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L'écluse n°1
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

L'écluse n°1

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
Question de paternité
Après une soirée trop arrosée, le vieux Gassin, en regagnant son bateau, tombe à l'eau et est aussitôt agrippé par un deuxième homme en passe de se noyer. Ce dernier... Après une soirée trop arrosée, le vieux Gassin, en regagnant son bateau, tombe à l'eau et est aussitôt agrippé par un deuxième homme en passe de se noyer. Ce dernier n'est autre que Ducrau, le patron de Gassin. On les repêche et on s'aperçoit que Ducrau a reçu un coup... Après une soirée trop arrosée, le vieux Gassin, en regagnant son bateau, tombe à l'eau et est aussitôt agrippé par un deuxième homme en passe de se noyer. Ce dernier n'est autre que Ducrau, le patron de Gassin. On les repêche et on s'aperçoit que Ducrau a reçu un coup de couteau dans le dos avant de se retrouver dans le canal. On parvient à le sauver et il demande l'intervention de la police, ce qui déclenche l'enquête de Maigret…
Adapté pour la télévision en 1970, par Claude Barma, avec Jean Richard (Commissaire Maigret) et en 1994, sous le titre Maigret et l’écluse n°1 dans une réalisation d’Olivier Schatzky, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Jean Yanne (Emile Ducrau).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097254
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097254
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AnneVacquant 16/08/2023
    C’est à la réception du numéro 191 de La Croix L’Hebdo, dont je remercie Babelio et le magazine pour l’envoi, que j’ai eu envie de me replonger dans la lecture d’un Maigret. Avec George Simenon, nous abordons la France du siècle précédent. Dans l’écluse n°1, nous naviguons dans le Paris des halles, ce marché vivant en plein cœur de la capitale, en passant par l’île Saint-Louis « toute baignée de paix provinciale » (p 63), jusqu’à la gaité des guinguettes de Nogent. Avec un homme qui ne parle pas beaucoup, qui n’explique pas grand-chose, mais qui sait observer, nous pénétrons dans l’atmosphère des mariniers, des éclusiers et de la Seine encore très naviguée à cette époque pour les transports en tous genres. La brume est palpable comme l'obscurité des âmes. lire plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2023/08/16/simenon/
  • cleophas35 15/03/2023
    Nous retrouvons dans L'écluse n°1 un Simenon fasciné par la vie des ports fluviaux, des écluses et des mariniers. Nous nous intéressons surtout à un certain Ducrau, riche parvenu de ce monde là, et à sa famille. Et comme souvent avec cet auteur, le drame domestique, intense, prime sur les faits et sur l'enquête. Il y a quelque chose de fascinant dans l'économie de moyens de Simenon : quelques phrases, une grosse centaines de pages, et nous somme plongés dans un milieu inconnu, entourés de personnages plus vivants que nature. On croise le regard de l'un, on entend souffler un autre. Rien n'est superflu. Magistral.
  • Biblioroz 11/04/2022
    C’est avec le tramway 13, le dernier « Bastille – Créteil » que nous débarquons à Charenton, au quai des Carrières, le long de la Seine, pour pénétrer dans un débit de boisson dans lequel « la lumière est grise et sent le sommeil ». Gassin quitte l’estaminet afin de rejoindre sa péniche mais, la démarche hésitante, le vieil homme chancèle et tombe de la passerelle. Le voilà dans l’eau à essayer de remonter sur la planche quand il se met à hurler, à se déchirer la gorge d’épouvante. Les clients des bistrots et les mariniers le tirent de l’eau. Une jeune femme sort de la péniche et crie à son tour : un corps flotte tout à côté. C’est Émile Ducrau, « Le patron » celui des carrières et des remorqueurs. Il vole la vedette à Gassin qui en profite pour s’éclipser, chipant une bouteille d’alcool qu’il boit à même le goulot pour se remettre de ses émotions : le noyé l’a agrippé dans l’eau. L’éclusier accourt avec sa machine respiratoire, le patron du bistrot lève et abaisse les bras de la victime, le docteur arrive, le noyé reprend connaissance, «il a reçu un coup de couteau dans le dos » déclare le médecin. Le surlendemain, le tramway apporte Maigret « du soleil plein les yeux, du bruit plein les oreilles » dû au vacarme causé par le concasseur de pierres. « La peau moite et voluptueuse comme elle ne l’est qu’aux premiers soleils d’avril », il rend visite à Émile Ducrau. La bonne vient lui ouvrir au bout de quelques minutes en se rhabillant ne laissant aucun doute sur ses ébats avec le patron. Voilà comment, en dix pages, nous sommes immergés dans une nouvelle enquête de Maigret, tous les sens en éveil, prêts à un nouveau voyage dans le temps au bord de la Seine que nous ne quitterons pratiquement plus des yeux jusqu’au dénouement de l’affaire. Le microcosme de l’écluse n°1 nous happe et, en même temps que le commissaire, nous rentrons dans un nouvel univers : deux bistrots faisant face au quai, les péniches qui occupent le canal, le concasseur de cailloux, quelques maisonnettes et, dominant ce décor bien vivant, la haute maison de six étages des Ducrau. Maigret va mener son enquête, comme à son habitude, cherchant à connaitre la victime, son entourage, ses habitudes. Ce sera d’autant plus facile que Ducrau n’est pas mort et que, bien que refusant de dénoncer son agresseur, il livrera l’histoire de sa réussite non sans une certaine fierté. Travailleur forcené et grand jouisseur, fort en gueule, il ne laisse personne indifférent avec sa parole agressive et cynique. Il n’a de cesse de provoquer sa famille qui encaisse le flot de ses réflexions blessantes. Sa pauvre femme, à l’attitude et l’apparence piteuses, tremble devant lui. Sa fille est mariée à un raté qui louche sur sa fortune. Son fils, logé au 5è étage a une santé fragile et même sa maîtresse installée dans son propre immeuble le déçoit. Bien au-delà de l’enquête policière, réussir sa vie ou réussir dans la vie, tel est le thème centrale de cette histoire tragique. Simenon insiste sur les changements de regards que Ducrau portent sur Maigret, tantôt agressifs ou triomphants, tantôt tristes ou résignés, laissant voir les amères déceptions de l’orgueilleux propriétaire. C’est davantage un drame inhérent aux sentiments humains qui s’apparente donc plus à un roman noir qu’à un roman policier. Si l’on connaît un tant soit peu la vie de Simenon, on ne peut s’empêcher d’y trouver des similitudes. Il vivait lui-même avec femme, maîtresses et bonnes, sans compter les maisons de passes, et il avait du mal à choisir entre les mondanités parisiennes et la simplicité provinciale. C’est avec le tramway 13, le dernier « Bastille – Créteil » que nous débarquons à Charenton, au quai des Carrières, le long de la Seine, pour pénétrer dans un débit de boisson dans lequel « la lumière est grise et sent le sommeil ». Gassin quitte l’estaminet afin de rejoindre sa péniche mais, la démarche hésitante, le vieil homme chancèle et tombe de la passerelle. Le voilà dans l’eau à essayer de remonter sur la planche quand il se met à hurler, à se déchirer la gorge d’épouvante. Les clients des bistrots et les mariniers le tirent de l’eau. Une jeune femme sort de la péniche et crie à son tour : un corps flotte tout à côté. C’est Émile Ducrau, « Le patron » celui des carrières et des remorqueurs. Il vole la vedette à Gassin qui en profite pour s’éclipser, chipant une bouteille d’alcool qu’il boit à même le goulot pour se remettre de ses émotions : le noyé l’a agrippé dans l’eau. L’éclusier accourt avec sa machine respiratoire, le patron du bistrot lève et abaisse les bras de la victime, le docteur arrive, le noyé reprend connaissance, «il a reçu un coup de couteau dans le dos » déclare...
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  • lehibook 24/01/2022
    Etrange ambiance dans ce livre ! Trois morts , une tentative d’assassinat , le printemps, Maigret à la veille de son départ à la retraite et il ne se passe presque rien ! Des dialogues qui n’en sont pas où les silences importent plus que les mots. Le commissaire tourne autour d’un personnage formidable , colosse aux pieds d’argile ,théâtralement brutal , en qui il semble avoir trouvé un jumeau , les autres ne sont que de pâles figurants ou des marionnettes. Un polar au rythme lent des péniches qui s’ouvre sur un magnifique alexandrin : « la lumière était grise et sentait le sommeil »
  • Asatrufab 19/08/2021
    Avec ce livre je sors complétement de mes lectures habituelles surtout en terme de rythme et de violence dans un livre policier. Mais je dois avouer que le talent de Simenon fait que pour autant même si c’est très calme on passe un très bon moment. Maigret n’a pas son pareil pour tout en restant calme faire craquer les coupables et leur faire avouer eux-mêmes leurs crimes. L’ambiance des ports fluviaux, des écluses a son charme dans ce roman, on y redécouvre un monde malheureusement disparu des petites localités qui vivent grâce aux péniches, des cafés et magasins qui vivent grâce au passage des bateliers. Une chouette enquête, un livre nostalgique et ma foi bien sympathique entre deux thrillers oppressants :D.
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