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Quatrevingt-treize
Date de parution : 07/06/2018
Éditeurs :
12-21

Quatrevingt-treize

Date de parution : 07/06/2018
Été 1793, la Révolution française s’enfonce dans la Terreur et la Vendée se soulève. Ils sont trois : le marquis de Lantenac, vieil aristocrate chevillé à l’ordre ancien ; l’implacable... Été 1793, la Révolution française s’enfonce dans la Terreur et la Vendée se soulève. Ils sont trois : le marquis de Lantenac, vieil aristocrate chevillé à l’ordre ancien ; l’implacable Cimourdain, homme du peuple et de la justice révolutionnaire ; et le clément Gauvain, noble passé à la République, neveu... Été 1793, la Révolution française s’enfonce dans la Terreur et la Vendée se soulève. Ils sont trois : le marquis de Lantenac, vieil aristocrate chevillé à l’ordre ancien ; l’implacable Cimourdain, homme du peuple et de la justice révolutionnaire ; et le clément Gauvain, noble passé à la République, neveu du premier et fils spirituel du second... Dans le nœud sanglant des événements, leur lien, fatalement, va se défaire, leurs destins s’affronter violemment. Par conviction de rang, par raison, ou par idéal – une certaine idée de la loyauté qui conduira chacun à l'héroïsme, ou à la mort.
Écrite dans l’écho de la Commune de 1871, cette fresque épique et tourmentée est le dernier roman de Victor Hugo. C’est une vision de l’Histoire, sans partisannerie, où le retour de la violence n’interdit pas l'espérance. Une ultime tribune, empreinte des préoccupations sociales et humanistes du poète légendaire, et une formidable invitation à relire son œuvre puissante.
 
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EAN : 9782823868562
Code sériel : 17246
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782823868562
Code sériel : 17246
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Simplementfab 10/05/2024
    Ce roman nous conte à travers plusieurs points de vue l'histoire de la guerre de Vendée durant la première république, et va surtout mettre au premier plan la rivalité entre un homme et son petit-neveu, le premier fidèle au royalisme et le second fervent partisan de la jeune république. Je vais commencer par ce que je retiens le plus à la sortie de ma lecture : Victor Hugo me fatigue. Avant d'aller plus loin, je vais faire un rapide retour en arrière d'environ 8 ans, à l'époque où j'ai lu ''Les misérables''. J'avais certes adoré l'histoire, mais les nombreux et très longs chapitres n'ayant rien à voir avec l'histoire m'avaient rendu la lecture assez pénible en dépit d'une histoire passionnante. J'espérais que ce serait différent pour ce livre-ci (ma connaissance des oeuvres de Hugo s'arrête là) mais bien que ce roman soit bien plus court, j'y ai à nouveau retrouvé de nombreuses coupures dans l'histoire, que ce soit pour des descriptions qui n'en finissent pas ou des explications de ressentiments franchement pompeuses, et là encore la lecture fut assez pénible. J'ai le sentiment que Victor Hugo se plaisait à écrire ces chapitres dans le seul but de montrer sa très grande érudition mais ça ne fait à mon sens que polluer l'histoire car oui, Victor Hugo savait raconter des histoires prenantes, ce n'est absolument pas ce que je remets en cause ici. Donc de nombreuses interruptions assez lourdes, mais même au delà de cela j'ai trouvé l'histoire certes intéressante mais relativement décousue. On suit plusieurs personnages en plus des deux cités plus haut, mais parfois pour les revoir plus loin dans l'histoire et parfois pour complètement les délaisser. Exemple avec Robespierre, Marat et Danton dont on va suivre les intrigues politiques, en fait surtout des disputes que j'ai trouvé un peu puériles, mais on va les laisser vers le milieu du livre pour ne plus les revoir ni entendre parler d'eux. Il en va de même pour d'autres personnages, et ceci en plus des nombreuses et longues coupures m'a empêcher de vraiment m'immerger dans l'histoire. Une lecture donc en demi-teinte, mais je continuerai tout de même à découvrir des oeuvres de cet immense auteur... à travers ses pièces de théâtre. Je pense lire un jour ''L'homme qui rit'' ou encore ''Notre-Dame de Paris'' que j'ai déjà dans ma PAL, mais j'ai peur de retrouver les mêmes défauts (défauts pour moi tout du moins) en particulier avec ce dernier roman qui semble contenir d'interminables descriptions architecturales. Priorité donc à ses pièces de théâtre pour la suite. Ce roman nous conte à travers plusieurs points de vue l'histoire de la guerre de Vendée durant la première république, et va surtout mettre au premier plan la rivalité entre un homme et son petit-neveu, le premier fidèle au royalisme et le second fervent partisan de la jeune république. Je vais commencer par ce que je retiens le plus à la sortie de ma lecture : Victor Hugo me fatigue. Avant d'aller plus loin, je vais faire un rapide retour en arrière d'environ 8 ans, à l'époque où j'ai lu ''Les misérables''. J'avais certes adoré l'histoire, mais les nombreux et très longs chapitres n'ayant rien à voir avec l'histoire m'avaient rendu la lecture assez pénible en dépit d'une histoire passionnante. J'espérais que ce serait différent pour ce livre-ci (ma connaissance des oeuvres de Hugo s'arrête là) mais bien que ce roman soit bien plus court, j'y ai à nouveau retrouvé de nombreuses coupures dans l'histoire, que ce soit pour des descriptions qui n'en finissent pas ou des explications de ressentiments franchement pompeuses, et là encore la lecture fut assez pénible. J'ai le sentiment que Victor Hugo se plaisait à écrire ces chapitres dans le seul but de montrer sa très...
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  • Polo98 22/04/2024
    Royalistes contre républicains, ceux qui vendent les fusils, ceux qui se retrouvent devant. Pour les uns de l’antipathie, pour les autres un gros penchant. Comme Michel Fugain, Victor Hugo a choisi son camp. Mais là où l’auteur se distingue, c’est dans la profondeur de ses personnages, dont il nuance les motivations, lui permettant d’aborder le thème de la morale dans ce contexte marqué par la violence des convictions. D’abord avec Lantenac, représentant l’ancienne France, bourru, attaché à la monarchie comme l’auteur de cette critique à son ex. Puis Gauvain, commandant en chef d’une troupe républicaine, héro de guerre, humaniste, dont l’unique défaut est la clémence. Enfin Cimourdain, précepteur de ce dernier. La combinaison de ces trois esprits permet à Hugo d’écrire des pages magnifiques, teintées de philosophie, dans un ultime roman où l’aspect historique suffisait à faire du texte une œuvre majeure. Seul défaut apparent : le traitement des enfants. La petite Georgette, vingt mois, est presque bilingue et doté de capacités physiques supérieures à celles d’un collégien actuel. Je m’attendais presque à la voir se rouler une clope, accoudée à la fenêtre de la pièce où elle demeure enfermée, méditant sur l’avenir de cette France menacée de l’intérieur et de l’extérieur.Royalistes contre républicains, ceux qui vendent les fusils, ceux qui se retrouvent devant. Pour les uns de l’antipathie, pour les autres un gros penchant. Comme Michel Fugain, Victor Hugo a choisi son camp. Mais là où l’auteur se distingue, c’est dans la profondeur de ses personnages, dont il nuance les motivations, lui permettant d’aborder le thème de la morale dans ce contexte marqué par la violence des convictions. D’abord avec Lantenac, représentant l’ancienne France, bourru, attaché à la monarchie comme l’auteur de cette critique à son ex. Puis Gauvain, commandant en chef d’une troupe républicaine, héro de guerre, humaniste, dont l’unique défaut est la clémence. Enfin Cimourdain, précepteur de ce dernier. La combinaison de ces trois esprits permet à Hugo d’écrire des pages magnifiques, teintées de philosophie, dans un ultime roman où l’aspect historique suffisait à faire du texte une œuvre majeure. Seul défaut apparent : le traitement des enfants. La petite Georgette, vingt mois, est presque bilingue et doté de capacités physiques supérieures à celles d’un collégien actuel. Je m’attendais presque à la voir se rouler une clope, accoudée à la fenêtre de la pièce où elle demeure enfermée, méditant sur l’avenir de cette France menacée de l’intérieur et...
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  • SylvainFT 15/03/2024
    Une œuvre dont je rédige la critique plus de 30 ans après l’avoir lu et qui m’a laissé un souvenir totalement impérissable. On est là dans un monument de la littérature française, un chef d’œuvre fascinant. Le seul livre à ce jour que j’ai lu jusqu’au bout de la nuit, sans même m’en rendre compte. Le seul livre à ce jour pour lequel j’ai "sacrifié" mes activités quotidiennes. Quand on s’imprègne de chaque mot, de chaque moment, de chaque respiration… Que dire de plus?
  • Juchelle 24/02/2024
    une écriture tellement belle, on prend le temps de lire et relire chaque paragraphe. Même si l'on n'est pas féru d'histoire ou si l'année 1793 est celle des grands drames de la révolution, même si l'on ne se complaît pas, a priori, dans les récits de batailles sanglantes, ce roman là est un film, une symphonie, un poème, un opéra, un régal.
  • Aurelien83400 22/02/2024
    Les pages de 93 défilent et les images d'un film grandiose apparaissent dans notre imaginaire: batailles navales, personnages antagonistes nuancés, guérilla en campagne. La grande Histoire de la terreur et des guerres de Vendée se confondent avec la petite histoire de Lantenac, le général royaliste, de Gauvain, son neveu républicain modéré et de Cimourdain, le prêtre républicain extrémiste.
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