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Tempête sur Douarnenez
Eric Auphan (avant-propos de)
Date de parution : 13/07/2023
Éditeurs :
Pocket

Tempête sur Douarnenez

Eric Auphan (avant-propos de)
Date de parution : 13/07/2023
Douarnenez : ses habitants, ses bistrots, son port, ses conserveries, ses luttes sociales, ses digues, son crachin.
À Douarnenez, on ne vit que par et pour la pêche à la sardine. En mer, les hommes domptent les flots, amassent le poisson dans leurs filets pour nourrir les familles. Une fois... À Douarnenez, on ne vit que par et pour la pêche à la sardine. En mer, les hommes domptent les flots, amassent le poisson dans leurs filets pour nourrir les familles. Une fois à terre, les gosiers s’emplissent dans les bistrots aux noms évocateurs, tandis que les femmes travaillent à la conserverie. Mais le changement gronde... À Douarnenez, on ne vit que par et pour la pêche à la sardine. En mer, les hommes domptent les flots, amassent le poisson dans leurs filets pour nourrir les familles. Une fois à terre, les gosiers s’emplissent dans les bistrots aux noms évocateurs, tandis que les femmes travaillent à la conserverie. Mais le changement gronde sur la ville battue par le crachin. On se découvre une conscience communiste, face à l’exploitation des marins par les usines. La lutte sociale s’organise, se forme le rêve d’une Internationale de la mer. Louis, pêcheur plein d’espoir, en fait partie. Bientôt, il tombe amoureux de la jeune Marie. Mais son coup de foudre ouvre une faille dans la carapace de l’homme rude...

Avant-propos d’Éric Auphan, président de l’Association des Amis d’Henri Queffélec
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EAN : 9782266332798
Code sériel : 18973
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 448
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266332798
Code sériel : 18973
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 448
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • partners4translation 21/08/2023
    Oh quelle rudesse, quelle âpreté dans ces vies de marins -pêcheurs bretons au début du XXe siècle ! Les joies tout aussi bien que les désillusions de ces hommes que bouscule la houle sont diablement décrites par Henri Queffellec. Douarnenez est ici le théâtre d'une rencontre : Louis, ouvrier de la pêche, aperçoit Maria, celle qui vient d'ailleurs. Plomodierne, à quelques kilomètres dans les terres. Homme, femme, terre, mer. Lire ce roman aujourd'hui a presque une valeur de voyage anthropologique dans un coin de terre du bout du monde, où l'on vit entre soi soudé par le malheur, l'alcool, les sardines, le thon, l'Église et le parti et enfin uni par la haine envers les Camaretois. Le parler français sonne parfaitement juste : la construction de la phrase en breton exprimée en français. L'exactitude des termes prononcés par les pêcheurs fait contrepoint à leur incapacité à dire ses sentiments. Tout ça, c'est des affaires de bonnes femmes, "nom dé chien" !
  • moussk12 12/03/2023
    Ça bouillonne, ça tempête et ça foisonne dans la baie de Douarnenez ! De partout. Sous la mer, où les innombrables poissons nommés se la jouent par bancs entiers. Sur l’eau où les couleurs, textures et lumières offrent des palettes toujours changeantes. Dans les airs, où les mouettes et goélands rient et s’amusent avec les vents. Sur la terre, dans les ruelles et cafés du port qui offrent des scènes pleine de verve et d’humour, arrosées de vins qui emplissent les gosiers et donnent le ton. Que de force il leur aura fallu à ces hommes pour dompter la mer et en retirer de quoi nourrir leur famille, à ces femmes travaillant à l’usine de conserveries pour combler les manques. Et quand une tempête s’abat sur les côtes, combien de bateaux reviennent ? Tous, dans l’attente. Espoir ou déchirement. Dans ce tourbillon de travail harassant et de fatigue, de violences et de solidarité, de rudesse et de pauvreté, un amour est-il possible ? Louis, pêcheur né, la quarantaine, communiste plein d’espoir, tombeur de ces dames, un homme viril et macho tombe lui-même amoureux de la toute jeune Marie, fervente catholique, ayant quitté la ferme et la famille pour vivre chez sa tante et trouver du travail au port. Le coup de foudre mutuel ouvrira une faille chez l’homme rude, incapable de parler sentiments, une pudeur d’homme n’entraînant que silences stupides. Un livre que l’on peut lire rapidement tant l’on est emporté par son rythme, ou plus lentement avec un dictionnaire à ses côtés pour mesurer l’ampleur de cette écriture foisonnante. Ça bouillonne, ça tempête et ça foisonne dans la baie de Douarnenez ! De partout. Sous la mer, où les innombrables poissons nommés se la jouent par bancs entiers. Sur l’eau où les couleurs, textures et lumières offrent des palettes toujours changeantes. Dans les airs, où les mouettes et goélands rient et s’amusent avec les vents. Sur la terre, dans les ruelles et cafés du port qui offrent des scènes pleine de verve et d’humour, arrosées de vins qui emplissent les gosiers et donnent le ton. Que de force il leur aura fallu à ces hommes pour dompter la mer et en retirer de quoi nourrir leur famille, à ces femmes travaillant à l’usine de conserveries pour combler les manques. Et quand une tempête s’abat sur les côtes, combien de bateaux reviennent ? Tous, dans l’attente. Espoir ou déchirement. Dans ce tourbillon de travail harassant et de fatigue, de violences et de solidarité, de rudesse et de pauvreté, un amour est-il possible ? Louis, pêcheur né, la quarantaine, communiste plein d’espoir, tombeur de ces dames, un homme viril et macho tombe lui-même amoureux de la toute jeune Marie, fervente catholique, ayant quitté la ferme et la famille pour vivre chez sa tante et trouver du travail au port. ...
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  • Mimie24 06/01/2018
    L'histoire se passe a Douarnenez, port de peche breton a la sardine: histoire de pecheurs, de mer, de tempete en mer et dans les coeurs, histoire du quotidien de cette petite ville du temps ou il restait des sardines dans la baie. Henri Queffelec decrit toujours la mer de facon magistrale et ses livres se lisent bien. Ici, cependant, l'intrigue amoureuse est un peu faible, et l'orgueil tetu du marin breton devient quelque peu caricatural. Cet homme qui boit et qui bat une femme est decrit comme un homme "bien"... bon, ce livre a quelques annees deja... Henri Queffelec n'est pas franchement feministe, mais il a le merite de decrire avec precision ce qui peut se passer dans la tete d'un homme, et c'est hautement instructif, et assez confondant pour nous autres femmes.
  • allard95 13/11/2015
    Ce roman ne vaut pas par l'histoire de la rencontre entre une oie blanche venue de la campagne et un marin pêcheur mûri par les expériences, de mer bien sûr mais aussi de vie. A terre, il use sa vie de femme en femme, et de bistro en bistro; sur mer, il la risque, et, en attendant d'éventuellement la perdre, il voit parfois disparaître ses camarades dont le bateau a été moins fort que la tempête: ainsi va la vie à Douarnenez. L'historiette d'amour ne serait que bien banale. Mais nous sommes en présence d'un auteur qui, d'une part, sait écrire, et d'autre part nous immerge dans cette ville, dans ce port, dans ses bistros, sur cette mer, avec un talent peu commun. Avec lui, nous y sommes, à Douarnenez, sur ses bâteaux ou dans ses bars. Nous sommes mêmes, parfois, le poisson qui file sous les vagues.... Quelles merveilles que ces descriptions poignantes, tellement vraies, tellement humaines. Notre héros a presque tous les défauts de la terre, mais nous l'aimons: c'est un homme, imparfait, mais si réel. Là est le talent du romancier: l'intérêt d'un roman ne vaut pas par l'histoire qu'il raconte, mais par la façon dont elle est racontée. Et là, à Douarnenez, Henri Queffelec nous prend par la main. Comme Louis Marzin, nous sommes un pêcheur, un buveur, un coureur, et, à la fin du livre, nous avons l'impression que nous savons tout de la mer et de la pêche. Ce livre, publié en 1951, n'est pas le plus fameux de H.Queffelec, mais c'est un ouvrage vraiment très beau, et dont on se souviendra.Ce roman ne vaut pas par l'histoire de la rencontre entre une oie blanche venue de la campagne et un marin pêcheur mûri par les expériences, de mer bien sûr mais aussi de vie. A terre, il use sa vie de femme en femme, et de bistro en bistro; sur mer, il la risque, et, en attendant d'éventuellement la perdre, il voit parfois disparaître ses camarades dont le bateau a été moins fort que la tempête: ainsi va la vie à Douarnenez. L'historiette d'amour ne serait que bien banale. Mais nous sommes en présence d'un auteur qui, d'une part, sait écrire, et d'autre part nous immerge dans cette ville, dans ce port, dans ses bistros, sur cette mer, avec un talent peu commun. Avec lui, nous y sommes, à Douarnenez, sur ses bâteaux ou dans ses bars. Nous sommes mêmes, parfois, le poisson qui file sous les vagues.... Quelles merveilles que ces descriptions poignantes, tellement vraies, tellement humaines. Notre héros a presque tous les défauts de la terre, mais nous l'aimons: c'est un homme, imparfait, mais si réel. Là est le talent du romancier: l'intérêt d'un roman ne vaut pas par l'histoire qu'il raconte, mais par la façon dont elle...
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