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La Mésange et l'ogresse
Date de parution : 18/08/2016
Éditeurs :
Plon

La Mésange et l'ogresse

Date de parution : 18/08/2016
Une enquête romanesque au plus près de l’énigmatique épouse de Michel Fourniret pour tenter de cerner les terreurs de notre société à travers l’une des affaires les plus retentissantes de ces dernières années.
26 juin 2003. « L'ogre des Ardennes », Michel Fourniret, est arrêté en Belgique.
22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, son épouse Monique Olivier – qu'il surnomme sa « mésange...
26 juin 2003. « L'ogre des Ardennes », Michel Fourniret, est arrêté en Belgique.
22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, son épouse Monique Olivier – qu'il surnomme sa « mésange » – révèle une partie du parcours criminel de son mari, au moment où, faute de preuves, la justice belge...
26 juin 2003. « L'ogre des Ardennes », Michel Fourniret, est arrêté en Belgique.
22 juin 2004. Après un an d'interrogatoires, son épouse Monique Olivier – qu'il surnomme sa « mésange » – révèle une partie du parcours criminel de son mari, au moment où, faute de preuves, la justice belge s’apprête à le libérer. Il finira par être condamné à la perpétuité incompressible ; Monique Olivier, accusée de complicité et de non-dénonciation de meurtres, écopera elle aussi de la perpétuité, assortie de vingt-huit ans de sûreté.
Plongée au cœur du mal absolu pendant cette année traque, cette enquête romanesque fait alterner les points de vue du commissaire chargé de l'affaire et de Monique Olivier elle-même, pour s'intéresser pour la première fois à celle qui reste une énigme : victime ou complice? instrument ou cerveau diabolique? Mésange ou ogresse?
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EAN : 9782259251280
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259251280
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MissMiyu 06/05/2023
    L'un des rares livres à m'avoir pris aux tripes. Je ne connaissais pas ces meurtriers et c'est une fois arrivée au milieu du livre que j'ai compris ce qu'il se passait. Très dur à lire puisqu'il est prenant et tiré de faits réels. Je ne le relirais pas mais c'était une surprenante découverte
  • Paroxetine 22/11/2022
    Ce roman évoque l’affaire Fourniret et tout y est vrai sans l’être... Les faits sont vrais, les protagonistes existent, les victimes aussi – même si leurs noms ont été changés. L’auteur a imaginé avec brio ce qui a pu se passer dans la tête de Monique Fourniret lors des très nombreux interrogatoires après son arrestation. Harold Cobert semble avoir tellement bien décrypté la personnalité de cette femme que ce roman en est glaçant !
  • Commedans1livre 29/09/2022
    « La mésange et l’ogresse » est l’occasion de se plonger dans l’intimité du couple, de comprendre son mécanisme et de mettre en lumière un personnage apriori secondaire qui détient pourtant bel et bien des clés… Un roman qui se lit comme un polar tant l’écriture d’Harold Cobert semble nous plonger dans la fiction.
  • stoner 15/09/2022
    Au rayon tueurs en série je demande Madame. Le belge que je suis ne peut s'empêcher de faire ici la comparaison entre Monique Fourniret et Michèle Martin (libérée récemment sans conditions ni projet de reinsertion), compagnes respectives de Michel Fourniret et Marc Dutroux. Si la responsabilité pleine et entière des deux prédateurs est établie, le rôle de leurs épouses fait toujours débat vingt-cinq ans après les faits. Première réflexion : n'est-ce pas un peu sexiste de douter qu'une femme puisse participer voire fomenter de tels projets criminels ? L'histoire ne manque pourtant pas d'exemples de femmes ayant semé la désolation sans être nécessairement sous la coupe d'un mentor. L'"emprise" fréquemment invoquée ne peut-elle pas parfois faire le jeu d'une manipulatrice ? Face à un machiste dominant ou qui prétend l'être, une femme n'est-elle pas capable de jouer perdante pour prendre ensuite subtilement le pouvoir ? Le livre d'Harold Cobert est une brillante fiction qui peut prêter parfois à confusion tant les dialogues semblent realistes. Et ils le sont dans une certaine mesure. Ceux-ci sont effectivement inspirés par la longue correspondance entretenue par Monique Fourniret avec son mari durant une précédente incarcération. L'auteur a le recul et l'objectivité nécessaire pour ne jamais laisser interférer son propre ressenti. Alors femme sous emprise ? Ogresse ? Pacte diabolique ? Certains secrets disparaîtront sans doute avec eux... Au rayon tueurs en série je demande Madame. Le belge que je suis ne peut s'empêcher de faire ici la comparaison entre Monique Fourniret et Michèle Martin (libérée récemment sans conditions ni projet de reinsertion), compagnes respectives de Michel Fourniret et Marc Dutroux. Si la responsabilité pleine et entière des deux prédateurs est établie, le rôle de leurs épouses fait toujours débat vingt-cinq ans après les faits. Première réflexion : n'est-ce pas un peu sexiste de douter qu'une femme puisse participer voire fomenter de tels projets criminels ? L'histoire ne manque pourtant pas d'exemples de femmes ayant semé la désolation sans être nécessairement sous la coupe d'un mentor. L'"emprise" fréquemment invoquée ne peut-elle pas parfois faire le jeu d'une manipulatrice ? Face à un machiste dominant ou qui prétend l'être, une femme n'est-elle pas capable de jouer perdante pour prendre ensuite subtilement le pouvoir ? Le livre d'Harold Cobert est une brillante fiction qui peut prêter parfois à confusion tant les dialogues semblent realistes. Et ils le sont dans une certaine mesure. Ceux-ci sont effectivement inspirés par la longue correspondance entretenue par Monique Fourniret avec son mari durant une précédente incarcération. L'auteur a le recul et l'objectivité nécessaire pour ne...
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  • mylena 22/08/2022
    Ce livre est prenant et captivant comme un roman policier, mais ce n’en est pas un. Il s’agit plutôt d’un docu-fiction sur l’affaire Fourniret. Cela commence en juin 2003 quand la dernière victime de Michel Fourniret s’échappe, les mots et les faits que la fillette rapporte ne laisse aucun doute aux enquêteurs, ils ont affaire à un prédateur chevronné. Le livre raconte l’enquête qui a permis de le mettre en accusation pour toute une série d’enlèvements suivis de viols et de meurtres. Elle a duré un an, et s’est achevé avec les révélations de son épouse, juste avant le moment où il aurait fallu le libérer (il n’était jusque là qu’en préventive pour d’autres délits, plutôt mineurs). Comme l’indique le sous-titre « Dans la tête de Monique Fourniret » le côté fiction consiste à imaginer le récit de celle-ci, comme elle aurait pu le faire, au vu de ce que l’on sait. En dehors de Fourniret et de son épouse tous les noms et prénoms des autres protagonistes ont été changé, mais les faits sont bien ceux de l’affaire, même si la présentation a un côté polar. L’auteur a aussi choisi de présenter tout cela sous plusieurs angles qui se succèdent et s’enchaînent : le récit policier proprement dit, les faits (les circonstances de chaque enlèvement) présentés de façon neutre et factuelle, les interrogatoires de Monique Olivier, les récits à la première personne par celle-ci. Ce choix donne beaucoup de rythme à l’ensemble, et rend le roman palpitant. Plus le récit avance et plus on se demande comment les policiers vont arriver à les coincer. Ce que j’ai le moins aimé, c’est le style de la partie purement policière, très classique, presque trop, avec les problèmes personnels des flics, très clichés, et puis un ton un peu trop à la Roger Borniche, comme si la police des années 2000 fonctionnait comme dans les années 60. Ce n’est pas le coeur du livre, mais c’est tout de même un peu sa colonne vertébrale, un peu faiblarde à mon goût. Les faits sont répétitifs puisque le mode opératoire est toujours sensiblement le même, mais cela permet de rendre les récits de Monique Olivier plus naturels, puis que le lecteur sait déjà de quoi elle parle. Les interrogatoires sont au centre du récit, d’abord par le contraste avec ce que l’on sait, page après page. Au début on la croit plutôt nunuche, un peu cruche, mais, elle a quand même tenu comme ça pendant près de 120 interrogatoires ! Est-elle vraiment la femme soumise dont elle a l’air ? Est-elle aussi simple que son langage et son écriture le font croire ? L’histoire est des plus sordides (plus encore que ce que j’en savais), mais la confrontation policière passionnante. Ce livre est prenant et captivant comme un roman policier, mais ce n’en est pas un. Il s’agit plutôt d’un docu-fiction sur l’affaire Fourniret. Cela commence en juin 2003 quand la dernière victime de Michel Fourniret s’échappe, les mots et les faits que la fillette rapporte ne laisse aucun doute aux enquêteurs, ils ont affaire à un prédateur chevronné. Le livre raconte l’enquête qui a permis de le mettre en accusation pour toute une série d’enlèvements suivis de viols et de meurtres. Elle a duré un an, et s’est achevé avec les révélations de son épouse, juste avant le moment où il aurait fallu le libérer (il n’était jusque là qu’en préventive pour d’autres délits, plutôt mineurs). Comme l’indique le sous-titre « Dans la tête de Monique Fourniret » le côté fiction consiste à imaginer le récit de celle-ci, comme elle aurait pu le faire, au vu de ce que l’on sait. En dehors de Fourniret et de son épouse tous les noms et prénoms des autres protagonistes ont été changé, mais les faits sont bien ceux de l’affaire, même si la présentation a un côté polar. L’auteur a aussi choisi de présenter tout cela sous plusieurs angles qui se succèdent et...
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