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J'ai mille ans...
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Éditions Récamier

J'ai mille ans...

Date de parution : 24/08/2023
Je viens de naître. J’ai mille ans. 
Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d’orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à... Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d’orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L’exil comme seule...
Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d’orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L’exil comme seule issue, mère et fille quittent leur village, et se lancent dans un voyage peuplé de rencontres, d’amis, de dangers et de prédateurs. De rires et de pleurs. La Méditerranée puis l’Europe en ligne de mire. Le désert, ses nomades et ses guerriers, en mirage. Et, du haut de ses mille ans, Amal, avec sa naïveté de nouveau-né et sa sagesse de migrante, s’efforce de trouver une morale à l’absurde et au tragique, à chaque soubresaut de sa très jeune vie.

Jean-Marie Quéméner a vécu quatre ans au Soudan où il a rencontré les femmes et les hommes dont il s’est inspiré. Il tresse le portrait d’une errance, et donne un visage aux migrants. Bouleversant d’humanité, J’ai mille ans... retrace leur histoire et fait d’Amal un symbole des reines africaines de légende.
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EAN : 9782385770037
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782385770037
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Un immense coup de cœur pour "J’ai mille ans". Je défie quiconque de ne pas avoir le cœur brisé en lisant ce récit raconté par Amal, une toute petite fille qui vient de naître. Elle fuit avec sa mère le Soudan pour gagner la Méditerranée et l’Europe. Malgré les dangers, il y aura des rencontres bouleversantes d’humanité.
Camille Deforges / La Bicyclette bleue
Jean-Marie Quéméner raconte la traversée que tous les migrants d’Afrique de l’Est entreprennent pour fuir la prison, l’esclavage ou la mort, (...) dans une langue âpre et poétique, dure et tendre, comme la réalité et l’espérance qui s’opposent. Un texte à la beauté tragique.
Cyrille Falisse / Papiers collés

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • diablotin0 05/04/2024
    Au nord du Soudan, Amal qui signifie espoir en Arabe, nait d'un homme français archéologue et d'une femme soudanaise prostituée. Dans ce village, au nord du Soudan, il n'y a que des hommes, des orpailleurs et des contrebaudiers, des hommes armés, les femmes n'y ont pas leur place . Pour trouver des femmes, il faut aller dans la maison rose plus bas dans le village, maison de prostitution où est née Amal. Le père , archéologue français, ne veut pas entendre parler de cet enfant , la mère va alors, pour sauver sa fille de la prostitution, choisir le chemin de l'exil, chemin qui va être bien évidemment compliqué difficile tragique , mais aussi peuplé de belles rencontres. C'est Amal, ce bébé, qui va être la narratrice et raconter son histoire, l'histoire avec sa naïveté, son humanité mais aussi sa sagesse. "J'ai 1000 ans." La fin est extrêmement émouvante. Ce roman est celui de tous ces gens qui fuient leur pays pour tenter de gagner un peu de liberté. Jean-Marie quéméner a vécu 4 ans au Soudan et a été de nombreuses années journaliste, il a donc aussi à coeur de faire passer un message, non pas larmoyant mais politique. La révolte bouillonne en lisant ces pages, car ce roman n'a malheureusement pas grand chose de fictionel, tout est extrêmement réaliste. Au nord du Soudan, Amal qui signifie espoir en Arabe, nait d'un homme français archéologue et d'une femme soudanaise prostituée. Dans ce village, au nord du Soudan, il n'y a que des hommes, des orpailleurs et des contrebaudiers, des hommes armés, les femmes n'y ont pas leur place . Pour trouver des femmes, il faut aller dans la maison rose plus bas dans le village, maison de prostitution où est née Amal. Le père , archéologue français, ne veut pas entendre parler de cet enfant , la mère va alors, pour sauver sa fille de la prostitution, choisir le chemin de l'exil, chemin qui va être bien évidemment compliqué difficile tragique , mais aussi peuplé de belles rencontres. C'est Amal, ce bébé, qui va être la narratrice et raconter son histoire, l'histoire avec sa naïveté, son humanité mais aussi sa sagesse. "J'ai 1000 ans." La fin est extrêmement émouvante. Ce roman est celui de tous ces gens qui fuient leur pays pour tenter de gagner un peu de liberté. Jean-Marie quéméner a vécu 4 ans au Soudan et a été de nombreuses années journaliste, il a donc aussi à coeur de faire passer un message, non pas larmoyant mais politique. La révolte bouillonne en...
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  • PLK 03/02/2024
    « J’ai mille ans… Je viens de naître. » Ainsi commence l’histoire de la petite Amal (« espoir » en arabe) métisse aux yeux verts née au milieu de rien, au Soudan Voilà un roman qui m’a chamboulée...Une très belle surprise, j’avais été attirée par cette si belle couverture ! Et, dès les premières pages, la plume de Jean-Marie Quéméner m’a envoûtée ! Ce bébé sera la narratrice. Elle a déjà Mille ans de guerre, d’oppression, de famine, de massacres, de violence, de corruption et de dictature. J’ai mille ans revient régulièrement, comme une antienne. Née d’une mère prostituée dans la Maison Rose, une maison close en contrebas d’un village d’orpailleurs et de contrebandiers, au Nord du Soudan près des frontières égyptiennes et libyennes, et d’un site de fouilles archéologiques. Son père est un jeune archéologue français qui n’assumera pas ses responsabilités... Pour fuir cet enfer où il n’y a pas de destin, sa mère décide de quitter le pays, aux périls de leur vie. Jean -Marie Quéméner fut Grand reporter et correspondant de guerre, il a vécu au Soudan, il connait son affaire. Il ne sombre pas dans la moraline... non, il nous raconte ce périple incroyable d’Amal et sa maman, entrepris avec courage et l’espoir d’une vie meilleure malgré la noirceur des humains (en sont-ils ?) qui les entoure, dans une ambiance de dangers permanents. Portraits de femmes fortes : sa mère, Soraya, Arafa la Tchadienne… Je n’oublie pas Assim et d’autres personnages secondaires très beaux. C’est aussi une ode à la maternité. De belles et poétiques descriptions des décors. L’écriture est si belle, musicale. Les phrases claquent, parfois sans verbe, des métaphores magnifiques et épurées... «(..) javélisant à idées noires » « (..) lui envoie une gifle de lavandière sur linge sale ».. Le vocabulaire est très riche. On ne sort pas indemne de cette lecture profonde. Je vous invite à lire ce « terrible voyage », un texte humaniste d’une beauté saisissante, poignant, d’une telle puissance de vérité qui fait réfléchir. J’espère qu’il sera récompensé.« J’ai mille ans… Je viens de naître. » Ainsi commence l’histoire de la petite Amal (« espoir » en arabe) métisse aux yeux verts née au milieu de rien, au Soudan Voilà un roman qui m’a chamboulée...Une très belle surprise, j’avais été attirée par cette si belle couverture ! Et, dès les premières pages, la plume de Jean-Marie Quéméner m’a envoûtée ! Ce bébé sera la narratrice. Elle a déjà Mille ans de guerre, d’oppression, de famine, de massacres, de violence, de corruption et de dictature. J’ai mille ans revient régulièrement, comme une antienne. Née d’une mère prostituée dans la Maison Rose, une maison close en contrebas d’un village d’orpailleurs et de contrebandiers, au Nord du Soudan près des frontières égyptiennes et libyennes, et d’un site de fouilles archéologiques. Son père est un jeune archéologue français qui n’assumera pas ses responsabilités... Pour fuir cet enfer où il n’y a pas de destin, sa mère décide de quitter le pays, aux périls de leur vie. Jean -Marie Quéméner fut Grand reporter et correspondant de guerre, il a vécu au Soudan, il connait son affaire. Il ne sombre pas dans la moraline... non, il nous raconte ce périple incroyable d’Amal et sa maman, entrepris avec courage...
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  • Lawbel10 10/01/2024
    J'ai mille ans... ou Méditerranée, cimetière de l'Afrique. Un roman qui m'a retourné le cœur et fait passer dans un tourbillon de sentiments. Jean-Marie Quéméner, avec talent, livre ici un récit bouleversant sur un sujet d'actualité qui malheureusement perdure. Celui de ces pauvres hères qui, pour échapper à la mort, viennent mourir près des côtes européennes, leur eldorado- mirage. J'ai déjà lu, sur le thème, Le passeur de Stéphanie Coste; Entre deux mondes d'Olivier Norek ou encore Eldorado de Laurent Gaudé. Trois romans magnifiques avec chacun un style et un point de vue différent. J'ai mille ans... est lui aussi un coup de poing et un coup de cœur pour moi. Une approche très particulière du récit puisqu'il est vécu à travers les yeux d'un bébé. Amal, à peine née, est jetée avec sa mère sur la route de l'exil, du Soudan à la Méditerranée. Elle est l'espoir d'un avenir meilleur, la force qui pousse sa mère à briser ses chaînes et à dépasser sa peur. C'est émouvant, révoltant, c'est une histoire dont on connaît les affres et pourtant on n'échappe pas à l'horreur de la réalité qui se répète. L'auteur donne vie aux victimes; elles ont un passé, un vécu, des sentiments... ça pourrait être nous, si nous étions nés de l'autre côté de la Méditerranée. Des mots pour ne pas oublier que derrière les titres du journal, des vies coulent. Jean-Marie Quéméner a créé des personnages féminins forts, désireux de sauver leurs enfants d'un futur sans espoirs. Ces femmes évoluent dans un monde impitoyable, miséreux, violent mais dans lequel des mains tendues pleines de bons sentiments ne sont pas exclues même si très rares voire intéressées. Un roman à lire, à offrir... un devoir de conscience personnellement. J'ai mille ans... ou Méditerranée, cimetière de l'Afrique. Un roman qui m'a retourné le cœur et fait passer dans un tourbillon de sentiments. Jean-Marie Quéméner, avec talent, livre ici un récit bouleversant sur un sujet d'actualité qui malheureusement perdure. Celui de ces pauvres hères qui, pour échapper à la mort, viennent mourir près des côtes européennes, leur eldorado- mirage. J'ai déjà lu, sur le thème, Le passeur de Stéphanie Coste; Entre deux mondes d'Olivier Norek ou encore Eldorado de Laurent Gaudé. Trois romans magnifiques avec chacun un style et un point de vue différent. J'ai mille ans... est lui aussi un coup de poing et un coup de cœur pour moi. Une approche très particulière du récit puisqu'il est vécu à travers les yeux d'un bébé. Amal, à peine née, est jetée avec sa mère sur la route de l'exil, du Soudan à la Méditerranée. Elle est l'espoir d'un avenir meilleur, la force qui pousse sa mère à briser ses chaînes et à dépasser sa peur. C'est émouvant, révoltant, c'est une histoire dont on connaît les affres et pourtant on n'échappe pas à l'horreur de la réalité qui se répète. L'auteur donne vie aux victimes; elles ont un passé, un vécu, des...
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  • Ecureuil73 20/12/2023
    Roman percutant qui nous plonge dans l'enfer de vie des migrants. Du haut de ces quelques jours, Amal vient de naître et elle nous raconte la volonté de sa mère à se sortir de la maison close où elle travaille afin d'offrir un meilleur destin à sa fille unique. Un parcours semé d'épreuves, d'espoir déchus où la mort rôde sans laisser de répit. A la manière d'une étoile, ce récit se veut lunaire et ancien comme la vie d'une étoile, tellement le nombre d'épreuves en peu de jours de l'existence de ce petit être est intense. Une vue en hauteur du quotidien de ces hommes et ces femmes espérant l'eldorado et ne touchant que les berges d'une fin de vie. Percutant, terrible, avec une soif de liberté visé au ventre.
  • musemania 12/12/2023
    Il est des livres qui vous retournent le cœur, qui vous font ressentir des centaines d’émotions, qui vous émeuvent, qui vous prennent aux tripes. « J’ai mille ans … » de Jean-Marie Quéméner est de ceux-là pour moi. Il est un des livres que j’ai lus cette année qui m’a le plus marquée et je pourrais même dire de ces dernières années. Portée par la voix de Amal, née au milieu de nulle part, au fin fond de l’Afrique, au Nord du Soudan, c’est l’histoire de cet enfant et de sa mère, dans un désert de poussières, où le seul espoir est de quitter ce lieu pour tenter sa chance ailleurs. Sa mère, prostituée dans un bordel fréquenté par les locaux et des expatriés, souhaite un avenir meilleur pour sa fille. C’est pour cela qu’elle entreprend le périlleux voyage pour quitter la misère vers l’Europe, via la mer Méditerranée qui a déjà englouti tant de migrants… Ce magnifique hommage écrit par Jean-Marie Quéméner est rempli de poésie malgré la dureté du propos. Offrant un visage à ces oubliés pour qui l’Europe ressemble à un Eldorado et qui tentent de la rejoindre au péril de leur vie, cette histoire pourrait être celle de milliers d’entre eux. J’ai trouvé la plume fluide et magnifique. Comment ne pas s’attacher à ce bébé et à cette mère qui souhaitent « seulement » vivre ? La galerie de portraits qui entoure le récit offre un florilège de personnages, pour certains ô combien attachants et captivants tandis que d’autres exécrables et profitant de la misère humaine. Je n’ai absolument rien à reprocher à ce livre ou à vainement tenter de trouver l’un ou l’autre grief. Sans forcément le vouloir, ce roman mène à la réflexion, à ce qui est vraiment fait contre les dangers de l’eau mais aussi ces passeurs pour qui une vie humaine n’est qu’une somme d’argent. Même si j’étais déjà bouleversée par les migrants des quatre coins du globe, dorénavant, je ne regarderai plus de la même façon ces mers et océans qui submergent bien des espoirs en quête simplement de liberté. Merci Jean-Marie Quéméner pour ce livre fabuleux et pour avoir offert votre plume à ces multiples voix oubliées. Il est des livres qui vous retournent le cœur, qui vous font ressentir des centaines d’émotions, qui vous émeuvent, qui vous prennent aux tripes. « J’ai mille ans … » de Jean-Marie Quéméner est de ceux-là pour moi. Il est un des livres que j’ai lus cette année qui m’a le plus marquée et je pourrais même dire de ces dernières années. Portée par la voix de Amal, née au milieu de nulle part, au fin fond de l’Afrique, au Nord du Soudan, c’est l’histoire de cet enfant et de sa mère, dans un désert de poussières, où le seul espoir est de quitter ce lieu pour tenter sa chance ailleurs. Sa mère, prostituée dans un bordel fréquenté par les locaux et des expatriés, souhaite un avenir meilleur pour sa fille. C’est pour cela qu’elle entreprend le périlleux voyage pour quitter la misère vers l’Europe, via la mer Méditerranée qui a déjà englouti tant de migrants… Ce magnifique hommage écrit par Jean-Marie Quéméner est rempli de poésie malgré la dureté du propos. Offrant un visage à ces oubliés pour qui l’Europe ressemble à un Eldorado et qui tentent de la rejoindre au péril de leur vie, cette histoire pourrait être celle...
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