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L'avare
Annie Van Praet (préface de), Hélène Lassalle (préface de)
Date de parution : 21/02/2019
Éditeurs :
Pocket

L'avare

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Annie Van Praet (préface de), Hélène Lassalle (préface de)
Date de parution : 21/02/2019

LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE

Harpagon n'a jamais quitté l'affiche. Il a endossé tous les costumes, pris les traits les plus divers, changé d'emploi bien souvent. Au prodigieux spectacle de ce...

LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE

Harpagon n'a jamais quitté l'affiche. Il a endossé tous les costumes, pris les traits les plus divers, changé d'emploi bien souvent. Au prodigieux spectacle de ce bourgeois richissime, de cet usurier possédé tyrannisant une famille charmante, faut-il rire ou pleurer ? Faut-il plaindre ou haïr ce...

LES GRANDS TEXTES DU XVIIe SIÈCLE

Harpagon n'a jamais quitté l'affiche. Il a endossé tous les costumes, pris les traits les plus divers, changé d'emploi bien souvent. Au prodigieux spectacle de ce bourgeois richissime, de cet usurier possédé tyrannisant une famille charmante, faut-il rire ou pleurer ? Faut-il plaindre ou haïr ce forcené qui enterre son or et ne donne jamais mais « prête le bonjour » ?
Molière était le meilleur, le plus aimable et généreux des hommes. Son public lui réclamait des farces et des bouffonneries. Mais son génie comique cache mal un des auteurs les plus noirs et les plus féroces, l'inventeur de ces monstres d'égoïsme, de ces névrosés que sont Alceste, Dom Juan, Arnolphe et Harpagon, nos semblables, nos frères.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 

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EAN : 9782266295529
Code sériel : 6125
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266295529
Code sériel : 6125
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • titine_bouquine 31/01/2023
    Une des meilleures pièces de Molière, hilarante. Lue en classe puis à nouveau à l'âge adulte. Des personnages juste comme il faut dont un d'une avarice impressionnante, de la pire espèce. Il faut cependant s'adapter au langage du 17ème siècle mais cette pièce est intemporelle.
  • Lamifranz 01/07/2022
    "Quoi de neuf ?" demandait-on un jour à Sacha Guitry. "Molière", répondit l'acteur-auteur-scénariste-metteur en scène-réalisateur-producteur et homme d'esprit, qui avait le don de bien placer ses répliques. Une autre fois, à la même question, il répondit en soupirant : "oh, ça ne va pas très fort, Shakespeare est mort, Molière est mort, et moi-même je ne me sens pas très bien" : ça c'est Sacha, sachez-le. Mais pour Molière, il avait raison, et c'est l'hommage d'un grand auteur de comédies au plus grand auteur de comédies de tous les temps. Vous pensez que j'exagère, qu'il y en a plein d'autres qui méritent ce titre, allez-y, donnez-moi des noms... Personne, nadie, nobody, nessuno... Et d'abord je le prouve : Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est né en 1622 à Paris et mort en 1673 à Paris. Il avait 51 ans. Ses premières pièces connues et représentées datent de 1655, la dernière ("Le Malade imaginaire") de 1673. Il a donc écrit et joué ses pièces sur une période de 18 ans. Au total 34 pièces répertoriées, dont plus des trois-quarts sont des chefs-d'œuvre absolus, encore joués aujourd'hui sur toutes les scènes du monde. Voilà pour les chiffres. Molière a exploré la... "Quoi de neuf ?" demandait-on un jour à Sacha Guitry. "Molière", répondit l'acteur-auteur-scénariste-metteur en scène-réalisateur-producteur et homme d'esprit, qui avait le don de bien placer ses répliques. Une autre fois, à la même question, il répondit en soupirant : "oh, ça ne va pas très fort, Shakespeare est mort, Molière est mort, et moi-même je ne me sens pas très bien" : ça c'est Sacha, sachez-le. Mais pour Molière, il avait raison, et c'est l'hommage d'un grand auteur de comédies au plus grand auteur de comédies de tous les temps. Vous pensez que j'exagère, qu'il y en a plein d'autres qui méritent ce titre, allez-y, donnez-moi des noms... Personne, nadie, nobody, nessuno... Et d'abord je le prouve : Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, est né en 1622 à Paris et mort en 1673 à Paris. Il avait 51 ans. Ses premières pièces connues et représentées datent de 1655, la dernière ("Le Malade imaginaire") de 1673. Il a donc écrit et joué ses pièces sur une période de 18 ans. Au total 34 pièces répertoriées, dont plus des trois-quarts sont des chefs-d'œuvre absolus, encore joués aujourd'hui sur toutes les scènes du monde. Voilà pour les chiffres. Molière a exploré la comédie sous tous ses angles : de la farce à la comédie de caractère, en passant par la comédie ballet, la comédie héroïque, la comédie galante, ou la pastorale. Il a utilisé absolument tous les ressorts du comique : la gestuelle, le mime, l'utilisation comique des décors et des costumes, le comique de mots (en adaptant un langage à chaque personnage, paysan, soubrette ou hommes et femmes de condition), et surtout le comique de situation. De plus chacune de ses comédies porte en elle un fort potentiel satirique, marque d'une observation lucide et parfois acérée des mœurs de son temps, des défauts de ses contemporains (parfois très haut placés), et au-delà, il a mis à nu l'âme humaine, dans ses petits défauts comme dans ses grandes aspirations."Castigat ridendo mores" ("La comédie corrige les mœurs en riant") (Préface du Tartuffe). Telle est la devise de Molière, reconnaissons-le, c'est plus qu'une devise, c'est une profession de foi. "L'Avare" est un peu un condensé de toutes les comédies de Molière. Sur un thème qui remonte à l’Antiquité (" L’Aulularia" de Plaute), l’auteur bâtit une étude de caractère autour d’un vice particulier (l’avarice) : Harpagon est un avare qui veut marier sa fille de force. Toute la pièce tourne autour de ces deux éléments. L’avarice entraîne l’égoïsme, l’usure, l’aveuglement, et la tyrannie domestique. Le mariage de sa fille, avec un riche, cela va de soi, contribuera à remplir sa cassette. Mais une coalition se forme contre lui : ses enfants, leurs amants respectifs, et tout son personnel, n’arrivent pas à lui faire entendre raison. Il faudra un coup de théâtre (à la façon de Molière) pour que l’intrigue se dénoue. Cette comédie de caractère se double ici d’une comédie de situation qui alterne quiproquos, jeux de scène multiples, farce burlesque, et romance. Molière, à son habitude, fouille chaque personnage et lui donne une réelle présence, authentifiée par le langage qui lui correspond. Et bien entendu, c’est le rôle-titre qui est le mieux servi (il l’écrivait pour lui-même) : ce personnage pourrait n’être qu’un portrait caricatural, il devient un archétype de l’avarice, une personnification d’un vice qui devient une seconde nature, une manie ridicule (au contraire du père Grandet, chez Balzac, qui est un véritable cas psychologique, voire psychanalytique : " Molière avait fait l’avarice dans Harpagon ; moi j’ai fait un avare avec le père Grandet ") Les représentations de "L'Avare" au théâtre, au cinéma ou à la télévision sont légion. Harpagon a été personnifié par beaucoup de très grands acteurs. Pour ma part, je reste fidèle à la Comédie française : captation de 1973, mise en scène de Jean-Paul Roussillon, et Michel Aumont dans le rôle-titre (avec deux petits jeunes : Francis Huster et Isabelle Adjani). Disponible en DVD sur le site de la boutique de la Comédie-Française (avec beaucoup d’autres merveilles du même genre)
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  • reve2003 30/05/2022
    Molière nous livre, ici, une pièce pleine d'humour, et de finesse à travers le personnage caricatural d'Harpagon mais aussi de quiproquos et situations cocasses. L'auteur manie à merveille la langue française et son œuvre demeure intemporelle. A l'école primaire, en classe unique, nous avions la chance de préparer une pièce de théâtre pour chaque spectacle de fin d'année. Apprendre les tirades, jouer les mises en scène, créer des décors et préparer les costumes, que de souvenirs !
  • MatthieuMouquet 22/04/2022
    Alors oui en ce moment je suis dur avec les livres que je lis... Mais a chaque fois c'est pas ouf à mon sens ma mère m'avait dit que ça allait me plaire L'Avare de Molière... Bof sans plus... Je lirais bien La maladie imaginaire espérons que je préfère...
  • FabriceHatteville 11/03/2022
    A sa création cette pièce ne fût pas un grand succès, peut-être parce qu'elle n'avait pas le goût de scandale des précédentes, L'école des femmes et Le Tartuffe notamment. Cependant elle est depuis devenu un des plus grands classiques de Molière.
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