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La femme qui ment
Date de parution : 05/10/2017
Éditeurs :
Les Escales

La femme qui ment

Date de parution : 05/10/2017
Attention ! Un mensonge peut en cacher un autre...
Sophie a quarante-trois ans. Elle vit à Paris avec Alain. Tous les jours, elle prend le RER pour aller travailler à la Défense. On la veut efficace, rapide, moderne, performante.... Sophie a quarante-trois ans. Elle vit à Paris avec Alain. Tous les jours, elle prend le RER pour aller travailler à la Défense. On la veut efficace, rapide, moderne, performante. Elle s’y emploie. Mais la cadence est infernale, elle se sent au bout d’un cycle - bientôt elle sera vieille.

Un...
Sophie a quarante-trois ans. Elle vit à Paris avec Alain. Tous les jours, elle prend le RER pour aller travailler à la Défense. On la veut efficace, rapide, moderne, performante. Elle s’y emploie. Mais la cadence est infernale, elle se sent au bout d’un cycle - bientôt elle sera vieille.

Un jour, acculée par son patron qui lui reproche la mauvaise gestion d’un dossier, elle ment. Prétend être enceinte. C’est le début d’un engrenage, tout un système de défense qui, un temps, allège son quotidien. Grisée, Sophie décide de mentir à son tour à Alain. Lui laisser croire qu’elle
attend un bébé en fera peut-être venir un pour de bon ?

Alors que le mensonge l’enserre peu à peu, le passé de Sophie se déploie – son enfance, sa jeunesse en banlieue, au pied des tours de la Défense qui, lentement, surgissaient de terre. Comme les barreaux de sa future prison.

Hervé Bel se glisse avec talent dans la peau d’une femme pour analyser tous les ressorts du mensonge et le poids de la société.
 
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EAN : 9782365693578
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782365693578
Façonnage normé : EPUB3
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nevodovsky 12/09/2023
    Ce livre retrace avec grande justesse la vie dans une entreprise traitant de la communication et broyant ses collaborateurs au moindre écart de propos ou de conduite. Il la situe à la Défense où la froideur des quartiers de bureau et l'enfer des transports en commun est un autre média de broyage des gens. Sophie s'épuise dans ce job. Elle est mariée à Alain, professeur, faible revenu mais jouissant de vie au centre de Paris. il a un fils d'une première union avec lequel les liens sont rompus. Un jour Sophie se sort d'une situation qui la mène à sa perte grâce à un mensonge qui va bloquer l'entreprise dans son rejet. Elle va utiliser le même stratagème envers Alain pour sauver son couple, sauf qu'Alain lui a aussi menti par omission. L'histoire va devenir haletante, elle nous emmène et on y adhère totalement. Aucune solution de facilité n'est utilisée par l'auteur
  • brinvilliers 05/12/2021
    Sophie a 43 ans, acharnée à son travail, elle sait qu'elle doit se battre dans son monde qui change pour garder sa place. Mais un jour elle craque et décide de mentir, elle dira qu'elle est enceinte. Elle ne doit pas mentir qu'à son travail mais aussi à son conjoint Alain. En croyant se protéger, Sophie va détruire tout ce qu'elle a, mais ce sera un mal pour un bien. Un court roman sur la vie d'une femme entre sa carrière, le temps qui passe, sa vie en tant que femme qui reflète la vie actuelle. L'auteur a su décrire les sentiments et appréhensions de Sophie d'une telle sorte que nous apprécions que l'on nous raconte l'histoire.
  • Ladybirdy 06/08/2020
    Sophie a quarante-trois ans, elle ne supporte plus sa vie professionnelle qui l’exaspère autour de ces femmes qui tombent enceinte ou ne font que de radoter autour de leurs enfants. En couple avec Alain, son ventre à elle reste désespérément vide. Au bord de l’asphyxie, craignant de perdre son travail qui permet au couple de vivre dans le confort, elle lâche le morceau « je suis enceinte », car personne n’aurait l’idée de virer une femme enceinte. S’en suit un engrenage où les mensonges amènent bien des complications. Déjà ils amènent le fantasme d’un nouveau rôle. Mais le mensonge est difficile à contrôler, surtout ses répercussions. Hervé Bel offre ici un roman d’une grande complexité où s’entremêlent différents thèmes comme la place de la femme dans la société, le statut d’une femme sans enfant, la confiance dans un couple en proie aux mensonges, l’épuisement professionnel. L’auteur utilise à bon escient le tout Paris, sa nature, ses ruelles, ses ombres pour accentuer le mal-être de cette femme. « Dans les rues, les marronniers noirs, taillés et effeuillés, tendent leurs moignons calcinés vers le ciel. » C’est à travers une ambiance froide voire glaçante d’un Paris déshabillé de toute humanité, d’une nature gelée et percluse, que l’auteur nous raconte l’histoire d’une femme mal dans sa peau, qui accepte mal de vieillir, sous le regard oppressant d’une société régie par des normes. Une écriture fine, précise au rendu impeccable qui questionne sans jamais lasser. Sophie a quarante-trois ans, elle ne supporte plus sa vie professionnelle qui l’exaspère autour de ces femmes qui tombent enceinte ou ne font que de radoter autour de leurs enfants. En couple avec Alain, son ventre à elle reste désespérément vide. Au bord de l’asphyxie, craignant de perdre son travail qui permet au couple de vivre dans le confort, elle lâche le morceau « je suis enceinte », car personne n’aurait l’idée de virer une femme enceinte. S’en suit un engrenage où les mensonges amènent bien des complications. Déjà ils amènent le fantasme d’un nouveau rôle. Mais le mensonge est difficile à contrôler, surtout ses répercussions. Hervé Bel offre ici un roman d’une grande complexité où s’entremêlent différents thèmes comme la place de la femme dans la société, le statut d’une femme sans enfant, la confiance dans un couple en proie aux mensonges, l’épuisement professionnel. L’auteur utilise à bon escient le tout Paris, sa nature, ses ruelles, ses ombres pour accentuer le mal-être de cette femme. « Dans les rues, les marronniers noirs, taillés et effeuillés, tendent leurs moignons calcinés vers le ciel. » C’est à travers une ambiance froide voire glaçante d’un Paris déshabillé de toute humanité, d’une nature gelée et percluse, que l’auteur...
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  • Natiora 13/03/2019
    A quarante-trois ans, Sophie arrive à un tournant de sa vie. Elle est cadre à La Défense, dans une entreprise qu’elle connait depuis des années. Elle a évolué, grimpé les échelons. Mais à l’heure où il faut basculer dans le digital, elle ne se sent plus à la page. Elle doute, ne se sent pas compétente, et voit la jeune Allison comme une menace avec son sourire ultra blanc et ses dents qui rayent le parquet. Alors pour se dédouanner de ses faiblesses, elle s’invente une raison. Elle est enceinte. Et c’est pour ça qu’elle a la tête ailleurs. Le mensonge passe bien. On la félicite, veut la ménager. Et c’est là qu’elle se rend compte de ce qu’elle a fait. Il va falloir aller jusqu’au bout maintenant, et essayer de vraiment tomber enceinte. Pourtant, depuis qu’elle connait Alain, ce n’est pas faute d’essayer. Il est plus âgé qu’elle, avec déjà un fils. Mais elle ne lui a jamais caché son souhait : elle avait la trentaine quand ils se sont connus, elle voulait fonder une famille et ne pas perdre de temps. S’il voulait d’elle, il faudrait lui faire un enfant. Et il a accepté. Mais le ventre de Sophie est resté désespérément vide. Le mensonge au boulot la plonge dans l’illusion. Elle veut tellement y croire qu’elle annonce à Alain qu’elle est enceinte. Il sera difficile maintenant de faire marche arrière. Au delà de l’échappatoire au travail, c’est donc aussi une histoire sur le mensonge dans le couple. Sophie et Alain pourraient être heureux si chacun avait été sincère avec l’autre. Mais ils s’engluent dans leurs illusions, pensant que ce qu’ils n’ont pas avoué n’aura pas de conséquences fâcheuses. Mais c’est tout le contraire qui se produit. Et plus ils s’enfoncent dans le déni, plus leur amour en pâtit. Mais ce roman parle avant tout de notre société, de la place de la femme, qu’elle soit mère ou pas. Si elle l’est, elle devient une contrainte dans le monde du travail : la grossesse, les arrêtes maladie, les congés maternité, les enfants malades… Et si elle ne l’est pas, elle passe pour une incongruïté. Une femme incomplète. Hervé Bel pose un regard lucide et juste sur la condition de la femme moderne en mal d’enfant à travers le personnage de Sophie, volontaire et ambitieuse mais rattrapée par son désir de maternité. L’histoire offre de plus un regard pertinent sur le monde du travail et quelques rebondissements qui donnent du rythme à un récit qui s’essouffle parfois un peu, jusqu’au dénouement qui jettera une touche lumineuse sur l’ensemble du roman.A quarante-trois ans, Sophie arrive à un tournant de sa vie. Elle est cadre à La Défense, dans une entreprise qu’elle connait depuis des années. Elle a évolué, grimpé les échelons. Mais à l’heure où il faut basculer dans le digital, elle ne se sent plus à la page. Elle doute, ne se sent pas compétente, et voit la jeune Allison comme une menace avec son sourire ultra blanc et ses dents qui rayent le parquet. Alors pour se dédouanner de ses faiblesses, elle s’invente une raison. Elle est enceinte. Et c’est pour ça qu’elle a la tête ailleurs. Le mensonge passe bien. On la félicite, veut la ménager. Et c’est là qu’elle se rend compte de ce qu’elle a fait. Il va falloir aller jusqu’au bout maintenant, et essayer de vraiment tomber enceinte. Pourtant, depuis qu’elle connait Alain, ce n’est pas faute d’essayer. Il est plus âgé qu’elle, avec déjà un fils. Mais elle ne lui a jamais caché son souhait : elle avait la trentaine quand ils se sont connus, elle voulait fonder une famille et ne pas perdre de temps. S’il voulait d’elle, il faudrait lui faire un enfant. Et il a accepté. Mais le ventre de Sophie est resté désespérément...
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  • beatriceferon 27/02/2018
    Sophie Megnier est cadre dans la société de communication Worldwide, à la Défense. Aller au travail dans la foule anxieuse du matin lui pèse chaque jour davantage. « Rien que de penser à « là-bas », je me sens soudain plus fatiguée et les pulsations de mon cœur s'accélèrent. « Là-bas », immenses immeubles dressés comme des barreaux, et dedans ces milliers d'alvéoles. Dans l'une d'elles il y a moi, bouffée de l'intérieur toute la journée... » A quarante-trois ans, réfractaire aux nouvelles technologies, Sophie redoute de découvrir son nom sur la prochaine liste des licenciés. Alors, sous l'effet de la panique, elle lance le mensonge : elle est enceinte. On ne va quand même pas jeter une future mère. Et, un pas après l'autre elle devient cette « femme qui ment ». J'avais adoré « Les choix secrets » et m'étais réjouie de le voir décrocher le Prix Horizon du deuxième roman. C'est donc avec impatience que j'attendais la suite. Il m'a fallu ronger mon frein pendant cinq ans. Aussi, lorsque sort « La femme qui ment », je me précipite. L'auteur nous entraîne ici dans l'univers inhumain d'un monde du travail qui exige toujours plus de performances, toujours plus de disponibilité de la part des employés, traités comme de simples pions. S'ils manifestent la moindre défaillance, s'ils ne sont pas capables de suivre les cadences infernales, la machine les broie sans pitié. « Je ne sors plus. Je bosse sans arrêt. Une pause d'une demi-heure et c'est tout ». C'est donc le cœur serré que je suis entrée dans cette lecture, avec une sensation d'angoisse. Car Hervé Bel excelle à faire ressentir ce monde effrayant et déshumanisé, qu'on trouvait déjà dans « La nuit du Vojd ». Il nous le présente de l'intérieur, car, à certains moments, on est dans la tête de Sophie, et de l'extérieur puisqu'il y a aussi un narrateur omniscient. J'ai ressenti une terrible impression d'oppression, de malaise, car plusieurs de mes proches ont vécu ou vivent encore un pareil harcèlement au travail. « Dans les faits, nous sommes de plus en plus contrôlés. Lionel a institué les term sheets !... Il appelle ça « l'auto-contrôle » (…) Je suis obligée d'inscrire chaque jour, en pourcentage, le temps consacré sur les dossiers dont je suis responsable (…) Il leur est apparu clairement que je ne gère pas mon temps correctement, que je gaspille en m'attardant aux dossiers moins rentables, au détriment de ceux qui font vivre la boîte. » Chacun se regarde en chien de faïence. Certains n'hésitent pas à planter un poignard dans le dos des collaborateurs. « Allison, je sais qu'elle lorgne ma place. Régulièrement, elle va discuter avec Lionel. Elle voit avec lui en direct certains dossiers. » A ce monde robotisé, Hervé Bel oppose le paradis dans lequel évolue Alain, un enseignant qui dispose d'énormément de temps libre. Il est, par conséquent, détendu et serein. En lisant ceci, j'inviterais tout de même l'auteur à venir prendre notre place, ne serait-ce que pendant quelques jours, dans cet éden supposé. Il y trouverait certainement matière à une nouvelle histoire angoissante ! Hervé Bel analyse avec une finesse extraordinaire les sentiments de ses personnages. J'ai été particulièrement frappée par cette scène entre les époux, qui sonne tellement juste : « La colère monte en elle comme en lui. Soudain, elle est prête au pire, à dire ce qui monte, irrépressible. Les disputes commencent toujours pour des riens, semble-t-il, un regard, un ton déplaisant, une broutille, une vaguelette échouant sur la plage (…) A cet instant, chacun cherche ce qui pourra blesser l'autre (…) Il lui faut faire le plus de mal possible. » A méditer avant la prochaine querelle ! On entre dans la tête de Sophie. On vit avec elle le stress du monde robotisé de la Défense. On observe les manigances des employés qui veulent attirer l'attention de leurs supérieurs. Les dirigeants ne pensent que chiffres d'affaires. A leurs yeux, les travailleurs ne sont que des noms sur une liste. Ils ont perdu leur humanité. Il y a celui qu'on a mis au placard, qui pourrait renoncer, s'en aller. Mais non. Il s'accroche avec l'énergie du désespoir. Il y a celle-ci, cultivée – elle lit certainement un livre par jour – en revanche, elle est dépassée par l'univers informatique. Qu'importe sa richesse intérieure, seule compte la rentabilité. En face, il y a la sphère de l'intime, celle des amis du couple. Guère plus sympathiques, hélas. Pour eux, Sophie est cet être monstrueux : une femme sans enfant. Les mères qui l'entourent n'ont qu'un seul sujet de conversation : leur progéniture, son premier mot, sa première dent, sa fièvre. Sophie est anormale à leurs yeux. Pour Sophie, l'amitié exceptionnelle qui lie Alain, son mari, et Philippe, a des relents de soufre. Alain admire Philippe, mais, en dépit de l'affection, il ne voit en lui qu'un fils de famille qui a toujours vécu dans un univers riche, ouaté. Il ne s'interroge pas sur ses blessures secrètes. Alain est divorcé. Sa relation avec Juliette était destructrice (elle m'a rappelé certains aspects terrifiants des « Choix secrets »). Lorsqu'il rencontre Sophie, il la considère comme la femme de sa vie qu'il veut garder à tout prix. Et, à cause de cela, il va jusqu'à la blesser gravement. L'univers de ce roman est souvent noir, oppressant, à l'instar des deux œuvres précédentes. Pourtant, ici, on voit poindre une lueur d'espoir, un souffle apaisé qui viennent heureusement soulager le lecteur. J'ai adoré et n'ai qu'un seul message pour l'auteur : « Encore ! ».Sophie Megnier est cadre dans la société de communication Worldwide, à la Défense. Aller au travail dans la foule anxieuse du matin lui pèse chaque jour davantage. « Rien que de penser à « là-bas », je me sens soudain plus fatiguée et les pulsations de mon cœur s'accélèrent. « Là-bas », immenses immeubles dressés comme des barreaux, et dedans ces milliers d'alvéoles. Dans l'une d'elles il y a moi, bouffée de l'intérieur toute la journée... » A quarante-trois ans, réfractaire aux nouvelles technologies, Sophie redoute de découvrir son nom sur la prochaine liste des licenciés. Alors, sous l'effet de la panique, elle lance le mensonge : elle est enceinte. On ne va quand même pas jeter une future mère. Et, un pas après l'autre elle devient cette « femme qui ment ». J'avais adoré « Les choix secrets » et m'étais réjouie de le voir décrocher le Prix Horizon du deuxième roman. C'est donc avec impatience que j'attendais la suite. Il m'a fallu ronger mon frein pendant cinq ans. Aussi, lorsque sort « La femme qui ment », je me précipite. L'auteur nous entraîne ici dans l'univers inhumain d'un monde du travail qui exige toujours plus de performances, toujours plus de disponibilité de la part des employés, traités comme de simples pions. S'ils manifestent...
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