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Un feu sur la mer
Date de parution : 08/07/2021
Éditeurs :
Pocket

Un feu sur la mer

Date de parution : 08/07/2021
Il l’appelle son « château de tempête ».
Au large d’Ouessant, le phare de Kéréon dresse sa silhouette têtue entre le ciel, la terre et l’eau. Louis Cozan y a passé...
Il l’appelle son « château de tempête ».
Au large d’Ouessant, le phare de Kéréon dresse sa silhouette têtue entre le ciel, la terre et l’eau. Louis Cozan y a passé tant de relèves, depuis la première, en 1967, qu’il en connaît tous les secrets, tous les recoins, toutes les odeurs......
Il l’appelle son « château de tempête ».
Au large d’Ouessant, le phare de Kéréon dresse sa silhouette têtue entre le ciel, la terre et l’eau. Louis Cozan y a passé tant de relèves, depuis la première, en 1967, qu’il en connaît tous les secrets, tous les recoins, toutes les odeurs... Ce donjon qu’assaillent les vagues et le vent du Nord, il en a partagé toute la solitude. Témoignage d’une profession disparue en ces temps automatisés, il dépeint avec pudeur les heures grandioses passées au service des marins – veilleur et gardien du feu, moine et poète, aventurier immobile...
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EAN : 9782266315968
Code sériel : 18209
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 176
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266315968
Code sériel : 18209
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 176
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un témoignage unique. »
Ouest-France
« Du baume au cœur et un bel hommage pour ce métier oublié comme leurs phares abandonnés. »
France Inter

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sardine_Bernard 09/10/2022
    Louis Cozan, né à Ouessant en 1947 fut gardien de phares en mer d’Iroise de 1968 jusqu’en 1983. Son témoignage « Un feu sur la mer » fut d’abord édité en 2010 puis réédité en 2019 dans une version augmentée. Dans ce très beau livre de souvenirs, il raconte avec beaucoup de détails et de vérité sa vie quotidienne de « veilleur » de phares, celle des autres gardiens mais aussi celle des pêcheurs ou sauveteurs dotés d’un savoir-faire unique. Louis Cozan nous fait partager les manœuvres complexes et dangereuses pour rejoindre les phares, la maintenance et la gestion rigoureuse de l’optique dans la lanterne et son feu vital. On ressent le froid, l’humidité de cette vie rude mais aussi toute la chaleur fraternelle des « gens de mer » et des marins des phares et balises. Il décrit des hommes humbles et courageux, qui nous inspire beaucoup de respect et dont la profession est aujourd’hui disparue. Des hommes qui, du haut de leur vigie, permettent à des marins de tous horizons de naviguer dans une des mers les plus dangereuses au monde. Isolés au milieu de cette « beauté inquiétante » des vagues et des tempêtes, leur lien avec l’extérieur, leur famille et les autres gardiens, repose sur un poste émetteur qui régulièrement égraine sa « gamme marine » en faisant le point sur le dernier bulletin météorologique du ciel et celui des âmes de cette vie « embarquée ». Au delà de sa passion pour ce métier si particulier, l’auteur démontre également, à travers ce livre, son attachement aux phares eux-mêmes, à leur architecte et à la lueur qu’ils produisent au cœur de la nuit. Il décrit le mythique Ar-Men, au large de l’île de Sein et son premier feu en 1881 après 14 années d’efforts insensés de construction. Il évoque l’élégance du phare de la Jument ou encore l’imposante stature de Kéréon, son « château de tempête » dont « les savoir-faire et la qualité des matériaux mis en œuvre dans la réalisation n’ont jamais été égalés ailleurs ». Il revient, enfin, sur l’histoire de sa famille, son grand-père également gardien de phare, son père... Il rend hommage aux marins anonymes, à ses amis et à l’un de ses écrivains préférés, Henri Quéffelec, auteur en 1956 du roman Un feu s’allume sur la mer qui lui inspira le titre de son propre témoignage. Sûre de la valeur d’archives de ces mémoires, j’ai également beaucoup apprécié leur puissance évocatrice. Connaissant la mer d’Iroise, ses côtes et ses phares, ce témoignage m’a touchée. Il contribue à la valorisation de ce fabuleux patrimoine. Sur les 15 phares que compte la mer d’Iroise (8 en mer et 7 à terre), 6 sont depuis 2017 définitivement classés au patrimoine historique : La Jument, au sud-ouest d'Ouessant ; Nividic, à l'extrémité de la pointe de Pern à Ouessant; Four, dans le chenal du Four au large de Porspoder ; Pierres noires, dans l'archipel de Molène ; Armen, dans la chaussée de Sein et Kéréon, dans le Fromveur.Louis Cozan, né à Ouessant en 1947 fut gardien de phares en mer d’Iroise de 1968 jusqu’en 1983. Son témoignage « Un feu sur la mer » fut d’abord édité en 2010 puis réédité en 2019 dans une version augmentée. Dans ce très beau livre de souvenirs, il raconte avec beaucoup de détails et de vérité sa vie quotidienne de « veilleur » de phares, celle des autres gardiens mais aussi celle des pêcheurs ou sauveteurs dotés d’un savoir-faire unique. Louis Cozan nous fait partager les manœuvres complexes et dangereuses pour rejoindre les phares, la maintenance et la gestion rigoureuse de l’optique dans la lanterne et son feu vital. On ressent le froid, l’humidité de cette vie rude mais aussi toute la chaleur fraternelle des « gens de mer » et des marins des phares et balises. Il décrit des hommes humbles et courageux, qui nous inspire beaucoup de respect et dont la profession est aujourd’hui disparue. Des hommes qui, du haut de leur vigie, permettent à des marins de tous horizons de naviguer dans une des mers les plus dangereuses au monde. Isolés au milieu de cette « beauté inquiétante » des vagues et des tempêtes, leur lien avec l’extérieur, leur famille et les autres gardiens, repose sur...
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  • Northanger 03/08/2013
    Louis Cozan m’a embarquée avec lui d’un bout à l’autre de son récit, d'un ton confidentiel et poétique. Il nous raconte comment, le 25 décembre 1967, il a effectué sa première « relève » à Kéréon, au large d’Ouessant, pour prendre son poste de gardien. Rien que l’accès au phare est en soi un défi : l’île est réputée pour ses abords dangereux et la montée se fait fréquemment par temps houleux, bien sûr au treuil… Il faut avoir le cœur bien accroché ! L’auteur nous dévoile ensuite son quotidien en mer, les gestes techniques, essentiels à la sauvegarde de la vie humaine, mais aussi la rigueur d’un univers solitaire – puisque les deux gardiens se relaient – et soumis aux caprices de la nature. Un gardien pouvait très bien voir son service rallongé de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, si le temps ne permettait pas d’effectuer la relève. C’est un récit initiatique : le lecteur fait ses premiers pas dans le phare en même temps que le protagoniste, ce qui permet d’entrer facilement dans cet univers si éloigné de nous. D’une grande beauté, il traduit la passion de l’homme pour cette vie si particulière, si prenante – quinze jours en mer pour une semaine sur terre – et si passionnée. Car de la passion, il en fallait pour accepter de vivre presque totalement coupé du monde – si l’on excepte un ou deux contacts radio par jour -, soumis aux assauts de la mer ! « Mon travail est, avant tout, dans la tour. Sa noblesse tient en sa constance rigoureuse et solitaire. Si je tiens absolument à y trouver une grandeur, je devrai la chercher dans le silence de son anonymat. » « Les amours de marin ne sont pas que des naufrages ; avec le temps elles laissent à l’âme des cicatrices délicates que l’on peut caresser tendrement. » Et je crois que c’est ce qui me fascine justement : la vie dans un phare en mer, c’est un peu la vie des personnages contemplatifs de Caspar David Friedrich : une vie quasi-monacale et romantique, solitaire face à un élément grandiose, voire déchaîné… Bref, coup de cœur pour ce texte qui m’a permis de découvrir les difficultés, les subtilités, l’austérité mais aussi la beauté d’une mission disparue, l’allumage des phares étant désormais piloté à distance.Louis Cozan m’a embarquée avec lui d’un bout à l’autre de son récit, d'un ton confidentiel et poétique. Il nous raconte comment, le 25 décembre 1967, il a effectué sa première « relève » à Kéréon, au large d’Ouessant, pour prendre son poste de gardien. Rien que l’accès au phare est en soi un défi : l’île est réputée pour ses abords dangereux et la montée se fait fréquemment par temps houleux, bien sûr au treuil… Il faut avoir le cœur bien accroché ! L’auteur nous dévoile ensuite son quotidien en mer, les gestes techniques, essentiels à la sauvegarde de la vie humaine, mais aussi la rigueur d’un univers solitaire – puisque les deux gardiens se relaient – et soumis aux caprices de la nature. Un gardien pouvait très bien voir son service rallongé de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, si le temps ne permettait pas d’effectuer la relève. C’est un récit initiatique : le lecteur fait ses premiers pas dans le phare en même temps que le protagoniste, ce qui permet d’entrer facilement dans cet univers si éloigné de nous. D’une grande beauté, il traduit la passion de l’homme pour cette vie si particulière, si prenante – quinze jours en...
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