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L'escalier de fer
Romans durs
Date de parution : 29/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

L'escalier de fer

Romans durs

Date de parution : 29/11/2012
 La mante religieuse
Etienne Lomel ressent depuis quelque temps de vives douleurs à l'estomac, sans qu'on puisse déterminer chez lui une maladie. Il a peur. Sa femme Louise a été mariée une première... Etienne Lomel ressent depuis quelque temps de vives douleurs à l'estomac, sans qu'on puisse déterminer chez lui une maladie. Il a peur. Sa femme Louise a été mariée une première fois et Etienne était son amant avant que le mari meure. Etienne, au début de son mariage, a entendu par... Etienne Lomel ressent depuis quelque temps de vives douleurs à l'estomac, sans qu'on puisse déterminer chez lui une maladie. Il a peur. Sa femme Louise a été mariée une première fois et Etienne était son amant avant que le mari meure. Etienne, au début de son mariage, a entendu par inadvertance une phrase de la concierge disant que Guillaume, lors de sa mort, était devenu si maigre qu'il ne pesait pas plus lourd qu'un enfant de dix ans.
Adapté en 2013 pour la télévision par Denis Malleval, avec Laurent Gerra (Etienne) et Annelise Hesme (Louise Lomel), Nicolas Marié (Docteur Doër).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097759
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097759
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DominiqueD 12/09/2023
    Paris 1953...Voici du grand Simenon, un roman dur, une atmosphère oppressante, une peur diffuse, étouffante et une intrigue qui vous tient en haleine de la 1ere à la dernière page. Superbe. En 2013, un film qui porte le même nom a été tiré de ce très bon roman policier.
  • Nomadisant 10/05/2023
    Un Simenon très loin de mes attentes. Pourtant l'histoire était prometteuse. Finalement tout m'a semblé un peu superficiel : les personnages peu creusés, peu attachants, une histoire longuette et pas toujours crédible à laquelle j'ai eu du mal à m'accrocher, un style que j'ai trouvé moins maîtrisé, moins précis, moins percutant. Mais c'est un roman dur de Simenon, alors ce n'est jamais mauvais !
  • criscat 24/07/2021
    Une envie en passant chez le libraire : relire un livre de Simenon , celui ci n’a pas pour personnage principal notre cher commissaire Maigret mais Étienne un représentant en papeterie marié depuis 20 ans avec Louise ; un jour Étienne commence à s’interroger sur ses malaises et si on voulait l’empoisonner sans suite une enquête de notre inspecteur en herbe .Ce que j’aime c’est cette ambiance oppressante , poisseuse ,et dans ce livre comme dans les autres c’est également la vie de l’époque, des gens simples auxquels îlets facile de s’identifier
  • JML38 14/09/2020
    Georges Simenon, comme à son habitude dans ses romans dits « durs », propose un récit d'une grande sobriété empreint d'une réelle noirceur. Étienne a pris l'habitude, sur les conseils d'un des médecins qu'il consulte, de noter sur des bouts de papier ce qui passe avant ses crises. Notes qu'il cache ensuite dans un livre que Louise, son épouse, n'ouvre jamais. Par cette simple entrée en matière l'auteur instaure un climat de suspicion qui fait tout le charme de ses romans. Louise et Étienne sont mariés depuis quinze ans. Elle est à la tête de la papeterie familiale et son mari travaille dans l'affaire. C'est le premier mariage pour Étienne, alors que Louise est veuve d'un précédent mari. Simenon nous décrit le quotidien d'un couple apparemment simple, qui essaye de faire fructifier au mieux son activité commerciale, n'ayant comme proches que l'amie d'enfance de Louise et son mari qui viennent tous les jeudis pour un repas et une partie de belote rituels. Mais à travers les problèmes de santé récurrents d'Étienne, l'auteur distille de façon minutieusement dosée les éléments qui viennent conforter l'impression trouble précédemment évoquée au sujet des notes dissimulées. Le récit s'assombrit peu à peu, évoluant inexorablement vers un dénouement que l'on ne peut que pressentir dramatique, et qui une fois de plus m'a convaincu de l'immense talent de l'auteur Belge pour mettre en scène avec une apparente simplicité les destins extraordinaires de personnages ordinaires.Georges Simenon, comme à son habitude dans ses romans dits « durs », propose un récit d'une grande sobriété empreint d'une réelle noirceur. Étienne a pris l'habitude, sur les conseils d'un des médecins qu'il consulte, de noter sur des bouts de papier ce qui passe avant ses crises. Notes qu'il cache ensuite dans un livre que Louise, son épouse, n'ouvre jamais. Par cette simple entrée en matière l'auteur...
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  • michelangelo 18/05/2019
    L’escalier de fer sépare la boutique de l’appartement du couple Etienne et Louise. Ce trait d’union est comme une passerelle maléfique entre un lieu de commerce paisible et un lieu de combat silencieux peuplé de non-dits angoissants. Voilà quinze ans, Louise est devenue veuve de façon très opportune avant de se mettre en ménage avec son amant Etienne. Depuis, un terrible secret hante les murs de ce huis-clos étouffant. Louise est-elle cette mante religieuse que certains détails accablent, et la maladie subite d’Etienne est-elle la marque d’un mal-vivre ou d’un empoisonnement lent mais fatidique ? Une fois de plus, Georges Simenon m’étonne par sa virtuosité. Il dissèque avec méthode un monde ordinaire où les gens les plus simples finissent par poser des actes en dehors d’une normalité rassurante. Chaque petit geste, chaque parole distillée composent un tableau de mœurs qui va amener au paroxysme final, entrainant le lecteur dans une dramaturgie addictive. Il y a un peu de Flaubert ou de Camus, de Zola ou de Bazin dans cette façon d’agrandir ce qui est insignifiant pour rendre cette insignifiance digne d’intérêt. Des petits métiers, un horizon étriqué, des personnages frustrés, de petites vies qui ne demandent qu’à exploser, dans le mauvais sens du terme évidemment, c’est tout cela que j’ai perçu au fil de ma lecture. L’écriture est aussi belle qu’elle est simple. Les mots sont chargés de sens et d’humanité bien souvent. Rien n’est laissé au hasard pour étreindre le lecteur et ne plus le lâcher. Cet escalier de fer symbolise une descente aux enfers, mais aussi un enfermement, une impossibilité à trouver son identité, sa vérité, à l’instar d’un homme au masque de fer définitivement prisonnier des apparences et des mensonges. Admirable, tout simplement ! Michelangelo 18/05/2019 L’escalier de fer sépare la boutique de l’appartement du couple Etienne et Louise. Ce trait d’union est comme une passerelle maléfique entre un lieu de commerce paisible et un lieu de combat silencieux peuplé de non-dits angoissants. Voilà quinze ans, Louise est devenue veuve de façon très opportune avant de se mettre en ménage avec son amant Etienne. Depuis, un terrible secret hante les murs de ce huis-clos étouffant. Louise est-elle cette mante religieuse que certains détails accablent, et la maladie subite d’Etienne est-elle la marque d’un mal-vivre ou d’un empoisonnement lent mais fatidique ? Une fois de plus, Georges Simenon m’étonne par sa virtuosité. Il dissèque avec méthode un monde ordinaire où les gens les plus simples finissent par poser des actes en dehors d’une normalité rassurante. Chaque petit geste, chaque parole distillée composent un tableau de mœurs qui va amener au paroxysme final, entrainant le lecteur dans une dramaturgie addictive. Il y a un peu de Flaubert ou de Camus, de Zola ou de Bazin dans cette façon d’agrandir ce qui est insignifiant pour rendre cette insignifiance digne d’intérêt. Des petits métiers, un horizon étriqué, des personnages frustrés, de petites vies qui ne demandent qu’à exploser, dans le mauvais sens...
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