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Que le meilleur perde
éloge de la défaite en politique
Date de parution : 01/03/2012
Éditeurs :
Plon

Que le meilleur perde

éloge de la défaite en politique

Date de parution : 01/03/2012

Un manuel indispensable pour déchiffrer avec humour les mystères de l'élection présidentielle.

Les citoyens, les journalistes, les politologues n’ont pas compris : pourquoi M. Strauss-Kahn a-t-il fait exploser sa candidature à la présidence de la République alors qu’il paraissait élu d’avance ?...

Les citoyens, les journalistes, les politologues n’ont pas compris : pourquoi M. Strauss-Kahn a-t-il fait exploser sa candidature à la présidence de la République alors qu’il paraissait élu d’avance ? Pourquoi M. Sarkozy a-t-il promis, contre toute vraisemblance, d’être « le candidat du pouvoir d’achat » ? Pourquoi a-t-il inauguré...

Les citoyens, les journalistes, les politologues n’ont pas compris : pourquoi M. Strauss-Kahn a-t-il fait exploser sa candidature à la présidence de la République alors qu’il paraissait élu d’avance ? Pourquoi M. Sarkozy a-t-il promis, contre toute vraisemblance, d’être « le candidat du pouvoir d’achat » ? Pourquoi a-t-il inauguré son mandat par un cocktail m’as-tu-vu au Fouquet’s ? Pourquoi s’est-il fait passer pour « le président des riches » ? Nulle explication, ni au bistrot, ni sur Internet, ni dans les médias, encore moins dans les livres savants.
C’est que nous sommes victimes d’une étrange illusion. Considérant l’agitation qui s’empare de la classe politique à la veille de chaque scrutin présidentiel, nous en concluons trop vite que le projet majeur de nos dirigeants est d’accéder au pouvoir ou de s’y maintenir. L’objectif profond des hommes politiques n’est pas de s’installer à l'Élysée ni de gagner une majorité à l’Assemblée : leur objectif profond n’est pas la victoire mais la défaite. Comment expliquer, sinon, tant d’erreurs de la part de gens si intelligents ?
Le pouvoir est un insupportable fardeau ; l’opposition une situation de rêve.

Il y a plus de vingt-cinq ans, une édition de Que le meilleur perde consacrée à François Mitterrand, en collaboration avec Frédéric Bon (1943-1987), a dépassé les 120 000 exemplaires, une autre, il y a quatorze ans, raconta les mésaventures de Jacques Chirac. Voici enfin la version destinée à Nicolas Sarkozy.

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EAN : 9782259217781
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259217781
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nicolaslaruaz 11/02/2021
    Cet essai donne, sur le mode de la satire ironique, les leçons pour bien perdre en politique, étant entendu qu'un homme politique n'est jamais aussi en forme et satisfait que dans l'opposition, et jamais aussi déprimé et contraint qu'au pouvoir. Ces leçons sont bien sûr l'occasion de revenir sur les gaffes, scandales, erreurs et autres preuves d'incompétences qui ont jalonné la vie politique des années 1970 et 1980 (et on a pas vraiment progressé depuis...). le tout a un peu vieilli - le dernier grand scandale de l'époque étant le coulage du Rainbow Warrior... -, mais reste jouissif pour qui connaît même seulement grossièrement les personnages et faits politiques de l'époque.
  • Maphil 09/05/2012
    Après avoir lu ce livre, difficile de prendre au sérieux la politique et les politiciens. Encore aujourd'hui, certains politiciens ne veulent pas prendre le pouvoir malgré le nombre élevé de voix de,leur parti, c'est ce que nous avons vu récemment en Belgique.
  • Bigmammy 30/11/2011
    Bien que cet ouvrage ait été publié en 1994, il reste plus que jamais d'actualité ... La thèse de ce livre désopilant, écrit par un journaliste et par un politogue très sérieux, malheureusement disparu depuis, c’est que les politiciens ne se battent pas pour gagner le pouvoir mais pour le perdre. C’est simple, dans l’opposition, vous n’avez rien à faire, donc à vous les 5 à 7 enflammés, le golf, les films de 3 heures de Tavernier, tandis que vos petits camarades ministres assistent à des réunions interministérielles rasoirs, et passent de folles nuits au Sénat (« j’appelle l’amendement n° 7658, présenté par plusieurs membres du groupe X…il est défendu ? oui ? Vous avez la parole, mon cher collègue, soupir, l’horloge affiche 3h50, les huissiers baillent, etc) Mieux encore : dans l’opposition, vous pouvez penser, dire et faire absolument n’importe quoi (qu’il suffit de faire preuve d’autorité pour améliorer la sécurité et l’éducation, qu’il n’y a pas de problème de financement des retraites etc). Au pouvoir, les journalistes vous guettent, ils repèrent vite que votre belle-mère a été en Sixième avec l’héritière d’un groupe de cosmétiques, et que, depuis, elles ne se quittent plus, ils mettent des micros sous les oreillers, et s’insurgent quand vous prétendez savoir lequel de vos collaborateurs leur passe les minutes d’enquête en temps réel. Comme les politiques sont rationnels, ils font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas vivre cet enfer, c'est-à-dire pour ne pas accéder au pouvoir, ou pour le perdre quand leurs adversaires, plus malins qu’eux, le leur ont refilé incidemment. Et voilà pourquoi, en ce moment, et comme d’habitude, vous voyez les grands partis accumuler ce que vous croyez être des bêtises, mais qui sont de fines astuces pour retrouver, ou ne pas perdre, le jardin des délices de l’opposition. Il comprend non seulement un exposé théorique, mais aussi des exercices pratiques, très utiles pour le jeune politicien en formation, auquel nous le recommandons vivement. Bien que cet ouvrage ait été publié en 1994, il reste plus que jamais d'actualité ... La thèse de ce livre désopilant, écrit par un journaliste et par un politogue très sérieux, malheureusement disparu depuis, c’est que les politiciens ne se battent pas pour gagner le pouvoir mais pour le perdre. C’est simple, dans l’opposition, vous n’avez rien à faire, donc à vous les 5 à 7 enflammés, le golf, les films de 3 heures de Tavernier, tandis que vos petits camarades ministres assistent à des réunions interministérielles rasoirs, et passent de folles nuits au Sénat (« j’appelle l’amendement n° 7658, présenté par plusieurs membres du groupe X…il est défendu ? oui ? Vous avez la parole, mon cher collègue, soupir, l’horloge affiche 3h50, les huissiers baillent, etc) Mieux encore : dans l’opposition, vous pouvez penser, dire et faire absolument n’importe quoi (qu’il suffit de faire preuve d’autorité pour améliorer la sécurité et l’éducation, qu’il n’y a pas de problème de financement des retraites etc). Au pouvoir, les journalistes vous guettent, ils repèrent vite que votre belle-mère a été en Sixième avec l’héritière d’un groupe de cosmétiques, et que, depuis, elles ne se quittent plus, ils mettent des micros sous...
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