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La joie et la mort
Bilan d'une vie
Date de parution : 01/09/2011
Éditeurs :
Presses de la Renaissance

La joie et la mort

Bilan d'une vie

Date de parution : 01/09/2011

Alfred Grosser, professeur, journaliste, humaniste, partage ses réflexions sur le monde d'aujourd'hui, ses inégalités, la souffrance et la mort, mais aussi sur la vie et ses joies, et sur l'amour. Le livre-testament d'un grand « athée spiritualiste ».

« Chacun contribue à changer le monde, ne serait-ce que par sa façon de se comporter à l’égard de l’Autre. Puis-je immodestement affirmer que j’ai exercé une influence sur mon...

« Chacun contribue à changer le monde, ne serait-ce que par sa façon de se comporter à l’égard de l’Autre. Puis-je immodestement affirmer que j’ai exercé une influence sur mon temps un peu plus que la plupart des gens ? Grâce à un ensemble de chances, même si, au départ,...

« Chacun contribue à changer le monde, ne serait-ce que par sa façon de se comporter à l’égard de l’Autre. Puis-je immodestement affirmer que j’ai exercé une influence sur mon temps un peu plus que la plupart des gens ? Grâce à un ensemble de chances, même si, au départ, les circonstances ont relevé plutôt de la tragédie. »
Né en 1925, professeur à Sciences Po pendant trente-six ans ainsi qu’à Polytechnique, HEC, Standford University, journaliste à La Croix, au Monde, à Ouest-France, et dans les radiotélévisions allemandes, Alfred Grosser a effectivement été, durant soixante ans, un homme de réflexion et d’influence. Engagé pour la compréhension franco-allemande depuis 1947, il tient en Allemagne la place d’observateur-participant. Athée, il ne cesse de jouer un rôle un peu analogue dans catholicisme français.
Dans ce livre-bilan, il expose sa méthode de pensée et d’action, son rapport au politique, et fustige les abus des puissants de l’économie et la béance des inégalités dans notre société. La dénonciation de « la foire sur la place » que constitue le milieu parisien ne l’empêche pas de présenter ses joies culturelles qui comprennent aussi le sport, mais surtout la musique. Ces joies – étendues à celles du couple et de la famille – n’empêchent pas son interrogation insistante sur la souffrance et la mort, dans leur réalité et dans la façon dont elles sont perçues aujourd’hui ; En fin de compte, Alfred Grosser rectifie l’image donnée par Albert Camus : il est un Sisyphe heureux parce que, à chaque chute, la pierre reste un peu plus haut qu’à la retombée précédente.

Alfred Grosser est l’auteur de nombreux ouvrages dont Affaires extérieures. La politique de la France depuis 1944 (Flammarion) Les Occidentaux. Les pays d’Europe et les Etats-Unis depuis la guerre (Fayard), Le crime et la mémoire (Flammarion), Les identités difficiles (Presses de Sciences-Po), Les fruits de leur arbre. Regard athée sur les chrétiens (Presse de la Renaissance). Il est grand officier de la Légion d’honneur.

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EAN : 9782750907167
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782750907167
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bigmammy 12/09/2011
    Quel bonheur que cet ouvrage d’Alfred GROSSER, qui nous livre sa recette du bonheur (ou plutôt de « la joie » dans son vocabulaire) : aimer son prochain, c'est-à-dire tout interlocuteur, chercher à le comprendre, même si d’autres le rejettent. Certains y reconnaitront la joie du chrétien, mais le Professeur est athée, n’ayant pu se résoudre à croire au Dieu unique de l’ancien et du nouveau Testaments. Il est vrai qu’il est entouré de prêtres, rabbins et pasteurs, qui trouvent en lui un frère laïc, et un pont entre les croyances et l’incroyance. Joie et bienveillance n’excluent pas la colère, par exemple devant la pression accrue de la pauvreté et des inégalités, ou l’agacement devant les vanités parisiennes (« la foire sur la place », qui vaut aux « crâneurs » et aux tenants de la culture absconse quelques coups de griffe savoureux). Mais au total, le Professeur cherche à comprendre, et finit toujours par créditer son interlocuteur d’une part de vérité. Dès lors, le dialogue s’engage, et la paix des esprits progresse. Il a commencé tôt à pardonner et à aimer : fils d’un médecin juif de Francfort réfugié en France en 1933, et qui n’a pas supporté l’exil, il a dû avec sa mère se cacher dans le Var de 40 à 44. Jeune agrégé d’allemand, il a, en 1948, contribué à la création du Comité français d’échanges avec l’Allemagne nouvelle, c'est-à-dire organisé la réconciliation concrète des jeunes allemands et français, 3 ans seulement après la découverte de la Shoah. Au carrefour de deux cultures, il a passé sa vie à faire comprendre l’Allemagne aux Français et la France aux Allemands. Professeur et chercheur à Sciences Po, de 1956 jusqu’à sa retraite en 1991 (et au-delà), ses cours et ses séminaires nous donnaient des explications simples et lumineuses. Les lecteurs du Monde, qu’au passage il égratigne pour sa mauvaise foi, de Ouest-France, de la Croix, les auditeurs de ses conférences en Allemagne, ont eu le même privilège de comprendre les réalités de ces deux partenaires européens. Ce livre va très au-delà des souvenirs : c’est un guide humaniste, très utile dans ce moment de tempête morale et politique. Quel bonheur que cet ouvrage d’Alfred GROSSER, qui nous livre sa recette du bonheur (ou plutôt de « la joie » dans son vocabulaire) : aimer son prochain, c'est-à-dire tout interlocuteur, chercher à le comprendre, même si d’autres le rejettent. Certains y reconnaitront la joie du chrétien, mais le Professeur est athée, n’ayant pu se résoudre à croire au Dieu unique de l’ancien et du nouveau Testaments. Il est vrai qu’il est entouré de prêtres, rabbins et pasteurs, qui trouvent en lui un frère laïc, et un pont entre les croyances et l’incroyance. Joie et bienveillance n’excluent pas la colère, par exemple devant la pression accrue de la pauvreté et des inégalités, ou l’agacement devant les vanités parisiennes (« la foire sur la place », qui vaut aux « crâneurs » et aux tenants de la culture absconse quelques coups de griffe savoureux). Mais au total, le Professeur cherche à comprendre, et finit toujours par créditer son interlocuteur d’une part de vérité. Dès lors, le dialogue s’engage, et la paix des esprits progresse. Il a commencé tôt à pardonner et à aimer : fils d’un médecin juif de Francfort réfugié en France en 1933, et qui...
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