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La Part des anges
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Julliard

La Part des anges

Date de parution : 07/09/2017

À la mort de Muriel, sa mère, Maxime se rend au Pays basque pour les funérailles. Il assiste à la crémation en état de choc et, quand on lui donne...

À la mort de Muriel, sa mère, Maxime se rend au Pays basque pour les funérailles. Il assiste à la crémation en état de choc et, quand on lui donne les cendres, ne sait pas quoi en faire. Il dépose donc l’urne dans le panier à commissions de sa mère...

À la mort de Muriel, sa mère, Maxime se rend au Pays basque pour les funérailles. Il assiste à la crémation en état de choc et, quand on lui donne les cendres, ne sait pas quoi en faire. Il dépose donc l’urne dans le panier à commissions de sa mère pour emmener celle-ci une dernière fois faire ses courses au marché. Une initiative en forme d’hommage épicurien qui devient embarrassante lorsque, entre les étals de fruits et de poissons, apparaît Maylis, la jolie infirmière qui s’est occupée de Muriel jusqu’à son dernier souffle… Comment lui avouer que celle-ci est au fond du cabas ?
Écrire sur le deuil avec humour et légèreté, sans pour autant négliger la profondeur des émotions, c’est le pari réussi de cette comédie qui encense la vie. Avec son esprit facétieux et son art de plonger ses protagonistes dans les situations les plus inextricables, Laurent Bénégui compose un émouvant éloge de la figure maternelle tout en célébrant les plaisirs de l’existence.

Prix de l'Académie Rabelais

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EAN : 9782260029922
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782260029922
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dansunlivreouvert 11/01/2022
    Maxime vient de perdre sa mère et décide de l’emmener faire le marché une dernière fois, dans son urne funéraire au fond du panier de courses. Le sujet est abordé avec sensibilité et humour, et on accompagne le personnage dans cette phase charnière de sa vie et pourtant si commune. J’ai pris ce roman comme une ode à la vie et à l’amour, et il m’a donné envie de lire les autres de l’auteur, ça ne va pas arranger ma PAL #x1f605;
  • PeregrinateurLitteraireCompulsif 18/11/2019
    La balade de Maxime en compagnie des cendres de sa défunte mère, ainsi que le rapprochement avec l'infirmière qui l'a soignée avaient de quoi séduire. Pourtant, le soufflé proposé par la quatrième de couverture tombe assez vite à plat : l'ensemble reste d'une facture très convenue, tant dans l’enchaînement des péripéties que dans le style (malgré, notamment, une volonté de proposer une narration originale, incluant les pensées de feue maman Muriel), et, sans subir de gros dommages collatéraux, le lecteur n'est pas loin de s'ennuyer ferme à de nombreuses reprises. Pour peu qu'on ne prête pas trop attention à la prévisibilité des situations et aux qualités littéraires de l'ensemble (ou bien qu'on aspire à reprendre son souffle entre un Régis Jauffret et un Orion Scohy – et sans pour autant passer par un LévyMussoBussiDicker fatal), on pourra néanmoins passer un agréable moment de lecture. Ouf !
  • Menestrelle 29/03/2019
    Un beau moment passé avec ce bouquin où l'on suit la vie de Maxime durant quelques heures suite au décès de sa maman. J'ai aimé la "simplicité" de l'histoire. Les deux protagonistes se plaisent, pas de fioriture ou de hasard rocambolesque de la part de l'auteur pour arriver à la conclusion. En fait, si j'avais été la maman de Maxime, j'aurais aimé passer "ma dernière journée" comme ça.
  • MediathequeFayl 01/03/2019
    Livre émouvant et drôle, j'ai été bouleversée par cette écriture. Très bien.
  • Fandol 09/06/2018
    Voilà un petit bijou, un livre qui m'a régalé tant il dégage de sensibilité, d'humour et de délicatesse sur un sujet pourtant difficile : la mort d'un être cher. Laurent Bénégui est un auteur que je découvre grâce à La part des anges. C'est heureux car cet écrivain qui est aussi réalisateur, scénariste et producteur, a déjà publié plusieurs ouvrages. La part des anges suit le cheminement de Maxime (35 ans) qui commence en négociant un cercueil développement durable pour sa mère, Muriel, qui vient de mourir. Il doit organiser ses funérailles depuis Paris mais n'oublie pas ce sens de l'ironie que lui a légué sa mère : « L'ironie est la semelle qui piétine le malheur, le bras tenu à distance de l'épaule du désastre. » Mais la surprise savoureuse de ce roman, c'est l'intervention régulière de Muriel qui donne ses impressions post-mortem, en direct : « Désormais, je subsiste sans incidence sur les événements, semblable à la part d'alcool qui s'évapore du tonneau au fil du temps, et concentre la liqueur. » Maxime a une relation qui ne le satisfait pas avec Elena alors que sa mère aurait tellement aimé qu'il se lie avec Maylis Salaberry, son infirmière à domicile, au Pays basque où elle avait acheté une bergerie pour son excellent cellier. Une bouteille de Château-Yquem 1957 a très bien vieilli là. La crémation de Muriel nous offre des commentaires très réalistes sur ces moments douloureux et sur ce que deviennent les plombages, les céramiques, les prothèses, tous ces métaux précieux récupérés… le choix de la musique donne aussi de drôles de moments. Ensuite, que faire des cendres puisqu'il n'est plus permis de les répandre où l'on voudrait ? Arantxa Hirigoyen dirige des pompes funèbres depuis quatre générations : « Dans sa branche, à défaut de pouvoir s'adresser aux défunts qui constituent la véritable clientèle, on accorde la plus grande sollicitude à ceux qui demeurent en vie. » Elle tente bien de décider Maxime pour une solution conventionnelle mais celui-ci part avec l'urne dans le cabas qui servait à Muriel pour faire le marché. Et nous voilà partis pour une balade dans le marché de Saint-Jean de Luz, un véritable délice avec dégustations en prime. Sur les pas de sa mère, guidé, accompagné par Maylis, il ouvre les yeux : « Manière pour Maxime d'éluder, de ne pas admettre qu'en se concentrant sur l'architecture du vivant et les mécanismes délicats de pérennité de l'espèce, il était passé à côté du flux sensible de l'existence. » Laurent Bénégui doit être un fin gourmet, amateur de bons vins comme celui déjà cité mais aussi le madiran ou le pacherenc moelleux. Il parle bien aussi du Pays basque et de sa langue, l'euskara. Cela complète bien cette belle leçon de vie et d'amour qui se termine de façon très apaisée.Voilà un petit bijou, un livre qui m'a régalé tant il dégage de sensibilité, d'humour et de délicatesse sur un sujet pourtant difficile : la mort d'un être cher. Laurent Bénégui est un auteur que je découvre grâce à La part des anges. C'est heureux car cet écrivain qui est aussi réalisateur, scénariste et producteur, a déjà publié plusieurs ouvrages. La part des anges suit le cheminement de Maxime (35 ans) qui commence en négociant un cercueil développement durable pour sa mère, Muriel, qui vient de mourir. Il doit organiser ses funérailles depuis Paris mais n'oublie pas ce sens de l'ironie que lui a légué sa mère : « L'ironie est la semelle qui piétine le malheur, le bras tenu à distance de l'épaule du désastre. » Mais la surprise savoureuse de ce roman, c'est l'intervention régulière de Muriel qui donne ses impressions post-mortem, en direct : « Désormais, je subsiste sans incidence sur les événements, semblable à la part d'alcool qui s'évapore du tonneau au fil du temps, et concentre la liqueur. » Maxime a une relation qui ne le satisfait pas avec Elena alors que sa mère aurait tellement aimé qu'il se lie avec Maylis Salaberry, son infirmière à domicile, au Pays...
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