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Le tournevis infiniment petit
Date de parution : 28/10/2010
Éditeurs :
Julliard

Le tournevis infiniment petit

Date de parution : 28/10/2010

Lorsqu'il apprend qu'il a un cancer, Laurent, chercheur en nanobiologie, dresse une liste des choses qu'il se promet d'accomplir dans les plus brefs délais : quitter Élizabeth (sa femme), dire ses...

Lorsqu'il apprend qu'il a un cancer, Laurent, chercheur en nanobiologie, dresse une liste des choses qu'il se promet d'accomplir dans les plus brefs délais : quitter Élizabeth (sa femme), dire ses quatre vérités à Manon et Baptiste (ses enfants), démolir Mac Cormak (son patron), soustraire des mains d'assureurs crapuleux sa découverte...

Lorsqu'il apprend qu'il a un cancer, Laurent, chercheur en nanobiologie, dresse une liste des choses qu'il se promet d'accomplir dans les plus brefs délais : quitter Élizabeth (sa femme), dire ses quatre vérités à Manon et Baptiste (ses enfants), démolir Mac Cormak (son patron), soustraire des mains d'assureurs crapuleux sa découverte biologique révolutionnaire, séduire Amira (une collègue) si l'occasion se présente, puis, en dernier lieu, recourir au suicide afin d'éviter une longue agonie.
Le jour où, ayant réalisé la plupart de ses objectifs et alors qu'il s'apprête à se supprimer, sa femme lui apprend qu'il n'a pas de cancer, Laurent s'effondre. Puisqu'il n'est plus menacé d'une mort affreuse, peut-il réparer les dommages irrémédiables qu'il a causés ou doit-il persister dans l'idée de mettre fin à des jours qui n'annoncent rien de bon ? Il n'a pas le loisir de réfléchir longuement à cette question car il est kidnappé et menacé de mort. Ainsi commence la folle journée qui va plonger le malheureux Laurent dans une succession de situations plus surprenantes et cocasses les unes que les autres.


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EAN : 9782260017790
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782260017790
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • NicoleGiroud 29/09/2015
    Il pleut ? Les vacances vous semblent déjà loin et vous avez besoin de vous aérer les méninges ? Une solution avant les antidépresseurs, lisez un roman de Laurent Bénégui. Je vous avais déjà parlé de « J’ai sauvé la vie d’une star d’Hollywood ». Celui que je vous propose aujourd’hui a été publié en 2008, nous sommes loin de la nouveauté, mais les enchaînements effrénés de catastrophes en tout genre qui assaillent le héros avant la résolution finale (heureuse bien sûr), les trouvailles désopilantes de l’auteur, l’humour du texte et les métaphores percutantes ne se démodent pas. Sans compter que parfois vous risquez de reconnaître certains aspects de votre personnalité et de votre vie, que vous risquez de réfléchir, une fois que vous aurez bien ri, à une question fondamentale : que feriez-vous si vous appreniez que vous êtes condamné à brève échéance ? Le tournevis infiniment petit nous raconte un moment crucial de la vie de Laurent Claude, éminent chercheur en nanotechnologies qui vient d’apprendre qu’un cancer des poumons des plus agressifs vient de réduire son espérance de vie à zéro. Il fait le point devant son café. La description des membres de la famille Claude commence par Manon, la fille de Laurent : À peine levée, elle allumait son ordinateur et réussissait l’exploit de communiquer avec les siens une journée entière sans utiliser plus de dix mots. Elle appartenait à une espèce mutante qui devait autant à la fougère pour la coiffure, qu’à la bactérie pour le langage. La dernière fois que j’avais osé m’aventurer dans sa chambre, j’avais aperçu ses ongles vernis noirs courir si vite sur les touches du clavier qu’on aurait dit une ruée de cafards ivres. À l’évidence, la question de sa propre finitude devait la déranger à peu près autant qu’une puce sur le dos d’un TGV. Quant à mon fils, son univers ultraconformiste avait pour canon le catalogue Habitat. Il s’y abîmait des journées entières à la recherche d’un couvert à salade, avant d’en référer à sa fiancée, qui elle-même lui soumettait une proposition de vase soliflore. La préparation de leur mariage semblait avoir digéré son cerveau. Sinon, Baptiste passait une partie de son temps libre à compter et recompter les points retraite acquis depuis son premier stage rémunéré, et venait d’ouvrir un PERP sur lequel il virait quinze euros par mois. La seule manière de l’intéresser à la question de la mort était de lui lire l’extrait du Journal officiel concernant la modification de la législation en matière de droits successoraux. Enfin, Élizabeth, ma femme, se considérait proprement immortelle. Elle était peintre et tutoyait la postérité comme si elles avaient été dans la même classe de CP. Lors de l’exposition rétrospective que venait de lui consacrer le musée de Grenoble, j’avais vu des centaines de visiteurs se pâmer devant des toiles qui évoquaient pour moi des mouchoirs souillés par un géant très enrhumé. J’en produisais autant chaque hiver et il ne me serait pas venu à l’idée de faire défiler mes voisins devant un tel spectacle. Vous aurez compris devant cette description de la famille statistique idéale que le lecteur ne va pas sombrer dans le pathos malgré le tragique de la situation. Devant son café, Laurent fait le point sur sa vie. Il dresse une liste des choses qu’il veut accomplir avant de mourir : quitter sa femme, dire ses quatre vérités à Manon et Baptiste, casser la figure à Mac Cormak son ignoble patron et séduire Amira sa belle assistante avant de se suicider. Le chercheur naïf s’est laissé acheter par une compagnie d’assureurs cyniques et a compris bien trop tard que celle-ci compte exploiter ses découvertes de la plus ignoble des façons. Il commence à mettre en œuvre son programme de destruction massive, annonce à sa femme qu’il veut divorcer, dit des horreurs à ses enfants, approche Amira et saborde sa vie professionnelle en avalant les nanorobots biologiques qu’il a créés avant de tenter de se suicider. Bien entendu rien ne se passe comme prévu. Un téléphone de sa femme lui apprend qu’il n’a pas de cancer. Trop tard ! Le voilà pris dans un engrenage et les catastrophes succèdent aux ennuis à un rythme démentiel. Aucun temps mort (!) dans ce roman haletant où les situations cocasses succèdent aux dialogues improbables, où les réflexions philosophiques des assassins voisinent avec des canaris amoureux. Quel souffle ! Ne chipotez pas sur la vraisemblance, ce n’est pas la tasse de café de Bénégui, mais le livre est construit comme un film d’aventure et le scénario est éblouissant. Une légère faiblesse dans la fin, à mon avis trop rose bonbon. Avaler de la guimauve après tant de couleuvres adoucit l’ensemble, il est vrai… Au détour de ce qui pourrait passer pour une pochade nous revenons à la mort dans les dernières pages du roman, car bien sûr, si erreur il y a eu, reste une vraie victime du cancer, et les dernières phrases sont poignantes d’humanité.Il pleut ? Les vacances vous semblent déjà loin et vous avez besoin de vous aérer les méninges ? Une solution avant les antidépresseurs, lisez un roman de Laurent Bénégui. Je vous avais déjà parlé de « J’ai sauvé la vie d’une star d’Hollywood ». Celui que je vous propose aujourd’hui a été publié en 2008, nous sommes loin de la nouveauté, mais les enchaînements effrénés de catastrophes en tout genre qui assaillent le héros avant la résolution finale (heureuse bien sûr), les trouvailles désopilantes de l’auteur, l’humour du texte et les métaphores percutantes ne se démodent pas. Sans compter que parfois vous risquez de reconnaître certains aspects de votre personnalité et de votre vie, que vous risquez de réfléchir, une fois que vous aurez bien ri, à une question fondamentale : que feriez-vous si vous appreniez que vous êtes condamné à brève échéance ? Le tournevis infiniment petit nous raconte un moment crucial de la vie de Laurent Claude, éminent chercheur en nanotechnologies qui vient d’apprendre qu’un cancer des poumons des plus agressifs vient de réduire son espérance de vie à zéro. Il fait le point devant son café. La description des membres de la famille Claude commence par Manon, la fille...
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  • natacha_roque 21/01/2014
    Un homme apprend qu'il a un cancer .... Il décide de dire et faire tout ce qu'il a toujours rêvé mais qu'il n'a jamais osé ... Il quitte sa femme, dit ses quatre vérités à ses enfants, pareil au niveau professionnel ... Puis tout bascule car il apprend qu'il n'a pas de cancer !!! MAGNIFIQUE lecture, un style que j'adore ... genre d'humour noir profond ... Un vrai régal ...
  • Idefix 10/07/2011
    Très drôle, et étonnant. Un roman décalé où l'auteur se lâche... ça fait plaisir ! Ou comment ne pas se prendre au sérieux sur un sujet grave !
  • lapublivore 03/01/2011
    Le sujet de ce roman part d'une excellente idée : c'est la panique : Laurent, qui pensait avoir le cancer, apprend qu'il y a eu erreur de diagnostic, alors qu'il avait profité de cette aubaine pour dire ses 4 vérités à sa famille, claqué la porte de son job en piquant sa découverte révolutionnaire de nanotechnologie et largué sa femme. Bref, n'étant plus malade, que faire ? Franchement, c'est très drôle, et étonnant. Le personnage principal est plongé dans une situation à la mors-moi-le-noeud qui l'entraîne dans une suite d'événements vraiment cocasses. Très sympa à lire, cela se dévore bien. Bémol cepedant : j'ai trouvé que l'auteur aurait pu pousser plus loin et surtout ne pas perdre en intensité humouristique au fil des pages.
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