Du sang au paradis

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• MarionJL 20/02/2023

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  Après un tome que j’avais trouvé un peu moins bon (une lune de sang), on retrouve un grand cru des aventures de Fidelma et Eadulf. L’intrigue tourne autour des droits d’héritage et des droits de propriété individuelle, qui étaient fort différents dans la société celte irlandaise. Comme souvent, on retrouve une opposition entre le droit irlandais et le droit canonique des pénitentiels. C’est ce qui fait pour moi tout l’intérêt des livres - voir cette opposition entre l’église d’Irlande et l’église de Rome, assister à la transformation de la société celte sous l’impulsion d’une romanisation du christianisme et au cheminement du dogme catholique en fonction des agendas politiques, que ce soit de prélats romains ou irlandais. Dans l’introduction, l’auteur prévient que ce tome porte sur les lois d’héritage et en particuliers des femmes. J’ai trouvé moins que pour d’autres tomes. Pour moi il portait surtout sur les lois qui régissent la propriété, la protection des faibles d’esprits et le partage des eaux. Dans ce tome, Fidelma est de plus confrontée à un petit village qui se laisse embarquer par la prédication agressive d’un prêtre et qui par conséquent ne respecte plus la loi des brehons, considérée comme païenne. On ressent fort son abattement lié aux changements sociétaux dus à l’influence de l’église romaine dont elle considère les enseignements religieux comme s’éloignant des enseignements christiques originaux. C’est effectivement vrai que c’est le premier tome où son statut de dalaigh n’inspire pas le respect et n’est pas suffisant pour faire respecter l’ordre. Ce qui apporte au lecteur un peu de nouveauté par rapport aux tomes précédents. Comme d’habitude l’intrigue est très bien menée, que ce soit en terme d’enquêtes, de vraisemblance des interrogatoires et des réactions des gens ou de mobile. Quelques ficelles sont un peu redondantes par moment (le magistrat qui se laisse encore enfermer, l’appel à la haine du religieux), mais la lecture donne un vrai moment de plaisir. Après un tome que j’avais trouvé un peu moins bon (une lune de sang), on retrouve un grand cru des aventures de Fidelma et Eadulf. L’intrigue tourne autour des droits d’héritage et des droits de propriété individuelle, qui étaient fort différents dans la société celte irlandaise. Comme souvent, on retrouve une opposition entre le droit irlandais et le droit canonique des pénitentiels. C’est ce qui fait pour moi tout l’intérêt des livres - voir cette opposition entre l’église d’Irlande et l’église de Rome, assister à la transformation de la société celte sous l’impulsion d’une romanisation du christianisme et au cheminement du dogme catholique en fonction des agendas politiques, que ce soit de prélats romains ou irlandais. Dans l’introduction, l’auteur prévient que ce tome porte sur les lois d’héritage et en particuliers des femmes. J’ai trouvé moins que pour d’autres tomes. Pour moi il portait surtout sur les lois qui régissent la propriété, la protection des faibles d’esprits et le partage des eaux. Dans ce tome, Fidelma est de plus confrontée à un petit village qui se laisse embarquer par la prédication agressive d’un prêtre et qui par conséquent ne respecte plus la loi des brehons, considérée comme païenne. On ressent fort son...

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• Phoenicia 14/11/2022

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  Une enquête de Fidelma dans laquelle je ne me suis pas ennuyée un seul instant. On retrouve notre dalaigh, de retour d'une visite diplomatique avec son époux et qui tombe inopinément sur un acte de justice arbitraire. Il ne lui en faut pas plus pour faire bouillir son sang et qu'elle se jette dans la mêlée, résolue à élucider les meurtres sanglants d'une famille respectée dans ce village aux apparences paisibles. Mais on le sait bien, les apparences sont trompeuses. Ici, l'auteur laisse un peu de côté les questions théologiques (même si elles sont encore présentes) pour faire une focal sur l'acceptation de l'autre : xénophobie et autres préjugés sont ici abordés, laissant place à des jugements aussi expéditifs qu'arbitraires. En coulisse, un religieux des plus détestables nous donne bien envie de le secouer un bon coup, ces idées n'étant pas du tout conforme à l'état d'esprit d'Eiréann de l'époque. Enfin, il est de nouveau question des femmes et de leur place dans cette société médiévale irlandaise. A chaque fois que je lis un tome de Fidelma, je ne peux m'empêcher de regretter que notre époque médiévale n'ait pas plus suivi cet état d'esprit... Nous ne retrouvons pas certains travers des autres tomes à savoir le rôle d'Eadulf en retrait, en guise de faire-valoir, ou certaines longueurs car on doit ménager le suspens pour la fin. L'intrigue est vraiment bien menée, le lecture n'est jamais perdu. L'épilogue est des plus intéressants : on sent une Fidelma de plus en plus pessimiste face à des changements qui lui semblent tristement inéluctables et surtout en désaccord total avec ses valeurs. Nous qui savons l'Histoire, nous ne pouvons que compatir...Une enquête de Fidelma dans laquelle je ne me suis pas ennuyée un seul instant. On retrouve notre dalaigh, de retour d'une visite diplomatique avec son époux et qui tombe inopinément sur un acte de justice arbitraire. Il ne lui en faut pas plus pour faire bouillir son sang et qu'elle se jette dans la mêlée, résolue à élucider les meurtres sanglants d'une famille respectée dans ce village aux apparences paisibles. Mais on le sait bien, les apparences sont trompeuses. Ici, l'auteur laisse un peu de côté les questions théologiques (même si elles sont encore présentes) pour faire une focal sur l'acceptation de l'autre : xénophobie et autres préjugés sont ici abordés, laissant place à des jugements aussi expéditifs qu'arbitraires. En coulisse, un religieux des plus détestables nous donne bien envie de le secouer un bon coup, ces idées n'étant pas du tout conforme à l'état d'esprit d'Eiréann de l'époque. Enfin, il est de nouveau question des femmes et de leur place dans cette société médiévale irlandaise. A chaque fois que je lis un tome de Fidelma, je ne peux m'empêcher de regretter que notre époque médiévale n'ait pas plus suivi cet état d'esprit... Nous ne retrouvons pas certains travers des autres tomes...

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• Lectricegourmande 05/07/2022

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  Au départ ce n’était pas gagné, j’avais dû mal à adhérer et finalement je me suis laissée embarquer dans l’histoire qui est pas si mal. En Irlande 🇮🇪 en l’an 672, un homme est sur le point d’être pendu pour un meurtre qu il n’a pas commis . Une femme et son mari arrivent à point nommés et vont enquêter pour l’innocenter.
• Tinaju 09/10/2021

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  Pénultième tome des aventures de Fidelma. Je me rapproche avec angoisse de la fin de la série en me disant qu'elle va terriblement me manquer. Tout simplement car quand je suis dans une mauvaise passe, je sais que je peux compter sur elle. Vite M. Tremayne, écrivez nous la suite ! Bon, j'ai adoré ce tome. Il est vraiment différent des autres de par le fond car l'accusé du crime est un homme à la peau foncé et tout au long de l'enquête, l'autorité de Fidelma est contestée. Elle ne peut plus s'appuyer sur sa réputation. Les évènements qui surviennent dans ce village sont étonnement modernes et en lisant, j'avais plein d'exemples d'intolérance et de convictions aveugles qui me venaient à l'esprit. Finalement, nos sociétés n'ont pas beaucoup évolué et les défauts des hommes sont toujours les mêmes. Triste constat. Bref, je me prépare à lire le dernier tome comme on déguste un bon repas. Je ne vais pas me jeter dessus de suite mais je sens que je ne vais pas pouvoir résister bien longtemps.
• Guillaume72 27/02/2021

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  Cela faisait un moment que nous n'avions pas eu un Fidelma à nous mettre sous la dent. C'est donc avec entrain que je me suis lancé dans la lecture de ce roman. Il donne l'occasion de découvrir un bon nombre de règles de droit de l'Irlande médiévale, notamment en matière de succession. Pour autant, je dois dire qu'au film des romans, Fidelma me parait de plus en plus suffisante, voire carrément imbue d'elle même dans ce dernier opus. Elle est dénuée de tout sentiment et est aussi chaleureuse qu'un code juridique dalloz. Ce phénomène va en s'accentuant. Je n'avais pas l'impression qu'il en était de même dans les premières enquêtes. Elle perd donc en humanité. Dommage.