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Une juvénile fureur
Bonnier de la Chapelle, l'assassin de l'amiral Darlan
Date de parution : 26/09/2019
Éditeurs :
Perrin

Une juvénile fureur

Bonnier de la Chapelle, l'assassin de l'amiral Darlan

Date de parution : 26/09/2019
Le garçon qui tua l'amiral Darlan
L’amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, haut-commissaire de la France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre 1942, par Fernand Bonnier de la Chapelle, fusillé le... L’amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, haut-commissaire de la France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre 1942, par Fernand Bonnier de la Chapelle, fusillé le surlendemain. Le nom du meurtrier se retrouve au détour de tous les ouvrages traitant des événements de la Seconde Guerre... L’amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy, haut-commissaire de la France en Afrique, est assassiné à Alger, le 24 décembre 1942, par Fernand Bonnier de la Chapelle, fusillé le surlendemain. Le nom du meurtrier se retrouve au détour de tous les ouvrages traitant des événements de la Seconde Guerre mondiale. Il est le prototype de l’illustre inconnu qui, agent supposé inconscient d’un complot qui le dépasse, entre abruptement dans l’Histoire pour en sortir aussitôt.
De fait, que sait-on de lui ? Il avait 20 ans. On dit qu’il aurait appartenu aux Chantiers de la jeunesse ou aux Corps francs d’Afrique. On répète qu’il était royaliste – sa particule semble corroborer ces opinions monarchistes. Seulement, Fernand Bonnier de la Chapelle n’appartenait plus aux Chantiers de la jeunesse et il n’a jamais fait partie des Corps francs d’Afrique. Sa particule n’est qu’un leurre et « dans ses veines, écrira son père, ne coulait que le sang rouge des vrais républicains ».
Issu d’une famille aventureuse, mais éduqué au sein d’une bourgeoisie fortunée et progressiste, Fernand Bonnier de la Chapelle n’eut, à partir de la défaite de 1940, qu’un rêve : partir en Angleterre pour se battre et faire quelque chose de grand. Un rêve sans cesse empêché qui devait le conduire à rencontrer tout autrement sa destinée, la veille de Noël 1942.
À l’aide d’archives totalement inédites, Bénédicte Vergez-Chaignon, tenant son public en haleine de bout en bout, retrace pour la première fois le parcours de celui dont le général de Gaulle écrivit qu’il avait agi soulevé par une « juvénile fureur ».
 
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EAN : 9782262076900
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 464
Format : 150 x 225 mm
EAN : 9782262076900
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 464
Format : 150 x 225 mm

Ils en parlent

"Qui était Fernand Bonnier de La Chapelle et comment ce jeune idéaliste a-t-il pris sur lui de commettre un tel acte ? Vers Chaignon montre à quel point ces années 1940 sont celles de toutes les ambiguïtés."
Paul François Paoli / Le Figaro Littéraire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • hanyrhauz 01/06/2020
    "Ça se lit comme un roman !" J'ai entendu cette phrase (et je l'ai prononcée) très souvent. Et très souvent ce n'est pas vrai. Il faut dire que l'exercice est difficile. Comment garder une exigence historique tout en donnant envie aux lecteurs de tourner la page frénétiquement pour connaitre la suite ? C'est ce que Bénédicte Vergez-Chaignon a réussi à faire avec Une juvénile fureur. Un livre d'histoire exigeant qui se lit comme un page turner. Alger. Noël 1942. L'amiral Darlan est assassiné. Le meurtrier est un jeune homme de 20 ans, Fernand Bonnier de La Chapelle. Pourquoi ce geste ? Quels sont ses réseaux ? Est-il un monarchiste convaincu ? Un gaulliste ? Un espion de l'Axe ? Si je pense connaitre assez bien l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, j'avoue avoir découvert cet événement. Et c'est passionnant. Le parcours de Fernand Bonnier de La Chapelle d'abord, qui a participé au 11 novembre 1940, qui ressemble furieusement à de nombreux jeunes gens qui se construisent à cet âge une conscience politique. Un besoin de radicalité, un espoir fou. Mais aussi le statut de l'Algérie qui devient le terrain d'action des Américains, des Britanniques et des Gaullistes. Et enfin, les différents réseaux qui se mêlent, le jeu politique, les soutiens qui sont finalement prêts à trahir l'un des leurs, pour se sauver, et pour assurer la victoire prochaine. Alors, si vous cherchez un essai historique fouillé, sur un sujet un peu moins lu et relu, politique et émouvant, il ne vous reste plus qu'à vous procurer Une juvénile fureur, ça se lit comme un roman !"Ça se lit comme un roman !" J'ai entendu cette phrase (et je l'ai prononcée) très souvent. Et très souvent ce n'est pas vrai. Il faut dire que l'exercice est difficile. Comment garder une exigence historique tout en donnant envie aux lecteurs de tourner la page frénétiquement pour connaitre la suite ? C'est ce que Bénédicte Vergez-Chaignon a réussi à faire avec Une juvénile fureur. Un livre d'histoire exigeant qui se lit comme un page turner. Alger. Noël 1942. L'amiral Darlan est assassiné. Le meurtrier est un jeune homme de 20 ans, Fernand Bonnier de La Chapelle. Pourquoi ce geste ? Quels sont ses réseaux ? Est-il un monarchiste convaincu ? Un gaulliste ? Un espion de l'Axe ? Si je pense connaitre assez bien l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, j'avoue avoir découvert cet événement. Et c'est passionnant. Le parcours de Fernand Bonnier de La Chapelle d'abord, qui a participé au 11 novembre 1940, qui ressemble furieusement à de nombreux jeunes gens qui se construisent à cet âge une conscience politique. Un besoin de radicalité, un espoir fou. Mais aussi le statut de l'Algérie qui devient le terrain d'action des Américains, des Britanniques et des Gaullistes. Et enfin, les différents réseaux...
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  • princesseandrea 28/02/2020
    En 1942, Fernand Bonnier de la Chapelle assassine l’amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy. Une action qui se retrouve dans les annales et qui réveille les démons de la collaboration avec l’ennemi. Exemple du complot qui illustre les faits héroïques de la seconde guerre mondiale avec des inconnus passés à la postérité en se mettent en danger pour des raisons patriotiques. Fusillé le lendemain à l’âge de vingt ans, le coupable appartenait aux Chantiers de la jeunesse ou aux Corps francs d’Afrique. Certains ont même affirmé qu’il était royaliste. Au fil du temps, on s’est aperçu que les informations accumulées à son propos ne reposaient sur aucun socle tangible. Qui était-il vraiment ? Sa particule était un leurre et il n’était affilié à aucun opuscule militant. A l’aide d’archives, Bénédicte Vergez Chaignon mène l’enquête et tient le lecteur en haleine. Pas à pas, elle dénoue le parcours d’un homme issu d’une famille aventureuse et le cerne à l’aide de mille détails glanés çà et là. Un patriote dont le général de Gaulle était particulièrement fier et dont il écrivit qu’il était soulevé par « une juvénile fureur ». Voici une biographie rédigée avec un style romanesque et qui ravive des instants de fureur et de colère. Aussi une leçon d’histoire et de courage à raconter pour ne pas oublier !En 1942, Fernand Bonnier de la Chapelle assassine l’amiral Darlan, ancien chef du gouvernement de Vichy. Une action qui se retrouve dans les annales et qui réveille les démons de la collaboration avec l’ennemi. Exemple du complot qui illustre les faits héroïques de la seconde guerre mondiale avec des inconnus passés à la postérité en se mettent en danger pour des raisons patriotiques. Fusillé le lendemain à l’âge de vingt ans, le coupable appartenait aux Chantiers de la jeunesse ou aux Corps francs d’Afrique. Certains ont même affirmé qu’il était royaliste. Au fil du temps, on s’est aperçu que les informations accumulées à son propos ne reposaient sur aucun socle tangible. Qui était-il vraiment ? Sa particule était un leurre et il n’était affilié à aucun opuscule militant. A l’aide d’archives, Bénédicte Vergez Chaignon mène l’enquête et tient le lecteur en haleine. Pas à pas, elle dénoue le parcours d’un homme issu d’une famille aventureuse et le cerne à l’aide de mille détails glanés çà et là. Un patriote dont le général de Gaulle était particulièrement fier et dont il écrivit qu’il était soulevé par « une juvénile fureur ». Voici une biographie rédigée avec un style romanesque et qui...
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  • LesLecturesDeRudy 22/11/2019
    Très belle évocation de la vie et de la mort d'un jeune homme pétri d'idéal et qui mettait la patrie au-dessus de toute autre considération. C'est de Gaulle qui dans ses « Mémoires de guerre », évoquait une « juvénile fureur » en parlant de Fernand Bonnier de la Chapelle qui tua Darlan le 24 décembre 1942 à Alger. Bénédicte Vergez-Chaignon reprend cette expression pour le titre de son livre qui se lit comme un roman policier plutôt qu'une biographie austère. Composé de courts chapitres retraçant le parcours de ce jeune homme qui avait rejoint en Algérie son père dans le but de rejoindre Londres et combattre dans les FFL. Idéaliste et certainement empli de naïveté il fut manipulé par une des nombreuses factions qui se disputaient le pouvoir et connu une fin tragique. Livre bouleversant, fascinant et passionnant à lire d'urgence et à tout prix pour ne pas oublier ces gens qui sacrifièrent leurs vies afin que nous soyons libre aujourd'hui.
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