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Les Terres chaudes
Collection : Terres de France
Date de parution : 23/08/2010
Éditeurs :
Presses de la cité

Les Terres chaudes

Collection : Terres de France
Date de parution : 23/08/2010

Finistère nord… La culture de la fraise se développe dans la presqu'île depuis le milieu du XIXe siècle. On se dispute à grand renfort d'argent les meilleures terres, « ces...

Finistère nord… La culture de la fraise se développe dans la presqu'île depuis le milieu du XIXe siècle. On se dispute à grand renfort d'argent les meilleures terres, « ces terres chaudes » où le fruit pousse si bien.
Début du XXe siècle. Au hameau de Kerbiel en Plougastel, la...

Finistère nord… La culture de la fraise se développe dans la presqu'île depuis le milieu du XIXe siècle. On se dispute à grand renfort d'argent les meilleures terres, « ces terres chaudes » où le fruit pousse si bien.
Début du XXe siècle. Au hameau de Kerbiel en Plougastel, la famille Le Gall, dont les ancêtres ont acquis une belle prospérité grâce à la culture du lin, continuent d'accroître leurs biens en agrandissant leurs fraiseraies. Les deux filles Le Gall, Blanche et Eugénie, sont liées par un secret : le terrible accident qui a causé la mort du petit frère et qui a fait de Blanche une infirme. En 1903, apprenant le départ d'émigrants pour le Canada, Blanche convainc l'un de ses oncles de l'emmener. Mais l'exil est rude pour cette belle jeune femme, profondément liée à sa Bretagne et à sa sœur… Tandis que Blanche reconstruit sa vie dans les vastes plaines de l'Ouest canadien, Eugénie épouse un voisin. Le domaine des Le Gall s'agrandit donc de nouvelles terres productives. Année après année, la vie réservera aux deux sœurs joies et coups durs. Longtemps, elles se demanderont ce qui les réunira, la réussite, le chagrin ? Ou bien le secret qui pèse sur elle - la mort du jeune frère -, les séparera-t-il pour toujours ?

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EAN : 9782258087651
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • hibernatus88630 14/07/2019
    Et oui ne pouvant me rendre en Bretagne cette année, l'idée m'est venue de m'y rendre par le lecture. Je ne connaissais pas l'auteure donc presque au hasard je me suis retrouvée en premier lieu près de St Brieux et je suis tombée non dans les pommes mais dans les fraises et oui on exportait ce fruit succulent en Angleterre. Eugénie reprendra la culture alors que Blanche va s'expatrier au Canada pour commencer une nouvelle vie. Cette partie du livre m'a beaucoup intéressée mais je suis restée sur ma faim. Ce livre est un presque bon roman, mais pas abouti, c'est bien écrit aussi je reste quand même indulgente et relirai cet auteur pour lui donner une seconde chance, je n'ai peut être pas lu le meilleur de son œuvre.
  • gouelan 05/01/2016
    Blanche vit avec sa famille dans la Presqu'île de Plougastel, dans le village de Kerbiel. Au début du XXè siècle, la vie à la ferme est rude. Du matin au soir, il faut s’activer dans les champs plantés de fraises, de petits pois…Le soir, à la veillée, on continue les travaux devant la cheminée, pendant que la grand-mère conte une vieille légende. Les Le Gall ne sont pas à plaindre. Les fraises se vendent bien. Hommes et femmes portent de beaux costumes ; les rubans, les gilets et les coiffes resplendissent de couleurs, les armoires sont remplies de beaux linges, et les bourses se remplissent de pièces d’or. À la petite fleur bleue (le lin) a succédé le fruit rouge. La vie paraît paisible malgré la charge de travail quotidienne et les souvenirs douloureux. Cependant, Blanche rêve d’aventures depuis qu’elle est toute petite. Sa Bretagne, dans ce Finistère nord, avec ses petits champs, ses petites fermes, ses bancs coffres posés devant les lits clos… les traditions, tout cela finit par l’étouffer, malgré l’horizon insaisissable qui s’ouvre sur l’Océan. Plus que tout, elle souffre du regard des autres, des critiques, des jugements. L’occasion se présente pour elle de partir découvrir les plaines immenses et fertiles du Canada. Elle fera partie des émigrants, partant de Saint-Malo sur le Malou, pour conquérir ces grandes étendues au climat rigoureux. Avant la charrue, il faudra d’abord se servir des haches pour défricher le terrain ! À Saskatoon on peut vite se laisser gagner par le découragement : « partout de l’eau, rivières en crue, terres inondées, chemins défoncés … Les distances, les constructions, les habitudes, les salutations, les règles de politesse, tout était autre. » Mais finalement, c’est ce que Blanche était venue chercher ici, dans cet ailleurs. Une vie bien à elle, des projets qui lui sont propres, une liberté qu’elle n’aurait pu avoir dans son village de Kerbiel, où les traditions et les règles sont incontournables. Elle s’adapte à cette communauté de Saint-Brieux, fondée en partie par les émigrants du Malou, essentiellement des habitants des Côtes du Nord. En parallèle on suit la vie de sa sœur restée au village. Le monde bouge et les Plougastels, malgré les apparences, ne restent pas en arrière. Un syndicat des fermiers fraisiéristes s’installe à Plymouth, garantissant leurs intérêts, les machines agricoles font leur apparition… Tout va pour le mieux jusqu’à ce que la guerre éclate. Le monde s’arrête…La neige continue de tomber, sur le Canada, de son innocente blancheur. Puis la vie redémarre… Un roman de terroir agréable où l’on s’immisce dans la vie de cette famille de Plougastel. Un regard sur ce passé qui semble tellement loin de nous. On apprend l’histoire des paysans bretons de la Presqu’île, leur courage, leur fierté, leurs traditions. Blanche l’exploratrice, la voyageuse, nous fait découvrir une belle histoire de famille, ainsi qu’une leçon de courage et de dévouement. Le lexique à la fin du livre est le bienvenu pour traduire tous ces mots bretons qui sonnent bien à l'oreille, mais dont je n'y comprends pas grand chose ! Il y a aussi une note historique concernant la communauté de Saint-Brieux, ainsi que sur le personnage d'Amédée-François Frézier. Frézier et les fraisiers. Il ramena cinq plants d’une nouvelle espèce de fraisier dite Blanche du Chili en 1714. Il en planta un dans sa propriété de Plougastel. Blanche vit avec sa famille dans la Presqu'île de Plougastel, dans le village de Kerbiel. Au début du XXè siècle, la vie à la ferme est rude. Du matin au soir, il faut s’activer dans les champs plantés de fraises, de petits pois…Le soir, à la veillée, on continue les travaux devant la cheminée, pendant que la grand-mère conte une vieille légende. Les Le Gall ne sont pas à plaindre. Les fraises se vendent bien. Hommes et femmes portent de beaux costumes ; les rubans, les gilets et les coiffes resplendissent de couleurs, les armoires sont remplies de beaux linges, et les bourses se remplissent de pièces d’or. À la petite fleur bleue (le lin) a succédé le fruit rouge. La vie paraît paisible malgré la charge de travail quotidienne et les souvenirs douloureux. Cependant, Blanche rêve d’aventures depuis qu’elle est toute petite. Sa Bretagne, dans ce Finistère nord, avec ses petits champs, ses petites fermes, ses bancs coffres posés devant les lits clos… les traditions, tout cela finit par l’étouffer, malgré l’horizon insaisissable qui s’ouvre sur l’Océan. Plus que tout, elle souffre du regard des autres, des critiques, des jugements. L’occasion se présente pour elle de partir découvrir les plaines immenses et...
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  • Epictete 17/12/2015
    J’avais mis de côté depuis quelques mois les romans de type « terroir », essayant après une période d’addiction d’ouvrir un peu mes sources d’inspiration. Ce petit roman encombrait mes étagères depuis plusieurs mois, et il a fini par me faire de l’œil, d’autant qu’il aborde deux thèmes principaux : L’histoire de la culture des fraises à Plougastel et l’installation de migrants bretons dans certaines provinces du Canada. C’est encore l’histoire d’une famille droite, travailleuse qui cultive les fraises en Bretagne. C’est assez lucratif mais pour ceux qui ont déjà ramassé des fraises ailleurs que dans une barquette de supermarché, nous savons que ça pousse au ras du sol, que ça casse le dos surtout quand on récolte sur de grandes surfaces de culture. Le travail est donc difficile, ingrat et on ne vole pas ses revenus. Blanche, l’une des filles de cette famille, handicapée suite à un accident va décider de prendre sa vie en main et de construire quelque chose, et sous l’influence d’un prêtre elle s’exile au Canada. La découverte des conditions de vie sur place, mais également du climat va être un choc terrible. Cependant le courage et l’amour vont permettre d’avancer quand-même. C’est un roman très intéressant, très document aussi bien sur la Bretagne (Comme la description du mariage, par exemple) que sur la situation des migrants au Canada et de leurs désillusions. Il faut signaler un lexique de mots bretons en fin d’ouvrage très utile. C’est à travers l’histoire de cette famille un peu de notre histoire commune qui est décrite. Documenté, passionnant, et très bien écrit. Que dire de plus pour vous inciter à le lire ? J’avais mis de côté depuis quelques mois les romans de type « terroir », essayant après une période d’addiction d’ouvrir un peu mes sources d’inspiration. Ce petit roman encombrait mes étagères depuis plusieurs mois, et il a fini par me faire de l’œil, d’autant qu’il aborde deux thèmes principaux : L’histoire de la culture des fraises à Plougastel et l’installation de migrants bretons dans certaines provinces du Canada. C’est encore l’histoire d’une famille droite, travailleuse qui cultive les fraises en Bretagne. C’est assez lucratif mais pour ceux qui ont déjà ramassé des fraises ailleurs que dans une barquette de supermarché, nous savons que ça pousse au ras du sol, que ça casse le dos surtout quand on récolte sur de grandes surfaces de culture. Le travail est donc difficile, ingrat et on ne vole pas ses revenus. Blanche, l’une des filles de cette famille, handicapée suite à un accident va décider de prendre sa vie en main et de construire quelque chose, et sous l’influence d’un prêtre elle s’exile au Canada. La découverte des conditions de vie sur place, mais également du climat va être un choc terrible. Cependant le courage et l’amour vont permettre d’avancer quand-même. C’est un roman très intéressant, très document aussi...
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  • pyepi 05/09/2010
    Je ne suis pas une adepte des romans du terroir et en choisissant cet ouvrage, j'ai voulu ouvrir mes perspectives. Autant vous dire que j'ai été très surprise d'apprécier ce que je lisais, à tel point que j'ai littéralement dévoré ce roman. Les premières lignes nous mettent déjà dans l'ambiance du dur labeur du travail de la terre et de la culture de la fraise en Bretagne, même si parfois les termes employés sont très obscur pour ceux qui ne parlent pas breton le lexique en fin de roman nous est d'une grande aide. On s'attache rapidement au personnage de Blanche, qui malgré tout ce qui lui arrive cherche plus que tout à protéger sa famille, et lorsqu'elle se décide enfin a penser à elle et à se construire un futur en adéquation avec ses souhaits les plus enfouis, on ne peut que partager son enthousiasme et ses peurs. Lorsqu'elle part pour le Canada on retrouver un peut du récit épique de La saga des émigrants de Moberg mais à moindre échelle. Le fait que le récit ne se concentre pas sur la vie d'un seul personnage m'a parut étrange mais pas déplaisant, j'aurais préféré rester aux côtés de Blanche que de sa soeur Eugénie mais à la fin tout s'embrique parfaitement. Je pense que je relirai Colette Vlérick avec plaisir et j'encourage même les plus réticents à se laisser tenter par ce petit bout de Bretagne du début du XXème siècle. Je ne suis pas une adepte des romans du terroir et en choisissant cet ouvrage, j'ai voulu ouvrir mes perspectives. Autant vous dire que j'ai été très surprise d'apprécier ce que je lisais, à tel point que j'ai littéralement dévoré ce roman. Les premières lignes nous mettent déjà dans l'ambiance du dur labeur du travail de la terre et de la culture de la fraise en Bretagne, même si parfois les termes employés sont très obscur pour ceux qui ne parlent pas breton le lexique en fin de roman nous est d'une grande aide. On s'attache rapidement au personnage de Blanche, qui malgré tout ce qui lui arrive cherche plus que tout à protéger sa famille, et lorsqu'elle se décide enfin a penser à elle et à se construire un futur en adéquation avec ses souhaits les plus enfouis, on ne peut que partager son enthousiasme et ses peurs. Lorsqu'elle part pour le Canada on retrouver un peut du récit épique de La saga des émigrants de Moberg mais à moindre échelle. Le fait que le récit ne se concentre pas sur la vie d'un seul personnage m'a parut étrange mais pas déplaisant, j'aurais préféré rester aux...
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