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Un calice de sang
Hélène Prouteau (traduit par)
Date de parution : 07/02/2013
Éditeurs :
12-21

Un calice de sang

Hélène Prouteau (traduit par)
Date de parution : 07/02/2013

Une cellule verrouillée de l’intérieur, un érudit poignardé et de précieux manuscrits dérobés : l’effroi se répand comme la peste dans l’abbaye de Lios Mór. Mais sœur Fidelma est moins...

Une cellule verrouillée de l’intérieur, un érudit poignardé et de précieux manuscrits dérobés : l’effroi se répand comme la peste dans l’abbaye de Lios Mór. Mais sœur Fidelma est moins prête que jamais à se laisser dicter sa conduite. Et si elle est bien sûre d’une chose, c’est que le...

Une cellule verrouillée de l’intérieur, un érudit poignardé et de précieux manuscrits dérobés : l’effroi se répand comme la peste dans l’abbaye de Lios Mór. Mais sœur Fidelma est moins prête que jamais à se laisser dicter sa conduite. Et si elle est bien sûre d’une chose, c’est que le meurtrier ne s’est pas volatilisé par l’opération du Saint-Esprit… 

Alors que le mystère s’épaissit et que leur vie est menacée, Fidelma et Eadulf devront lutter contre des difficultés personnelles qui menacent de les séparer à jamais.

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EAN : 9782823806175
Code sériel : 4632
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823806175
Code sériel : 4632
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Phoenicia 04/11/2021
    Un excellent tome qui relate une enquête bien sombre pour Fidelma et Eadulf. Encore une fois, leurs services sont requis pour élucider un sombre meurtre : celui d'un religieux érudit dans sa cellule, fermée de l'intérieur, au coeur d'une abbaye. Les lieux religieux, dans les enquêtes de Fidelma, sont loin d'être des endroits sereins, paisibles. Tout au contraire, on y trouve l'ambition, l'orgueil. Ici, une grande place est accordée au fanatisme religieux et à l'obscurantisme. Un aspect parfaitement dosé qui fait contrepoids à la justice irlandaise médiévale, très moderne à mon sens : pas de vengeance, mais au contraire compensations pour les victimes et possibilités de réhabilitation pour les coupables. On peine à croire qu'un tel système ait pu exister au Moyen-Age et pourtant ce fut bel et bien le cas! L'aspect historique est toujours très bien étoffé, immersif. Pour le coup, le côté enquête est un peu en retrait dans le sens où il est impossible ici, pour le lecteur, d'essayer de trouver le criminel. Il doit se contenter d'attendre les dernières pages, la conclusion de Fidelma. Cela ne m'a pas dérangé plus que ça, mais je peux comprendre que ce soit le cas pour certains lorsqu'on se saisit d'un polar. Nos deux protagonistes doivent également faire le point sur leur relation, en danger. Sentiments et aspirations personnelles semblent en effet bifurquer, Fidelma prenant des décisions pour mener sa vie telle qu'elle l'a conçoit, sans que pour autant elle rejoigne les envies d'Eadulf. Une relation de couple que j'ai trouvé, là aussi, assez moderne. Mais il est vrai que le protagoniste de Fidelma est aussi une féministe avant l'heure. L'auteur conclue d'ailleurs l'histoire de manière très intrigante, de quoi nous donner envie de plonger rapidement dans le tome suivant, le malin!!! Ce tome reste l'un des meilleurs que j'ai lu. Pour autant, je ne le conseille pas à qui n'a jamais lu un seul tome de cette série. Je remercie Zazaboum de me l'avoir pioché dans le cadre de Pioche dans ma PAL polar novembre 2021. Pioche dans ma PAL Polar octobre 2021 Challenge Mauvais Genres 2021 Challenge A travers l'histoire 2021 Challenge Séries 2021 Un excellent tome qui relate une enquête bien sombre pour Fidelma et Eadulf. Encore une fois, leurs services sont requis pour élucider un sombre meurtre : celui d'un religieux érudit dans sa cellule, fermée de l'intérieur, au coeur d'une abbaye. Les lieux religieux, dans les enquêtes de Fidelma, sont loin d'être des endroits sereins, paisibles. Tout au contraire, on y trouve l'ambition, l'orgueil. Ici, une grande place est accordée au fanatisme religieux et à l'obscurantisme. Un aspect parfaitement dosé qui fait contrepoids à la justice irlandaise médiévale, très moderne à mon sens : pas de vengeance, mais au contraire compensations pour les victimes et possibilités de réhabilitation pour les coupables. On peine à croire qu'un tel système ait pu exister au Moyen-Age et pourtant ce fut bel et bien le cas! L'aspect historique est toujours très bien étoffé, immersif. Pour le coup, le côté enquête est un peu en retrait dans le sens où il est impossible ici, pour le lecteur, d'essayer de trouver le criminel. Il doit se contenter d'attendre les dernières pages, la conclusion de Fidelma. Cela ne m'a pas dérangé plus que ça, mais je peux comprendre que ce soit le cas pour certains lorsqu'on se saisit d'un...
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  • Marilou09 24/01/2021
    Une enquête sympathique à la manière d'Hercule Poirot ou de frère Cadfaël. Ce qui est plaisant avec Fidelma, c'est sa tolérance et son ouverture d'esprit: en dépit de sa foi personnelle, elle ne tente pas de l'imposer aux autres et essaie toujours de comprendre les motivations de chacun. C'est une femme forte et intelligente. Ce roman, comme les autres histoires de Fidelma je présume, permet de se familiariser avec les coutumes qui avaient cours à l'époque en Irlande. Un petit bémol: j'ai trouvé parfois pénible d'avoir à déchiffrer les mots en langue irlandaise.
  • Tinaju 07/01/2021
    Je viens d'avaler le 21e tome des aventures de Fidelma et je n'en ressens aucune lassitude. J'adore me retrouver avec elle et son compagnon dans l'Irlande du VIIe siècle. Et cette fois-ci, Fidelma se heurte au cas (classique) du meurtre dans une pièce fermée de l'intérieur. Sans oublier le contexte religieux qui est de plus en plus houleux. Eadulf prend un peu plus d'ampleur dans ce tome et Fidelma se rend enfin compte qu'elle ne réussirait pas sans sa présence. Bref, j'ai encore passé un excellent moment et bien-sur, je rajoute la suite dans ma PAL.
  • Crazynath 11/06/2020
    Un calice de sang est le 21eme tome des aventures de Fidelma, personnage créé par Peter Tremayne, et je dois reconnaitre que mon intérêt pour cette série ne faiblit pas. Nous retrouvons Fidelma en plein questionnement existentiel. En effet, la jeune femme qui n’a jamais eu aucun doute sur sa vocation de juriste et son appétence à résoudre des affaires criminelles est cependant beaucoup plus mitigée question vocation religieuse. Elle remet de plus en plus en question son appartenance à un ordre religieux et aimerait se défaire de cet aspect de sa vie… Ces questionnements vont évidemment avoir une incidence sur sa vie de couple car son époux, Eadulf, quant à lui, préférait de loin s’installer avec son épouse et leur fils dans un monastère acceptant les couples. Ils vont être sollicités pour essayer de résoudre un meurtre survenu dans une abbaye voisine. En effet, un moine célèbre pour son érudition est retrouvé poignardé dans sa chambre. Le hic, c’est que sa chambre était fermée à clef et surtout que la seule et unique clef était bien en évidence à côté du corps…Il n’en faudra pas plus pour qu’une fois de plus Fidelma se lance dans cette enquête avec son zèle coutumier. Cette histoire va d’ailleurs se révéler bien plus compliquée que prévu et on réalise que les livres vont tenir une place importante dans cette histoire. Je n’ai pu m’empêcher de penser à un instant au Nom de la Rose, même si les similitudes sont assez éloignées…. L’auteur réussit une fois de plus à nous dépeindre le contexte religieux de l’époque où l’on sent bien une avancée et une montée en puissance des préceptes de l’Eglise romaine au désavantage de l’Eglise celtique, pourtant bien plus ouverte et tolérante…. Une fois de plus, un bon cru… Challenge A Travers l’Histoire 2020 Challenge Séries 2020 Challenge Mauvais Genres 2020 Un calice de sang est le 21eme tome des aventures de Fidelma, personnage créé par Peter Tremayne, et je dois reconnaitre que mon intérêt pour cette série ne faiblit pas. Nous retrouvons Fidelma en plein questionnement existentiel. En effet, la jeune femme qui n’a jamais eu aucun doute sur sa vocation de juriste et son appétence à résoudre des affaires criminelles est cependant beaucoup plus mitigée question vocation religieuse. Elle remet de plus en plus en question son appartenance à un ordre religieux et aimerait se défaire de cet aspect de sa vie… Ces questionnements vont évidemment avoir une incidence sur sa vie de couple car son époux, Eadulf, quant à lui, préférait de loin s’installer avec son épouse et leur fils dans un monastère acceptant les couples. Ils vont être sollicités pour essayer de résoudre un meurtre survenu dans une abbaye voisine. En effet, un moine célèbre pour son érudition est retrouvé poignardé dans sa chambre. Le hic, c’est que sa chambre était fermée à clef et surtout que la seule et unique clef était bien en évidence à côté du corps…Il n’en faudra pas plus pour qu’une fois de plus Fidelma se lance dans cette enquête avec son zèle coutumier. Cette...
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  • Pat0212 14/05/2018
    Ce polar nous emmène en Irlande dans les années 600. Nous y suivons une nouvelle aventure de soeur Fidelma de Cashel, éminente juriste, soeur du roi Colgu et religieuse, ainsi que de son mari Frère Eadulf. Le couple est en crise, Eadulf aimerait se retirer dans un monastère avec Fidelma et leur fils Alchu, tandis que Fidelma désire devenir chef des brehons (juges) du royaume. Elle désire même renoncer à son état de religieuse car en ce temps-là les religieux pouvaient se marier, mais ce droit est de plus en plus remis en cause. Le roi a convoqué Fidelma et Eadulf pour leur confier une enquête délicate: A l’abbaye de Lios Mor, Frère Donnchad, un moine connu dans tout le royaume pour son érudition, a été retrouvé poignardé dans sa cellule fermée à clé. La fenêtre est trop petite pour que l’assassin sorte par là, les moines sont bouleversés et parlent de causes surnaturelles. Le vieil abbé Iarnla a demandé au roi de lui envoyer Fidelma pour résoudre ce mystère, au grand déplaisir de Fère Lugna l’intendant qui pense pouvoir résoudre l’énigme tout seul et rapidement. Dès le début, il se montre très désagréable avec le couple d’enquêteurs et essaie sans cesse de leur mettre les bâtons dans les roues. Il ferait un suspect idéal, si ce n’était pas trop simple. Fidelma interroge tout le monde, recueille des indices et se rend compte peu à peu que l’assassinat du moine fait partie d’un vaste complot particulièrement diabolique qu’elle réussira à faire avorter. Ce polar nous fait visiter l’Irlande du septième siècle, car Fidelma et Eadulf se déplacent beaucoup. Il y a de nombreux personnages avec des noms compliqués, mais la plupart ont un rôle et une personnalité propre si bien que l’on ne risque pas de les confondre. Peter Tremayne inclut dans son texte de très nombreux mots irlandais, mais toujours suivi de leur traduction, idem avec les formules latines. L’intrigue en elle même est intéressante, mais pour moi l’intérêt principal de ce roman est de nous faire découvrir la civilisation irlandaise en pleine mutation. Le christianisme celte introduit sur l’ile deux siècles auparavant lutte pour sa survie face au centralisme romain qui essaie de s’imposer partout. Et si ce mouvement n’est qu’à peine amorcé au septième siècle, on sent sa puissance. Cette lutte sourde entre ces deux formes de christianisme est centrale dans le roman. Et si le christianisme celte gagne cette bataille, on sent déjà qu’il finira par perdre la guerre et sera obligé de rentrer dans le moule voulu par Rome. Le christianisme celte est beaucoup plus ouvert et moins dogmatique. Une autre question fondamentale du roman est le rapport des chrétiens aux livres et aux savoirs païens, que fait-on de ces anciennes traditions? Peut-on les conserver sans remettre en cause la foi? La question de la foi confrontée à d’autres traditions est aussi centrale du livre. Lors d’un pèlerinage en Terre Sainte, Frère Donnchad a découvert d’autres traditions sur Jésus que celles consignées dans les évangiles canoniques et il en a été bouleversé. Cette question du rapport entre foi et savoir est toujours actuelle. J’ai trouvé très intéressant et original de traiter ces questions historiques tout à fait passionnantes sous la forme d’une enquête policière. Il n’est pas indispensable de se passionner pour l’histoire du christianisme et de l’Eglise pour apprécier ce roman, mais il est clair que ceci lui donne une autre saveur et plus d’épaisseur. Ce polar nous emmène en Irlande dans les années 600. Nous y suivons une nouvelle aventure de soeur Fidelma de Cashel, éminente juriste, soeur du roi Colgu et religieuse, ainsi que de son mari Frère Eadulf. Le couple est en crise, Eadulf aimerait se retirer dans un monastère avec Fidelma et leur fils Alchu, tandis que Fidelma désire devenir chef des brehons (juges) du royaume. Elle désire même renoncer à son état de religieuse car en ce temps-là les religieux pouvaient se marier, mais ce droit est de plus en plus remis en cause. Le roi a convoqué Fidelma et Eadulf pour leur confier une enquête délicate: A l’abbaye de Lios Mor, Frère Donnchad, un moine connu dans tout le royaume pour son érudition, a été retrouvé poignardé dans sa cellule fermée à clé. La fenêtre est trop petite pour que l’assassin sorte par là, les moines sont bouleversés et parlent de causes surnaturelles. Le vieil abbé Iarnla a demandé au roi de lui envoyer Fidelma pour résoudre ce mystère, au grand déplaisir de Fère Lugna l’intendant qui pense pouvoir résoudre l’énigme tout seul et rapidement. Dès le début, il se montre très désagréable avec le couple d’enquêteurs et essaie sans...
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