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La Nuit, in extremis
Collection : Terres de France
Date de parution : 04/04/2013
Éditeurs :
Presses de la cité

La Nuit, in extremis

Collection : Terres de France
Date de parution : 04/04/2013

Après Le Sang des bistanclaques et De mal à personne, la suite des aventures des experts lyonnais ou l’alliance parfaite du scientifique intègre (Salacan) et du policier humaniste (Kolvair), qui par le biais de cette nouvelle affaire retrouve les démons de la Grande Guerre.

Lyon, novembre 1921. Quand Anthelme Frachant, incarcéré en 17 après s’être mutiné, sort de prison, seul le commissaire Kolvair s’en inquiète. Celui qui a été son compagnon de tranchée est...

Lyon, novembre 1921. Quand Anthelme Frachant, incarcéré en 17 après s’être mutiné, sort de prison, seul le commissaire Kolvair s’en inquiète. Celui qui a été son compagnon de tranchée est un assassin. Criminel récidiviste ou poilu en guerre contre lui-même : qui est-il ?
Une certitude : Anthelme tuera de...

Lyon, novembre 1921. Quand Anthelme Frachant, incarcéré en 17 après s’être mutiné, sort de prison, seul le commissaire Kolvair s’en inquiète. Celui qui a été son compagnon de tranchée est un assassin. Criminel récidiviste ou poilu en guerre contre lui-même : qui est-il ?
Une certitude : Anthelme tuera de nouveau.
La conviction du policier Kolvair devient une intime obsession. Il doit affronter ses pires cauchemars.

Cette troisième affaire des premiers experts est une enquête in extremis. Un compte à rebours qui a commencé trop tard.

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EAN : 9782258102828
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258102828
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • cvd64 29/10/2021
    Un bon polar historique, avec des thèmes à la fois proches et loins des meurtres commis dans une pension de famille de Lyon. l'auteur s'intéresse et nous intéresse à la psychiatrie où comment faire la distinction entre meurtrier et coupable circonstancié, (L' article 64 du Code pénal de 1810 qui impose aux tribunaux de « juger la folie » et de définir la frontière qui sépare le fou du criminel. Pour faire face à cette gageure, droit, médecine et justice réfléchissent ensemble et évoluent tout au long du XIX e siècle.), mais aussi aux horreurs du champs de bataille et des tranchée de la première guerre mondiale, ainsi qu'aux prémices, voir aux balbutiements de la police scientifique. Troisième tome qui donne envie d'aller lire les deux premiers
  • argali 28/11/2014
    Troisième volet des aventures de Victor Kolvair, « La nuit, in extremis » peaufine encore la personnalité des personnages que nous suivons depuis le début. Que ce soit le commissaire Kolvair, Hugo Salacan le scientifique et Durieux son assistant, Damien Badou, le légiste ou encore Bianca la psychiatre, chacun dévoile un peu plus ses sentiments, ses passions, sa famille... Même Legone prend de l’épaisseur et se dévoile. Des personnages plus vrais que nature. Outre l’enquête qui nous replonge dans la Grande Guerre et évoque les traumatismes vécus par les soldats, l’attrait du roman vient aussi des données historiques et scientifiques que l’auteure glisse finement dans son récit. On sent ce roman plus abouti que les premiers, l’intrigue plus fouillée et l’atmosphère rendue avec beaucoup de détails subtils. On croise Edouard Herriot, des anarchistes, on évoque le conflit des Canuts, la découverte de l’insuline, le procès de Landru et les avancées scientifiques d’Edmond Locard. On y parle d’entomologie, d’étude des traces papillaires, d’analyses graphologiques... ainsi que des découvertes en psychanalyse et de l’inférence de celle-ci dans l’étude des comportements criminels, des tests de Rorschach à l’hypnose. Bref, un excellent roman policier à l’intrigue bien construite et ancrée dans une réalité géographique et historique qui le rend intéressant autant que distrayant. Vivement le prochain. Troisième volet des aventures de Victor Kolvair, « La nuit, in extremis » peaufine encore la personnalité des personnages que nous suivons depuis le début. Que ce soit le commissaire Kolvair, Hugo Salacan le scientifique et Durieux son assistant, Damien Badou, le légiste ou encore Bianca la psychiatre, chacun dévoile un peu plus ses sentiments, ses passions, sa famille... Même Legone prend de l’épaisseur et se dévoile. Des personnages plus vrais que nature. Outre l’enquête qui nous replonge dans la Grande Guerre et évoque les traumatismes vécus par les soldats, l’attrait du roman vient aussi des données historiques et scientifiques que l’auteure glisse finement dans son récit. On sent ce roman plus abouti que les premiers, l’intrigue plus fouillée et l’atmosphère rendue avec beaucoup de détails subtils. On croise Edouard Herriot, des anarchistes, on évoque le conflit des Canuts, la découverte de l’insuline, le procès de Landru et les avancées scientifiques d’Edmond Locard. On y parle d’entomologie, d’étude des traces papillaires, d’analyses graphologiques... ainsi que des découvertes en psychanalyse et de l’inférence de celle-ci dans l’étude des comportements criminels, des tests de Rorschach à l’hypnose. Bref, un excellent roman policier à l’intrigue bien construite et ancrée dans une réalité géographique et historique...
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  • Bigmammy 30/09/2014
    C'est le troisième roman de cette jeune écrivaine et scénariste (après Le sang des Bistanclaques et De mal à personne), que j'ai découverte grâce à Gérard Collard, et à mon avis, le plus abouti. On y retrouve le commissaire Victor Kolvair, le professeur Hugo Salacan et son brillant assistant Jacques Durieux, Bianca Serragio l'aliéniste féministe, le terrible procureur Rocher et ses ambitions politiques, le légiste homosexuel Damien Badou, l'inspecteur des brigades du Tigre Julien Legone, cinéaste porno à ses moments perdus … dans l'atmosphère de brume glacée et poisseuse d'une nuit sanglante. Moi, j'adore ces sagas avec des héros que l'on finit par connaître, aimer ou haïr ... Lyon, novembre 1921. Les séquelles de la Grande Guerre s'imposent aux survivants. Le commissaire lui-même y a laissé sa jambe et, pour calmer sa douleur, recourt à la cocaïne. Totalement accro, il cesse quelques minutes de surveiller un jeune suspect, Anthelme Frachant, tout juste libéré de prison après s'être mutiné en 1917 au Chemin des Dames. Cependant, Kolvair le soupçonne aussi d'avoir découpé en morceaux, sur le champ de bataille, un de ses camarades et de ne pas tarder à récidiver. Peu de temps après son élargissement, le jeune Anthelme apparaît en effet être l'auteur d'un effroyable carnage : trois cadavres atrocement suppliciés sont retrouvés dans la pension de famille où il loge. Les preuves scientifiques sont accablantes, alors que l'auteur des crimes se rend spontanément, en état de démence apparente, à la police. Toute la question est de savoir si Anthelme simule la folie pour échapper au châtiment ou souffre réellement d'une maladie mentale. Le procureur insiste pour le faire déclarer responsable, Bianca Serragio le considère comme schizophrène, obéissant à des voix qui lui imposent ses crimes. Est-ce un syndrôme post traumatique (comme on dirait aujourd'hui) ou était-il malade avant la guerre dans laquelle il s'est volontairement engagé à l'âge de 15 ans ? Est-il susceptible de tuer à nouveau, de se suicider ? La psychiâtrie est encore balbutiante, comme les analyses de la police scientifique, mais l'on cotoie ici Edmond Locard, père de la théorie de l'échange, également expert en graphologie, ainsi que le suisse Rorschach et ses célèbres tests tout juste publiés. Une documentation sérieuse – en particulier sur le front du Chemin des Dames – étaye le propos et l'actualité - tout le monde se passionne pour le procès Landru à Paris - apprend une foule de notions au lecteur. C'est une intrigue bien construite en épisodes brefs, un peu foisonnante en digressions cependant savamment orchestrées (chantage, intervention d'un corbeau imitateur, infiltration dans les milieux anarchistes, attentats, recherche médicale …). L'analyse, sombre mais réaliste, des ressorts psychologiques des protagonistes plonge dans l'enfer de ces années de deuil. Les ravages de la guerre sont indélébiles et le resteront encore longtemps. Un excellent roman qui fournira matière à une excellente série télé – c'est du moins ce que j'espère ! Une petite réserve cependant : pourquoi l'auteure persiste-t-elle à affubler ses personnages de noms ridicules ?C'est le troisième roman de cette jeune écrivaine et scénariste (après Le sang des Bistanclaques et De mal à personne), que j'ai découverte grâce à Gérard Collard, et à mon avis, le plus abouti. On y retrouve le commissaire Victor Kolvair, le professeur Hugo Salacan et son brillant assistant Jacques Durieux, Bianca Serragio l'aliéniste féministe, le terrible procureur Rocher et ses ambitions politiques, le légiste homosexuel Damien Badou, l'inspecteur des brigades du Tigre Julien Legone, cinéaste porno à ses moments perdus … dans l'atmosphère de brume glacée et poisseuse d'une nuit sanglante. Moi, j'adore ces sagas avec des héros que l'on finit par connaître, aimer ou haïr ... Lyon, novembre 1921. Les séquelles de la Grande Guerre s'imposent aux survivants. Le commissaire lui-même y a laissé sa jambe et, pour calmer sa douleur, recourt à la cocaïne. Totalement accro, il cesse quelques minutes de surveiller un jeune suspect, Anthelme Frachant, tout juste libéré de prison après s'être mutiné en 1917 au Chemin des Dames. Cependant, Kolvair le soupçonne aussi d'avoir découpé en morceaux, sur le champ de bataille, un de ses camarades et de ne pas tarder à récidiver. Peu de temps après son élargissement, le jeune Anthelme apparaît en effet être l'auteur...
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  • AndreeLaPapivore 14/04/2014
    J'avais beaucoup aimé Le sang des bistanclaques et j'avais adoré De mal à personne, les deux premiers tomes des aventures du commissaire Kolvair et du docteur Salacan, pionniers de l'investigation scientifique dans un Lyon des années 1920 très bien reconstitué. C'est donc sans hésiter que j'ai acheté La nuit, in extremis. Comme toujours avec l'auteur, la lecture est fluide et agréable, et si j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les principaux personnages des deux premiers volumes, j'ai néanmoins un peu moins accroché qu'auparavant... La faute peut-être à la multiplication des histoires personnelles ? Il y a bien des crimes, atroces, mais le criminel est rapidement appréhendé ; il n'y a pas beaucoup de suspense de ce côté là, et la résolution des crimes ne fait pas intervenir l'équipe au complet. Chacun, en effet, est occupé et préoccupé par des soucis d'ordre personnel : maladie d'un proche, problèmes familiaux, dénonciations anonymes... Tous ces problèmes sont l'occasion pour l'auteur de faire le point sur des sujets importants pour l'époque : traumatismes de la grande guerre, débuts du cinéma, complots anarchistes, découvertes médicales, procès Landru, etc... L'auteur traite de beaucoup de sujets à la fois, peut être un peu trop pour un seul roman ? Cette petite déception ne m'empêche en tout cas pas d'avoir hâte de découvrir le quatrième volume des enquêtes de Kolvair et Salacan : sortie prévue pour 2015 ! J'avais beaucoup aimé Le sang des bistanclaques et j'avais adoré De mal à personne, les deux premiers tomes des aventures du commissaire Kolvair et du docteur Salacan, pionniers de l'investigation scientifique dans un Lyon des années 1920 très bien reconstitué. C'est donc sans hésiter que j'ai acheté La nuit, in extremis. Comme toujours avec l'auteur, la lecture est fluide et agréable, et si j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir les principaux personnages des deux premiers volumes, j'ai néanmoins un peu moins accroché qu'auparavant... La faute peut-être à la multiplication des histoires personnelles ? Il y a bien des crimes, atroces, mais le criminel est rapidement appréhendé ; il n'y a pas beaucoup de suspense de ce côté là, et la résolution des crimes ne fait pas intervenir l'équipe au complet. Chacun, en effet, est occupé et préoccupé par des soucis d'ordre personnel : maladie d'un proche, problèmes familiaux, dénonciations anonymes... Tous ces problèmes sont l'occasion pour l'auteur de faire le point sur des sujets importants pour l'époque : traumatismes de la grande guerre, débuts du cinéma, complots anarchistes, découvertes médicales, procès Landru, etc... L'auteur traite de beaucoup de sujets à la fois, peut être un peu trop pour un seul...
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  • Alexmotamots 30/10/2013
    Enfin je retrouve l'auteure qui m'avait passionée avec "Le sang des bistanclaques" (et déçue avec "De mal à personne"). Me voici de retour à Lyon après la Première Guerre Mondiale, mais Kolvair est introuvable. Il suit son idée.... et trouve son coupable. Ou presque. Pendant ce temps, le professeur Salacan s'étonne du comportement étrange de son fils. Et Damien Badou organise son mariage pour masquer son homosexualité, au grand désespoir de sa mère. Julien Legon traque les anarchistes, s'éloignant quelques temps de sa passion du cinéma pornographique. Sans oublier Bianca, la célèbre aliéniste, qui va devoir défendre la thèse du schizophrène envers et contre tous. Vous l'aurez compris, les protagonistes principaux reprennent une place centrale dans ce troisième opus, et c'est tant mieux. L'image que je retiendrai : Celle du "lit" des Poilus, sorte de sarcophage en grillage sensé empêcher les rats de vous dévorer les pieds pendant votre sommeil. Idéal en hiver car il vous tenait chaud, il devenait vite étouffant en été.
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