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Les Hordes invisibles
Date de parution : 24/05/2018
Éditeurs :
12-21

Les Hordes invisibles

Date de parution : 24/05/2018
« Il n’avait rien de spécial. Il était le visage dans la foule, le copain, le frère, le fils, il était ordinaire et sa capacité à la haine aveugle n’en semblait que plus inquiétante. »
Il y a quelques mois, Alex et Marco résolvaient une affaire qui sonnait comme une première dans leurs carrières de flics respectives : malmenant les statistiques, plusieurs cas de viols... Il y a quelques mois, Alex et Marco résolvaient une affaire qui sonnait comme une première dans leurs carrières de flics respectives : malmenant les statistiques, plusieurs cas de viols d’hommes avaient monopolisé la Brigade pour une année de fausses pistes. Les coupables, des femmes, s’étaient organisées en meute, perpétrant... Il y a quelques mois, Alex et Marco résolvaient une affaire qui sonnait comme une première dans leurs carrières de flics respectives : malmenant les statistiques, plusieurs cas de viols d’hommes avaient monopolisé la Brigade pour une année de fausses pistes. Les coupables, des femmes, s’étaient organisées en meute, perpétrant leurs actes ensemble ou séparément et dans l’obscurité, massacrant les hommes comme ils les avaient massacrées. La loi du Talion. Voilà à quoi la BCDS avait dû faire face.
Cette nouvelle aventure au sein de la Brigade des crimes et délits sexuels s’ouvre sur un procès. Celui de deux étudiants propres sur eux jugés pour avoir violé l’une de leurs camarades d’école. La jeune femme, plusieurs années après les faits, a tout d’un fantôme. Quant au juge, il semblerait qu’il faille le convaincre. Ce sur quoi on tergiverse trois ans après la nuit tragique, c’est sur la question du consentement. En cause : l’alcool, le comportement probable de la victime, invérifiable. Un classique pour Alex. Toutes ces affaires n’aboutissent que dans de rares cas.
Ce qui ne change pas non plus, c’est l’histoire qu’elle vit avec Marco. Il n’y a pas que les statistiques qui obsèdent cette mère célibataire qui s’est promis d’arrêter la bière : Alex est la reine du cloisonnement. Hors de question de présenter son nouveau compagnon à sa fille, et encore moins d’annoncer la nouvelle à la brigade. Alors ils font comme ils peuvent dans le pire des contextes possibles, voient défiler les cas d’exhibitionnisme, de viols en réunion, de violences conjugales… Et toujours, ces hommes qui se servent sans demander la permission.

Depuis peu, un nouveau cas les préoccupe, celui de trois blogueuses à qui on a proféré en ligne des menaces de viol et de meurtre, toujours via le même forum, celui de Gaming, et sans que jamais un modérateur soit intervenu. Derrière tout ça, il n’y a pas que des hommes, il y a un groupe, des parts de marché, une réussite florissante. Derrière tout ça, il y a une société qui consent à ce que ses femmes encaissent le pire sans faire de vagues.
Alex avait coupé les ponts avec Chloé, juge et partie prenante dans l’affaire des « ravagées ». Les circonstances vont les rapprocher. Et l’affaire sera délicate, d’une violence d’autant plus grande qu’elle implique des individus sans signe distinctif, des hommes-anguilles, impossibles à traquer.
 
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EAN : 9782823862492
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823862492
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • collectifpolar 05/04/2024
    chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar our son troisième roman, Louise Mey nous entraîne dans la suite des Ravagées, dans le quotidien de la Brigade des Crimes et Délits Sexuels (BCDS) avec son lot de faits d’agressions d’une criante actualité. Des binômes enquêtent, traquent, recherchent coupables et victimes de vrais méchants bien tordus qui malheureusement sont tout à fait réalistes. Le lecteur n’est pas épargné par les descriptions, les lectrices sont sans doute aussi d’avantage meurtries dans leur intimité par cette horreur « ordinaire ». Ils connaîtront tout de la panoplie des sévices perpétrés. Dans la seconde partie de ce thriller, nous serons confrontés aux interférences de la politique et de l’actualité criminelle, aux manques de moyens, à la justice anormalement clémente pour ce genre de crimes, sur un rythme qui s’accélère, passant ainsi du style d’un document de journalisme d’investigation à une véritable enquête policière d’aujourd’hui. C’est un roman dérangeant car il nous interpelle sur la non-réaction des spectateurs d’agression, les différences de traitement selon le « statut » de la victime, sur les dangers d’internet et des réseaux sociaux et bien d’autres choses encore. Un roman riche entre deux genres où le suspense démarre réellement après la première moitié plutôt descriptive. A ne pas bouder ! Lu en version numérique. Pour en savoir plus, vous pouvez cliquez ci-dessouschronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar our son troisième roman, Louise Mey nous entraîne dans la suite des Ravagées, dans le quotidien de la Brigade des Crimes et Délits Sexuels (BCDS) avec son lot de faits d’agressions d’une criante actualité. Des binômes enquêtent, traquent, recherchent coupables et victimes de vrais méchants bien tordus qui malheureusement sont tout à fait réalistes. Le lecteur n’est pas épargné par les descriptions, les lectrices sont sans doute aussi d’avantage meurtries dans leur intimité par cette horreur « ordinaire ». Ils connaîtront tout de la panoplie des sévices perpétrés. Dans la seconde partie de ce thriller, nous serons confrontés aux interférences de la politique et de l’actualité criminelle, aux manques de moyens, à la justice anormalement clémente pour ce genre de crimes, sur un rythme qui s’accélère, passant ainsi du style d’un document de journalisme d’investigation à une véritable enquête policière d’aujourd’hui. C’est un roman dérangeant car il nous interpelle sur la non-réaction des spectateurs d’agression, les différences de traitement selon le « statut » de la victime, sur les dangers d’internet et des réseaux sociaux et bien d’autres choses encore. Un roman riche entre deux genres où le suspense...
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  • Pietro38 11/10/2023
    Ce polar engagé m'a clairement fait penser au film Polisse dans sa construction et dans son atmosphère. Sorti en 2011, Polisse est une sorte de docufiction qui raconte le quotidien difficile des Agents de la brigade de protection des mineurs de Paris. Dans Les hordes invisibles, c'est le quotidien également très difficile des Agents de la brigade des crimes et délits sexuels (BCDS) qui est raconté avec un réalisme bluffant. Louise Mey fait partie de ces autrices qui nous obligent à regarder en face l'intolérable. Et notamment le développement d'une nouvelle forme de violence, celle des réseaux sociaux. On entend souvent que l'expression même de la violence a changé. Dans ce roman qui raconte les multiples enquêtes menées par les agents de la BCDS, l'autrice s'attache à nous prouver que la violence n'a pas changé. Mais que de nouvelles formes de violences envers les femmes sont venues s'ajouter à celles qui existaient déjà, et continuent malheureusement d'exister. Les hommes continuent physiquement d'agresser, de violer, et de tuer des femmes. Et d'autres hommes se sont mis à les insulter et à les menacer sur les réseaux sociaux. Derrière leurs écrans. S'inscrivant dans le souci d'une narration réaliste, Louise Mey dévoile, avec ce polar très noir et très dur, les coulisses peu reluisantes d'une société mortifère et malade, qui se comporte toujours aussi mal avec les femmes. L'immersion dans le quotidien de tous ces agents, dont la plupart sont très dévoués à leur métier, est totale, on a l'impression, le temps de la lecture, d'être à leurs côtés. Et on a tellement envie de les soutenir, ces femmes et ces hommes qui doivent répondre en première ligne à des drames humains terribles. Au final, avec une écriture directe, puissante, Louise Mey nous offre un roman terriblement humain qui dénonce les violences faites aux femmes. C'est plus globalement un déchirant cri de révolte contre la barbarie sous toutes ses formes, qui ne cessent malheureusement de se multiplier. Ce polar engagé m'a clairement fait penser au film Polisse dans sa construction et dans son atmosphère. Sorti en 2011, Polisse est une sorte de docufiction qui raconte le quotidien difficile des Agents de la brigade de protection des mineurs de Paris. Dans Les hordes invisibles, c'est le quotidien également très difficile des Agents de la brigade des crimes et délits sexuels (BCDS) qui est raconté avec un réalisme bluffant. Louise Mey fait partie de ces autrices qui nous obligent à regarder en face l'intolérable. Et notamment le développement d'une nouvelle forme de violence, celle des réseaux sociaux. On entend souvent que l'expression même de la violence a changé. Dans ce roman qui raconte les multiples enquêtes menées par les agents de la BCDS, l'autrice s'attache à nous prouver que la violence n'a pas changé. Mais que de nouvelles formes de violences envers les femmes sont venues s'ajouter à celles qui existaient déjà, et continuent malheureusement d'exister. Les hommes continuent physiquement d'agresser, de violer, et de tuer des femmes. Et d'autres hommes se sont mis à les insulter et à les menacer sur les réseaux sociaux. Derrière leurs écrans. S'inscrivant dans le souci d'une narration réaliste, Louise Mey dévoile, avec...
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  • ReveurDeMots 20/08/2023
    une vraie lecture coup de poing... un état des lieux des violences physiques et morales faites aux femmes, perpétrées au quotidien, sous couvert d'anonymat et/ou d'un sentiment d'impunité Certaines pages donnent clairement la nausée On prend la mesure de l'atrocité abyssale qui peut se déchaîner derrière un écran, décuplée par cet effet de meute - puisqu'on a réellement affaire à une meute d'animaux qui attaquent, déchirent, dévorent... On se prend à espérer que ce type de témoignage soit lu par le plus grand nombre
  • SanDespi 07/05/2023
    Un roman extrêmement bien documenté sur les violences faites aux femmes et le harcèlement dans tous ses aspects. Louise Mey maîtrise parfaitement le rythme de son enquête, comme dans chacun de ses romans. J’ai beaucoup appris dans ce roman sur le cyber harcèlement et sur ces anonymes qui se permettent de menacer, d’insulter, de martyriser des personnes qu’ils ne connaissent même pas, sur des bases très douteuses. Et j’avoue que ça effraie ! Alex, Marco et toute l’équipe de la BDCS sont des personnages attachants. On ressent la pression de leurs investigations sur leur propre vie, on est « dans la tête » de l’enquêteur. Un très bon roman policier.
  • pommenord 30/04/2023
    Je découvre l'auteure avec ce roman. Le style de l'auteure est agréable, le roman est bien rythmé. Il se lit facilement. Ce roman a une forme bien particulière entre le documentaire sur le service de la brigade des crimes et délits sexuels et bien sûr le polar. Un peu déstabilisant au début mais finalement très efficace. J'ai apprécié suivre plein de "petites enquêtes", avoir des nouvelles au fil des pages de certaines victimes. Le point fort du roman est son thème et la manière dont il est traité et abordé : la violence faite aux femmes. Ordinaire, régulière, avec son lot de préjugés. Roman qui dérange, qui pousse à s'interroger, à y voir plus clair. Bref un très bon moment de lecture et sans tomber dans le féminisme facile, l'auteure parvient à servir un sujet sensible et dérangeant.
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    5 livres féministes à déposer sur sa table de chevet

    Étoffer votre bibliothèque de livres féministes, ça vous dit ? Si l'égalité entre hommes et femmes se défend partout, chaque jour, il est évident que la lecture joue un rôle dans l'appréhension d'un tel sujet. Nous avons donc sélectionné cinq livres - qui ne sont pas tous ouvertement féministes - mais qui par leur teneur contribuent à l'émancipation des femmes. 

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