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En attendant minuit
Date de parution : 15/04/2004
Éditeurs :
Pocket

En attendant minuit

Date de parution : 15/04/2004

Vingt-deux heures sonnent au clocher de Costes-Blanc, village de Corrèze, en ce mercredi de décembre 1916. À la ferme des Combettes, Marthe sait que le sommeil ne la gagnera pas...

Vingt-deux heures sonnent au clocher de Costes-Blanc, village de Corrèze, en ce mercredi de décembre 1916. À la ferme des Combettes, Marthe sait que le sommeil ne la gagnera pas avant longtemps. Il se fera attendre, comme chaque soir depuis que Jean Laval, son mari, est parti sur le front.
Au...

Vingt-deux heures sonnent au clocher de Costes-Blanc, village de Corrèze, en ce mercredi de décembre 1916. À la ferme des Combettes, Marthe sait que le sommeil ne la gagnera pas avant longtemps. Il se fera attendre, comme chaque soir depuis que Jean Laval, son mari, est parti sur le front.
Au même instant, grelottant de froid et de peur, au bout d’une tranchée boueuse, Jean surveille les lignes ennemies. La moindre inattention serait fatale.
Minute par minute, Marthe et Jean vivent une attente insupportable, dans l’espoir que la tragédie les épargne.

« Un roman émouvant et sensuel. » Le Parisien / Aujourd'hui en France

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EAN : 9782266140164
Code sériel : 12154
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266140164
Code sériel : 12154
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un roman émouvant et sensuel. » Le Parisien - Aujourd’hui en France

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SylvainFT 29/02/2024
    Un style simple, une écriture limpide et un déroulé très classique pour nous conter la vie d’un poilu et de sa femme restée à la ferme. Dur car très réaliste, poignant mais aussi parfois drôle et, très souvent, touchant. Une œuvre de fiction certes, mais tellement bien documentée qu’elle fait office de formidable témoignage. À lire, vraiment!
  • Polomarco 14/07/2022
    20 décembre 1916, 22 heures. En attendant minuit, se déroule un roman à deux voix, qui respecte -presque- la règle des trois unités du théâtre classique : Unité de temps : deux heures, entre vingt-deux heures et minuit. Unité d'action : l'attente de la relève. Unité de lieu : en réalité, il y a deux lieux. Lui, dans la tranchée des revenants, sur le front de la Somme. Elle, à la ferme des Combettes, en Corrèze. Lui, c'est Jean, qui vit l'enfer des combats, des obus, des gaz et des baïonnettes. Terré dans sa tranchée, il attend la relève prévue à minuit. Elle, c'est Marthe : cela fait huit-cent-soixante-et-onze jours que son mari a été mobilisé et qu'elle assure seule les travaux de la ferme. Elle sait que la relève est à minuit et elle attend que Jean soit relevé pour aller se coucher. Pour les deux, la solitude, l'attente de la relève, la peur, la lutte contre le sommeil, qu'ils mènent à coups de souvenirs. Son quotidien à lui : la guerre, la mort, les intempéries, les rats. Son quotidien à elle : la ferme, les moissons, l'extrême fatigue due à des tâches trop lourdes pour elle. Entre les deux, des lettres qui n'arrivent pas toujours. Quelques rares permissions. Et surtout, la belle-mère, Octavine, qui n'a pour Marthe que des propos durs. Hommage aux combattants du front, qui vécurent l'enfer, et aux combattantes de l'arrière qui les remplacèrent aux champs ou à l’usine, En attendant minuit est un hymne à l'amour conjugal. Il ne s'y passe rien, mais il s'en dégage une réelle émotion.20 décembre 1916, 22 heures. En attendant minuit, se déroule un roman à deux voix, qui respecte -presque- la règle des trois unités du théâtre classique : Unité de temps : deux heures, entre vingt-deux heures et minuit. Unité d'action : l'attente de la relève. Unité de lieu : en réalité, il y a deux lieux. Lui, dans la tranchée des revenants, sur le front de la Somme. Elle, à la ferme des Combettes, en Corrèze. Lui, c'est Jean, qui vit l'enfer des combats, des obus, des gaz et des baïonnettes. Terré dans sa tranchée, il attend la relève prévue à minuit. Elle, c'est Marthe : cela fait huit-cent-soixante-et-onze jours que son mari a été mobilisé et qu'elle assure seule les travaux de la ferme. Elle sait que la relève est à minuit et elle attend que Jean soit relevé pour aller se coucher. Pour les deux, la solitude, l'attente de la relève, la peur, la lutte contre le sommeil, qu'ils mènent à coups de souvenirs. Son quotidien à lui : la guerre, la mort, les intempéries, les rats. Son quotidien à elle : la ferme, les moissons, l'extrême fatigue due à des tâches trop lourdes pour elle. Entre les deux, des lettres qui...
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  • MozartLisa 26/11/2020
    Ce court roman est une pépite!
  • Herve39 24/10/2020
    Très beau roman mêlant roman de terroir au plus beau sens du terme, roman de guerre, roman d'amour, un amour simple de gens simples. Tout se passe en une nuit, où chacun de leur côté, Jean et Marthe vont nous raconter leur vie depuis le début de la première guerre mondiale, elle à la ferme et lui dans sa tranchée. Des épisodes qui se recoupent dans leurs récits. Ils vivent chacun pour l'autre malgré la distance. Récit qui nous permet de vivre à la fois des moments de cette guerre et des travaux de la ferme où les femmes ont dû remplacer les hommes et se débrouiller pour maintenir les exploitations agricoles.
  • RChris 14/12/2019
    Michelet nous avait habitués à des sagas traversant plusieurs générations de paysans de Corrèze (4 tomes pour «Des grives aux loups»). Ici, le parti-pris est de dérouler le roman sur deux heures que nous partageons intensément, le 20 décembre 1916 de 22 heures à 0 heure. Deux heures avec des flashs back comme autant de souvenirs qui permettent de tenir en attendant minuit. De la terre, il y en a beaucoup : celle de la boue de la tranchée des Revenants dans laquelle Jean monte la garde et celle cultivée par Marthe après la mobilisation de son mari. Le point de vue du mari au front et celui de sa femme dans la ferme des Combettes en Corrèze sont mis en regard de manière parallèle. L'auteur rend hommage de manière convaincante aux femmes qui ont relayé les travaux agricoles jusqu'alors apanage des hommes qui les réalisaient avant guerre : le labour, le semis, l'hersage, la fenaison, la moisson... C'est grâce à ce travail nourricier et à tous les métiers tenus par les femmes que la guerre fut gagnée...
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