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Le Port des brumes
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Le Port des brumes

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
Silence, brouillard et frères ennemis 
Disparu depuis six semaines, Yves Joris est retrouvé amnésique, errant dans Paris. La police constate qu'il a reçu récemment une balle dans le crâne, mais qu'il a été soigné ;... Disparu depuis six semaines, Yves Joris est retrouvé amnésique, errant dans Paris. La police constate qu'il a reçu récemment une balle dans le crâne, mais qu'il a été soigné ; des indices montrent qu'il s'est rendu en Norvège. Maigret ramène Joris à Ouistreham, où il vivait avec sa servante. A... Disparu depuis six semaines, Yves Joris est retrouvé amnésique, errant dans Paris. La police constate qu'il a reçu récemment une balle dans le crâne, mais qu'il a été soigné ; des indices montrent qu'il s'est rendu en Norvège. Maigret ramène Joris à Ouistreham, où il vivait avec sa servante. A peine arrivé, Joris meurt empoisonné. Maigret enquête dans le port où les gens se taisent, qu'il s'agisse de marins, comme Grand-Louis, ou de bourgeois fortunés, comme Ernest Grandmaison : pourtant, ils savent à l’évidence bien des choses.

Adapté pour la télévision en 1972, dans une réalisation de Jean-Louis Muller, avec Jean Richard (Commissaire Maigret) et en 1996, sous le titre Maigret et le port des brumes, par Charles Nemes, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret).

Retrouvez Simenon au Livre de Poche :
https://www.livredepoche.com/auteur/georges-simenon 
et dans les anthologies publiées chez Omnibus, une collection des Presses de la Cité
https://georges-simenon.lisez.com/ 
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EAN : 9782258096967
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096967
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • christophelannoy 26/03/2024
    Un des premiers Maigret datant de 1932 dans lequel on y trouve tous les ingrédients qui font, pour notre plaisir, la marque de fabrique de Simenon. Un petit port la nuit, la brume et la pluie, un café de la Marine où les notables se retrouvent le soir pour un bridge. Toujours les mêmes notables, le notaire, le pharmacien, le représentant de commerce. Des gens simples. Des accidentés de la vie. Un chien qui aboie. Des ombres se profilant sur les murs des maisons dans des ruelles sombres et humides.
  • Tubabasse 08/11/2023
    Dire que les enquêtes de Maigret sont réussies et agréables à lire constitue un doux pléonasme, certes, mais j’avoue que celle-ci figure parmi mes gourmandises. Pourtant, le fil de l’intrigue est difficile à suivre. Pire, même ! On pourrait presque considérer qu’il n’y en a pas. Maigret a l’air paumé, on lui parle beaucoup dans certains endroits de Ouistreham, à la buvette du port par exemple, mais pour ne rien lui dire, ou presque. Dans la ville, ce n’est même pas une omerta, c’est pire. Si la plupart se taisent, les autres mentent, partiellement, ou davantage. Le climat accumule le brouillard, la pluie, une sorte de crachin visqueux et anxiogène. Les camps sociaux sont bien dessinés. Si le maire, armateur local puissant et bourgeois condescendant, l’invite bien à une soirée at home, le commissaire bourru s’y rend en grommelant, mais lui préfère en vérité la buvette du port, ouverte presque en permanence, et fréquentée par une populace qui lui agrée bien davantage. Comme d’habitude, les personnages, même frustres ou mal équarris, comportent tous, ou presque, un aspect touchant. La vie ne leur a pas vraiment faire de cadeau, à commencer par vivre ou travailler dans cet endroit. La victime émeut beaucoup, elle aussi. On a l’impression qu’elle n’a rien compris d’un bout à l’autre de l’histoire. La différence, qu’on retrouvera d’ailleurs dans d’autres enquêtes du policier bourru à la pipe, entre Maigret le terrien et ce peuple de marins rudes, s’avère énormissime. Le flic mesure un mètre quatre-vingt, avoisine le quintal, ne représente pas l’allégorie du beau fonctionnaire sportif. Sa force égale pratiquement sa lenteur. Il fait penser à un animal de trait, genre bœuf de labour. L’atmosphère ne varie pas, ou presque. Chacun a sur le dos, qui un ciré, qui un suroît, qui un coupe-vent épais. Un bonnet, une casquette, un béret. Maigret traîne son éternel pardessus. Par-dessus quoi ? Par-dessus tout, ou presque ? Il arrive toujours, malgré la fatigue et l’alcool, parce que celui-là est l’un de ceux où il n’arrête guère de s’arsouiller, à survoler le troupeau, bien qu’il semble épouser sa routine, pour comprendre et dénouer les fils d’une enquête obscure et taciturne. Pas facile, certes ! Un marin, c’est costaud, taiseux et têtu, surtout un Breton. Le dénouement sera assez bref. Que Simenon figure un homme sympathique, c’est moins que certain. Mais quelle plume ! Dire que les enquêtes de Maigret sont réussies et agréables à lire constitue un doux pléonasme, certes, mais j’avoue que celle-ci figure parmi mes gourmandises. Pourtant, le fil de l’intrigue est difficile à suivre. Pire, même ! On pourrait presque considérer qu’il n’y en a pas. Maigret a l’air paumé, on lui parle beaucoup dans certains endroits de Ouistreham, à la buvette du port par exemple, mais pour ne rien lui dire, ou presque. Dans la ville, ce n’est même pas une omerta, c’est pire. Si la plupart se taisent, les autres mentent, partiellement, ou davantage. Le climat accumule le brouillard, la pluie, une sorte de crachin visqueux et anxiogène. Les camps sociaux sont bien dessinés. Si le maire, armateur local puissant et bourgeois condescendant, l’invite bien à une soirée at home, le commissaire bourru s’y rend en grommelant, mais lui préfère en vérité la buvette du port, ouverte presque en permanence, et fréquentée par une populace qui lui agrée bien davantage. Comme d’habitude, les personnages, même frustres ou mal équarris, comportent tous, ou presque, un aspect touchant. La vie ne leur a pas vraiment faire de cadeau, à commencer par vivre ou travailler dans cet endroit. La victime émeut beaucoup, elle aussi. On a...
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  • manuwinnie 03/09/2023
    Maigret à Ouistreham, un port de la côte normande. Enquête aux multiples fausses pistes dans le silence obstiné des marins et la brume du port où l'on n'y voit goutte. C'est un bon polar, classique, Maigret et sa pipe. Çà et là, le talent de Simenon au détour d'une phrase, la mer, ses vagues et le Saint-Michel, le bateau au cœur de l'intrigue.
  • Herve39 17/08/2023
    Lire un Maigret, c'est retrouver une atmosphère, un cadre, des personnages plus ou moins bourrus à l'image du commissaire; suivre une enquête, lentement, sans drame inutile, jusqu'au dénouement dû à la perspicacité du policier. Ce volume porte bien son nom : "Le port des brumes", l'action est délocalisée en Normandie à Ouistreham, là où la brume est tenace et les marins guère causants, pourtant il y a eu meurtre et il faudra bien que quelqu'un finisse par parler. On est dans l'ambiance de la première à la dernière page, dans le brouillard quant à la solution. Il aura fallu que je visionne le film de Leconte avec Depardieu dans le rôle titre pour revenir vers Simenon avec un grand plaisir, en sachant que nous nous reverrons encore pour une prochaine enquête, je n'en ai pas fini avec le commissaire Maigret.
  • raime 26/12/2022
    Peu de distance entre la maison de la victime, la maison du maire, le bistrot et la rade où tout se joue. Peu de lumière : nuit et brouillard... Décor et ambiance classique pour Maigret. Un peu de mouvement toutefois, puisque dans cet opus, Maigret se retrouve ligoté et abandonné au bord de l'eau pour le reste de la nuit ! Pour le reste, rien extraordinaire mais assez efficace. Un bon moment de lecture quand on a pas envie de se prendre la tête .
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