Lisez! icon: Search engine
La Puissance et la Gloire
Marcelle Sibon (traduit par), François Mauriac (préface de), John Updike (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/11/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

La Puissance et la Gloire

Marcelle Sibon (traduit par), François Mauriac (préface de), John Updike (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 14/11/2019

Dans son éclairante préface, John Updike note que « La Puissance et la Gloire est généralement considéré comme le chef-d’oeuvre de Greene, son roman le plus célèbre et le plus...

Dans son éclairante préface, John Updike note que « La Puissance et la Gloire est généralement considéré comme le chef-d’oeuvre de Greene, son roman le plus célèbre et le plus estimé par la critique ». En le relisant aujourd’hui, on comprend pourquoi ce roman a eu un tel impact auprès...

Dans son éclairante préface, John Updike note que « La Puissance et la Gloire est généralement considéré comme le chef-d’oeuvre de Greene, son roman le plus célèbre et le plus estimé par la critique ». En le relisant aujourd’hui, on comprend pourquoi ce roman a eu un tel impact auprès du public international.
Graham Greene y raconte le martyre d’un prêtre, intrigue que lui avait inspirée un voyage dans la province de Tabasco, au Mexique, en 1938 : sous la dictature du tristement célèbre Garrido Canabal, les prêtres étaient persécutés ou assassinés. Un seul avait réussi à se cacher pendant dix ans dans les forêts et les marais. Fuyant sans cesse les serviteurs d’un régime totalitaire, hostile à l’Église, il resta fidèle à une vocation à laquelle il croyait pourtant avoir failli.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221145623
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221145623
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 352
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Scribamus 14/09/2023
    Étant catholique et m'efforçant de toujours placer ma foi au centre de ma vie, j'avais été marqué par la lecture de "Silence", de Sh#363;saku End#333;, un magnifique roman qui a su me provoquer et poser des questions existentielles sur la foi, sans jamais cependant céder au blasphème facile. "La Puissance et la Gloire" m'a ensuite été recommandé comme lecture similaire ; j'ai donc malgré moi sans cesse comparé les deux ouvrages au long de ma lecture, ce qui a sans doute un peu gâché mon expérience. Le roman de Graham Greene est bien plus rythmé, s'articulant autour d'histoires parallèles dont le concert est fort intéressant ; le personnage principal est très bien développé et caractérisé. La fin m'a également beaucoup plu. Malgré tout, il m'a manqué un véritable engagement, une étincelle passionnée, faute peut-être d'un style aussi contemplatif que celui d'End#333;. L'écriture de Greene m'a semblé par moments un peu trop mécanique pour vraiment me convaincre. Néanmoins, je garderai un bon souvenir de ce roman, accessible à tous, chrétiens ou non - comme n'importe quel roman, ai-je envie de préciser.
  • Laveze 25/08/2023
    LA PUISSANCE ET LA GLOIRE de GRAHAM GREENE Mexique dans les années 30 la chasse au dernier prêtre catholique. Fresque humaniste avec le meilleur et le pire des hommes, le prêtre narrateur nous guide dans les méandres de ses pensées entre Dieu, l'alcool et les femmes. Un récit halluciné et hallucinant, une écriture poignante qui nous emporte au bout du drame. Un des plus forts de Greene si ce n’est son meilleur livre.
  • Dandine 31/07/2023
    Le heros de la Malediction du gitan, ce sourd muet sans jambes qui se produisait en des acrobaties de cirque, lisait, le seul a lire parmi tous les freaks pratiquement illetres qui l'entouraient. Dans ses moments de desesperance il revenait, encore et encore, a La Puissance et la Gloire de Graham Greene. Voulant comprendre en quoi l'histoire d'un cure harcele pouvait le consoler je l'ai relu moi aussi. Il y a de ca une eternite je n'avais pas specialement apprecie ce que j'avais vu comme de la propagande religieuse. Entretemps le livre a beaucoup change, ou alors c'est moi. La trame est simple: dans une region mexicaine ou les revolutionnaires au pouvoir veulent abolir toute religion, un cure traque tente de fuir, sans succes. C'est le dernier pretre, tous les autres ayant ete tues s'ils n'ont pas reussi a passer a temps la frontiere, ou ayant ete forces de se laiciser et se marier. Il sera finalement fusille, un metis mouchard l'ayant reconnu et livre a ses poursuivants. La trame est simple mais le developpement qu'en fait Greene ne l'est pas. Il y mene une sorte d'etude, profonde et ardue, douloureuse et implacable, sur l'ancienne question du bien et du mal, sur ce qui les oppose et ce qui les relie. Une etude de terrain, qu'il place dans un terrain qu'il a connu, le Mexique, et dont il sonde le caractere profond de ses habitants, leur ame. Leur sens de l'obeissance a la tradition, du devoir et du destin, leur intime essence d'un catholicisme metisse, manifeste meme quand la revolution prohibait la religion. Greene avait passe quelques mois au Mexique en 1938, enquetant la persecution de la religion qu'avaient declanche les presidents Calles et Cardenas. Il en avait tire en 1939 un livre de voyages, The Lawless Roads, et, plus tard, ce roman. Deux principaux acteurs dans ce drame, un cure et un lieutenant, bien qu'il n'y ait que le lieutenant qui agisse vraiment, le cure se laissant entrainer comme malgre lui par les circonstances. Tous deux sans nom propre, comme un troisieme acteur, le metis, celui qui tient le role de Judas, du mouchard qui vendra le cure pour une poignee de pesos. Il n'y a que les personnages tout a fait secondaires qui auront droit a des noms. Sans noms, ces acteurs peuvent prendre une dimension archetypique. Mais Greene les complique a souhait. Ni heros ni anti-heros clairs et nets, tous ont droit et a son blame et a sa compassion. Tous decrits implacablement humains. le cure est une creature maladive, egoiste et peureux, qui s'est eloigne de nombreuses fois de la foi qu'il preche. Seuls le courage et la capacite de sacrifice des villageois qu'il rencontre et qui le cachent pourront lui faire surmonter la peur, l'amertume, le fiel qui niche en son coeur. Ce n'est que grace a eux qu'il finira par gagner un certain apaisement de l'esprit, une certaine serenite devant son futur, serenite face aux hommes qui l'accusent et le jugent, serenite pour affronter Saint Pierre dans l'au-dela. Une redemption tardive, aux limites du courage, la decouverte d'une force d'ame qu'il n'avait jamais eu. Quant au lieutenant qui le poursuit, ce n'est pas un fou sanguinaire, il n'a pas de raisons personnelles, tout en lui est ideal, mais il incarne trop fanatiquement les ideaux laics de la revolution mexicaine de ces annees-la. Les cures ne sont pour lui que suppots d'un obscurantisme qui maintient le peuple dans l'ignorance et la misere. Ils doivent disparaitre pour que l'avenir puisse etre radieux. Et la fin justifie les moyens. Mais il saura aussi etre misericordieux envers sa proie, une fois qu'il l'aura attrapee. Greene a ecrit une tragedie. La tragedie d'un homme faible devant son destin. Peut-etre aussi la tragedie de la force minee par le doute. le drame du vieil antagonisme de la spiritualite et du materialisme, personnifie en deux hommes, sans que nous soit montre trop clairement et trop facilement ou git le vice et ou siege la vertu. Un troisieme homme, le delateur, est manifestement l'outil du destin ou l'agent de la Providence. Ce n'est pas forcement un mauvais homme, sa mission est d'amener le cure a l'expiation, a sa purification, comme le Judas des ecritures face a Jesus. Ce Judas-ci tend a nous faire croire que Greene, catholique convaincu, veut que sa tragedie finisse en apotheose de la foi, en la victoire morale de la foi. Ce serait trop facile. Moi je vois, justement parce que Greene est croyant, dans cette opposition de differentes croyances, de differents ideaux, la tragedie du Dieu auquel il croit. Ce Dieu qui a fait l'homme a son image, qui est dans tous les hommes. Dieu qui est le juge et le pecheur, le vertueux et le criminel, ici le cure et le lieutenant, et aussi le Judas, bien sur. Dieu qui est celui qui a le pouvoir, et en use, et celui qui en est demuni. Dieu qui est l'homme glorieux mais aussi l'infame. Dans cette optique, la puissance et la gloire sont peut-etre incarnees par les deux principaux protagonistes, mais aussi par le destin qui les dirige et les mene, ou la fatalite, ou tout simplement Dieu. Ce Dieu a qui le roi David chantait: “A toi, Eternel, la grandeur, la force et la magnificence, l'eternite et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t'appartient; à toi, Eternel, le regne. […] C'est de toi que viennent la richesse et la gloire, c'est toi qui domines sur tout, c'est dans ta main que sont la force et la puissance” (Chroniques I, chap. 29, versets 11-12). Tellement de pouvoir... il ne peut qu'etre tragique, ce Dieu. En fin de ce long billet je dois me confesser. Je ne suis pas religieux, je ne crois pas en un Dieu, je suis plutot un fieffe mecreant. Sans aucune excuse de cette sorte j'ai trouve ce roman tout simplement sublime. Puissant. Glorieux. Le heros de la Malediction du gitan, ce sourd muet sans jambes qui se produisait en des acrobaties de cirque, lisait, le seul a lire parmi tous les freaks pratiquement illetres qui l'entouraient. Dans ses moments de desesperance il revenait, encore et encore, a La Puissance et la Gloire de Graham Greene. Voulant comprendre en quoi l'histoire d'un cure harcele pouvait le consoler je l'ai relu moi aussi. Il y a de ca une eternite je n'avais pas specialement apprecie ce que j'avais vu comme de la propagande religieuse. Entretemps le livre a beaucoup change, ou alors c'est moi. La trame est simple: dans une region mexicaine ou les revolutionnaires au pouvoir veulent abolir toute religion, un cure traque tente de fuir, sans succes. C'est le dernier pretre, tous les autres ayant ete tues s'ils n'ont pas reussi a passer a temps la frontiere, ou ayant ete forces de se laiciser et se marier. Il sera finalement fusille, un metis mouchard l'ayant reconnu et livre a ses poursuivants. La trame est simple mais le developpement qu'en fait Greene ne l'est pas. Il y mene une sorte d'etude, profonde et ardue, douloureuse et implacable, sur l'ancienne question du bien et du mal, sur...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Tyresias 18/06/2023
    [La Puissance et la Gloire] Je lis Greene pour la première fois et n'ai pas eu besoin d'en lire beaucoup pour aimer... Pas besoin de l'intrigue (mais il n'en existe pas vraiment), ni d'appréhender un peu mieux ce roman, sa composition "vivante" (l'alliage du réel et du rêve). Dès l'incipit, c'est sans espoir et c'est très beau [La Fin d'une liaison] C'est le roman de Greene que je voulais lire mais j'aurais perdu beaucoup en découvrant l'auteur à sa seule lecture. Le lisant après "La Puissance et la Gloire" et "Le Fond du problème", je suis déjà un peu familiarisée avec son univers mental si particulier. Le roman peut être lu et apprécié pour lui-même, cela va de soi... Mais c'est un peu la différence entre un séjour plus ou moins long dans un endroit inconnu et ne dérogeant pas tellement à la promesse du plaisir attendu et le voyage, qui rend plus incertain le début et la fin (se perdant un peu soi-même dans la rencontre du pays, de ses habitants...) La différence entre une liaison et l'amour... Greene ne parle que de cela, que d'amour ! de l'amour humain, de l'amour divin ; la passion n'est qu'un de ses innombrables visages, il n'est pas le seul. Un certain paroxysme est atteint dans l'oeuvre quand l'amant se met finalement à jalouser Dieu lui-même, dans le coeur de celle qu'il aime. [Le Facteur humain] Un peu refroidie par "Un Américain bien tranquille" et "Notre Agent à la Havane", j'abordais "Le Facteur humain" sans grand enthousiasme.. (Néanmoins, il n'a pas été question d'abandonner la lecture des romans précités tant l'écriture est "charmeuse"..) Il s'agit également d'espionnage (et de contre-espionnage) mais sous la plume de Greene, l'action importe moins que sa mise en place.. l'art du suspense agit sur le lecteur mais l'intrigue se poursuit à un autre niveau (plus implicite) ; il y a toujours un roman dans le roman qu'il faut deviner, ses personnages écrivent autant que lui, lisent tout autant.. (que nous, peut-être) Je me demande si je ne termine pas le voyage par la meilleure excursion possible.. On se prend au jeu du roman d'espionnage "augmenté" ; ce qui est complexe à comprendre est également enchanteur et l'auteur sait aussi bien émouvoir son lecteur que le faire rire (ou sourire..) [La Puissance et la Gloire] Je lis Greene pour la première fois et n'ai pas eu besoin d'en lire beaucoup pour aimer... Pas besoin de l'intrigue (mais il n'en existe pas vraiment), ni d'appréhender un peu mieux ce roman, sa composition "vivante" (l'alliage du réel et du rêve). Dès l'incipit, c'est sans espoir et c'est très beau [La Fin d'une liaison] C'est le roman de Greene que je voulais lire mais j'aurais perdu beaucoup en découvrant l'auteur à sa seule lecture. Le lisant après "La Puissance et la Gloire" et "Le Fond du problème", je suis déjà un peu familiarisée avec son univers mental si particulier. Le roman peut être lu et apprécié pour lui-même, cela va de soi... Mais c'est un peu la différence entre un séjour plus ou moins long dans un endroit inconnu et ne dérogeant pas tellement à la promesse du plaisir attendu et le voyage, qui rend plus incertain le début et la fin (se perdant un peu soi-même dans la rencontre du pays, de ses habitants...) La différence entre une liaison et l'amour... Greene ne parle que de cela, que d'amour ! de l'amour humain, de l'amour divin ; la passion n'est qu'un de ses innombrables visages, il...
    Lire la suite
    En lire moins
  • ADAMSY 24/12/2022
    Années 30, au Mexique, au temps des chemises rouges et d ela prohibition. Les prêtres s'enfuient ou choississent le mariage pour ne pas être fusillés. Tout au long de ce roman, nous suivons l'un de ces prêtres qui a pensé lui aussi à partir mais un peu tardivement. Certaines personnes ont pitié de lui et l'aident à se cacher. Pourtant, il ne peut rester longtemps quelque part sans risque pour les habitants eux-mêmes. Chaque fois, il est retardé ou dévié de sa route : on a besoin de lui, le religion est restée implantée dans les coeurs. C'est le moment pour lui de faire le point sur sa vie : un mauvais prêtre qui a succombé au désir et une petite fille est née. Il est aussi alcoolique et le vin prime lors de sa fuite, envers et contre tout. De plus, il reconnaît avoir été orgueuilleux. L'accès à la puissance et à la gloire était son seul souhait. C'est bien écrit mais assez répétitif. On est partagé visà vis de ce prêtre. On a parfois pitié et en même temps, il est tellement écoeurant, tenant plus à sa vie et à son alcool qu'aux pauvres âmes qui le secourent et se mettent en danger pour lui. Années 30, au Mexique, au temps des chemises rouges et d ela prohibition. Les prêtres s'enfuient ou choississent le mariage pour ne pas être fusillés. Tout au long de ce roman, nous suivons l'un de ces prêtres qui a pensé lui aussi à partir mais un peu tardivement. Certaines personnes ont pitié de lui et l'aident à se cacher. Pourtant, il ne peut rester longtemps quelque part sans risque pour les habitants eux-mêmes. Chaque fois, il est retardé ou dévié de sa route : on a besoin de lui, le religion est restée implantée dans les coeurs. C'est le moment pour lui de faire le point sur sa vie : un mauvais prêtre qui a succombé au désir et une petite fille est née. Il est aussi alcoolique et le vin prime lors de sa fuite, envers et contre tout. De plus, il reconnaît avoir été orgueuilleux. L'accès à la puissance et à la gloire était son seul souhait. C'est bien écrit mais assez répétitif. On est partagé visà vis de ce prêtre. On a parfois pitié et en même temps, il est tellement écoeurant, tenant plus à sa vie et à son alcool qu'aux pauvres âmes qui le...
    Lire la suite
    En lire moins
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.