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Nouveauté
Des gens comme il faut
Collection : Littérature Française
Date de parution : 02/05/2024
Éditeurs :
le cherche midi
Nouveauté

Des gens comme il faut

Collection : Littérature Française
Date de parution : 02/05/2024
Un roman saisissant sur une famille où l’obsession des apparences cache une réalité chaotique.
« Ma sœur aînée et moi avons poussé dans la vase avec peu de lumière autour. »

Messe le dimanche, robes à smocks, vacances sur la côte basque au milieu de gens distingués…...
« Ma sœur aînée et moi avons poussé dans la vase avec peu de lumière autour. »

Messe le dimanche, robes à smocks, vacances sur la côte basque au milieu de gens distingués… Jean, Madeleine et leurs deux filles, Nine et Fleur, respectent toutes les apparences d’une famille bourgeoise à la vie rangée.
Pourtant,...
« Ma sœur aînée et moi avons poussé dans la vase avec peu de lumière autour. »

Messe le dimanche, robes à smocks, vacances sur la côte basque au milieu de gens distingués… Jean, Madeleine et leurs deux filles, Nine et Fleur, respectent toutes les apparences d’une famille bourgeoise à la vie rangée.
Pourtant, quand Fleur, âgée d’une quarantaine d’années, décide après la mort de son père de s’installer dans sa cave pour trier les montagnes de lettres, cartes de vœux, faire-part de décès, objets divers reçus en héritage, c’est une réalité bien différente qui surgit… Tandis que son histoire et celle de ses proches se reforment sous ses yeux, on découvre des êtres beaucoup moins lisses qu’il n’y paraît, au passé et aux secrets étouffants.

Avec une force rare, Des gens comme il faut nous entraîne au cœur d’une famille bouleversante, à la fois unique et toute proche des nôtres.
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EAN : 9782749177151
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782749177151
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lulu8723 26/04/2024
    Florence CHATAIGNIER. Des gens comme il faut. Je tiens à remercier sincèrement, Deborah (Babelio) et les éditions du Cherche-midi pour l’attribution de ce roman lors d’une MC privilégiée. Fleur, l’héroïne a la quarantaine. Elle va nous mener dans la cave de sa résidence où elle a entreposé les archives familiales, lors du décès de son père, survenu il y a six mois. Avec elle, nous allons fouiller les cartons et boîtes où reposent la jeunesse, la vie de ses père et mère et de sa fratrie. Jean et Madeleine, les père et mère de Fleur et Nine sont dépeints de façon traditionnelle. Ce couple si mal assorti va-t-il résister aux années ? Madeleine est une jeune femme pleine de vie et elle unit son destin à Jean, un homme plus âgée qu’elle, un refoulé sexuel. Bien sûr, cette très belle femme aura de nombreux amants. Jean refuse la séparation et le divorce. On ne divorce pas dans la bourgeoisie. Chacun va suivre son destin, contre vents et marées, s’accommodant tant bien que mal des aléas de la vie ! Les deux enfants, très unies au cours de leur petite enfance vont se séparer et d’éloigner, tant physiquement que géographiquement. Ces photos, ces lettres glissées dans des caisses, des boîtes, des classeurs vont nous montrer la face cachée de ces « gens comme il faut ». Importance de la vie sociale, de ces vacances sur la côte basque, là où il faut paraître plus qu’être ! Ce n’est qu’une façade. Dans ce récit intimiste, Florence CHATAIGNIER nous dévoile les secrets d’alcôve, les itinéraires suivis par les uns et les autres. Les enfants ont souffert de cette mascarade. L’aînée, Nine sombrera même dans la délinquance, plongera dans l’univers de la drogue. Petit à petit, nous découvrons les secrets de famille, les tromperies, les adultères, la crises de l’adolescence. Des regrets, des non-dits, des souvenirs lointains remontent à la surface et plongent Fleur dans une introspection et une analyse de son passé. Cependant, elle n’a jamais abandonné ses parents. Elle leur a toujours tendu la main, les a assisté lors des maladies liées à leur âge avancé. Le récit plus ou moins autobiographique est bien construit. Le style est alerte, la plume incisive. Un bon premier roman qui présage un bel avenir littéraire pour Florence ; Malheureusement je ne regarde pas la télévision, je ne connais donc pas l’émission qu’elle produit. Encore un grand merci pour ce livre offert dont je me permets de vous conseiller la lecture. Bonne journée. (26/04/2024). Florence CHATAIGNIER. Des gens comme il faut. Je tiens à remercier sincèrement, Deborah (Babelio) et les éditions du Cherche-midi pour l’attribution de ce roman lors d’une MC privilégiée. Fleur, l’héroïne a la quarantaine. Elle va nous mener dans la cave de sa résidence où elle a entreposé les archives familiales, lors du décès de son père, survenu il y a six mois. Avec elle, nous allons fouiller les cartons et boîtes où reposent la jeunesse, la vie de ses père et mère et de sa fratrie. Jean et Madeleine, les père et mère de Fleur et Nine sont dépeints de façon traditionnelle. Ce couple si mal assorti va-t-il résister aux années ? Madeleine est une jeune femme pleine de vie et elle unit son destin à Jean, un homme plus âgée qu’elle, un refoulé sexuel. Bien sûr, cette très belle femme aura de nombreux amants. Jean refuse la séparation et le divorce. On ne divorce pas dans la bourgeoisie. Chacun va suivre son destin, contre vents et marées, s’accommodant tant bien que mal des aléas de la vie ! Les deux enfants, très unies au...
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  • Gwen21 26/04/2024
    Contre toute attente, j'ai sincèrement apprécié ma lecture. Je partais avec un a priori négatif car en lisant le pitch, j'y ai découvert l'énième histoire d'une femme qui, à la mort d'un de ses parents, se plonge dans les correspondances, albums photos, souvenirs, etc. pour mieux comprendre le défunt et revoir sa relation à lui à la lumière d'une belle et profonde introspection. "Des gens comme il faut" est tout cela mais avec un petit quelque chose de plus. C'est sans doute dû à l'écriture que j'ai trouvé brillante. le style de Florence Chataignier m'a rappelé celui de Marie-Hélène Lafon. Direct, sans fioritures, mais en même temps pas du tout racoleur, sans envie de choquer. Il n'y a d'ailleurs pas de vraie tension psychologique dans ce roman mais une forme larvée d'autobiographie. Est-ce parce que le décès prématuré de ma propre mère est encore récent que ce récit a résonné en moi ? Peut-être. Sans doute. J'ai laissé l'alchimie opérer. Fleurianne, la narratrice, s'attache à retracer la chronologie de ses aïeux en y mêlant des souvenirs visuels, olfactifs, charnels, etc. L'atmosphère se fait intime, familiale pour mieux révéler - sans pathos - les drames, les secrets, les rendez-vous manqués d'une famille somme toute assez ordinaire à laquelle beaucoup pourront s'identifier. Challenge PLUMES FEMININES 2024 Challenge MULTI-DEFIS 2024Contre toute attente, j'ai sincèrement apprécié ma lecture. Je partais avec un a priori négatif car en lisant le pitch, j'y ai découvert l'énième histoire d'une femme qui, à la mort d'un de ses parents, se plonge dans les correspondances, albums photos, souvenirs, etc. pour mieux comprendre le défunt et revoir sa relation à lui à la lumière d'une belle et profonde introspection. "Des gens comme il faut" est tout cela mais avec un petit quelque chose de plus. C'est sans doute dû à l'écriture que j'ai trouvé brillante. le style de Florence Chataignier m'a rappelé celui de Marie-Hélène Lafon. Direct, sans fioritures, mais en même temps pas du tout racoleur, sans envie de choquer. Il n'y a d'ailleurs pas de vraie tension psychologique dans ce roman mais une forme larvée d'autobiographie. Est-ce parce que le décès prématuré de ma propre mère est encore récent que ce récit a résonné en moi ? Peut-être. Sans doute. J'ai laissé l'alchimie opérer. Fleurianne, la narratrice, s'attache à retracer la chronologie de ses aïeux en y mêlant des souvenirs visuels, olfactifs, charnels, etc. L'atmosphère se fait intime, familiale pour mieux révéler - sans pathos - les drames, les secrets, les rendez-vous manqués d'une famille...
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  • Newsorleanswebradio 26/04/2024
    Belle découverte que ce roman reçu dans le cadre d’une masse critique de Babelio. Je remercie Babelio et les éditions du Cherche midi de me l’avoir envoyé. Le sujet de ce roman n'a rien d'original, mais il est traité ici d'une façon bien personnelle et qui ne manque pas d'intérêt. Dès le début, on est plongé dans le monde de Fleur, l’autrice, et dans son monde intérieur. Elle invite le lecteur dans la cave où elle a enfermé ses souvenirs. « Cet endroit, je l'ai toujours évité avec le plus grand soin » écrit-elle, mais elle écrit aussi « nous avons tous une cave », un lieu où sont nos souvenirs. Sortir une lettre, une photo, un objet d'une boîte… et voilà les souvenirs qui affluent. Un souvenir en suit un autre et leur flot se déverse. Quand elle était petite, elle ne s'arrêtait pas à certains détails, certaines paroles. Aujourd'hui, avec son regard d'adulte, ils prennent un tout autre sens et cela permet de se rendre compte de la réalité d’alors. Avec un certain courage, elle affronte des éléments qu'elle n'avait pas vus ou pas compris. Sans faux-semblant, elle fait face à la vision réaliste d'un père torturé par une sexualité « inavouable » dans son milieu ; mais qu'on ne s'y trompe pas, dans cette histoire ses deux parents ont quelque chose à cacher dans leur milieu où l'apparence compte pour beaucoup. J’ai bien aimé ce livre, sensible, mais sincère. Écrit au présent, en chapitres courts, il alterne des récits contemporains et des retours en arrière ; cela donne du sens et un rythme soutenu. Belle découverte que ce roman reçu dans le cadre d’une masse critique de Babelio. Je remercie Babelio et les éditions du Cherche midi de me l’avoir envoyé. Le sujet de ce roman n'a rien d'original, mais il est traité ici d'une façon bien personnelle et qui ne manque pas d'intérêt. Dès le début, on est plongé dans le monde de Fleur, l’autrice, et dans son monde intérieur. Elle invite le lecteur dans la cave où elle a enfermé ses souvenirs. « Cet endroit, je l'ai toujours évité avec le plus grand soin » écrit-elle, mais elle écrit aussi « nous avons tous une cave », un lieu où sont nos souvenirs. Sortir une lettre, une photo, un objet d'une boîte… et voilà les souvenirs qui affluent. Un souvenir en suit un autre et leur flot se déverse. Quand elle était petite, elle ne s'arrêtait pas à certains détails, certaines paroles. Aujourd'hui, avec son regard d'adulte, ils prennent un tout autre sens et cela permet de se rendre compte de la réalité d’alors. Avec un certain courage, elle affronte des éléments qu'elle n'avait pas vus ou pas compris. Sans faux-semblant, elle fait face à la vision réaliste d'un père torturé par une...
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  • Matatoune 26/04/2024
    Des gens comme il faut, premier roman de Florence Chataignier, sont au cœur de cette histoire d’adultes qui souhaitaient, par-dessus tout, être comme les autres et vivre comme une famille parfaite. Seulement, il ne suffit pas de paraître pour être. À trop se forcer, on en devient fou et on peut rendre fou ceux qui vivent avec vous ! Lorsque la mort survient, il est alors temps de revoir les détails d’une histoire subie pour s’en dégager. Florence Chataignier raconte une critique sociale dans un roman plein d’humour et de dérision. Des brides d’histoire « Soigner le mal par la poussière. » Fleur, mère de famille, décide, à la mort de son père, Jean, de partir au-delà des apparences en épluchant les documents familiaux, afin de retrouver l’âme du couple que furent ses parents. À aucun moment, Fleur ne dira ni papa, ni maman. Au fil des pages, le lecteur comprend ses raisons. Les lettres de son père se dévoilent découvrant un secret qui n’en ai pas un, pour chaque membre de la famille, mais qui doit le rester pour son entourage lointain. Le ton change lorsque Fleur évoque sa mère, Madeleine et son enfance. Très vite, elle nous montre de la tendresse pour cette jeune femme, trop discrète, trop effacée, beaucoup trop mélancolique aussi. Son rôle est de donner le change auprès d’un mari de vingt ans son aîné, brillant, cultivé et extraverti…devant autrui ! Première victime de ce théâtre de dupes qu’est cette famille, l’acceptation de sa souffrance rejaillira sur ses filles. De façon détachée, Florence Chataignier raconte le statut particulier de Fleur, les manifestations de ses angoisses et le climat familial difficile. Car, les dysfonctionnements sont multiples. Une critique sociale bienveillante Avec la métaphore de l’empreinte sur le mur, Florence Chataignier rend compte de l’évolution que prend un arbre généalogique, au fur et à mesure que le narrateur accepte de revenir sur les événements marquants de son enfance. Elle nomme ses souvenirs, explique leurs venues, raccordant les bribes pour former l’histoire de son passé. Il y a de l’invention littéraire dans cette écriture : des jeux de mots dotés d’une certaine ironie pour mettre à distance ses affects. La construction de ce premier roman est parfaitement étudiée. Chaque décennie, Florence Chataignier raconte un aspect particulier de sa famille dysfonctionnelle. À chaque fois, le lecteur pense qu’il atteint le summum. Et, à chaque fois, une révélation vient bouleverser son ressenti. Et pourtant, rien de mélodramatique dans cette introspection qui devient presque banale. La folie ordinaire de deux adultes qui s’assemblent retentit sur leurs enfants, sans avoir la même portée, même si l’une et l’autre développaient des conduites réactionnelles tout aussi dévastatrices. Impossible de décoder ce qui est du roman ou de l’autobiographie. Qu’importe ! On s’attache au cheminement de Fleur, aux extravagances de Jean, à la manière de survivre de Madeleine. Même, ce besoin d’étouffer leur profonde nature est oublié. Par contre, l’odeur d’humus de la cave, on l’a bien aimé. Florence Chataignier raconte la capacité d’une femme à se construire malgré une histoire sombre. L’introspection de son héroïne raconte une critique sociale sans colère, sans remords et même avec tendresse. Une excellente découverte ! Remerciements A @cherchemidiediteur et à @babelio_avec sa Masse critique privilégiée. Des gens comme il faut, premier roman de Florence Chataignier, sont au cœur de cette histoire d’adultes qui souhaitaient, par-dessus tout, être comme les autres et vivre comme une famille parfaite. Seulement, il ne suffit pas de paraître pour être. À trop se forcer, on en devient fou et on peut rendre fou ceux qui vivent avec vous ! Lorsque la mort survient, il est alors temps de revoir les détails d’une histoire subie pour s’en dégager. Florence Chataignier raconte une critique sociale dans un roman plein d’humour et de dérision. Des brides d’histoire « Soigner le mal par la poussière. » Fleur, mère de famille, décide, à la mort de son père, Jean, de partir au-delà des apparences en épluchant les documents familiaux, afin de retrouver l’âme du couple que furent ses parents. À aucun moment, Fleur ne dira ni papa, ni maman. Au fil des pages, le lecteur comprend ses raisons. Les lettres de son père se dévoilent découvrant un secret qui n’en ai pas un, pour chaque membre de la famille, mais qui doit le rester pour son entourage lointain. Le ton change lorsque Fleur évoque sa mère, Madeleine et son enfance. Très vite, elle nous montre de la tendresse pour...
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  • fabriceverdure 22/04/2024
    Florence Chataignier, l’autrice, écrit comme une ombre sur le passé. Des moments de joie, des souvenirs, accroupie au fond de sa cave, Fleur fait un tri sur sa vie, particulièrement sur son enfance et ouvre des boîtes sur son passé. De cette famille bien rangée ou l’ordre établi n’est qu’une belle palissade. De ces beaux moments de vacances à Guéthary. Des senteurs, des gestes, des impressions, des faux semblant, toutes ses recherches sur le passé, sa sœur Nine, la vie tordue de ses parents remontent avec une grande acidité de mauvaises sensations pour Fleur. Elle renonce à tous ses secrets étouffants, la vie débridée de son père qui n’assume pas ses amours opposés. Une mère seule et incomprise qui ne se gêne pas de montrer ses attirances vers leur oncle. Tout devient morbide et oppressant. Plus les boîtes s’ouvrent, plus les secrets s’évaporent… L’autrice nous emmène dans ses coulisses personnelles. Elle dénonce, secoue les aprioris, ses sentiments de rejet, mais reste tout au long de son roman très positive. Son rôle de mère, sa propre famille au présent. Ses descriptions suivant les années sont magnifiquement imagés. Jusqu’à ses racines, son arbre intérieur… un très bon moment de lecture. Merci Babelio et « le cherche midi » pour cette découverte ! Florence Chataignier, l’autrice, écrit comme une ombre sur le passé. Des moments de joie, des souvenirs, accroupie au fond de sa cave, Fleur fait un tri sur sa vie, particulièrement sur son enfance et ouvre des boîtes sur son passé. De cette famille bien rangée ou l’ordre établi n’est qu’une belle palissade. De ces beaux moments de vacances à Guéthary. Des senteurs, des gestes, des impressions, des faux semblant, toutes ses recherches sur le passé, sa sœur Nine, la vie tordue de ses parents remontent avec une grande acidité de mauvaises sensations pour Fleur. Elle renonce à tous ses secrets étouffants, la vie débridée de son père qui n’assume pas ses amours opposés. Une mère seule et incomprise qui ne se gêne pas de montrer ses attirances vers leur oncle. Tout devient morbide et oppressant. Plus les boîtes s’ouvrent, plus les secrets s’évaporent… L’autrice nous emmène dans ses coulisses personnelles. Elle dénonce, secoue les aprioris, ses sentiments de rejet, mais reste tout au long de son roman très positive. Son rôle de mère, sa propre famille au présent. Ses descriptions suivant les années sont magnifiquement imagés. Jusqu’à ses racines, son arbre intérieur… un très bon moment de lecture. Merci Babelio et « le cherche midi » pour cette...
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