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Bloody cocktail
Charles Ardat (postface de), Pierre Brévignon (traduit par)
Collection : Suspense
Date de parution : 01/08/2014
Éditeurs :
L'Archipel

Bloody cocktail

Charles Ardat (postface de), Pierre Brévignon (traduit par)
Collection : Suspense
Date de parution : 01/08/2014
Hyattsville, Maryland, début des années 1960. Joan Medford, une jeune veuve soupçonnée d’avoir provoqué l’accident de voiture dans lequel a péri son mari violent et alcoolique, est obligée de trouver... Hyattsville, Maryland, début des années 1960. Joan Medford, une jeune veuve soupçonnée d’avoir provoqué l’accident de voiture dans lequel a péri son mari violent et alcoolique, est obligée de trouver rapidement un travail pour obtenir la garde de son fils, placé chez sa belle-sœur qui la hait.Grâce à l’aide d’un... Hyattsville, Maryland, début des années 1960. Joan Medford, une jeune veuve soupçonnée d’avoir provoqué l’accident de voiture dans lequel a péri son mari violent et alcoolique, est obligée de trouver rapidement un travail pour obtenir la garde de son fils, placé chez sa belle-sœur qui la hait.Grâce à l’aide d’un officier de police bienveillant, Joan devient serveuse dans un bar à cocktails de luxe, le Garden of Roses.Là, elle fait la connaissance de deux habitués, Earl K. White III, un vieil homme d’affaires richissime, et Tom Barclay, un jeune homme fougueux nourrissant des ambitions politiques.Entre les deux, son cœur ne balance pas. Pourtant, la jeune femme décide d’accepter la demande en mariage de White. Peut-on refuser quoi que ce soit à un homme qui vous laisse des pourboires de 50 000 dollars ?Peu de temps après, ce dernier meurt empoisonné…
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EAN : 9782809815634
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 266
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782809815634
Façonnage normé : EPUB2
Nombre de pages : 266
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PierreF 20/01/2023
    C’est un roman noir remarquable que James M.Cain aura écrit et qu’il nous aura laissé à titre posthume. Outre le fait que l’on retrouve ses thèmes chers, sa construction et sa narration en font un de ses meilleurs polars, si ce n’est le meilleur. C’est évidemment l’histoire d’une femme fatale, c’est une femme forte, qui essaie de s’en sortir de sa difficile vie, surtout depuis la mort de son mari dans un accident de voiture. Pour élever son petit garçon qui a été récupéré par sa belle-sœur, elle trouve un emploi de serveuse. La nouveauté par rapport aux autres romans de James M.Cain, sauf erreur de ma part, est que ce roman est écrit à la première du singulier. Et bien entendu, James M.Cain utilise toutes les possibilités que lui offre ce mode de narration. On suit donc la vie de cette pauvre jeune femme, accusée par des on-dit d’avoir tué son mari, mais contre qui la police ne peut trouver de preuves. Puis, elle rencontre un homme vieux et riche qui s’entiche d’elle et un homme jeune, beau et mystérieux. Petit à petit, le doute s’installe dans l’esprit du lecteur, ou du moins dans le mien. Toute la psychologie et la motivation de cette jeune femme repose sur l’amour qu’elle porte pour son fils. Mais ses réactions quand elle va voir son fils ne collent pas avec une mère aux abois. Sans vouloir dévoiler toute l’intrigue, James M.Cain va jouer avec notre perception de ce récit, à la fois réaliste, parfait dans ses dialogues et murement réfléchi quand aux descriptions fournies par Joan elle-même. A la fin, le roman se termine par un superbe pied de nez, mais surtout par une formidable remise en cause de nos certitudes. Ce roman, comme on l’a pressenti dans les dernières pages est en fait un témoignage que Joan a enregistré. De ce fait, on remet en doute tout ce qu’elle nous a raconté. Et on n’a qu’une envie, c’est de relire le livre pour savoir où et quand elle nous a manipulé. Remarquable ! A la fin de livre, on trouve une postface de l’éditeur de James M.Cain. Surtout, ne ratez pas cette postface. Car la sortie de ce roman est une formidable aventure d’édition (en tous cas de la façon dont il la présente). Entre les déclarations de l’auteur sur ce roman que personne n’avait jamais vu, entre les différentes versions (car James M.Cain écrivait et réécrivait sans cesse ses romans et en particulier ses fins), cette postface est passionnante. En tous cas, c’est un roman formidable, qu’il ne faut rater en aucun cas.C’est un roman noir remarquable que James M.Cain aura écrit et qu’il nous aura laissé à titre posthume. Outre le fait que l’on retrouve ses thèmes chers, sa construction et sa narration en font un de ses meilleurs polars, si ce n’est le meilleur. C’est évidemment l’histoire d’une femme fatale, c’est une femme forte, qui essaie de s’en sortir de sa difficile vie, surtout depuis la mort de son mari dans un accident de voiture. Pour élever son petit garçon qui a été récupéré par sa belle-sœur, elle trouve un emploi de serveuse. La nouveauté par rapport aux autres romans de James M.Cain, sauf erreur de ma part, est que ce roman est écrit à la première du singulier. Et bien entendu, James M.Cain utilise toutes les possibilités que lui offre ce mode de narration. On suit donc la vie de cette pauvre jeune femme, accusée par des on-dit d’avoir tué son mari, mais contre qui la police ne peut trouver de preuves. Puis, elle rencontre un homme vieux et riche qui s’entiche d’elle et un homme jeune, beau et mystérieux. Petit à petit, le doute s’installe dans l’esprit du lecteur, ou du moins dans le mien. Toute la psychologie et la...
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  • Desmigniere 03/07/2017
    Joan est la figure emblématique de la vamp des années 60-70 : plantureuse, des jambes à damner un saint, un peu d’esprit, un air débrouillard… Cette femme est présentée sous forme de caricature tout comme le sont les situations et les autres personnages de Cain qui joue la carte de l’outrance et de l’exagération avec pour effet, à la fois, de mieux souligner l’aspect sordide de son histoire et de mieux la rendre dérisoire et grotesque. J'ai aimé ce roman!
  • BMR 14/10/2014
    La recette du Bloody Joan à la mante (religieuse). Un Bloody Cocktail (en VF, si on peut dire) de James Mallahan Cain, auteur américain du milieu du siècle dernier, connu pour plusieurs polars adaptés au cinéma comme Le facteur sonne toujours deux fois. La recette du barman est assez basique mais toujours réussie : des gars au portefeuille plein de fric, des filles au sex-appeal torride et donc des morts en pagaille. La variante du Bloody Mary concoctée ici par James M. Cain, c'est le Bloody Joan. On découvre une Joan (presque) éplorée qui vient tout juste de perdre un affreux jojo de mari qui s'est emplafonné ivre mort au volant d'une bagnole qui n'était pas la sienne. L'affreux jojo battait sa si jeune et si jolie épouse et on n'a guère le temps de s'apitoyer sur son sort. La pauvre et jolie Joan est obligée de travailler pour subvenir à ses besoins et à ceux de son fils : elle trouve une place de serveuse dans un bar. L'uniforme de la maison lui sied à merveille : la pauvre et jolie Joan a juste un peu de mal à garder sa poitrine à l'intérieur du chemisier et les mains des clients à l'extérieur de sa culotte [non, je ne fantasme pas sur la couverture (d'ailleurs c'était un ebook ... mauvais choix cette fois-ci !) et je n'invente rien : James M. Cain avait une réputation un peu sulfureuse]. Avec son job de serveuse (et son uniforme donc) on se dit que la pauvre et jolie Joan n'aura aucun mal à trouver rapidement un autre mari attentionné. Et tiens donc, voici que le plus assidu des soupirants se trouve être un vieux milliardaire cardiaque. Je vous ressers un autre Bloody Joan ? Les chips sont offertes par la maison. En dépit de cette intrigue minimaliste (même si on n'a pas retracé ici tous les détails et péripéties) le bouquin fonctionne : c'est écrit à la première personne, la jolie personne de Joan, sous forme de confession. À qui se confie-t-elle ? Aux flics qui ont enfin trouvé de quoi l'inculper ? Au lecteur qui voudrait s'ériger en juge impartial ? Joan n'est-elle qu'une jeune et belle ingénue dont les maris n'ont vraiment pas de bol ? Ou plutôt une redoutable mante qui n'aurait rien d'une religieuse ? Faut-il croire tout ce qu'elle nous raconte et surtout que penser de l'angle sous lequel elle nous dévoile tout cela ? Très vite, chez les flics, tout comme dans la tête du lecteur, il y aura bientôt deux camps ... dont l'un gardera les yeux rivés sur les chemisiers et les shorts de Joan. Ainsi va le monde selon James M. Cain. Ce roman est un inédit posthume : dans sa postface, l'éditeur Charles Ardai, spécialiste du polar hard-boiled, nous raconte comment il a réussi à dénicher les différentes versions non publiées de cette histoire et comment il a tenté de reconstituer un ensemble qui tient la route. La recette réussie d'un polar noir aux saveurs anciennes mais soigneusement dépoussiéré pour notre lecture aujourd'hui.La recette du Bloody Joan à la mante (religieuse). Un Bloody Cocktail (en VF, si on peut dire) de James Mallahan Cain, auteur américain du milieu du siècle dernier, connu pour plusieurs polars adaptés au cinéma comme Le facteur sonne toujours deux fois. La recette du barman est assez basique mais toujours réussie : des gars au portefeuille plein de fric, des filles au sex-appeal torride et donc des morts en pagaille. La variante du Bloody Mary concoctée ici par James M. Cain, c'est le Bloody Joan. On découvre une Joan (presque) éplorée qui vient tout juste de perdre un affreux jojo de mari qui s'est emplafonné ivre mort au volant d'une bagnole qui n'était pas la sienne. L'affreux jojo battait sa si jeune et si jolie épouse et on n'a guère le temps de s'apitoyer sur son sort. La pauvre et jolie Joan est obligée de travailler pour subvenir à ses besoins et à ceux de son fils : elle trouve une place de serveuse dans un bar. L'uniforme de la maison lui sied à merveille : la pauvre et jolie Joan a juste un peu de mal à garder sa poitrine à l'intérieur du chemisier et les mains des clients à l'extérieur de...
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  • Garoupe 19/09/2014
    Dans la série « Mais il est où l’inédit posthume de Machin ? » je demande… James M. Cain ! « Bloody Cocktail » est donc son ultime inédit, écrit mais pas finalisé, dans les deux dernières années de sa vie (milieu des années 70, 1900 of course). La version proposée est le fruit du travail de l’éditeur américain qui a lu et relu toutes les versions laissées par James M. Cain. Joan est une jeune femme, tombée enceinte avec un certain Ron qui s’est retrouvé obligé de l’épouser et de conserver cet enfant. Ron déteste et la mère et l’enfant, sombre dans l’alcool et les frappe tous deux. Un soir, rentrant ivre d’une soirée, il est mis à la porte par Joan, prend sa voiture et percute une pile de pont. Ron laisse une jeune veuve avec des dettes, un enfant qu’elle ne peut entretenir dans une maison privée d’électricité, d’eau, de téléphone. Sa belle-sœur, qui la déteste et est persuadée qu’elle a fomentée la mort de son mari, propose à Joan de garder son fils le temps qu’elle se retourne, trouve un travail, etc… La plastique plus qu’avantageuse de Joan la conduira presque naturellement à devenir serveuse dans un bar à cocktail. Elle y fera connaissance d’Earl K. White III, vieux célibataire aux pourboires généreux et à la fortune pléthorique, et de Tom Barclay, beau jeune homme ambitieux bourré d’idées à défaut d’argent. Joan est LA figure emblématique de la vamp des années 60-70 : plantureuse, des jambes à damner un saint, un peu d’esprit, un air débrouillard… Cette femme est protraitisée sous forme de caricature tout comme le sont les situations et les autres personnages de Cain qui joue la carte de l’outrance et de l’exagération avec pour effet, à la fois, de mieux souligner l’aspect sordide de son histoire et de mieux la rendre dérisoire et grotesque. Joan est tiraillée entre Earl, riche qui lui permettra, pense-t-elle, d’assurer un train de vie à son fils et de le récupérer, et Tom, figure du prince charmant qui excite Joan… Les deux ne sont finalement que chimères : Earl parce qu’il est manipulé par Joan qui n’hésite pas à jouer de ses charmes pour l’attirer dans les mailles du mariage avec toujours à l’esprit le fait de ne jamais consommer et parce qu’il n’en est pas moins un vieillard libidineux qui bave devant les attraits de Joan, Tom parce qu’il est tout autant bassement attiré physiquement par Joan et qu’il n’a aucun, en dehors de son charisme esthétique naturel, des attributs du prince charmant. C’est un roman sur des apparences qui n’en sont que plus cruellement trompeuses. Ce qui est presque touchant dans cette histoire c’est la naïveté avec laquelle Joan avoue le côté machiavélique et calculateur de son plan visant à capter l’héritage d’Earl tout en se préservant pour Tom. Les situations dans lesquelles se met Joan sont finalement, et malgré ce qu’elle tente de nous faire croire (le récit est à la première personne…), toutes ce dont elles ont l’apparence. Joan craint de passer pour une prostituée en se commettant en serveuse aguicheuse et de ne pas pouvoir récupérer son fils à cause de mœurs contraires à la bonne éducation d’un enfant : c’est quand même ce qu’elle est en jouant de ses seins et de ses jambes pour prendre Earl dans ses filets même si elle n’a aucune intention de consommer son mariage. Joan craint qu’on pense qu’elle n’a épousé Earl que pour son argent avec la ferme intention de le récupérer naturellement ou en forçant le destin : elle avoue elle-même ne penser qu’à l’argent et ne fait rien pour éviter de faire croire qu’elle a assassiné son vieux mari. C’est un roman sur des apparences qui n’en sont finalement pas vraiment. J’avoue ma méconnaissance totale des précédents livres de James M. Cain mais force est de constater que si le style n’est pas digne d’un Thompson par exemple, Cain maîtrise son propos et déroule parfaitement son histoire de façon crescendo pour hausser constamment le niveau de turpitude de ses personnages. Earl passe tout d’abord pour un généreux bienfaiteur, certes pas insensible aux charmes de Joan mais animé des meilleurs intentions avant de littéralement baver devant le corps de sa femme au point de ne pas maîtriser ses pulsions sexuelles. Joan, sans être une blanche colombe puisque son attitude vis-à-vis de son premier mari n’est pas empreinte d’une certaine ambivalence coupable, passe de veuve éplorée et ruinée à vamp froidement calculatrice en moins de temps qu’il n’en faut à Arturo Brachetti pour changer de tenue sur scène. De plus, Cain entretient habilement l’ambiguïté quant à la culpabilité ou non de Joan dans la mort de ses maris et amant (jamais une héroïne n’aura autant mérité le qualificatif de « femme fatale » que cette Joan…). Car ce livre n’est que la confession/témoignage de Joan, son propre point de vue de sa propre histoire. Comment ne pas alors douter de ce que Joan raconte ? Comment ne pas imaginer que sa présentation des faits est forcément orientée pour attester de son innocence ? Le lecteur est ainsi forcément contraint de s’en remettre à la décision de la justice qui l’acquitte « faute de preuves suffisantes » ! La couverture est enfin aussi une réussite rendant bien compte de toutes ces ambivalences (la vamp incendiaire, le client libidineux) en mettant qui plus est le lecteur à la place du dit client dans un rôle de voyeur impudique qui se délecte de ce qu’il découvre. Je suis très vite passé de sceptique (le côté « inédit » de l’auteur mort qui n’a pas son mot à dire sur les choix opérés par l’éditeur, le fait qu’il faut quelques pages de mise en place, le temps de planter le décor entre tous les protagonistes) à sincèrement pris par cette histoire de veuleries en cascades où la cupidité des un(e)s ne le cède en rien à la grivoiserie et aux obsessions des autres (hommes et femmes confondus). Dans la série « Mais il est où l’inédit posthume de Machin ? » je demande… James M. Cain ! « Bloody Cocktail » est donc son ultime inédit, écrit mais pas finalisé, dans les deux dernières années de sa vie (milieu des années 70, 1900 of course). La version proposée est le fruit du travail de l’éditeur américain qui a lu et relu toutes les versions laissées par James M. Cain. Joan est une jeune femme, tombée enceinte avec un certain Ron qui s’est retrouvé obligé de l’épouser et de conserver cet enfant. Ron déteste et la mère et l’enfant, sombre dans l’alcool et les frappe tous deux. Un soir, rentrant ivre d’une soirée, il est mis à la porte par Joan, prend sa voiture et percute une pile de pont. Ron laisse une jeune veuve avec des dettes, un enfant qu’elle ne peut entretenir dans une maison privée d’électricité, d’eau, de téléphone. Sa belle-sœur, qui la déteste et est persuadée qu’elle a fomentée la mort de son mari, propose à Joan de garder son fils le temps qu’elle se retourne, trouve un travail, etc… La plastique plus qu’avantageuse de Joan la conduira presque naturellement à devenir serveuse dans un...
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