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De l'autre côté du monde
Isabelle Chapman (traduit par)
Date de parution : 24/08/2017
Éditeurs :
12-21

De l'autre côté du monde

Isabelle Chapman (traduit par)
Date de parution : 24/08/2017
Qu’est ce qui définit vraiment qui nous sommes ? Parfois, il faut aller à l’autre bout du monde pour le découvrir.
« Elle sait désormais que ce n’est pas le fait de quitter un endroit le pire ; c’est, une fois arrivée à destination, de devoir vivre comme si son pays d’origine... « Elle sait désormais que ce n’est pas le fait de quitter un endroit le pire ; c’est, une fois arrivée à destination, de devoir vivre comme si son pays d’origine avait disparu. C’est cela la tragédie — au bout d’un certain temps on finit par douter de la réalité du lieu... « Elle sait désormais que ce n’est pas le fait de quitter un endroit le pire ; c’est, une fois arrivée à destination, de devoir vivre comme si son pays d’origine avait disparu. C’est cela la tragédie — au bout d’un certain temps on finit par douter de la réalité du lieu d’où l’on vient. Cette première existence, jadis pleine de sens, s’efface peu à peu. Sans faire de bruit, elle sombre dans l’oubli.»
 
Cambridge, 1963.
Une chambre à soi. Du temps pour peindre. Tel est le rêve de Charlotte après la naissance de ses deux filles. Son mari Henry, lui, ne supporte plus le climat anglais pluvieux et brumeux, et rêve d’un pays aride et ensoleillé comme l’Inde de son enfance. Une brochure, glissée dans la boîte aux lettres, semble apporter la solution : « L’Australie réveille le meilleur en vous. » Henry y croit.
Charlotte, en dépit de ses réticences, finit par céder, et peu après la petite famille embarque pour l’autre côté du monde.
Cependant, sous le soleil cuisant de Perth, la terre s’assèche tout comme leur relation dont la substance semble progressivement s’estomper. À l’image des aquarelles, les contours de leur vie précédente se brouillent, se perdent.
Lorsqu’un nouvel événement vient chambouler l’équilibre familial fragile, Charlotte décide de prendre en main son avenir, quitte à renoncer à ce qu’elle a de plus précieux…
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EAN : 9782823854251
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823854251
Code sériel : 99999
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Tapagenocturne 01/03/2020
    Un sentiment perplexe et mitigé en sortant de cette histoire. Une profonde réflexion sur le sentiment d’apartenance, sur la quête d’identité, et surtout, sur la maternité à une époque où les femmes restent à la maison pour s’occuper des enfants. J’ai apprécié de nombreux passages à ce sujet où toute mère peut se retrouver, mais beaucoup moins le moment où la décision qu’elle prend est, à mon sens, dramatique et égoïste pour sa famille, surtout pour ses enfants. Son rôle de mère au bout du rouleau m’a touché, mais mais sa façon de ne rien faire pour au moins essayer de s’intégrer m’a agacée... Je ne sais pas trop quoi en penser, car il n’en ressort pas énormément de positif je trouve, on dresse plutôt un constat amer de la maternité et de ce que cela engendre, et c’est assez troublant.
  • Manika 16/01/2019
    Alors que ce départ en Australie aurait pu être le tremplin vers une nouvelle vie, de nouvelles perspectives et de nouvelles rencontres pour Charlotte et sa famille, Charlotte reste camper sur sa position "je n'ai pas envie et je fais tout pour broyer du noir" voilà un peu la sensation que l'on a en lisant ces lignes. Nous voilà donc enfermés avec Charlotte dans cette maison qu'elle n'aime pas, avec ces deux filles assez insupportables à tourner en rond entre lessives, ménages et cris... On en déprimerait presque avec elle. Le mari Henry ne va pas beaucoup mieux, émigré indien en Angleterre il avait quelques espoirs de mieux s'intégrer en Australie et rien ne correspond à ses attentes. Tout le talent de l'auteur tient dans le fait que l'on se sent aussi perdu que nos personnages sans racines où s'accrocher pour avancer dans cette lecture. Nous vagabondons entre souvenirs, désespoirs, désillusions, perte. Pas bien gai et même quand on croit apercevoir une éclaircie le temps se couvre rapidement ... heureusement le final laisse une fenêtre ouverte que nous pouvons orienter vers du positif.
  • Meresauvage 22/09/2017
    Curieux roman que celui-ci. Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans un endroit exigu et humide. J’avais moi aussi très envie d’en sortir et ai accueilli avec soulagement l’idée de Henry. Oui, allons voir ailleurs ce qu’il s’y passe, laissons derrière nous les hivers froid et pluvieux pour le soleil australien ! Je me suis laissé emporter par son énergie, prenant le bateau à leurs côtés, assurant à Charlotte que là-bas, tout irait mieux. J’ai observé ce couple qui pourrait si bien naviguer ensemble si seulement ils prenaient le temps de se parler et de comprendre leurs différences. Alors que Charlotte a besoin de ses racines, Henry, lui, peut faire de n’importe quelle terre sa maison. Outre le sentiment d’appartenance que chacun, De l’autre côté du monde, traite de la maternité. Nous sommes dans les années 1960 et le couple marital est encore divisé entre le père qui travaille pour subvenir aux besoins de sa famille et la mère qui tient son foyer et se consacre entièrement à ses enfants. La vie de mère ne suffit pas à l’épanouissement de Charlotte, elle a besoin d’autre chose sans bien savoir quoi mais ne peut se confier à personne. Qui comprendrait qu’elle se plaigne de sa vie pourtant si belle en apparence ? Stephanie Bishop donne à son roman un tournant inattendu avant de revenir à une fin plus conventionnelle – ce qui n’enlève aucune force à son histoire. C’est un livre très agréable à lire de part le style de son auteur mais pas toujours de part ses thèmes. Tout n’est pas rose, l’intégration n’est pas facile et la vie de famille ne suffit pas forcément. Mais c’est un roman intelligent, d’une auteur qui ose nous emmener au plus profond de nos envies et besoins. Et finalement, cela me fait du bien aussi de lire ce genre de roman. Curieux roman que celui-ci. Dès les premières pages, je me suis retrouvée plongée dans un endroit exigu et humide. J’avais moi aussi très envie d’en sortir et ai accueilli avec soulagement l’idée de Henry. Oui, allons voir ailleurs ce qu’il s’y passe, laissons derrière nous les hivers froid et pluvieux pour le soleil australien ! Je me suis laissé emporter par son énergie, prenant le bateau à leurs côtés, assurant à Charlotte que là-bas, tout irait mieux. J’ai observé ce couple qui pourrait si bien naviguer ensemble si seulement ils prenaient le temps de se parler et de comprendre leurs différences. Alors que Charlotte a besoin de ses racines, Henry, lui, peut faire de n’importe quelle terre sa maison. Outre le sentiment d’appartenance que chacun, De l’autre côté du monde, traite de la maternité. Nous sommes dans les années 1960 et le couple marital est encore divisé entre le père qui travaille pour subvenir aux besoins de sa famille et la mère qui tient son foyer et se consacre entièrement à ses enfants. La vie de mère ne suffit pas à l’épanouissement de Charlotte, elle a besoin d’autre chose sans bien savoir quoi mais ne peut se confier à personne. Qui comprendrait...
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  • Sourisetdeslivres 07/09/2017
    Le roman débute en 1966 à Cambridge, ensuite nous nous retrouvons en 1963, nous suivons Charlotte et Henry. Henry est chargé de cours sur les poètes anglais tandis que Charlotte avant la naissance de ses filles était artiste peintre. Depuis la naissance de Lucie, Charlotte vit, d’après ce que je comprends, mais qui a cette époque n’était pas pris en compte du tout, une dépression post-partum. Elle oublie des choses, est triste, se sent mauvaise mère. Henry pour le bien de sa famille décide d’émigrer en Australie, pays de toutes les promesses pour les Anglais. Charlotte finit par accepter, mais un soir où elle était particulièrement épuisée. Pour Henry, quitter l’Angleterre n’est pas un problème, il est déjà émigré, ses parents, indiens, l’ont envoyé en Angleterre en 1945 alors que la colonie britannique commence son indépendance, pour Charlotte il n’est pas de même, toutes ses racines sont en Angleterre, elle aime son climat même s’il est difficile. Elle suit malgré tout son mari. L’arrivée en Australie ne se fera pas sans difficulté pour l’un comme pour l’autre. Charlotte se retrouve dans un pays qu’elle ne connaît pas, toujours avec ses filles, seule la journée pendant qu’Henry est à l’université. Henry lui souffre des préjugés racistes, il a beau être anglais sur ses pièces d’identité, il n’a pas la bonne couleur de peau. Stephanie Bishop raconte l’histoire de ses grand-parents, ce n’est pas un livre d’action, mais un livre axé sur la psychologie des 2 protagonistes. On lit, l'on ressent la peine et le désespoir de Charlotte, elle aime ses filles, elle aime Henry, mais entre eux beaucoup de non-dits ternissent leur relation. Lui, cache ses difficultés au travail, elle, ses angoisses à la maison. Lui, lui envie son sentiment d’appartenance à un pays, il ne sent à sa place nulle part, elle ne comprend pas comment il a pu si facilement partir et emmener sa famille dans un pays au climat rude et sans contact. Charlotte va essayer de s’adapter, elle va essayer de se remettre à la peinture, mais on lit sa profonde détresse, on la sent par plusieurs fois sur le point de partir et de les laisser. Elle étouffe tout en les aimant. Elle dit « son cœur est semblable à une caverne noire où un oiseau affolé bat des ailes. Il y a bien une lueur qui pointe au loin, mais l’oiseau ne la voit pas. » Henry ne se rend pas compte de la profonde dépression de sa femme. On sent l’amour que les personnages se portent, mais l’amour fait-il tout dans une relation ? Les habitudes du couple étouffent Charlotte, ils sont ancrés tous les 2 dans le train-train quotidien sans plus de surprises, ce qui, a un moment leur faisait plaisir devient normal, à la limite de l’agacement. Si seulement ils se parlaient... . La fin m’a déchiré le cœur, j’ai été profondément attachée à Charlotte et aux gamines : Lucie et May. J’ai ressenti le mal-être de la mère, j’ai compris son manque de sommeil que toute maman connaît à un moment ou un autre, tout comme les craintes qui l'habitent. L’auteure à travers ses 2 personnages et les 4 parties du roman nous fait voyager entre Cambridge, Perth et New Delhi quand Henry part au chevet de sa mère malade. Les descriptions des environnements et du climat sont très justes et vous font ressentir la chaleur du bush australien, la mousson en Inde, le froid en Angleterre. Un roman sur l’amour, sur la maternité, sur le racisme, sur la difficulté d’intégration dans un pays, le déracinement, sur la quête d'identité à travers le personnage de Henry. Il ne plaira pas à tous les lecteurs, car c’est un livre où la narration est très peu présente, on lit tour à tour les pensées de Henry et de Charlotte. Des passages douloureux et de jolis moments familiaux avec les 2 petites filles et leurs mots d’enfants. Une lecture que j’ai aimé, mais pas adoré, je suis restée très éloignée d’Henry qui pourtant est bien décrit, je trouve un peu dommage que l’auteure n’explique pas mieux l’indépendance de la colonie britannique, une bonne partie de la psychologie d’Henry est basée dessus, ce sentiment d'être citoyen britannique mais de n'être pas accepté en tant que tel. J’ai ressenti beaucoup d’émotion en tant que maman pour Charlotte. Stéphanie Bishop a une très belle écriture, la tristesse, les doutes sont écrits avec beaucoup de justesse et de sensibilité. Le roman débute en 1966 à Cambridge, ensuite nous nous retrouvons en 1963, nous suivons Charlotte et Henry. Henry est chargé de cours sur les poètes anglais tandis que Charlotte avant la naissance de ses filles était artiste peintre. Depuis la naissance de Lucie, Charlotte vit, d’après ce que je comprends, mais qui a cette époque n’était pas pris en compte du tout, une dépression post-partum. Elle oublie des choses, est triste, se sent mauvaise mère. Henry pour le bien de sa famille décide d’émigrer en Australie, pays de toutes les promesses pour les Anglais. Charlotte finit par accepter, mais un soir où elle était particulièrement épuisée. Pour Henry, quitter l’Angleterre n’est pas un problème, il est déjà émigré, ses parents, indiens, l’ont envoyé en Angleterre en 1945 alors que la colonie britannique commence son indépendance, pour Charlotte il n’est pas de même, toutes ses racines sont en Angleterre, elle aime son climat même s’il est difficile. Elle suit malgré tout son mari. L’arrivée en Australie ne se fera pas sans difficulté pour l’un comme pour l’autre. Charlotte se retrouve dans un pays qu’elle ne connaît pas, toujours avec ses filles, seule la journée pendant qu’Henry est à l’université. Henry lui souffre des préjugés...
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  • violaine124 04/09/2017
    Rentrée littéraire go ! En lisant ce roman, je découvrais la plume de Stéphanie Bishop. J'étais prête à partir en voyage avec la famille de Charlotte. Charlotte est une femme plutôt moderne, qui, par amour pour son mari et ses enfants, acceptera de partir à l'autre bout de monde voir si l'herbe y est plus verte. Elle se sent désemparée depuis la naissance de ses enfants et son mari croie qu'en changeant de pays, ils pourront vivre mieux. Une fois sur place en Australie, la vie quotidienne se met en route et chacun essaiera de trouver ses marques. Charlotte devra apprivoiser ce pays pour espérer y retrouver un apaisement et vivre avec son mari, Henry, la douce vie qu'ils pensent mériter. Mais leur fuite sera t'elle salvatrice ? Ce roman m'a plu mais n'a pas été un coup de cœur non plus. J'ai aimé l'écriture de l'auteure et l'histoire. Il est question de déracinement, de recherche d'identité, de quête mais j'ai eu du mal à m'identifier à Charlotte. A plusieurs reprises j'ai eu envie de la bousculer, qu'elle ouvre les yeux aussi sur la chance de découvrir ce nouveau pays, de pouvoir construire une vie différente, d'apporter à ses enfants une culture riche et variée. Or, Charlotte n'arrive pas à avancer comme j'imaginais. J'ai eu plus d'empathie pour son mari. Peut-être que le fait d'avoir un travail l'a en quelque sorte "obligé" à s'intégrer plus rapidement mais certainement que son caractère aussi l'y a aidé. C'est un livre qui se lit relativement rapidement car l'auteure ne fait pas que nous raconter l'histoire de ce couple. Elle nous fait découvrir une nouvelle culture également et nous invite à réfléchir sur qui nous sommes finalement. Est-ce que l'endroit où nous vivons nous définit ? nous oblige à être ou faire des choses ? C'est un livre qui mène à la réflexion car la chute laisse une porte grande ouverte pour l'imagination. A mon sens, c'est ce qui a fait modifier mon avis sur cette lecture et m'a permis de mieux l'apprécier. Sans savoir vraiment pourquoi, je dirai que c'est une lecture d'automne, au chaud à la maison avec un bon café !Rentrée littéraire go ! En lisant ce roman, je découvrais la plume de Stéphanie Bishop. J'étais prête à partir en voyage avec la famille de Charlotte. Charlotte est une femme plutôt moderne, qui, par amour pour son mari et ses enfants, acceptera de partir à l'autre bout de monde voir si l'herbe y est plus verte. Elle se sent désemparée depuis la naissance de ses enfants et son mari croie qu'en changeant de pays, ils pourront vivre mieux. Une fois sur place en Australie, la vie quotidienne se met en route et chacun essaiera de trouver ses marques. Charlotte devra apprivoiser ce pays pour espérer y retrouver un apaisement et vivre avec son mari, Henry, la douce vie qu'ils pensent mériter. Mais leur fuite sera t'elle salvatrice ? Ce roman m'a plu mais n'a pas été un coup de cœur non plus. J'ai aimé l'écriture de l'auteure et l'histoire. Il est question de déracinement, de recherche d'identité, de quête mais j'ai eu du mal à m'identifier à Charlotte. A plusieurs reprises j'ai eu envie de la bousculer, qu'elle ouvre les yeux aussi sur la chance de découvrir ce nouveau pays, de pouvoir construire une vie différente, d'apporter à ses enfants une culture riche et variée. Or,...
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