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Les incorrigibles
Date de parution : 09/02/2023
Éditeurs :
Pocket

Les incorrigibles

Date de parution : 09/02/2023
Un roman saisissant sur l'enfer du bagne au début du XXe siècle.
Été 1919. Léon Cognard, un ancien officier de gendarmerie idéaliste et fort en gueule, change de vie, direction l’Amérique du Sud. Avec une idée fixe : améliorer le sort d’un bagnard, condamné à... Été 1919. Léon Cognard, un ancien officier de gendarmerie idéaliste et fort en gueule, change de vie, direction l’Amérique du Sud. Avec une idée fixe : améliorer le sort d’un bagnard, condamné à vingt ans de travaux forcés. Un homme qu’il a arrêté autrefois et qu’il estime victime d’une injustice. Cognard découvre alors les rouages de... Été 1919. Léon Cognard, un ancien officier de gendarmerie idéaliste et fort en gueule, change de vie, direction l’Amérique du Sud. Avec une idée fixe : améliorer le sort d’un bagnard, condamné à vingt ans de travaux forcés. Un homme qu’il a arrêté autrefois et qu’il estime victime d’une injustice. Cognard découvre alors les rouages de la « transportation », sidéré par la perversité d’un système où toutes les valeurs sont inversées.
À l’obsession de sauver cet homme s’ajoute bientôt celle de porter secours aux forçats libérés, ces grands oubliés de l’administration pénitentiaire, condamnés à la misère et à l’errance. Mais peut-on aider qui ne veut – ou ne peut – pas l’être ?
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EAN : 9782266331838
Code sériel : 18919
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266331838
Code sériel : 18919
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 432
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Quand Patrice Quélard écrit un roman historique, on peut être certain
que le cadre est impeccable et aussi fouillé que celui du Pierre Lemaître d’Au revoir là-haut. »
20 minutes

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Coetseslivres 29/07/2023
    Une lecture que j'ai beaucoup aimée et un auteur découvert grâce à un concours . 1919. Léon Cognard, ancien gendarme, part en Guyane. Avec une idée bien ancrée en tête : améliorer le sort d'Alfred Talhouarn, condamné à 20 ans de travaux forcés. Léon a été à l'origine de son arrestation en 1911, mais il a toujours pensé que le sort réservé à cet homme était injuste. A travers ces 2 personnages, l'auteur va nous faire découvrir l'enfer des bagnes. La peur, la misère, les brimades, la malaria, le travail inutile « briseur de personnalité » ... Une atmosphère extrêmement noire que l'auteur a parfaitement su rendre. J'ai apprécié cette lecture, et pourtant ce n'était pas gagné d'avance. La littérature noire n'est pas ce que je préfère. Mais j'ai lu peu de romans se situant dans ce contexte, ce qui m'a attirée. Et je me suis laissée emporter par l'écriture de l'auteur, par ses personnages. Il a su m'immerger dans l'époque, dans ce cadre qu'il a travaillé. Je me suis très vite attachée à Alfred, un brave homme condamné pour l'exemple. Pas méchant, pas violent, soucieux même du sort du gendarme qui le poursuit. L'empathie a été quasi immédiate. Léon attire lui aussi... Une lecture que j'ai beaucoup aimée et un auteur découvert grâce à un concours . 1919. Léon Cognard, ancien gendarme, part en Guyane. Avec une idée bien ancrée en tête : améliorer le sort d'Alfred Talhouarn, condamné à 20 ans de travaux forcés. Léon a été à l'origine de son arrestation en 1911, mais il a toujours pensé que le sort réservé à cet homme était injuste. A travers ces 2 personnages, l'auteur va nous faire découvrir l'enfer des bagnes. La peur, la misère, les brimades, la malaria, le travail inutile « briseur de personnalité » ... Une atmosphère extrêmement noire que l'auteur a parfaitement su rendre. J'ai apprécié cette lecture, et pourtant ce n'était pas gagné d'avance. La littérature noire n'est pas ce que je préfère. Mais j'ai lu peu de romans se situant dans ce contexte, ce qui m'a attirée. Et je me suis laissée emporter par l'écriture de l'auteur, par ses personnages. Il a su m'immerger dans l'époque, dans ce cadre qu'il a travaillé. Je me suis très vite attachée à Alfred, un brave homme condamné pour l'exemple. Pas méchant, pas violent, soucieux même du sort du gendarme qui le poursuit. L'empathie a été quasi immédiate. Léon attire lui aussi la sympathie. Humain, droit, juste, il a du mal à comprendre la condamnation d'Alfred. Je n'ai pas envie de vous en dire plus. C'est un livre qui se découvre plus qu'il ne se raconte.et vous en savez déjà beaucoup. C'est un retour en arrière sur un épisode pas joli joli. Malgré un sujet difficile, le roman se dévore. Oui, il y a une « enquête » mais finalement elle passe au second plan, elle a moins d'importance que ce qu'on peut découvrir. Et ça fait peur de voir jusqu'où l'homme est capable d'aller. Patrice a fait un gros travail de recherches et cela se sent. C'est fouillé, étudié, sans pour autant tomber dans le documentaire. C'est une plume que je découvre, pourtant Léon était présent dans un précédent roman, Place aux Immortels. Et j'avoue que j'ai très envie de retrouver non seulement le personnage mais aussi l'écriture de l'auteur, précise, enlevée et très plaisante à lire.
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  • VeroClaire 16/06/2023
    Léon Cognard est un ancien gendarme à la retraite. Dans le cadre de ces fonctions, quelques années auparavant, il a arrêté à contre cœur Marcel Talhouarn, bagnard en fuite qui voulait revoir sa mère une dernière fois. Aujourd’hui, persuadé qu’il y a une injustice notable, il veut réparer et occuper son temps libre à venir en aide à Marcel qui en a repris pour 20 ans de bagne.... Ainsi, l’auteur nous fait suivre Léon, ce personnage idéaliste et fort en gueule de Saint-Nazaire à la Guyane et à son bagne. Là-bas, les plus rétifs des bagnards, qui se sont notamment évadés à plusieurs reprises, sont envoyés au bagne de Charvein et se nomment eux-mêmes les incorrigibles, ou les incos. Nous allons suivre, à travers le parcours de Marcel, tous les dessous de ce funeste endroit. Le contexte historique dépeint par l’auteur de façon détaillée et méticuleuse est terrifiant. On découvre les rouages du système carcéral militaire et des bagnes, d’où peu en ressortent ou en triste état. C’est passionnant. Les personnages sont très bien campés, les dialogues sont finement ciselés et ne manquent pas d’à-propos et d’humour. Ce roman s’apparente à un roman policier mais on aurait tort de le... Léon Cognard est un ancien gendarme à la retraite. Dans le cadre de ces fonctions, quelques années auparavant, il a arrêté à contre cœur Marcel Talhouarn, bagnard en fuite qui voulait revoir sa mère une dernière fois. Aujourd’hui, persuadé qu’il y a une injustice notable, il veut réparer et occuper son temps libre à venir en aide à Marcel qui en a repris pour 20 ans de bagne.... Ainsi, l’auteur nous fait suivre Léon, ce personnage idéaliste et fort en gueule de Saint-Nazaire à la Guyane et à son bagne. Là-bas, les plus rétifs des bagnards, qui se sont notamment évadés à plusieurs reprises, sont envoyés au bagne de Charvein et se nomment eux-mêmes les incorrigibles, ou les incos. Nous allons suivre, à travers le parcours de Marcel, tous les dessous de ce funeste endroit. Le contexte historique dépeint par l’auteur de façon détaillée et méticuleuse est terrifiant. On découvre les rouages du système carcéral militaire et des bagnes, d’où peu en ressortent ou en triste état. C’est passionnant. Les personnages sont très bien campés, les dialogues sont finement ciselés et ne manquent pas d’à-propos et d’humour. Ce roman s’apparente à un roman policier mais on aurait tort de le limiter à cela, c’est un roman sociologique, historique extrêmement bien documenté, un roman humaniste sans conteste. C’est une belle découverte pour moi, qui m’aura donné envie de découvrir le premier opus « Place aux immortels » avec le même personnage prncipal. A bientôt Monsieur Quélard : )
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  • Arnauld57 08/04/2023
    Après Place aux Immortels, dont j'ai dit tout le bien que je pensais, voici la suite des aventures de Léon Cognard, gendarme. Mais, cette fois, c'est après la Grande Guerre, du côté de la Guyane et de son bagne, dans les années 20. Autant dire qu'à l'horreur de la guerre succède celle des camps, celle d'une société qui déshumanise à la fois ses tortionnaires et ses victimes. Mais il suffit parfois d'un seul lanceur d'alerte, d'un homme comme Cognard, pour redonner un peu d'espoir au fil (de rasoir) de la vie Patrice fait là une plongée salvatrice dans nos livres d'Histoire, pour nous servir avec son talent de narrateur habituel ce récit, à peine crédible dans sa rudesse et sa crudité, et pourtant, je n'en doute pas, fidèle à la réalité. C'est à en frémir de consternation, de dégoût, de colère : comment a-t-on pu laisser faire ça ? Comment l'Etat a pu se regarder en face ; le miroir du passé n'est pas beau à voir. Mais rien d'étonnant : une société capable d'envoyer ses enfants dans les charniers au mépris de toute raison, sans préparation, l'est tout autant de les briser pour des motifs aussi futiles que d'avoir tenter de la... Après Place aux Immortels, dont j'ai dit tout le bien que je pensais, voici la suite des aventures de Léon Cognard, gendarme. Mais, cette fois, c'est après la Grande Guerre, du côté de la Guyane et de son bagne, dans les années 20. Autant dire qu'à l'horreur de la guerre succède celle des camps, celle d'une société qui déshumanise à la fois ses tortionnaires et ses victimes. Mais il suffit parfois d'un seul lanceur d'alerte, d'un homme comme Cognard, pour redonner un peu d'espoir au fil (de rasoir) de la vie Patrice fait là une plongée salvatrice dans nos livres d'Histoire, pour nous servir avec son talent de narrateur habituel ce récit, à peine crédible dans sa rudesse et sa crudité, et pourtant, je n'en doute pas, fidèle à la réalité. C'est à en frémir de consternation, de dégoût, de colère : comment a-t-on pu laisser faire ça ? Comment l'Etat a pu se regarder en face ; le miroir du passé n'est pas beau à voir. Mais rien d'étonnant : une société capable d'envoyer ses enfants dans les charniers au mépris de toute raison, sans préparation, l'est tout autant de les briser pour des motifs aussi futiles que d'avoir tenter de la critiquer ou de la réformer. Il ne faisait pas bon dire les choses, à cette époque. Aujourd'hui, gageons que nos prisons sont plus "supportables", à défaut d'être rédemptrices. Et que notre démocratie est plus à l'écoute du peuple. Mais rien n'est moins sûr, toute proportion gardée. Bref, encore un roman de Patrice à lire d'urgence. Pour trouver en soi la part de culpabilité ancestrale qui, peut-être, nous rendra plus magnanime envers notre prochain. On peut encore rêver.
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  • Virginieriaute 13/03/2023
    Les incorrigibles de Patrice Quélard. Il y a des auteurs qui ont un savoir-faire particulier pour te poser une atmosphère, une ambiance qui vient t’imprégner de telle sorte que tu as la sensation angoissante d’y être toi aussi. Je nommerais des auteurs bankable comme D. Kennedy, Ellroy ou Ellory. Je nommerais Cetro qui chaque fois, me sort de mon confortable nid douillet pour coller aux basques de ses personnages, la même angoisse communicative aux tripes. J’ai encore pensé au passage de Poc de Stéphane Grisard, à cette période durant laquelle je me suis retrouvée comme l´un de ces protagonistes, engluée dans la jungle de l´Indochine des années 50, la peur au bide, la mort aux trousses. Le souffle court, les yeux rivés sur le bouquin. Moi qui suis très sensible aux ambiances, en littérature comme devant le grand écran, j’aurais pu croire que P. Quélard en revenait. Les recherches, le ton sans emphase, l’écriture, tout à l’inverse de Cris de Gaudé que j’ai détesté, m’a donné cette sensation que le type avait vécu cette triste et sombre époque où l’on envoyait des misérables, des mal nés bien souvent, de pauvres hères punis par une justice inéquitable et souvent sclérosée et... Les incorrigibles de Patrice Quélard. Il y a des auteurs qui ont un savoir-faire particulier pour te poser une atmosphère, une ambiance qui vient t’imprégner de telle sorte que tu as la sensation angoissante d’y être toi aussi. Je nommerais des auteurs bankable comme D. Kennedy, Ellroy ou Ellory. Je nommerais Cetro qui chaque fois, me sort de mon confortable nid douillet pour coller aux basques de ses personnages, la même angoisse communicative aux tripes. J’ai encore pensé au passage de Poc de Stéphane Grisard, à cette période durant laquelle je me suis retrouvée comme l´un de ces protagonistes, engluée dans la jungle de l´Indochine des années 50, la peur au bide, la mort aux trousses. Le souffle court, les yeux rivés sur le bouquin. Moi qui suis très sensible aux ambiances, en littérature comme devant le grand écran, j’aurais pu croire que P. Quélard en revenait. Les recherches, le ton sans emphase, l’écriture, tout à l’inverse de Cris de Gaudé que j’ai détesté, m’a donné cette sensation que le type avait vécu cette triste et sombre époque où l’on envoyait des misérables, des mal nés bien souvent, de pauvres hères punis par une justice inéquitable et souvent sclérosée et corrompue dans les bagnes de Cayenne pour au mieux en sortir les pieds devant, au pire, disparaître sans laisser de traces dans l’indifférence générale. Le roman commence de nos jours par la découverte sur ce territoire d’outre-mer d’un squelette identifié comme étant celui d’un ancien officier de la gendarmerie, Léon Cognard, mort peu après la fin de la Grande Guerre. C’est une période de son histoire que nous allons découvrir dans ce récit. Si l’on connaît la destinée de l’insubmersible Titanic, l’histoire de Léon Cognard louvoiera bien davantage avec une cavale, dans les derniers chapitres qui te fera te bouffer les ongles. J’ai eu un chouïa peur, au premier tiers du récit, que celui ne parte sur une ennuyeuse enquête : peu amatrice de polar, Patrice Quélard m’a épargné ce tracas ( énigme rapidement résolue ), le dessein de l’auteur était, je n’en doute pas, de nous apporter des informations historiques ( inconnues de mézigue ) dans un contexte « intriguant ». L’auteur m’a également comblée de ses dialogues, justes et fins, avec un éloquent Cognard qui est devenu dans ce deuxième tome, plus humain bien qu’il fût déjà humaniste. Plus fragile, vulnérable. Ça y est je suis ferrée, il m’a touchée. Bien que je le trouve toujours comme dans Place aux immortels « trop » humaniste ( c’est davantage son côté moralisateur qui m’agace ), mais son panache mais surtout ses failles face à une femme désirable ont eu raison de mon détachement et ce mi Cyrano, mi Don Quichotte est venu touché ma sensibilité. Bon, je dois avouer que les donneurs de leçon de toutes sortes m’ont toujours donné des boutons. J’attends toujours que Titi se fasse bouffer par Gros Minet, ou que Maya l’abeille se prenne une grosse branlée, quant à Oui Oui, je lui roulerais bien dessus avec son beau taxi. Alors, c’est vrai que Cognard m’a parfois agacée, mais cette fois, au delà de son panache, j’ai entraperçu un homme vulnérable, avec ses zones d’ombres et cela m’a plu. Quant à Marcel, le bagnard que Cognard souhaite aider, il n’est jamais utilisé dans le but de nous faire larmoyer, merci d’avoir su garder cette distance narrative sans apitoiement. Ça fonctionne encore plus avec moi. J’ai particulièrement aimé le chapitre où Marcel se raconte avec du « je » et du « tu ». Sur un chapitre uniquement, wow, une confidence, une mise à nue sans misérabilisme, et ça, croyez-moi, ca te bouscule comme il faut. J’ai vraiment aimé ce tome 2, plus « confidentiel » que Place des immortels, selon moi. Une petite merveille de littérature historique où le fond sert le cadre autant que l’inverse. Un roman d’une grande richesse.
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  • dujardinso 31/01/2023
    Souvenez-vous : il y a quelques semaines je vous parlais de Place aux immortels, de Patrice Quélard. Et j’ai été heureuse de retrouver le fringant Léon Cognard dans Les incorrigibles. L’ancien officier de gendarmerie nous emmène dans de nouvelles aventures qui ont pour cadre la Guyane, où il espère venir en aide à un prisonnier du bagne qu’il a contribué à arrêter avant la guerre et qu’il estime plus victime que coupable. Et la réalité qu’il va découvrir, en plus de lui donner raison, lui dévoilera les injustices terribles du système pénitentiaire ultra-marin. De Cayenne à St-Laurent-du-Maroni, en passant par la forêt et par les trois îles du Salut, Patrice Quélard nous dépeint l’arbitraire de la grande Muette, et cette hiérarchie de dupes qui s’est installée au sein du bagne guyanais. Le principe de la « double peine », les épidémies, la misère, les mauvais traitements infligés aux prisonniers par l’administration pénitentiaire ou par les prisonniers eux-mêmes, sont autant d’injustices qui m’ont dérangée – comme elles dérangent Cognard, le démocrate idéaliste au grand cœur. D’une plume érudite et riche, l’auteur nous livre des dialogues truculents mais aussi un enseignement trop souvent ignoré, à notre époque et sous nos latitudes éloignées, un éclairage sans concession sur... Souvenez-vous : il y a quelques semaines je vous parlais de Place aux immortels, de Patrice Quélard. Et j’ai été heureuse de retrouver le fringant Léon Cognard dans Les incorrigibles. L’ancien officier de gendarmerie nous emmène dans de nouvelles aventures qui ont pour cadre la Guyane, où il espère venir en aide à un prisonnier du bagne qu’il a contribué à arrêter avant la guerre et qu’il estime plus victime que coupable. Et la réalité qu’il va découvrir, en plus de lui donner raison, lui dévoilera les injustices terribles du système pénitentiaire ultra-marin. De Cayenne à St-Laurent-du-Maroni, en passant par la forêt et par les trois îles du Salut, Patrice Quélard nous dépeint l’arbitraire de la grande Muette, et cette hiérarchie de dupes qui s’est installée au sein du bagne guyanais. Le principe de la « double peine », les épidémies, la misère, les mauvais traitements infligés aux prisonniers par l’administration pénitentiaire ou par les prisonniers eux-mêmes, sont autant d’injustices qui m’ont dérangée – comme elles dérangent Cognard, le démocrate idéaliste au grand cœur. D’une plume érudite et riche, l’auteur nous livre des dialogues truculents mais aussi un enseignement trop souvent ignoré, à notre époque et sous nos latitudes éloignées, un éclairage sans concession sur la triste réalité du bagne. Lire Les incorrigibles, c’est regarder l’histoire par le petit bout de la lorgnette mais c’est aussi un voyage bourré de références notamment littéraires, qui plairont aux amateurs de culture. Les incorrigibles est un récit agréablement instructif et subtilement drôle, reflétant avec fidélité l’état d’esprit de son personnage central, Léon, un homme bon et juste, pas moutonnier pour un rond et pourvu d’un humour grinçant. C’est un ouvrage que j’ai lu avec grand plaisir et j’ai cru comprendre qu’un troisième roman impliquant Léon Cognard verrait le jour prochainement.
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