérir le sens du mystère et éprouver un profond sentiment d'exotisme comme d'identité spirituels. Dans cette grande apologie si soigneusement construite, la structure risque de ne plus nous parler, ainsi que de nombreux passages, faute du niveau requis, du nôtre j'entends. Mais même ainsi, le Génie du Christianisme ressemble à ces abbayes gothiques anglaises à-demi ruinées, envahies par l'herbe depuis le XVI°s, qui réservent au promeneur des splendeurs incomparables. Plus que jamais, la lecture du Génie s'impose aujourd'hui. *écrit en 2016, avant les meurtres de fidèles et les incendies de cathédrales en France. La lecture du Génie du Christianisme est en train de redevenir indispensable aujourd'hui. En 1800, la France se relevait d'une violente décennie de destructions anti-chrétiennes, de massacres du clergé et d'interdictions du culte, après cinquante bonnes années de campagnes d'opinion visant à dévaloriser et à ridiculiser cette religion. Aujourd'hui, certes, la persécution n'est plus physique : il n'y a qu'en Orient qu'on massacre des chrétiens*. En France, on se contente d'ignorer cette religion, de la passer sous silence ou de diffuser le plus grand mépris à son égard et à l'égard de ceux qui la pratiquent. Voilà une première raison de lire le Génie, livre de réhabilitation de la religion méprisée. Le livre est certes théologiquement bien léger. L'amateur de pensée chrétienne aura l'embarras du choix pour trouver de meilleurs ouvrages que celui-ci sur la question. Mais comme les mauvais sont aussi légion, autant lire le Génie, même avec ses défauts. Il faut dire que l'auteur avait moins l'ambition de faire une apologie de la religion, que de ses beautés : il l'aborde sur le plan culturel et esthétique, dans les oeuvres qu'elle a inspirées en Europe depuis la fin de l'Antiquité. Le Génie est la plus belle illustration des...
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