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Maigret et le fantôme
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et le fantôme

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
Lognon sur la piste de faussaires
Au lendemain d'un interrogatoire épuisant, Maigret est réveillé par la visite d'un de ses inspecteurs, qui lui annonce la tentative d'assassinat dont a été victime l'inspecteur Lognon, dit le Malgracieux.... Au lendemain d'un interrogatoire épuisant, Maigret est réveillé par la visite d'un de ses inspecteurs, qui lui annonce la tentative d'assassinat dont a été victime l'inspecteur Lognon, dit le Malgracieux. Maigret apprend que, depuis deux semaines, Lognon passait ses nuits chez une jeune esthéticienne, Marinette Augier. Or, celle-ci a disparu…
Adapté...
Au lendemain d'un interrogatoire épuisant, Maigret est réveillé par la visite d'un de ses inspecteurs, qui lui annonce la tentative d'assassinat dont a été victime l'inspecteur Lognon, dit le Malgracieux. Maigret apprend que, depuis deux semaines, Lognon passait ses nuits chez une jeune esthéticienne, Marinette Augier. Or, celle-ci a disparu…
Adapté pour la télévision en 1971, par René Lucot, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Dominique Blanchar (Mme Maigret) et en 1994, dans une réalisation de Hannu Kahakorpi, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Elisabeth Bourgine (Mirella).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258096837
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258096837
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PGilly 03/04/2022
    Simenon, il y avait longtemps. le Maigret de Patrice Leconte, avec un très bon Depardieu, m'a donné envie de relire ce bon vieux commissaire tellement vu à la télé. J'ai choisi une enquête au hasard, méconnue, écrite en six jours en 1964. Les premières pages m'ont plongé d'emblée dans un paris automnal, pluvieux, gris et glacé. Les phrases courtes, les mots simples, une écriture minimaliste et un pouvoir d'évocation maximal. Comment ai-je pu négliger ce grand écrivain ? J'ai particulièrement savouré un déjeuner entre madame et monsieur M au cours d'une affaire. Madame, très étonnée, puis charmée de l'invitation de son mari, s'assied en face de lui dans ce restaurant où ils n'ont plus mangé depuis quinze ans. La buée sur la vitre leur ménage une manière de loggia romantique. Une fois n'est absolument pas coutume, l'épouse collabore à une enquête de son illustre compagnon. Très inquiète de savoir si elle lui a été utile, Maigret la comble en lui disant que grâce à elle, l'enquête allait prendre un nouveau cours. Madame est ravie. Ce repas inopiné sera un des meilleurs souvenirs de sa vie. Pour moi aussi. Les grands classiques, il n'y a que ça de vrai.
  • Torellion 21/03/2022
    Sonnerie dans la nuit. Maigret décroche, nauséeux : l’inspecteur Lognon, alias Malgracieux, vient de se faire tirer dessus dans le 18e arrondissement de Paris. Le commissaire apprendra par la suite que l’inspecteur enquêtait depuis deux semaines en solo, passant ses nuits chez une jeune demoiselle, esthéticienne de son état. Serait-ce parce que l’appartement de ladite demoiselle se situe en face de celui du couple Jonker ? Couple qui reçoit à toutes heures des personnes de divers horizons et de tous milieux. Ce roman de Simenon est une enquête policière classique, dont le développement (pour le lecteur) sera régulier et là encore de manière plutôt classique. Bien sûr il n’est pas question dans ce tome de fantôme au sens strict, ce qui n’enlève rien à une intrigue qui, quoique riche, est parfaitement maîtrisée. Le rythme dans ce roman est plutôt rapide, et les évènements s’enchaînent pour notre plus grand plaisir. Un excellent roman policier.
  • FAUVEL 26/01/2020
    C'est un Maigret qui se lit assez vite, basé essentiellement sur l'observation. Pour une fois, les événements s’enchainent vite. Je n'ai pas trouvé que ce Maigret sortait beaucoup de l'ordinaire, mais les éléments qui ont fait le succès de cette série sont bien là. Le titre fait référence au fait qu'au début, Maigret ne sait pas vraiment à qui il a à faire.
  • Polars_urbains 07/01/2020
    Au saut du lit, Maigret est informé par un de ses inspecteurs que l’inspecteur Lognon a été grièvement blessé dans une tentative d'assassinat avenue Junot. Sur les lieux, le commissaire apprend que Logon passait depuis deux semaines ses nuits chez une jeune esthéticienne, Marinette Augier, qui a disparu. Très vite, il va s’intéresser à Norris et Mirella Jonker, un couple dont l'hôtel particulier est situé en face de l'appartement de la jeune femme… Et si Maigret et le fantôme était l’un des meilleurs Maigret ? C’est un de mes préféré en tout cas. D’abord parce que la succession précipitée des événements permet à l’intrigue, compliquée à première vue, de se dénouer rapidement. Le roman est très court (102 pages) et relate une enquête se déroulant en une seule journée (unité de temps). Si l’on ajoute le fait qu’il n’y a pas d’intrigue secondaire puisque Maigret vient tout juste de boucler une affaire quand les choses débutent (unité d’action) et que, si l’on excepte les rapides passages par la P.J. et le boulevard Richard-Lenoir, c’est dans le 18e arrondissement, que se déroule l’action (unité de lieu), on voit que Simenon, volontairement ou non, a respecté les règles du théâtre classique. Qui plus est, fait assez rare dans la série, l’histoire est développée de bout en bout, depuis l’agression de Lognon jusqu’à l’arrestation des coupables, avec des précisions détaillées sur le verdict des assises pour les protagonistes et des nouvelles de la guérison et de la convalescence du Malgracieux. Ensuite parce que Maigret et le fantôme est une enquête de procédure classique qui est comme un hommage au travail de la police dont toutes les composantes sont mobilisées : les hommes du commissariat de quartier où travaille Lognon, la Police Judiciaire, la police scientifique et la balistique, les collègues de province (Nice) et même de l’étranger à travers un échange avec le chef-inspecteur Pyke, de Scotland Yard. Tout le monde s’active, d’autant que Maigret ne se retient pas de préciser à chacun que c’est un inspecteur qui a été abattu. Pyke se chargera même de la sentence : « Ici, le coupable serait pendu, homme ou femme. On pend toujours pour les crimes contre la police. » Maigret, pour sa part, se contentera de sa méthode habituelle, qui n’en est pas une comme chacun sait : observation du milieu – avec une description minutieuse du logement de Marinette et de ses « objets qui parlent » –, visite inévitable à la concierge et interrogatoire des principaux suspects. Il utilisera également Mme Maigret, qui s’est proposée spontanément pour assister Mme Lognon, femme acariâtre et perpétuellement souffrante. Elle lui apportera des précisions sur les relations des Lognon lors d’un déjeuner dans une brasserie proche de la place Constantin-Pecqueur qui la comblera de bonheur et s’intéressera jusqu’au bout à l’enquête, puisque son mari lui téléphonera dès la fin du procès pour lui annoncer le verdict. Ce travail d’équipe en dit long sur la relation entre le commissaire et Mme Maigret : « Il ne l’appelait pas par son prénom, ni elle par le sien. Elle ne lui disait pas chéri et il ne lui disait pas chérie. A quoi bon puisqu’ils se sentaient en quelque sorte une même personne ? » Maigret et le fantôme donne aussi le rôle principal à Lognon – le « héros » en quelque sorte de l’histoire bien qu’il ne soit que mentionné – dont ce sera la dernière apparition dans la série, après la nouvelle Maigret et l’inspecteur Malgracieux (1946) et cinq romans : Maigret au Picratt’s (1951), Maigret, Lognon et les gangsters (1952), Maigret et la jeune morte (1954), Maigret tend un piège (1955), Maigret et le voleur paresseux (1961). Lognon est un personnage que Simenon a largement détaillé – caractère, aspect physique, habillement, famille, logement… » – à l’inverse des autres collaborateurs de Maigret. Au point que la place Constantin-Pecqueur, où il a son domicile, fait partie des lieux les plus visités par les « Maigretphiles » au même titre que le quai des Orfèvres ou le boulevard Richard-Lenoir. Enfin, mentionnons les deux extraordinaires chapitres, La visite aux Hollandais et La chambre aux graffiti, dans lesquels Maigret montre tout son talent dans l’interrogatoire de Jonker, un modèle du genre. L’entreprise est délicate, le personnage, vite promu au rang de suspect, étant le riche héritier d’une grande et respectable famille de banquiers hollandais et doté des meilleurs relations et protections, collectionneur de tableaux modernes. Maigret agira par petites touches, d’abord hésitant – « Il lui était rarement arrivé de choisir ses mots, ses phrases, avec autant de soin. Rarement aussi il s’était senti aussi mal à l’aise. » –, soutenant le mépris de classe de son interlocuteur puis l’amenant progressivement à se troubler et à perdre son sang-froid. Il sera plus direct avec Mirella, l’épouse de Jonker, la jeune fille des quartiers populaires de Nice promue grande bourgeoise, à qui il fera comprendre plutôt abruptement qu’il a très bien compris de quel milieu elle vient : « Maigret avait beau être commissaire divisionnaire et chef de la brigade criminelle de la P.J., il appartenait au peuple. ». Peut-être est-ce pour cela qu’il lui adressera finalement « un regard qui ne manquait pas de sympathie. » Ainsi va Maigret, sans méthode mais avec une intuition incomparable pour pénétrer les personnalités et se mettre à la place des autres. Plus de détails sur mon blog Au saut du lit, Maigret est informé par un de ses inspecteurs que l’inspecteur Lognon a été grièvement blessé dans une tentative d'assassinat avenue Junot. Sur les lieux, le commissaire apprend que Logon passait depuis deux semaines ses nuits chez une jeune esthéticienne, Marinette Augier, qui a disparu. Très vite, il va s’intéresser à Norris et Mirella Jonker, un couple dont l'hôtel particulier est situé en face de l'appartement de la jeune femme… Et si Maigret et le fantôme était l’un des meilleurs Maigret ? C’est un de mes préféré en tout cas. D’abord parce que la succession précipitée des événements permet à l’intrigue, compliquée à première vue, de se dénouer rapidement. Le roman est très court (102 pages) et relate une enquête se déroulant en une seule journée (unité de temps). Si l’on ajoute le fait qu’il n’y a pas d’intrigue secondaire puisque Maigret vient tout juste de boucler une affaire quand les choses débutent (unité d’action) et que, si l’on excepte les rapides passages par la P.J. et le boulevard Richard-Lenoir, c’est dans le 18e arrondissement, que se déroule l’action (unité de lieu), on voit que Simenon, volontairement ou non, a respecté les règles du théâtre classique. Qui plus est,...
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  • toto 11/12/2019
    Belle enquête, quoique un peu tarabiscotée, mais je n'ai pas retrouvé cette ambiance si particulière dans les autres Maigret.
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