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L'Invention de la neige
Date de parution : 11/05/2017
Éditeurs :
12-21

L'Invention de la neige

Date de parution : 11/05/2017
Toute famille parfaite cache de sombres secrets.
Il fait un froid, cette année. Mais un froid. Du jamais vu. Pourtant sur les pistes des Cévennes, pas un centimètre de neige, les tire-fesses sont à l’arrêt. Une station... Il fait un froid, cette année. Mais un froid. Du jamais vu. Pourtant sur les pistes des Cévennes, pas un centimètre de neige, les tire-fesses sont à l’arrêt. Une station fantôme…
Si Ferrans pensait faire oublier à sa femme, Laure, la mort de son grand-père, c’est plutôt raté. L’auberge qu’il a...
Il fait un froid, cette année. Mais un froid. Du jamais vu. Pourtant sur les pistes des Cévennes, pas un centimètre de neige, les tire-fesses sont à l’arrêt. Une station fantôme…
Si Ferrans pensait faire oublier à sa femme, Laure, la mort de son grand-père, c’est plutôt raté. L’auberge qu’il a choisie pour ses deux filles et pour Laure n’a du Bonheur que le nom. Elle est peuplée d’une patronne obèse, d’un lézard barbu et d’un moniteur de ski aux yeux morts. Et partout : la terre trempée, la boue. Pourtant, Ferrans s’obstine à rester jusqu’à ce que l’imprévu retourne comme un gant cette famille recomposée en apparence bien sous tous rapports.

« Un drame baroque nourri de lourds secrets de famille. » Alain Leauthier – Marianne

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 
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EAN : 9782358872300
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782358872300
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • SophieSonge 02/01/2020
    Laure pleure la mort d'un grand-père de manière viscérale, profonde, intime. Son mari se propose alors de se changer les idées en lui proposant un petit séjour à la neige. Mais l'auberge où ils font escale leur réserve peut-être d'autres stupéfactions... Sous des apparentes diversions, on nous prépare d'entrée de jeu à quelque chose de latent, de grave. On en éprouve très vite les frémissements de ce que l'on ignore encore. On perçoit comme un malaise le fil narratif qui nous semble lointain. Les phrases sont courtes, incisives. L'intrigue alterne avec le passé du grand-père et se dévoile en couches successives. Le lieu d'accroche et les personnages nous retiennent dans ce qu'ils ont de plus miteux, insolite. L'écriture est habile, mesurée. Il en émane une force magnétique dont on ne peut pas se soustraire. il y a une complexité qui se créé et se déroule sous nos yeux. On y parle d'identité, de secrets, d'héritage. On ressent la douleur, les non-dits qui s'expriment à travers les égarements. L'histoire de Laure n'appartient pas qu'à elle-même, mais à un épisode familial dont elle ignore la portée. Les drames se succèdent incontrôlables, jaillissant. C'est sombre, envahissant, inexplicable jusqu'au dénouement final. Un thriller sidérant, maîtrisé qui décortique avec une tendre affection que "la vie, c'est le bordel."Laure pleure la mort d'un grand-père de manière viscérale, profonde, intime. Son mari se propose alors de se changer les idées en lui proposant un petit séjour à la neige. Mais l'auberge où ils font escale leur réserve peut-être d'autres stupéfactions... Sous des apparentes diversions, on nous prépare d'entrée de jeu à quelque chose de latent, de grave. On en éprouve très vite les frémissements de ce que l'on ignore encore. On perçoit comme un malaise le fil narratif qui nous semble lointain. Les phrases sont courtes, incisives. L'intrigue alterne avec le passé du grand-père et se dévoile en couches successives. Le lieu d'accroche et les personnages nous retiennent dans ce qu'ils ont de plus miteux, insolite. L'écriture est habile, mesurée. Il en émane une force magnétique dont on ne peut pas se soustraire. il y a une complexité qui se créé et se déroule sous nos yeux. On y parle d'identité, de secrets, d'héritage. On ressent la douleur, les non-dits qui s'expriment à travers les égarements. L'histoire de Laure n'appartient pas qu'à elle-même, mais à un épisode familial dont elle ignore la portée. Les drames se succèdent incontrôlables, jaillissant. C'est sombre, envahissant, inexplicable jusqu'au dénouement final. Un thriller sidérant, maîtrisé qui décortique...
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  • Maliae 23/09/2019
    J’ai lu ce livre dans le cadre du groupe de lecture auquel je participe. Je ne connaissais pas du tout l’autrice, mais le titre et la couverture, ainsi que le quatrième de couverture, tout cela était intrigant et j’avais vraiment envie de le lire. C’est chose faites. Voilà l’histoire de Laure dont le grand-père vient de mourir et qui n’arrive pas à se remettre de cette perte. Son mari Ferrans décide de l’emmener en vacances au ski, et ils se retrouvent dans un coin paumé sans neige. Tout est raconté par la mère de Laure, même si la plupart du temps elle n’est même pas là. En parallèle on a la vie d’Antoine, le grand-père de Laure. Sa vie pendant la guerre, son histoire d’amour, sa fuite en France. Cette histoire est emplie d’ombres, c’est assez sombre parce que Laure est malheureuse depuis la mort d’Antoine. Parce qu’on sent le froid. Parce que la neige manque, et que rien ne semble aller. C’est très mélancolique, mais tellement bien écrit, terriblement poétique même, que ça se lit comme du flan aux œufs. C’est super agréable. Même si certaines remarques de la mère font grincer des dents, on comprends mieux ensuite. La fin m’a surprise, je ne m’attendais pas du tout à ça. C’était une très belle histoire, sombre mais un peu douce, un peu amer également. J’ai beaucoup aimé.J’ai lu ce livre dans le cadre du groupe de lecture auquel je participe. Je ne connaissais pas du tout l’autrice, mais le titre et la couverture, ainsi que le quatrième de couverture, tout cela était intrigant et j’avais vraiment envie de le lire. C’est chose faites. Voilà l’histoire de Laure dont le grand-père vient de mourir et qui n’arrive pas à se remettre de cette perte. Son mari Ferrans décide de l’emmener en vacances au ski, et ils se retrouvent dans un coin paumé sans neige. Tout est raconté par la mère de Laure, même si la plupart du temps elle n’est même pas là. En parallèle on a la vie d’Antoine, le grand-père de Laure. Sa vie pendant la guerre, son histoire d’amour, sa fuite en France. Cette histoire est emplie d’ombres, c’est assez sombre parce que Laure est malheureuse depuis la mort d’Antoine. Parce qu’on sent le froid. Parce que la neige manque, et que rien ne semble aller. C’est très mélancolique, mais tellement bien écrit, terriblement poétique même, que ça se lit comme du flan aux œufs. C’est super agréable. Même si certaines remarques de la mère font grincer des dents, on comprends mieux ensuite. La fin m’a surprise,...
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  • NLG 20/09/2017
    C'est un roman noir à l'atmosphère pesante; un huis-clos sombre, psychologique et mystérieux. Une histoire de famille avec ses secrets et ses horreurs ! Laure a du mal à se remettre du décès de son grand-père Antoine. Alors Férans son époux l'emmène skier quelques jours dans les Cévennes. Mais voilà, malgré un froid hors du commun, pas de neige ! Ils se retrouvent cloîtrés à " l'auberge du Bonheur ". L'auteure utilise une narration originale par le biais d'une mystérieuse personne qui se révèle au cour du récit. Le rythme de l'histoire se fait par des chapitres historiques sur la vie du GP (grand-père) pendant la guerre d'Espagne, qui s'entrecroisent avec ceux des protagonistes qui sont toujours sans neige. Au fil des chapitres, je me suis demandée où l'auteure voulait m'entraîner. Laure va de plus en plus mal, le grand-père déraciné espère retrouver son grand amour et les personnages qui évoluent dans l'hôtel me paraissent de plus en plus douteux. Le suspense est latent, la neige ne tombe toujours pas... Mais le dénouement me surprend et me laisse KO !
  • virginie-musarde 10/09/2017
    Le Gp (grand-père) de Laure est décédé, et elle ne s'en remet pas, plus proche de lui qu'elle ne l'était de ses propres parents et peut-être aussi parce qu'elle l'aurait aidé avec quelques pilules de morphine. Elle n'en dort plus et Ferrans (dont on ne connaîtra pas le prénom), son mari, commence à s'agacer : la virée en Cévennes pour lui changer les idées conjuguée au manque de neige (pas moyen de skier), aux larmes de Laure et à la drôle d'auberge où la famille séjourne (et le lézard dans sa boîte), ça commence à faire beaucoup. L'ambiance est pesante, très très...il s'agit d'ailleurs plus d'un roman noir, à la tension croissante et à l'atmosphère étouffante, qu'un polar, d'autant que le crime n'a réellement lieu qu'à la fin du roman et permet de comprendre le choix narratif. Cette narration prend la voix de la mère de Laure, belle-fille du Gp, propriétaire d'un stand de foire qui n'a pas élevé sa fille...Et alors qu'elle n'était pas présente dans le village perdu des Cévennes, c'est elle qui raconte (c'est d'ailleurs assez déroutant puisque pendant une bonne partie du roman, j'ai d'abord cru que c'était la patronne de l'auberge !). Elle se mêle aux souvenirs du Gp, espagnol républicain réfugié au camp de Bram (à côté de Carcassonne) pour échapper au régime franquiste. La neige dans tout ça ? Absente, désespérément ! Elle cristallise le malaise, elle est le catalyseur des tensions et on finit par l'attendre pour que l'histoire enfin se dénoue ! J'ai beaucoup aimé ;o) et je me suis rendue compte ensuite que ce roman avait d'abord été publié à la Manufacture de Livres : ça ne m'étonne pas ! Le Gp (grand-père) de Laure est décédé, et elle ne s'en remet pas, plus proche de lui qu'elle ne l'était de ses propres parents et peut-être aussi parce qu'elle l'aurait aidé avec quelques pilules de morphine. Elle n'en dort plus et Ferrans (dont on ne connaîtra pas le prénom), son mari, commence à s'agacer : la virée en Cévennes pour lui changer les idées conjuguée au manque de neige (pas moyen de skier), aux larmes de Laure et à la drôle d'auberge où la famille séjourne (et le lézard dans sa boîte), ça commence à faire beaucoup. L'ambiance est pesante, très très...il s'agit d'ailleurs plus d'un roman noir, à la tension croissante et à l'atmosphère étouffante, qu'un polar, d'autant que le crime n'a réellement lieu qu'à la fin du roman et permet de comprendre le choix narratif. Cette narration prend la voix de la mère de Laure, belle-fille du Gp, propriétaire d'un stand de foire qui n'a pas élevé sa fille...Et alors qu'elle n'était pas présente dans le village perdu des Cévennes, c'est elle qui raconte (c'est d'ailleurs assez déroutant puisque pendant une bonne partie du roman, j'ai d'abord cru que c'était la patronne de l'auberge !). Elle se mêle aux...
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  • manue14 06/07/2017
    Ce roman est particulier et j’en garde un avis plutôt mitigé malheureusement. Les idées sont intéressantes et j’ai apprécié le fait que l’auteure brouille un peu les pistes et ne nous révèle que certaines choses. Anne Bourrel alterne les points de vue. Si en général j’aime bien cette façon de procéder ici j’ai eu l’impression de ne plus savoir sur quel protagoniste était centré le passage. Je pense que l’auteur aurait dû le signaler au début des chapitres. Les personnages sont vivants, ils pourraient être des personnes que l’on croise dans la rue ou qui font partie de notre famille ou notre entourage. Ce ne sont pas des super-héros, ils sont humains, ont leurs points faibles et des points forts. Ils ont aussi leurs secrets et petit à petit on se rend compte qu’ils peuvent être n’importe qui. Les descriptions sont bien présentes. Il n’y en a ni trop ni pas assez. Le style de l’auteure est assez simple et accessible à tout le monde. On a toujours envie de découvrir la suite. Je pense qu’il ne faut pas se fier aux premières pages mais aller plus loin pour découvrir certains secrets. Les retournements de situations sont peu nombreux. On assiste vraiment à des moments de vie quotidienne et une routine. Je pense qu’Anne Bourrel aurait dû tout de même y intégrer quelques passages plus bouleversants ou avec de vraies révélations. Malheureusement ces derniers n’apparaissent qu’à la fin du livre. L’épilogue est la partie du roman qui m’a le plus plu et qui m’a semblé la plus intéressante. J’ai eu la sensation de ne pas lire le même livre ou que la conclusion avait été écrite par quelqu’un d’autre ou avec un état d’esprit complètement différent. C’est particulier et déstabilisant en même temps. En résumé, un roman que je vous conseille si mon avis vous a donné envie de découvrir cette histoire. Ce roman est particulier et j’en garde un avis plutôt mitigé malheureusement. Les idées sont intéressantes et j’ai apprécié le fait que l’auteure brouille un peu les pistes et ne nous révèle que certaines choses. Anne Bourrel alterne les points de vue. Si en général j’aime bien cette façon de procéder ici j’ai eu l’impression de ne plus savoir sur quel protagoniste était centré le passage. Je pense que l’auteur aurait dû le signaler au début des chapitres. Les personnages sont vivants, ils pourraient être des personnes que l’on croise dans la rue ou qui font partie de notre famille ou notre entourage. Ce ne sont pas des super-héros, ils sont humains, ont leurs points faibles et des points forts. Ils ont aussi leurs secrets et petit à petit on se rend compte qu’ils peuvent être n’importe qui. Les descriptions sont bien présentes. Il n’y en a ni trop ni pas assez. Le style de l’auteure est assez simple et accessible à tout le monde. On a toujours envie de découvrir la suite. Je pense qu’il ne faut pas se fier aux premières pages mais aller plus loin pour découvrir certains secrets. Les retournements de situations sont peu nombreux. On assiste vraiment à des moments de...
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