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Femmes de dictateur 2
Date de parution : 23/02/2012
Éditeurs :
Perrin

Femmes de dictateur 2

Date de parution : 23/02/2012

Après l’immense succès de Femmes de dictateur, une enquête sur l’entourage féminin de leaders plus contemporains et pas moins stupéfiants.

Alors que Saddam Hussein tente de protéger sa deuxième épouse Samira de la jalousie de la première dame Sajida, l’imam Khomeiny n’admet pas que sa femme Khadije s’abaisse à faire...

Alors que Saddam Hussein tente de protéger sa deuxième épouse Samira de la jalousie de la première dame Sajida, l’imam Khomeiny n’admet pas que sa femme Khadije s’abaisse à faire la vaisselle, et Kim Jong-il a bien du mal à dissimuler ses infidélités à la star coréenne Hye Rim. Tandis...

Alors que Saddam Hussein tente de protéger sa deuxième épouse Samira de la jalousie de la première dame Sajida, l’imam Khomeiny n’admet pas que sa femme Khadije s’abaisse à faire la vaisselle, et Kim Jong-il a bien du mal à dissimuler ses infidélités à la star coréenne Hye Rim. Tandis que Mira corrige les discours de Milosevic, Oussama Ben Laden attend que Najwa accouche dans leur camp retranché d’Afghanistan, et Fidel Castro tente d’éviter les assauts de l’agent de la CIA qui est aussi sa maîtresse, Marita. Pour eux tous, l’amour, la mort ou l’exil s’entremêlent.

C’est que les hommes réputés autoritaires ou charismatiques ne sont pas, face aux femmes, toujours tels qu’on les imagine ou qu’ils veulent le faire croire, et leur vie privée, tournant souvent au secret d’Etat, recèle bien des mystères et des surprises. Pour les révéler, Diane Ducret a recueilli, par une enquête non sans risque, les témoignages des compagnes, filles, amis, conseillers, médecins, gardes du corps et même ayatollahs.

Le premier volet de Femmes de dictateur, déjà traduit en dix-huit langues, a fait connaître Diane Ducret comme une investigatrice et une historienne hors pair. Son nouveau livre est un exploit.

Ancienne élève de la Sorbonne et de l’Ecole normale supérieure, Diane Ducret est auteur de films documentaires culturels et animatrice d’émissions dédiées à l’histoire.

  • Presse:

    " Fourmillant d'anecdotes croustillantes mais souvent lourdes de sens, surprenant, passionnant de bout en bout, Femmes de dictateur est plus qu'un essai historique : une biopsie édifiante à la fois du pouvoir politique et du coeur humain. Et la confirmation de la justesse de certain adage prétendant que l'amour est aveugle. Même chez les mollahs et les tyrans les plus sanguinaires."
    Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine, 25 février 12
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EAN : 9782262039608
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782262039608
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • balloonvenus 09/02/2023
    Un adage bien connu dit que derrière chaque homme, il y a une femme. Je rajouterais : "... voire plusieurs". Ce livre s'attache à décrire le vie de certains "dictateurs" contemporains (guillemets car Ben Laden, ne fut jamais, Dieu merci, chef d'Etat) vue par leurs relations avec leurs épouses/maîtresses/mères. Si certains s'avèrent surprenants (Khomeiny, Milosevic), d'autres au contraire se révèlent aussi tyranniques dans leur foyer qu'hors-les-murs. Fidel Castro (jamais homme n'a aussi mal porté son nom) louvoie entre épouses, maîtresses, toutes femmes attirées par son charisme et sa faconde. Mais sa seule vraie compagne fut la Révolution, à laquelle il s'est voué corps et âme. Les seules femmes auxquelles il témoignera un peu d'affection (il sera plus un être sexuel qu'amoureux) seront celles tout engagées à sa cause (Celia Sanchez, par exemple). Quant à la pauvre Marita Lorenz, trop "américanisée" à son goût, elle sera contrainte d'avorter dans des conditions effroyables, alors qu'elle est la seule à lui vouer un amour sincère à travers tout. Saddam Hussein, quant à lui, issu d'une famille rurale démunie, épousera la première femme qu'il rencontrera, sa cousine. Celle-ci endurera sa coquetterie, ses maîtresses, les problèmes de délinquance de son fils aîné, et soutiendra ses deux filles quand Saddam fera assassiner leurs maris. Heureusement que tout cela est compensé par moult richesses : palais, robes de grands couturiers, bijoux, voyages luxueux... Je ne m'étendrai pas sur le cas Milosevic, poupée entre les mains de sa femme, véritable furia communiste et nationaliste, qui tirera les cordes dans une semi-ombre, soutenant malgré le procès au TPI que l'action de son mari était légitime. Kim Jong-Il ne devint chef d'état qu'en 1994, au décès de son père, ce qui ne l'empêchera pas entre temps de "jouir" du pouvoir. Contraste saisissant entre les palais qu'il fait construire, son train de vie exubérant et la misère dans laquelle vit son peuple (contraste constaté dans tous les cas évoqués ici, le fameux "fais ce que je dis, pas ce que je fais, ou je te fais décapiter, torturer, emprisonner, je tue ta famille, etc... etc...). Jong-Il, passionné de cinéma, ne tarde pas à tomber éperdument amoureux de la starlette du moment, qui lui donnera un fils dont il sera absolument fou (mais au point de lui transmettre le pouvoir quand même). Il tombera d'ailleurs en disgrâce en même temps que sa mère, jugée pas assez révolutionnaire au goût de la soeur de Jong-Il. Quant à sa deuxième femme, elle mourra d'un cancer à Villejuif tandis que lui se vautrera dans la luxure avec de jeunes danseuses à peine pubères. Ben Laden... comment parler de cette ordure. Fils d'une famille très aisée (son père, à sa mort dans un accident d'avion [coïncidence ?] lui lèguera la modique somme de 330 millions de dollars), il épouse sa cousine (encore un) à qui il fera 11 gosses, imposera trois autres épouses (donc entre 15 et 20 enfants en tout, quand on "aime", on ne compte plus). Sans cesse en vadrouille, le fondateur d'Al-Qaida, malgré sa richesse, s'entêtera toujours à faire vivre ses femmes dans des logements sordides sans eau ni électricité ni meubles (à de rares exceptions près). Elles y sont confinées 24h/24 avec seulement une sortie par semaine. Tout son argent est consacré au Jihad, avec les conséquences que l'on connaît. Véritable tyran domestique malgré sa voix douce et ses yeux de gazelle, il n'aura lui aussi qu'une seule et vraie maîtresse : l'argent, toujours l'argent, sous des dehors de respect de la charia. Argent qui doit abreuver sa haine des Etats-Unis et des non-musulmans en général. Je garde pour la fin celui qui m'a vraiment surprise : Ruhollah Khomeiny. Connu pour son imposition sans pitié de la charia dans la politique iranienne, Khomeiny était pourtant en privé... quelqu'un de bien. Un amour immodéré pour sa femme Khadijeh (qu'il ne trompa jamais, lui), tel celui de Mahomet pour Fatima, empreint de respect et de tendresse. A tel point que Khomeiny refusera toujours que sa femme accomplisse la moindre tâche ménagère dans la maison. Il exprime ses sentiments dans des poèmes d'un lyrisme renversant. Une vie de famille marquée par les épreuves (le couple perdra de nombreux enfants et connaîtra de sérieuses périodes de dénuement). Beaucoup d'amour pour ses enfants et ses petits-enfants, alors qu'on a quand même du mal à imaginer Khomeiny en papa gâteau. D'ailleurs, lors de son séjour à Neauphle-le-Château, il offrira aux enfants du bourg des cadeaux de Noël (??) pour se faire pardonner les désagréments causés par sa présence. Même s'il ne vit jamais Paris (il se cachera les yeux dès l'aéroport pour ne pas voir cette ville de débauche et d'impudeur), il appréciera tout de même que sa femme ramène de ses séances de shopping la fameuse "Eau sauvage" de Dior, son parfum préféré. Un homme tout en contradictions donc, bon père et bon mari, mais pétri d'un islamisme pur et dur. Les paradoxes ne s'arrêtent pas là chez nos amis les dictateurs, qu'ils soient communistes ou islamistes : - Tous ont à un moment donné de leur vie vécu à l'encontre de leur idéologie. Quand le peuple vivait sous la terreur, la schlague et la pauvreté, eux s'octroyaient toutes les richesses et l'indécence qui va avec. Mais dans le fond, n'en était-il pas de même avec nos rois à une certaine époque ? - Tous expriment leur haine de l'Occident, du capitalisme, du "grand Satan", mais TOUS sont bien contents de profiter des avantages que cet ennemi a à leur offrir : mode, voitures, écoles, médecine, protection politique (voir le rôle de la CIA pour faire et défaire ces chefs d'Etat)... Faudrait savoir ;-) Vous l'aurez deviné, ce livre m'a passionnée. Fourmillant d'informations, écrit d'une plume alerte. Un adage bien connu dit que derrière chaque homme, il y a une femme. Je rajouterais : "... voire plusieurs". Ce livre s'attache à décrire le vie de certains "dictateurs" contemporains (guillemets car Ben Laden, ne fut jamais, Dieu merci, chef d'Etat) vue par leurs relations avec leurs épouses/maîtresses/mères. Si certains s'avèrent surprenants (Khomeiny, Milosevic), d'autres au contraire se révèlent aussi tyranniques dans leur foyer qu'hors-les-murs. Fidel Castro (jamais homme n'a aussi mal porté son nom) louvoie entre épouses, maîtresses, toutes femmes attirées par son charisme et sa faconde. Mais sa seule vraie compagne fut la Révolution, à laquelle il s'est voué corps et âme. Les seules femmes auxquelles il témoignera un peu d'affection (il sera plus un être sexuel qu'amoureux) seront celles tout engagées à sa cause (Celia Sanchez, par exemple). Quant à la pauvre Marita Lorenz, trop "américanisée" à son goût, elle sera contrainte d'avorter dans des conditions effroyables, alors qu'elle est la seule à lui vouer un amour sincère à travers tout. Saddam Hussein, quant à lui, issu d'une famille rurale démunie, épousera la première femme qu'il rencontrera, sa cousine. Celle-ci endurera sa coquetterie, ses maîtresses, les problèmes de délinquance de son fils aîné, et soutiendra ses deux filles...
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  • titine_bouquine 05/02/2023
    Comme dans le 1er tome, l'auteure dresse le portrait de femmes ayant vécu avec des dictateurs. Cette fois, il s'agit de Castro, Molosevic, Ben-Laden, Jong III ou Hussein. J'ai souvent coupé ma lecture pour aller me renseigner sur le contexte historique, très peu évoqué dans ce livre, qui se lit assez facilement dans un rythme constant et mois confus que dans le 1er tome.
  • Coralied4 25/03/2022
    Lecture du deuxième tome de femmes de dictateurs. Toujours un plaisir de retrouver la plume de Diane Ducret. Lire ou relire des moments de l’histoire, à travers les femmes qui ont entouré ces dictateurs, est très appréciable. C’est ludique, addictif et permet de découvrir d’autres facettes de ces hommes qui ont marqué l’histoire à leur façon. On retrouve des femmes fortes, parfois plus impressionnantes que les hommes dont elles ont été les femmes ou les maitresses. Des femmes effacées ou soumises, reléguées au second plan mais néanmoins ayant eu un rôle parfois crucial dans l’ascension de ces hommes. Je ne vais pas m’étendre plus sur ce livre car le titre parle de lui-même. Je le conseille fortement tout comme le tome 1.
  • david19721976 27/05/2021
    Locution verbale: On sait que la femme est souvent l'inspiratrice de l'homme; et si l'on a pu dire dans un sens facheux: Chercher la femme! il est encore plus vrai de le dire en bonne part, en matière de dévouement et d'abnégation. - L'Univers israélite, 1832. L'alcôve amoureuse de toutes ces femmes: épouse, maîtresse de dictateur recèle une parodie féroce de la mégalomanie dans une totale tyrannie. Confidences sur un oreiller: quel homme ne céderait pas aux chants des sirènes? Une sorcière voluptueuse douée, juchée sur un manche à balai au clair de la lune!...Aucun. En passant du plus anonyme des hommes au plus puissant manipulateur arriviste, rien ne résiste aux charmes féminins. Les moeurs amoureux ont souvent joué un rôle primordial et progressiste dans les régimes totalitaires capables de surmonter les rivalités. La Grande Histoire avec l'aide des historiens et autres conteurs relate des faits remontant à l'antiquité, le pouvoir des femmes sur les assises des trônes grecs, romains, égyptiens, etc, fascine. Les chutes sont souvent spectaculaires. le premier volet de Diane Ducret écrit avec brio avec le concours précieux d'Antony Dabila a ouvert la voie sur des dictateurs connus morts, ou suicidés, flanqués de leur épouse, maîtresse, traînées dans la vindicative colère populaire à défaut de n'avoir pu trouver l'exil de la honte, parfois exécutés en public, comme le fûrent Mussolini et Clara Petacci, Clarita pour les intimes. le second volet, met en évidence des dictateurs encore vivants purgeant leur peine, ou pire toujours en exercice dans le monde actuel. le talent de Diane Ducret n'est plus à prouver; il est un régal pour le lecteur, certes piqué de curieuses sensations croustillantes, mais surtout sans avoir à vivre pareilles situations politiques, en devenant à son tour victime d'un dictateur mené par le bout du nez. L'argent, la gloire: les rêves de puissance du pouvoir absolu; aboutissant à la perte et au désastre des nations.Locution verbale: On sait que la femme est souvent l'inspiratrice de l'homme; et si l'on a pu dire dans un sens facheux: Chercher la femme! il est encore plus vrai de le dire en bonne part, en matière de dévouement et d'abnégation. - L'Univers israélite, 1832. L'alcôve amoureuse de toutes ces femmes: épouse, maîtresse de dictateur recèle une parodie féroce de la mégalomanie dans une totale tyrannie. Confidences sur un oreiller: quel homme ne céderait pas aux chants des sirènes? Une sorcière voluptueuse douée, juchée sur un manche à balai au clair de la lune!...Aucun. En passant du plus anonyme des hommes au plus puissant manipulateur arriviste, rien ne résiste aux charmes féminins. Les moeurs amoureux ont souvent joué un rôle primordial et progressiste dans les régimes totalitaires capables de surmonter les rivalités. La Grande Histoire avec l'aide des historiens et autres conteurs relate des faits remontant à l'antiquité, le pouvoir des femmes sur les assises des trônes grecs, romains, égyptiens, etc, fascine. Les chutes sont souvent spectaculaires. le premier volet de Diane Ducret écrit avec brio avec le concours précieux d'Antony Dabila a ouvert la voie sur des dictateurs connus morts, ou suicidés, flanqués de leur épouse, maîtresse, traînées...
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  • RChris 28/08/2020
    Quelle est l'influence de leurs femmes sur la politique de six nouveaux dictateurs ? (Il s'agit en effet du deuxième ouvrage du genre, le premier étant consacré aux compagnes de Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu et Bokassa). Pour Ben Laden, elle fut nulle, tant ses quatre femmes étaient soumises : l'une d'entre elles voulut mourir en martyr! Fidel ne le fut plutôt pas et le texte donne sa place à la relation entre le lider Maximo et le Ché. A contrario, Slobodan Milosevic fut l'homme d'une seule femme ce qui lui fait dire : "On dit que derrière chaque grand homme il y a une maîtresse. Et bien, je suppose que cela veut dire que je ne serai jamais un grand leader." Les partisans de Khomeiny voulaient maintenir l'Iran à "l'ère de l'âne" alors que Shah "voulait faire entrer son peuple dans celle des avions à réaction." Strict, il refusa d'emménager à Neauphle-le-Château tant que les WC à l'européenne n'auraient pas été remplacés par d'autres à la turque. Vous y découvrirez le népotisme poussé à l'extrême et le faste indécent du dictateur de la Corée du Nord. Les incongruités de Kim Jong-Il sont surprenantes : "Afin de ne pas être le seul dans la torpeur due à la morphine et de peur de devenir dépendant à ce dangereux antidouleur, il convoque six de ses proches... tous les soirs à 22 heures, les malheureux doivent s'injecter eux aussi la même dose que lui". Le peuple est affamé mais la bouteille qu'il a fait goûter à une maîtresse vaut 200 000 € : "Il sera plus difficile pour toi de trouver ce cognac que de me trouver". Ce livre peut se lire en chapitres indépendants. Il offre évidemment un angle décalé et intéressant sur ces pages d'histoires internationales. Quelle est l'influence de leurs femmes sur la politique de six nouveaux dictateurs ? (Il s'agit en effet du deuxième ouvrage du genre, le premier étant consacré aux compagnes de Lénine, Mussolini, Staline, Hitler, Salazar, Mao, Ceausescu et Bokassa). Pour Ben Laden, elle fut nulle, tant ses quatre femmes étaient soumises : l'une d'entre elles voulut mourir en martyr! Fidel ne le fut plutôt pas et le texte donne sa place à la relation entre le lider Maximo et le Ché. A contrario, Slobodan Milosevic fut l'homme d'une seule femme ce qui lui fait dire : "On dit que derrière chaque grand homme il y a une maîtresse. Et bien, je suppose que cela veut dire que je ne serai jamais un grand leader." Les partisans de Khomeiny voulaient maintenir l'Iran à "l'ère de l'âne" alors que Shah "voulait faire entrer son peuple dans celle des avions à réaction." Strict, il refusa d'emménager à Neauphle-le-Château tant que les WC à l'européenne n'auraient pas été remplacés par d'autres à la turque. Vous y découvrirez le népotisme poussé à l'extrême et le faste indécent du dictateur de la Corée du Nord. Les incongruités de Kim Jong-Il sont surprenantes : "Afin de ne pas être le seul...
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