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De grandes espérances
Isabelle Vieville Degeorges (préface de), Charles Bernard-Derosne (traduit par)
Date de parution : 01/06/2013
Éditeurs :
Archipoche

De grandes espérances

Isabelle Vieville Degeorges (préface de), Charles Bernard-Derosne (traduit par)
Date de parution : 01/06/2013
Philip Pirrip, dit Pip, jeune orphelin doux et rêveur, est élevé par un beau-frère bienveillant et une soeur acariâtre, soumis à l'autorité de cette dernière. L'enfant rêve le monde à... Philip Pirrip, dit Pip, jeune orphelin doux et rêveur, est élevé par un beau-frère bienveillant et une soeur acariâtre, soumis à l'autorité de cette dernière. L'enfant rêve le monde à travers le filtre de son imagination. Cette disposition à la fantasmagorie favorise sa rencontre avec les deux êtres qui vont... Philip Pirrip, dit Pip, jeune orphelin doux et rêveur, est élevé par un beau-frère bienveillant et une soeur acariâtre, soumis à l'autorité de cette dernière. L'enfant rêve le monde à travers le filtre de son imagination. Cette disposition à la fantasmagorie favorise sa rencontre avec les deux êtres qui vont changer sa vie : un forçat évadé, enrichi et condamné à mort, et Miss Havisham, une vieille folle pittoresque chez qui il apprendra toutes les bassesses de la nature humaine.À la suite d'un héritage inattendu, l'apprenti forgeron va connaître une adolescence fastueuse et dissipée à Londres. Pip et sa femme, Estella, seront mûris et châtiés par les épreuves. Mais les « grandes espérances » qui portent le jeune Pip ne sont pas tant les aspirations prosaïques de l'Angleterre victorienne, sa recherche du confort ou de la respectabilité, que les puissances du rêve qui font désirer le bonheur au-delà de la sagesse.Roman de l'enfance et de l'adolescence, histoire d'une éducation et d'une ascension sociale, Les Grandes Espérances, avant-dernière oeuvre achevée de Dickens, séduit par sa fraîcheur, son invention perpétuelle, son alternance de pathétique et d'humour cocasse.
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EAN : 9782352874447
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 550
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782352874447
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 550
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dunemariejose 10/03/2024
    Lu au lycée, je n’avais pas beaucoup de souvenirs de ce roman, que d’ailleurs je n’avais pas vraiment apprécié. Sotte que j’étais! Cette fois j’ai pu pleinement apprécier cette fresque colorée du XIXe siècle. Sachant que Dickens avait dû commencer à travailler dans une usine de cirage à l’âge de 12 ans, - il avait pu retourner à l’école un peu plus tard, mais il est essentiellement autodidacte - on comprend l’accent qu’il met sur l’éducation. (Merci Wikipédia) Pip, le narrateur du livre est un garçon assez sympathique et naïf, issu d’un milieu ouvrier. Adolescent, une personne qui ne désire pas se faire connaître lui offre une éducation, il part pour Londres empli de grandes espérances, mais, certain qu’on lui offre une fortune, il ne fait pas d’efforts particuliers, et préfère dépenser plus d’argent qu’il n’en a, entraînant en cela même son meilleur ami. Heureusement qu’on comprend qu’au moment où il écrit il réprouve certains agissements, son ingratitude envers son beau-frère, un homme bon et très simple, mais qui a toujours fait preuve de beaucoup d’amour pour l’orphelin dont il a épousé la soeur. Pip qui vient tout juste d’apprendre à se tenir dans son nouveau milieu plus huppé a honte de s’y montrer en sa compagnie de Joe. Sa candeur néanmoins l’aide à garder son bon coeur, ce qui permet au lecteur de continuer à lui rester attaché tout en suivant ce développement décevant. J’ai bien aimé le dénouement de l’histoire, le futur destin de Pip, autant que certains mystères qui se sont résolus. Les personnages autour du jeune homme sont pour la plupart assez particuliers, Dickens n’y va pas avec le dos de la cuiller, mais j’imagine qu’à l’époque il fallait bien cela pour susciter les émotions: des caractères et des desseins extraordinaires, et finalement j’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. Lu au lycée, je n’avais pas beaucoup de souvenirs de ce roman, que d’ailleurs je n’avais pas vraiment apprécié. Sotte que j’étais! Cette fois j’ai pu pleinement apprécier cette fresque colorée du XIXe siècle. Sachant que Dickens avait dû commencer à travailler dans une usine de cirage à l’âge de 12 ans, - il avait pu retourner à l’école un peu plus tard, mais il est essentiellement autodidacte - on comprend l’accent qu’il met sur l’éducation. (Merci Wikipédia) Pip, le narrateur du livre est un garçon assez sympathique et naïf, issu d’un milieu ouvrier. Adolescent, une personne qui ne désire pas se faire connaître lui offre une éducation, il part pour Londres empli de grandes espérances, mais, certain qu’on lui offre une fortune, il ne fait pas d’efforts particuliers, et préfère dépenser plus d’argent qu’il n’en a, entraînant en cela même son meilleur ami. Heureusement qu’on comprend qu’au moment où il écrit il réprouve certains agissements, son ingratitude envers son beau-frère, un homme bon et très simple, mais qui a toujours fait preuve de beaucoup d’amour pour l’orphelin dont il a épousé la soeur. Pip qui vient tout juste d’apprendre à se tenir dans son nouveau milieu plus huppé a...
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  • marpontes5 28/02/2024
    Pip (Philip Pirrip) raconte l'histoire d'une époque indéterminée dans le futur. Il grandit dans les marais du Kent, où il vit avec sa sœur désagréable et son mari au caractère doux, le forgeron Joe Gargery. En visitant les tombes des membres de sa famille dans le cimetière, le jeune Pip rencontre Abel Magwitch, un forçat évadé. Pip lui apporte de la nourriture et un dossier, mais le fugitif et Compeyson – son ancien partenaire criminel et un supposé gentleman qui est maintenant son ennemi – sont bientôt arrêtés. Plus tard, Pip est invité à rendre visite à Miss Havisham, une femme rendue à moitié folle des années plus tôt par le départ de son amant le jour de leur mariage. Vivant avec Miss Havisham à Satis House se trouve sa fille adoptive, Estella, à qui elle apprend à tourmenter les hommes avec sa beauté. Pip, d'abord prudent, tombe ensuite amoureux d'Estella, qui ne lui rend pas son affection. Il a de plus en plus honte de son humble passé et espère devenir un gentleman, en partie pour conquérir Estella. Great Expectations fonctionne à plusieurs niveaux : en tant que critique de la société victorienne et en tant qu'exploration de la mémoire et de l'écriture. Mais il s’agit peut-être avant tout d’une recherche d’une véritable identité. Au cours du roman, Pip se rend compte que ses « grandes attentes » – son statut social et sa richesse – sont moins importantes que la loyauté et la compassion. Great Expectations a également été remarqué pour son mélange d'humour, de mystère et de tragédie. Dans la fin originale de l'œuvre, Pip et Estella n'étaient pas réunis, mais Dickens a été persuadé d'écrire une conclusion plus heureuse.Pip (Philip Pirrip) raconte l'histoire d'une époque indéterminée dans le futur. Il grandit dans les marais du Kent, où il vit avec sa sœur désagréable et son mari au caractère doux, le forgeron Joe Gargery. En visitant les tombes des membres de sa famille dans le cimetière, le jeune Pip rencontre Abel Magwitch, un forçat évadé. Pip lui apporte de la nourriture et un dossier, mais le fugitif et Compeyson – son ancien partenaire criminel et un supposé gentleman qui est maintenant son ennemi – sont bientôt arrêtés. Plus tard, Pip est invité à rendre visite à Miss Havisham, une femme rendue à moitié folle des années plus tôt par le départ de son amant le jour de leur mariage. Vivant avec Miss Havisham à Satis House se trouve sa fille adoptive, Estella, à qui elle apprend à tourmenter les hommes avec sa beauté. Pip, d'abord prudent, tombe ensuite amoureux d'Estella, qui ne lui rend pas son affection. Il a de plus en plus honte de son humble passé et espère devenir un gentleman, en partie pour conquérir Estella. Great Expectations fonctionne à plusieurs niveaux : en tant que critique de la société victorienne et en tant qu'exploration de la mémoire...
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  • AxelDenault 20/11/2023
    J'ai une drôle de relation avec ce livre. Je l'ai acheté dans une envie de découvrir ce classique suite à une référence dans le roman Le jeu de l'ange de Carlos Zafon. J'ai lu une partie de ce livre, me suis découragé, aie lu un autre livre, puis retournée à celui-ci avant de le laisser pour un autre livre et ainsi de suite jusqu'à la fin. Pourtant, des années plus tard, je me souviens parfaitement de tout ce livre et je ne pourrais nommer ce que j'ai lu en même temps. Bien qu'un peu long et léger en péripéties, ce livre a une qualité hypnotisante. Je ne saurai dire pourquoi, mais les mots sont écrits en encre collante qui me hantent encore aujourd'hui 10 ans plus tard. Aucune critique détaillée ne rendrait justice à l'histoire, je pourrais pointer autant de bonnes scènes que d'autres plus oubliables et pourtant, j'ai sincèrement aimé ce livre et jamais il ne me quittera,
  • Albina 02/05/2023
    Les pierres précieuses sont souvent enfouies bien profond sous la terre —quand il ne faut pas les extraire d'une autre pierre — là où on ne les soupçonne pas. C'est ce que ne pouvait pas savoir le petit Pip lorsqu'il quitte son ami Jo, le forgeron, et son misérable foyer pour répondre à l'appel des Grandes Espérances. Grandes Espérances qu'on lui fait miroiter et pour lesquelles il doit devenir un parfait Gentleman y voyant surtout un moyen de conquérir le coeur de la belle Estella. Il ne connaitra le nom de son bienfaiteur qu'à la fin du roman. C'est un parcours initiatique pour le petit Pip, à travers les passions, l'ambition, le goût d'un luxe dispendieux et l'espoir d'être aimé en acquérant de belles manières, semé de multiples embuches dans la jungle londonienne. de même Estella devra faire des choix dangereux croyant ainsi trouver sa liberté et échapper à la terrible férule de Melle Havisham, sa mère adoptive. Ces deux êtres, sous la coupe de leurs protecteurs, sont lancés comme deux billes sur des trajectoires opposées qui finiront par se rejoindre à certains moments, mais surtout on a l'impression qu'ils sortent droit d'un tombeau pour opérer une renaissance. Tout est fait pour le suggérer dans le récit de Dickens : les brumes et les nuages participent à cette atmosphère noire, marécageuse, étouffante et crasseuse dont s'extirpe le petit Pip, de même qu'Estella sort littéralement des griffes de la mort en échappant à sa bienfaitrice qui a sans conteste les traits d'un zombie. Pip trouvera l'amitié et redécouvrira peu à peu les vraies valeurs. L'intrigue est parfois touffue et riche en rebondissements, mais ce que j'ai aimé par-dessus tout c'est la liberté de ton et l'humour ravageur de l'auteur qui se met tour à tour dans la peau du petit enfant et de l'adulte, et trace son destin avec l'oeil amusé de celui qui sait déjà où il va mener le lecteur, et qui le lui fait comprendre par petites touches successives et par de subtiles ou franches métaphores. On peut tout trouver dans ce roman : l'idée d'un déterminisme qui enferme les individus dans un carcan et évidemment une critique sociale mordante avec le portrait émouvant du forçat orphelin et victime de l'injustice depuis sa plus tendre enfance ; les privilégiés y compris les hommes de loi sont dépeints souvent au vitriol. Peu échappent à la lucidité de l'auteur. le monde du paraitre n'est pas le sien. Il n'épargne personne, pas même les domestiques qui sont caricaturés à la fois pour leur pouvoir caché et leur apparente servilité. Mais peu importe la crédibilité de l'intrigue et des personnages, tout est dans l'art et la manière. Et là, ce livre nous captive de bout en bout. La magie de cette phrase m'a habitée jusqu'à la dernière page : « Dieu sait que nous n'avons jamais à rougir de nos larmes qui sont comme une pluie sur la poussière aveuglante de la terre qui recouvre nos coeurs endurcis. » Les pierres précieuses sont souvent enfouies bien profond sous la terre —quand il ne faut pas les extraire d'une autre pierre — là où on ne les soupçonne pas. C'est ce que ne pouvait pas savoir le petit Pip lorsqu'il quitte son ami Jo, le forgeron, et son misérable foyer pour répondre à l'appel des Grandes Espérances. Grandes Espérances qu'on lui fait miroiter et pour lesquelles il doit devenir un parfait Gentleman y voyant surtout un moyen de conquérir le coeur de la belle Estella. Il ne connaitra le nom de son bienfaiteur qu'à la fin du roman. C'est un parcours initiatique pour le petit Pip, à travers les passions, l'ambition, le goût d'un luxe dispendieux et l'espoir d'être aimé en acquérant de belles manières, semé de multiples embuches dans la jungle londonienne. de même Estella devra faire des choix dangereux croyant ainsi trouver sa liberté et échapper à la terrible férule de Melle Havisham, sa mère adoptive. Ces deux êtres, sous la coupe de leurs protecteurs, sont lancés comme deux billes sur des trajectoires opposées qui finiront par se rejoindre à certains moments, mais surtout on a l'impression qu'ils sortent droit d'un tombeau pour opérer une renaissance. Tout est fait...
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  • secondesimpressions 27/04/2023
    [masquer]Un début très très long, j’ai eu tellement de mal à immerger dans le récit que j’ai basculé ma lecture en lecture audio. Ensuite ça s’accélère après l’arrivée à Londres de Pip et la découverte de l’identité de son bienfaiteur. J’ai du passer à côté mais je ne comprends pas du tout l’attirance de Pip pour Estella, Mrs Havisham est totalement incongrue et l’union de Joe et Birdy sort de nulle part. Ce qui reste passionnant sont les liens entre les personnages, tout le monde est connecté et c’est au fil des pages que l’on découvre petit à petit toutes ces connections surprenantes.[/masquer]
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