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Etrangers
Jacques Guiod (traduit par)
Date de parution : 10/02/2022
Éditeurs :
Pocket

Etrangers

Jacques Guiod (traduit par)
Date de parution : 10/02/2022
Les histoires d’amour finissent toujours mal, surtout en SF ?
Sur la planète Lisle, vivent les Cian, peuple pétris de traditions et proche de la nature, et pourtant passé maître dans l’art du génie génétique. Alors qu’il y séjourne, Joseph... Sur la planète Lisle, vivent les Cian, peuple pétris de traditions et proche de la nature, et pourtant passé maître dans l’art du génie génétique. Alors qu’il y séjourne, Joseph Farber, un Terrien,  rencontre Liraun Jé Genawen, une Cian, pendant la cérémonie de l'Alàntene, la Pâque du solstice d'hiver.
Ces deux...
Sur la planète Lisle, vivent les Cian, peuple pétris de traditions et proche de la nature, et pourtant passé maître dans l’art du génie génétique. Alors qu’il y séjourne, Joseph Farber, un Terrien,  rencontre Liraun Jé Genawen, une Cian, pendant la cérémonie de l'Alàntene, la Pâque du solstice d'hiver.
Ces deux êtres à la marge de leur propre société vont s’éprendre follement, Joseph allant même jusqu’à accepter des modifications génétiques afin de s’unir selon la coutume à celle qui deviendra sa femme. Mais les non-dits, les malentendus et la haine que provoque leur couple les mèneront inéluctablement au drame.
 
« Avec Étrangers, c’est à une plongée profonde dans l’Ailleurs que Dozois convie le lecteur. Il offre ici ce que la littérature d’imaginaire a de meilleur. » Quoi de neuf sur ma pile
« Toute la force d’Étrangers tient de l’ambiance, de l’atmosphère dont Dozois s’avère un maître. » Jean-Pierre Lion, Bifrost
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EAN : 9782266315692
Code sériel : 7308
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266315692
Code sériel : 7308
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 256
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Toute la force d’Étrangers tient de l’ambiance, de l’atmosphère dont Dozois s’avère un maître. » Jean-Pierre Lion, Bifrost
 
« Un livre destiné aux amateurs de Ursula Le Guin ou de Christian Léourier, avec des questions profondes, un rythme lent mais prenant, sensible et émouvant. » "Les Lectures de Xapur"
 
« Avec Étrangers, c’est à une plongée profonde dans l’Ailleurs que Dozois convie le lecteur. Il offre ici, avec ce roman, ce que la littérature d’imaginaire a de meilleur. » "Quoi de neuf sur ma pile"
 
« Le cœur du roman, c’est l’incompréhension et l’incommunicabilité. Les humains et les Cians ne se comprennent pas ; et, malgré leur amour, Joseph Farber et Liraun Jé Genawen ne se comprennent pas beaucoup plus. Etrangers est ainsi un drame poignant enchaînant les malentendus, les erreurs d’interprétation, les préjugés de toute sorte, et Gardner Dozois se montre très habile dans le maniement de ce thème. » Nébal es tun con
 
« Histoire d'amour tragique à l'écriture soignée et poétique, Etrangers se dévore d'une traite. » "Andrée la papivoire"
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LesFantasydAmanda 06/07/2022
    --- Mauvaise interprétation --- Si ma préférence ira toujours à la fantasy, je suis de plus en plus tentée par des romans de science-fiction. Mon partenariat avec les éditions Pocket – que je remercie au passage – me permet justement d’assouvir cette envie de découverte ! C’est pourquoi j’ai demandé Étrangers en service de presse. Bien malgré moi, j’y voyais un genre d’Avatar, film dont j’avais adoré l’histoire. Or, on est loin du compte, ce qui explique ma déception des débuts. Néanmoins, la tendance s’est rapidement inversée… --- Des débuts trop descriptifs --- C’est le lot des lecteurs malchanceux que de ne pas trouver, dans un livre, ce qu’ils avaient imaginé avec tant d’ardeur. Un tel décalage crée des attentes qui ne seront jamais comblées. Résultat : la frustration est grande ! Et c’est exactement ce qui m’est arrivé. Au lieu d’assister à la rencontre de peuples opposés, de voir les sentiments naître dans le cœur des héros, j’ai affronté une introduction, certes intéressante, mais ô combien descriptive. Et comme je l’ai dit et répété, les descriptions, ce n’est pas ma tasse de thé, que ce soit en fantasy ou en science-fiction. Dans la première moitié du roman, elles sont malheureusement très présentes, prenant parfois... --- Mauvaise interprétation --- Si ma préférence ira toujours à la fantasy, je suis de plus en plus tentée par des romans de science-fiction. Mon partenariat avec les éditions Pocket – que je remercie au passage – me permet justement d’assouvir cette envie de découverte ! C’est pourquoi j’ai demandé Étrangers en service de presse. Bien malgré moi, j’y voyais un genre d’Avatar, film dont j’avais adoré l’histoire. Or, on est loin du compte, ce qui explique ma déception des débuts. Néanmoins, la tendance s’est rapidement inversée… --- Des débuts trop descriptifs --- C’est le lot des lecteurs malchanceux que de ne pas trouver, dans un livre, ce qu’ils avaient imaginé avec tant d’ardeur. Un tel décalage crée des attentes qui ne seront jamais comblées. Résultat : la frustration est grande ! Et c’est exactement ce qui m’est arrivé. Au lieu d’assister à la rencontre de peuples opposés, de voir les sentiments naître dans le cœur des héros, j’ai affronté une introduction, certes intéressante, mais ô combien descriptive. Et comme je l’ai dit et répété, les descriptions, ce n’est pas ma tasse de thé, que ce soit en fantasy ou en science-fiction. Dans la première moitié du roman, elles sont malheureusement très présentes, prenant parfois une page entière. Bref, j’ai vite déchanté ! --- Comme un revirement de situation --- Si j’ai persévéré malgré des débuts difficiles, c’est parce que je sentais le potentiel de l’histoire. L’auteur propose une vision, non pas idéalisée, mais réaliste de la conquête spatiale et de la rencontre entre humains et espèces extraterrestres. Exit les clichés en la matière, ils sont ici remplacés par des questionnements profonds, voire carrément pratiques. Il en va de même pour la romance qui n’inclut ni déclarations enflammées, ni promesses d’amour éternel. Au contraire, les protagonistes eux-mêmes ne semblent pas toujours comprendre ce qui les attire l’un vers l’autre, subissent parfois leur choix de rester ensemble, souffrent au point de se délaisser quelque temps, mais finissent toujours par se retrouver. Ce n’est pas vraiment ce que j’appelle un conte de fée ! Et oui, vivre aux côtés d’un être dont on ne comprend pas véritablement la nature peut se révéler bien difficile… J’étais donc en phase avec le héros, Joseph Farber, privé de repères et d’explications, malgré les attentions de sa compagne. Ce côté nébuleux a perduré, tant et si bien que j’ai cru que l’action ne viendrait jamais. J’avais tort… --- Quand une déception se transforme en coup de cœur ! --- Contre toute attente, le roman a su éveiller mon intérêt dans la deuxième partie pour laquelle j’ai eu un petit coup de cœur ! Après tant d’avertissements impénétrables et de malentendus inexplicables entre deux individus qui désirent s’aimer envers et contre tout, mais n’y parviennent qu’à moitié en raison de leurs différences culturelles, j’ai enfin compris. L’enjeu de ce livre, l’intensité de cette intrigue, le destin de ce couple. Tout ! Dès lors, impossible de m’arrêter ! J’ai tourné les pages avec l’envie de plus en plus forte que tout se termine bien. Mais le synopsis nous le dit clairement : un drame va survenir. Lequel ? Je vous laisse le découvrir, néanmoins je me permets un conseil : accrochez-vous ! Heureusement, au-delà de ce final bouleversant, ce qui importe vraiment, c’est le message d’amour universel que transmet Gardner Dozois. Même s’il est impossible, même s’il se confronte à la différence et à la haine des autres, il existe envers et contre tout ! Alors, bien sûr, je pourrais décortiquer encore et encore cette intrigue créée avec beaucoup d’intelligence, ou même détailler ses enjeux sociologiques et culturels, toutefois je préfère rester sur une émotion forte que de me lancer dans une analyse approfondie.
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  • Tachan 10/05/2022
    Une fois n'est pas coutume, c'est attirée par la superbe couverture de la réédition de Pocket que j'ai eu envie de découvrir ce roman datant des années 70 dont je n'avais pourtant jamais entendu parler. Puis, j'ai découvert que j'avais à faire à un auteur au parcours singulier, un homme qui en plus d'écrire romans et nouvelles était surtout le rédacteur en chef du magazine Asimov's Science Fiction de 1984 à 2004, LE magazine de SF aux États-Unis. Ma curiosité était piquée. Gardner Dozois est un auteur à la plume délicate et poétique qui m'a d'emblée rappelée celle d'Ursula Le Guin avec laquelle il partage aussi un univers commun ou du moins un intérêt commun pour traiter de manière ethnologique la société qu'il veut nous conter. Il n'a publié que peu de romans au cours de sa carrière : 5 dont 4 ont été édités chez nous. Il y a d'abord eu la novella Le Fini des mers publié chez Le Bélial', "Une heure-lumière", Poison bleu, chez Denoël, "Lunes d'encre" coécrit avec George Alec Effinger, L'Étrangère/Etrangers, d'abord publié chez Denoël, "Présence du futur", Le Chasseur et son ombre, paru chez Bragelonne et coécrit avec George R. R. Martin et Daniel Abraham.... Une fois n'est pas coutume, c'est attirée par la superbe couverture de la réédition de Pocket que j'ai eu envie de découvrir ce roman datant des années 70 dont je n'avais pourtant jamais entendu parler. Puis, j'ai découvert que j'avais à faire à un auteur au parcours singulier, un homme qui en plus d'écrire romans et nouvelles était surtout le rédacteur en chef du magazine Asimov's Science Fiction de 1984 à 2004, LE magazine de SF aux États-Unis. Ma curiosité était piquée. Gardner Dozois est un auteur à la plume délicate et poétique qui m'a d'emblée rappelée celle d'Ursula Le Guin avec laquelle il partage aussi un univers commun ou du moins un intérêt commun pour traiter de manière ethnologique la société qu'il veut nous conter. Il n'a publié que peu de romans au cours de sa carrière : 5 dont 4 ont été édités chez nous. Il y a d'abord eu la novella Le Fini des mers publié chez Le Bélial', "Une heure-lumière", Poison bleu, chez Denoël, "Lunes d'encre" coécrit avec George Alec Effinger, L'Étrangère/Etrangers, d'abord publié chez Denoël, "Présence du futur", Le Chasseur et son ombre, paru chez Bragelonne et coécrit avec George R. R. Martin et Daniel Abraham. Reste City Under the Stars (Version augmentée du roman court The City of God)  coécrit avec Michael Swanwick encore inédit chez nous. C'est donc un auteur qui s'est fait rare tout au long de sa vie puisqu'il est mort en 2018 à l'âge de 70 ans. Le présent titre est plutôt court, à peine plus de 250 pages, et pourtant extrêmement complet et complexe. Avec une belle mélancolie et dramaturgie, il nous plonge dans la découverte d'une société aux us et coutumes très différents des nôtres avec lesquels nous allons pourtant essayer d'interagir et même plus. Un peu à la manière d'une Ursula Le Guin dans La Main gauche de la nuit, mais également un peu comme Barjavel dans La nuit des temps, il va décortiquer pour nous cette société à travers un couple maudit. Drame garanti ! J'ai beaucoup aimé plonger dans la découverte de cette altérité, cette autre civilisation avec laquelle les terriens ont établi des relations. C'était poétique et mélancolique, dramatique aussi à la Roméo et Juliette et tous ces couples maudits à travers l'Histoire. Il reprend à merveille les tropes du genre. On découvre lentement leurs us et coutumes mais le focus se fait sur nos méprises et mauvaises interprétations, incompréhensions de ceux-ci et les drames que cela engendre, ce qui est prenant et percutant. Pour cela, nous suivons un couple mixte, un terrien et une autochtone qui ont une sorte de coup de foudre. Une relation étrange se tisse entre eux, différente de celles qu'on connaît entre terriens, dans laquelle le héros semble trouver son équilibre malgré ses singularités. C'est à travers ses yeux et cette relation qu'on va découvrir leur société. Cette société extraterrestre est par nature étrange à nos yeux, comme dans les romans d'Ursula Le Guin, on y découvre d'abord un pan très patriarcal où les femmes sont propriétés des hommes, mais les rôles sont quasi inversés à partir du moment où on parle de procréation et grossesse. On retrouve ainsi des pères nourriciers, avec trois tétons, et des femmes sans protubérance mammaire. Sociologiquement, elles gagnent aussi leur indépendance et forment une sorte d'élite sociale quand elles sont enceintes. On découvrira que tout cela est lié à l'évolution biologique de l'espèce et géologique de la planète, ce qui est fascinant. Avec entrain nous plongeons donc dans la lente découverte insidieuse de cette société tellement différente de nous. On se sent parfois, comme le héros, un peu extérieur à ce qui se passe mais la fascination et la curiosité sont toujours là pour nous faire avancer. Un peu comme dans les récits picaresques où les héros conquérants partaient à la découverte des populations autochtones en vivant avec elles ou en étant capturés par elles, on découvre leur fonctionnement de manière un peu interloquée en faisant nombres spéculations qui tombent souvent à côté mais qui approchent de plus en plus de la vérité. C'est très entraînant, immersif et dérangeant à la fois avec une chute poignante.  Avec talent et poésie, l'auteur offre une oeuvre mélancolique moderne qui interroge sur les rôles que la société fait peser sur chaque individu genré au sein du couple et de la société quand la procréation et la survie de l'espèce entrent en jeu. C'est lent, insidieux mais ça frappe juste et cela fascine. Une très belle plume et des idées fortes me donnent envie de découvrir ses autres oeuvres !
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  • Maks 27/03/2022
    Seul « vrai » roman de « Gardner Dozois » qui a plutôt écrit des romans à quatre mains ou des nouvelles, « Étrangers » n’en est pas moins très bon. Je dirais même que j’ai adoré cette histoire qui commence de façon assez mélancolique et romantique, mais qui va plonger dans la complexité de l’amour entre deux êtres totalement différents, autant dans les mœurs que physiquement, deux personnes, deux espèces, un amour. Le souci c’est que l’amour ne suffit pas toujours et l’on découvre dans ce « Planet opera » le choc des cultures, le racisme, les préjugés, les non-dits, ou encore l’imaginaire d’un idéal qui n’est pas forcément applicable dans la réalité. Beaucoup d’incompréhension entre ces deux êtres, ces deux peuples. L’auteur nous plonge dans l’intimité des personnages et l’on s’attache à eux à leurs caractères divergents mais surmonté par l’amour. Il nous catapulte également et inévitablement vers le drame et la colère, là où l’espoir fait ce qu’il peut mais où la réalité nous rattrape. Je pensais au vu du quatrième de couverture, tomber sur un genre « d’Avatar » mais finalement nous sommes bien au delà, profondément ancrés dans des questionnements existentiels véritables. Pour moi cette histoire n’a pas prise une ride même si elle a été écrite en 1978,... Seul « vrai » roman de « Gardner Dozois » qui a plutôt écrit des romans à quatre mains ou des nouvelles, « Étrangers » n’en est pas moins très bon. Je dirais même que j’ai adoré cette histoire qui commence de façon assez mélancolique et romantique, mais qui va plonger dans la complexité de l’amour entre deux êtres totalement différents, autant dans les mœurs que physiquement, deux personnes, deux espèces, un amour. Le souci c’est que l’amour ne suffit pas toujours et l’on découvre dans ce « Planet opera » le choc des cultures, le racisme, les préjugés, les non-dits, ou encore l’imaginaire d’un idéal qui n’est pas forcément applicable dans la réalité. Beaucoup d’incompréhension entre ces deux êtres, ces deux peuples. L’auteur nous plonge dans l’intimité des personnages et l’on s’attache à eux à leurs caractères divergents mais surmonté par l’amour. Il nous catapulte également et inévitablement vers le drame et la colère, là où l’espoir fait ce qu’il peut mais où la réalité nous rattrape. Je pensais au vu du quatrième de couverture, tomber sur un genre « d’Avatar » mais finalement nous sommes bien au delà, profondément ancrés dans des questionnements existentiels véritables. Pour moi cette histoire n’a pas prise une ride même si elle a été écrite en 1978, c’est une petite pépite.
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  • culturevsnews 14/03/2022
    Malheureusement, l’auteur Gardner Dozois est encore inconnu de beaucoup de gens. Ses œuvres de fiction, principalement des nouvelles, sont parmi les meilleures que j’ai rencontrées dans mon expérience de la science-fiction ; il raconte des histoires extrêmement humaines, pleines d’émotion et, dans de nombreux cas, de fragilité (sans aller jusqu’au mélodrame), avec pour toile de fond ses idées intrigantes. Etrangers , le seul roman solo de Dozois et son plus remarquable, mérite une plus grande audience. Il est doté d’une prose magnifique et efficace et de personnages crédibles, sympathiques et d’une profondeur totale. Le récit est étonnamment immersif – une fois que j’ai commencé à lire, je n’ai pas pu m’empêcher de continuer, et j’ai fini par terminer le roman entier en l’espace d’un après-midi. Ce roman est fortement recommandé
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