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Maigret et l'homme du banc
Maigret
Date de parution : 22/11/2012
Éditeurs :
Omnibus

Maigret et l'homme du banc

Maigret

Date de parution : 22/11/2012
Double vie
Louis Thouret est assassiné d'un coup de couteau dans une impasse donnant sur le boulevard Saint-Martin. Chargé de l'enquête, Maigret rencontre à Juvisy l'épouse de la victime ; cette femme... Louis Thouret est assassiné d'un coup de couteau dans une impasse donnant sur le boulevard Saint-Martin. Chargé de l'enquête, Maigret rencontre à Juvisy l'épouse de la victime ; cette femme imposait à Thouret une vie monotone, réglée et sans joie. Elle lui en voulait de n'être que magasinier alors que... Louis Thouret est assassiné d'un coup de couteau dans une impasse donnant sur le boulevard Saint-Martin. Chargé de l'enquête, Maigret rencontre à Juvisy l'épouse de la victime ; cette femme imposait à Thouret une vie monotone, réglée et sans joie. Elle lui en voulait de n'être que magasinier alors que ses sœurs, ayant épousé des fonctionnaires, menaient un train de vie plus élevé que le sien. Maigret apprend aussi que la firme qui employait Thouret n'existe plus depuis trois ans ; ce dernier continuait pourtant à faire semblant de se rendre à son travail chaque jour.
Adapté pour la télévision en 1973, par René Lucot, avec Jean Richard (Commissaire Maigret) et en 1993, dans une réalisation d’Etienne Périer, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret), Marie Dubois (Mme Thouret), Andréa Ferréol (Mariette), Anne Bellec (Mme Maigret).

Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très “noirs” Romans durs
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EAN : 9782258097360
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782258097360
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Baluzo 17/11/2023
    Voila un Maigret dans les standards....comme je les aime...Belle écriture, ambiance lourde , Paris dans les années 50/60 en transition entre l'après guerre et la modernité....L'intrigue est à la Simenon....met sur scène des petites gens coincés par des histoires qu'ils ne méritent pas vraiment ;....et puis, marrant de voir Maigret témoigner d'une époque où on pouvait travailler et aller prendre 2 calvados dans la matinée puis l'apéro et un demi litre de vin au repas le midi avant d'enchainer des interrogatoires....hum....à lire donc!
  • Pierreyvesjaquet 23/05/2023
    Un Maigret tout en finesse. L'enquête dans un milieu d'accès difficile. Un homme qui apparemment vit bien sans travailler en passant une bonne partie de ses journées sur un banc. Il a perdu son travail mais vit très bien. Pourquoi a t il été tué ?
  • FrancoiseA 23/03/2023
    Premier Simenon, je pensais avoir à faire à un polar à la française mais pas du tout. Finalement, dans ce livre, l’enquête n’est qu’un prétexte pour décortiquer la vie des gens. Pourquoi l’un ou l’autre fait ce qu’il fait, les relations entre les différents personnages, complexes à l’image de la « vraie » vie. Ça fait penser à du Chabrol et c’est une bonne initiation à la vie des années 50 en France avec cette morale étriquée et les prémices d’un certain désir de s’en affranchir.
  • Zora-la-Rousse 16/08/2022
    George Simenon est de mes auteurs fétiches. « la seule tâche qui importait à ce romancier absolu, dont la grande affaire était de dire l’homme nu, et de parvenir par l’écriture à faire sentir la présence humaine. Écrire comme on respire… » dixit François Taillandier. Voilà qui correspond particulièrement bien à ce roman. L’intrigue tient en une simple ligne : un homme s’est fait poignarder dans une impasse jouxtant le boulevard St-Germain. Et Maigret va patiemment remonter le fil de l’histoire de cet homme qui aimait à passer sa journée sur un banc… Peu importe le dénouement de l’affaire, c’est le récit qui compte. C’est déjà, sous la plume de George Simenon, une carte postale de Paris qui se dévoile comme on ne le connaît plus, avec ses cafés et ses bistrots, ses petites gens, ses femmes perdues et ses truands à la petite semaine. C’est aussi un Paris en pleine mutation urbaine, avec le départ d’une certaine population vers les charmes d’une banlieue emplie de promesses d’une existence nouvelle et dorée, pavillonnaire. C’est le portrait d’un couple désassorti, comme George Simenon aime à décrire a l’infini, l’union vouée à l’échec d’une femme frustrée de ses ambitions sociales et d’un homme effacé qui trouve refuge dans une autre vie, une double vie. C’est aussi l’émergence d’une jeunesse en rébellion, en mépris du système existant incarné par ses ascendants mais en mal de réussir là où leurs parents ont échoué selon eux. Échapper à la grisaille en fuyant vers un rêve américain ? Mirage… C’est beau et triste à la fois, le destin poignant d’un homme soumis à la fatalité à laquelle il ne peut échapper. C’est Simenon quoi.George Simenon est de mes auteurs fétiches. « la seule tâche qui importait à ce romancier absolu, dont la grande affaire était de dire l’homme nu, et de parvenir par l’écriture à faire sentir la présence humaine. Écrire comme on respire… » dixit François Taillandier. Voilà qui correspond particulièrement bien à ce roman. L’intrigue tient en une simple ligne : un homme s’est fait poignarder dans une impasse jouxtant le boulevard St-Germain. Et Maigret va patiemment remonter le fil de l’histoire de cet homme qui aimait à passer sa journée sur un banc… Peu importe le dénouement de l’affaire, c’est le récit qui compte. C’est déjà, sous la plume de George Simenon, une carte postale de Paris qui se dévoile comme on ne le connaît plus, avec ses cafés et ses bistrots, ses petites gens, ses femmes perdues et ses truands à la petite semaine. C’est aussi un Paris en pleine mutation urbaine, avec le départ d’une certaine population vers les charmes d’une banlieue emplie de promesses d’une existence nouvelle et dorée, pavillonnaire. C’est le portrait d’un couple désassorti, comme George Simenon aime à décrire a l’infini, l’union vouée à l’échec d’une femme frustrée de ses ambitions sociales et d’un homme effacé qui trouve refuge dans une autre...
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  • Torellion 08/03/2022
    Un corps retrouvé dans une ruelle. Un père de famille a priori sans histoires. Des souliers jaunes. Maigret est perplexe. Le suspens est en place pour une histoire assez classique mais très sympathique. Fluidité du récit, intrigue aux personnages fort bien dessinés psychologiquement, nous retrouvons avec plaisir tous les ingrédients habituels des romans de Simenon. On reste sous le charme de ce commissaire légendaire, bourru au grand cœur.
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